Crédits :
Scénario : Jonathan Maberry
Dessins : Laurence Campbell
Covers : Michael Kaluta
Éditeur : Marvel comics
La série : Après le succès de la mini série Marvel Universe Vs Punisher (dont Steve et Bunny ont parlé ici et là), Marvel a décidé de remettre ça sur le tapis avec Marvel Universe Vs Wolverine. Pour rappel, l’histoire se déroule dans un univers alternatif et un virus a décimé toute la population la transformant en zombies. Le Punisher étant le seul survivant (apparament), il est obligé de tuer tout le monde pour ne pas être tué. Le virus est arrivé avec Spider-Man qui a été le premier à « manger » un adversaire de taille, le Rhino, devant toutes les télés du pays lors d’un match de Hockey.
Voilà pour le postulat de départ. Ici, nous reprenons ce même univers, mais l’histoire sera centrée sur Wolverine. Cela se passe avant l’histoire du Punisher, en fait juste au moment ou l’épidémie débute.
Scénario : Jonathan Maberry nous livre ici sa vision de l’apocalypse. Ou plutôt comment arrive l’apocalypse (aucun jeu de mot avec le gros méchant). En effet, Logan est tranquillement assis devant la télé avec son ami Peter Rasputin (alors que bon, y a quand même toujours des méchants dehors !) lorsqu’ils voient Spidey dévorer le Rhino… Bon, ça on le savait déjà. Ce qu’on ne savait pas dans la précédente mini série, c’est ce qu’on fait les plus grands scientifiques quand ça a débuté.
En fait, c’est assez simple, ils ont capturé Spidey pour l’étudier et sont arrivés à la conclusion suivante : ce n’est pas grave, c’est juste un cas isolé. Mais quand une très bonne amie de Logan se fait dévorer quasiment sous ses yeux, et qu’il est obligé de tuer un de ses plus vieux amis, la, ça devient complètement personnel pour notre ami griffu et ramener d’autres échantillons d’ADN à Reed, Pym ou Hanck passe au 3° voir 4° plan.
Nous retrouvons donc Jonathan Maberry, déjà scénariste de la première mini, bien à l’aise dans son récit. Par contre, ça manque un peu de punch. Il y a beaucoup de discussion entre les scientifiques et ça gâche un peu le principe. Wolverine est un peu bridé et à partir du moment ou il comprend l’ampleur du phénomène, il se lâche… mais le top du lachage !
Dessins : Pour cette mini, exit Gordan Parlov et bonjour Laurence Campbell. A première vue, le nom ne dit pas grand chose, mais il (oui, il) a surtout travaillé sur du Punisher ou du Wolverine. C’est surprenant, mais ca reste très joli. C’est à la limite du tableau. Mention spéciale pour la dernière page qui colle des frissons !
On est quand même en droit de se demander pourquoi il n’a pas travaillé sur la première mini vu que Mister Castle est l’un de ses personnages récurrents. Sans doute l’envie d’aller voir ailleurs…
Cover : Moué, elle ne reflète absolument pas l’intérieur du numéro, beaucoup trop criarde. Un gros bof pour cette cover.
Avis : C’est une mini en 4. Si vous avez aimé la première mini, allez-y. Ca promet du lourd, surtout la fin. Un bon gros check-it à tendance buy, à voir au second si ca se confirme. J’ai quand même quelques réserves sur une mini dont on connait déjà l’issue finale, vu qu’on l’a lu l’an dernier…
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