Crédits :
Scénario : Peter J.Tomasi
Dessin : Fernando Pasarin
Couverture :
Couverture 1 : Miguel Sepulveda
Éditeur : DC comics
La série : War of the green Lantern – Partie 6 – après avoir rejoint Oa et sans anneau des Green Lantern les quatre terriens : Hal Jordan, Guy Gardner, John Stewart & Kyle Rayner ont revétu les anneaux des autres corps afin de mener leur mission à bien. Mais que peuvent faire 4 personnes contre des milliers de Green Lantern ?
Avis : avec cette 6e partie nous arrivons à la moitié de ce crossover, et pour le moment l’histoire avance bien. Le mois précédent je sentais une différence assez nette de qualité entre les trois titres Green Lantern. Une impression qui s’est atténuée ce mois ci puisque enfin Peter Tomasi commence à relever la tête. Alors que son épisode du mois dernier faisait plonger la qualité de cette histoire, ce mois ci il retrouve des couleurs.
Scénario : l’épisode est assez bien rythmé dans l’ensemble. La scène d’ouverture est dantesque, Mogo au dessus d’un côté, des milliers de Green Lantern de l’autre, et au milieu les lantern terriens. Chacun essayant de se battre avec un anneau qu’il ne maîtrise pas, même si Guy et Hal semblent mieux s’en sortir. Très vite la question se pose de l’établissement d’un plan et d’un objectif : Mogo ou la batterie. A mon sens cette partie est un peu ratée. En effet on sent dès le départ que le choix qui va être fait est la séparation des forces pour s’occuper des deux cibles. Mais Tomasi tergiverse beaucoup trop sur cette question, on finit par y arriver mais le cheminement est assez pénible.
En réalité la partie réussie dans cet épisode est la découverte des fondations d’Oa. En effet coincés de tous les côtés, les quatres héros se réfugient sous terre et là découvrent l’atelier des gardiens. L’endroit où furent conçus la batterie centrale, les anneaux, mais aussi les manhunters. Le scénariste en profite pour relier différentes intrigues lancées par Johns avec notamment le gant crée par Krona pour canaliser l’énergie utilisée par la suite par les Green Lantern.
Depuis l’arrivée de Geoff Johns sur le titre nous avons pu voir la mythologie du titre s’enrichir d’année en année. Après avoir vu l’émergence des autres corps, cet arc et ses chapitres de préambules ont permis de se concentrer à nouveau sur le corps des Green Lantern et notamment son histoire. Le scénariste est notamment revenu sur le massacre du secteur 666, le rôle de Krona au sein des gardiens, et sa découverte des forces élémentaires de l’univers. Mais une intrigue m’intéresse particulièrement : le premier Green Lantern. Au détour d’une conversation des gardiens on apprenait que celui ci, dont l’identité est encore secrète, avait mal tourné. Peter Tomasi fait lui aussi référence à ce premier Green Lantern dans cet épisode, ce qui laisse à penser que cette intrigue sera développée dans l’avenir du titre.
Il n’y a pas de révélation fracassante ici, mais l’intrigue avance quand même, avec notamment le réapparition des gardiens que l’on avait plus vu depuis le commencement du crossover. A part les quelques lourdeurs que je soulignais en introduction la lecture est très agréable, en particulier grâce à ce retour sur les origines du corps. Le scénariste n’atteint pas encore la qualité de son run sur Green Lantern Corps, mais est nettement meilleur que ce qu’il produit sur le titre Emeralds Warrior depuis son lancement. Je pense que cette série a souffert de la charge de travail du scénariste ces derniers mois entre Brightest day et Batman & robin. Alors qu’il était excellent sur ce dernier titre, et moyen sur le premier, sa prestation sur Emeralds Warrior était au mieux médiocre. L’auteur pris dans l’obligation de poser à la fois les bases du crossover actuel et de son titre n’a réussi à développer correctement aucun des deux. Au final les 6 premiers épisodes composent à la fois un arc très lent mais dont le final est expédié en quelques pages.
Dessin: Fernando Pasarin que l’on avait vu auparavant sur le titre Justice Society of America a un style très efficace, il représente bien les Lantern et leur pouvoirs et tient bien le personnage de Gardner, presonnage central de Emeralds Warrior. La partie graphique est donc tout à fait à la hauteur. La scène d’introduction est d’ailleurs épique.
Couverture :
Nous avons là deux couvertures assez réussies l’une comme l’autre. Bien que ma préférence va vers celle de Georges Perez. Sa capacité à représenter des milliers de personnages est ici la bienvenue et est mise à contribution de bien belle manière.
Note : 7/10 – la note peut paraître basse, mais croyez c’est une amélioration par rapport aux précédents épisodes de cette série. Le crossover quant à lui reste efficace.
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