Edito : comme je l’ai indiqué dans mon guide de lecture VF de la semaine, je vous offre en parallèle ce petit article supplémentaire, pour aborder rapidement (très rapidement) l’offre spéciale été d’ Urban, qui propose une dizaine de bouquins à 5€. Comme vous pouvez le constater, cette année, Urban ne fait même pas semblant, c’est du Batman ou affilié à 80%. Alors que l’année dernière était bien plus diverse..Ils ont sans doute voulu mettre toutes les chances de leur côté avec leur produit d’appel le plus important : viendez, on a du Batman ! Et il n’est pas dit que cela n’attire pas de nouveaux lecteurs qui aimeraient tenter de rentrer dans la galaxie Batman…Nous allons voir cela !
BATMAN VS BANE
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/224 pages
Scénario : Tom King
Dessin : David Finch
Période DC : Rebirth (2016/2018)
Episodes : Batman Rebirth #9-13 + #16-20 / soit l’équivalent de l’arc contre Bane inclus dans les tomes 2 et 3 de Batman Rebirth
Sollicitation : Après avoir enlevé le Psycho-Pirate de la prison de Santa Prisca, Batman apparaît plus que jamais comme l’homme à abattre pour son ennemi juré, Bane. Bien décidé à briser le héros une fois pour toutes, Bane l’attaque sur son point faible : sa famille recomposée, Nightwing, Red Hood et Robin !
Avis : on commence fort avec ce tome qui met en scène la première grande étape du run de Tom King sur Batman. Après un premier arc passablement raté, le scénariste commençait vraiment à trouver la voix du bouquin avec ce long affrontement contre Bane, qui était alors positionné pour devenir le grand ennemi du run de King.
En effet le personnage fut ensuite mis en place comme étant à l’origine d’une grande conspiration contre Batman, qui a agité le titre Batman rebirth pendant presque 2 ans. Dans le cadre de ce premier affrontement, nous avons deux phases essentiellement.
La première, qui va de l’épisode 9 à 13 et contient l’arc I am Suicide, qui met en scène l’attaque de Batman contre Bane. Pour cela le héros a mis en place une équipe très spéciale, composée essentiellement de quelques-uns de ses vilains, dont une certaine Catwoman, elle aussi appelée à jouer un rôle clé dans le run de King. Je me souviens que je n’avais pas franchement aimé ces épisodes, un peu trop décompressés et grandiloquents…si bien que j’avais arrêté le titre pendant quelque temps après cela…
Je suis revenu pour la phase suivante sans grand enthousiasme d’abord puis conquis par l’arc I am Bane présentés dans les épisodes 16 à 20 qui voient Bane rendre la politesse et lancer une grande offensive contre Batman…le tout s’achevant au poings de manière sanglante. L’arc est très bien mené, très dynamique et surtout pète bien. C’est avant tout tourné vers l’action, mais l’ensemble est prenant.
Verdict : à lire
Accessible pour de nouveaux lecteurs : oui, même s’il est préférable d’avoir lu le premier arc de King avant pour comprendre un peu mieux les enjeux. Le truc à comprendre est que le run de King constitue une seule grande saga et qu’il est difficile de sauter des étapes. Tout est important. Mais ce tome est une bonne manière de mettre le pied à l’étrier. Ensuite, si vous voulez continuer la lecture, il faudra passer sur le tome 4 de Batman rebirth.
À lire avant : le premier arc de King sur la série.
BATMAN VS DEATHSTROKE
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/200 pages
Scénario : Christopher Priest
Dessin : C. Pagulayan
Episodes : Deathstroke #30-35 + #6-8 / soit l’équivalent de Batman vs Deathstroke et de l’arc Deathstroke contre Superman, contenu dans le tome 2 de la série Deathstroke Rebirth.
Période DC : Rebirth (2016/2018)
Sollicitation : Au cours d’une enquête sur le vol de documents illégaux, Batman apprend une terrible nouvelle : Damian ne serait pas son véritable fils. Les tests ADN semblent indiquer qu’un autre redoutable combattant serait son géniteur : Deathstroke, l’exterminateur ! Décontenancé par cette révélation, le Chevalier Noir va devoir retrouver Slade Wilson et le forcer à avouer la vérité sur ce retournement de situation.
Avis : comment booster les ventes d’une série qui perd un peu trop de lecteurs ? DC ne faisait même pas semblant, ils voulaient un peu soutenir les ventes du Deathstroke de Christopher Priest, donc il ont mis en scène ce petit crossover…Est-ce vraiment utile ? Pas vraiment, la rencontre est bien menée et comme sur le reste de son run, Priest tâche d’en tirer le maximum…Mais la raison de l’affrontement est vite balayée, car on sait qu’il n’y aura pas de grande révélations et on comprend vite que Batman veut avant tout régler ses comptes avec Deathstroke.
Verdict : si vous voulez tester le run de Priest sur Deathstroke, c’est un bonne bonne porte d’entrée. Personnellement j’aime beaucoup ce run de bout en bout.
Accessible pour de nouveaux lecteurs : plutôt oui. Il faut juste savoir que Deathstroke est un bel enfoiré et que Batman veut l’arrêter.
À lire avant : si cela vous plaît, je vous conseille fortement le run de Priest sur Deathstroke toujours disponible en tomes librairie chez Urban.
Batman vs le Pingouin
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/240 pages
Scénario : John Layman
Dessin : Jason Fabok
Episodes : Detective Comics #13-20 / soit l’équivalent de notre album Batman Empereur Pingouin à un épisode près (le #21)
Période DC : New 52 (2011/2015)
Sollicitation : Non content d’être craint de tous, Oswald Cobblepot, dit le Pingouin, souhaite inverser la balance et réussir à se faire aimer de Gotham. Mais même le meilleur plan peut mal tourner… surtout quand le Joker s’en mêle, ou quand un nouveau-venu, qui se fait appeler Pingouin Empereur, s’apprête à prendre la tête de la pègre, et mettre à mal aussi bien Batman que Cobblepot…
Avis : et on continue avec du matos Batman, avec la réédition du premier gros arc de John Layman sur Detective Comics. Il reprenait alors le titre des mains de Tony Daniel et était marié avec un tout jeune dessinateur, alors, Jason Fabok. DC a vite compris l’énorme potentiel de l’artiste si bien qu’il a vite été transféré sur des projets plus importants, mais ce premier run lui a permis de se faire les dents.
Au programme, quelque chose de simple : du Batman ultra classique. John Layman a sans doute voulu avoir un Batman plus basique que le Batman de Snyder et Capullo qui était en cours au même moment, donc du coup : du ninja, de l’assassin, des manoeuvres du Penguin pour essayer de gagner de la légitimité auprès de la population de Gotham, un ancien amour de Bruce Wayne qui revient le hanter et pas mal d’action.
Cela ne révolutionne rien, n’est pas particulièrement marquant, mais si vous voulez du Batman qui fonctionne sans prise de tête, foncez.
Verdict : à lire
Accessible pour de nouveaux lecteurs : oui, c’est du Batman basique.
À lire avant : vous pouvez sauter directement, c’est sans doute le plus accessible du lot.
Batman, l’Asile d’Arkham
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/144 pages
Scénario : Dan Slott
Dessin : Ryan Sook
Episodes : Après avoir plaidé la folie pour échapper aux accusations d’escroquerie financière, Warren White, surnommé « le Requin Blanc », est condamné à purger sa peine entre les murs capitonnés de l’Asile d’Arkham. Alors qu’il fait ses premiers pas dans les couloirs de l’institut, White commence à comprendre la signification du sourire de ce juge malicieux qui accepta trop facilement son alibi de troubles mentaux. Que faire lorsque vos compagnons de cellule se nomment Killer Croc, Poison Ivy ou Humpty Dumpty ?
Période DC : Post Crisis (1986/2011)
Sollicitation : Contenu identique à l’album de la collection DC Nemesis éponyme (Arkham Asylum Living Hell #1-6)
Avis : alors je vais être honnête, j’ai très peu de souvenirs de cette mini. Je me souviens de l’avoir appréciée, mais elle ne m’a pas plus marqué que cela. Même en la refeuillantant, j’ai un peu de mal à convoquer des souvenirs sur le sujet. Ce qui est étrange car la mini est dessinée par Ryan Sook, un artiste que j’adore et qui s’en sort très bien ici encore une fois. Par ailleurs, le scénario de Dan Slott est, du peu que je me souvienne en feuilletant le tome, là aussi assez efficace.
Ne vous attendez pas à voir beaucoup Batman par contre, il fait une petite apparition dans le premier épisode, mais après le principe de la mini est plus creusé, à savoir explorer les méandres d’Arkham au travers des yeux de plusieurs détenus. Et non, les super-vilains les plus connus comme c’était le cas dans le Arkham Asylum de Morrison et McKean, mais au travers de vilains de 3e voire 4e ordre.
C’est un autre point de vue qui est installé sur l’institution, alors qu’une intrigue de fond se développe dans le décor…car bien évidemment, il y a une histoire fil rouge qui est développée.
Verdict : pas le plus indispensable du lot, mais efficace. Et puis Ryan Sook au dessin !
Accessible pour de nouveaux lecteurs : globalement oui, c’est détaché de toute histoire en cours dans la franchise, donc pas besoin d’avoir des connaissances sur l’état des séries Batman pour comprendre ce qui se passe.
À lire avant : rien – peut se lire de manière indépendante.
Joker, mauvaises fréquentations
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/192 pages
Scénario : Brian Azzarello
Dessin : Lee Bermejo
Episodes : Contenu identique aux albums Joker de Brian Azzarello & Lee Bermejo & Joker L’Homme qui rit de Ed Brubaker & Doug Mahnke
Période DC : hors continuité
Sollicitation : Le Joker rit. Il vient tout juste d’être libéré de l’asile d’Arkham. Pourtant, le célèbre baron du crime est loin d’être euphorique. En son absence, les fripouilles de son petit gang se sont partagé son territoire avant de revendre leur part pour une bouchée de pain. Mais aujourd’hui, le patron est de retour en ville, bien décidé à récupérer ce qui lui appartient. Entraînant dans son sillage le loyal Johnny Frost, la sanglante parade du clown farceur pour la reconquête se met en marche.
Avis : sans doute une des rééditions les plus célèbres du lot. En effet, le Joker de Azzarello et Bermejo demeure à ce jour une des références en matière de récit sur le Joker. Il bénéficie encore d’une sacrée aura malgré le temps qui passe. Le principe est simple, on suit un homme de main du Joker alors que celui-ci est libéré d’Arkham pour on ne sait trop quelle raison. Les auteurs proposent une petite plongée dans la folie du personnage qui est plus ..crue, plus adulte que ce qu’on a l’habitude de voir. Même si je ne suis pas le plus grand fan de ce bouquin, car un peu trop succinct et superficiel au final à mon goût, il y a pas mal de bonnes idées et bien évidemment le dessin de Bermejo est juste sublime.
Verdict : à lire
Accessible pour de nouveaux lecteurs : oui, complètement détaché de la continuité.
À lire avant : rien – peut se lire de manière indépendante.
Harley Quinn Rebirth
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/224 pages
Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti
Dessin : John Timms
Episodes : Harley Quinn Rebirth #1-3 + #5-7 + #9 + #11-13 + #16-20, soit l’intrégalité du tome 1 et une partie du tome 2
Période DC : Rebirth (2016/2018)
Sollicitation : À qui feriez-vous appel si des zombies menaçaient de ravager votre ville ? Qui d’autre que la plus délurée des psys pourrait vous sortir de l’enfer, sinon la délirante Harley Quinn, la reine de Coney Island ? Car l’impertinente Dr Harleen Quinzel semble prête à éliminer tous ceux qui se dresseraient sur son chemin… vivants ou morts… pour garder son petit coin de paradis intact !
Avis : pas vraiment d’avis sur ce coup là, il s’agit de la relance du titre dans le cadre de Rebirth et à ce stade, cela faisait longtemps que je ne suivais plus le titre. Je dirais que c’est cependant un bon point d’entrée si vous voulez découvrir le personnage et lire quelques aventures marrantes.
Verdict : à tester si vous voulez lire du Harley Quinn.
Accessible pour de nouveaux lecteurs : oui.
À lire avant : rien – on peut commencer ici.
Les sirènes de Gotham
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/192 pages
Scénario : Paul Dini
Dessin : Guillem March
Episodes : Gotham City Sirens #1-8, soit l’équivalent de l’album Les Sirènes de Gotham
Période DC : Post Crisis (1985/2010)
Sollicitation : Splendides, envoûtantes et dangereuses. Catwoman, Poison Ivy et Harley Quinn en ont assez de suivre les ordres, et elles sont prêtes à s’emparer d’une Gotham qui leur tend les bras depuis la disparition du Chevalier Noir, perdu dans les méandres du temps. C’est l’occasion pour elle de faire cause commune… mais pour combien de temps ?
Avis : bon, faisons simple : je ne peux pas dire que je sois un grand fan de cette courte série. Il faut dire que j’y étais allé avec de grandes attentes, car signée par Paul Dini qui avait écrit un grand run sur Batman juste avant (et que je vous recommande de nouveau chaudement) et je n’ai rien retrouvé des qualités de ce run ici. C’est globalement assez plat, les histoires mises en scène sont anecdotiques et Paul Dini quitte le titre avant d’avoir vraiment construit quelque chose. L’idée de base est séduisante, la réunion de Catwoman, Poison Ivy et Harley Quinn, mais rien d’intéressant n’est fait avec le concept dans ces quelques numéros.
Verdict : bof bof
Accessible pour de nouveaux lecteurs : c’est assez lié avec la continuité de l’époque, notamment la disparition de Batman dans le run de Morrison et avec ce que Dini avait fait sur la franchise juste avant…mais l’auteur fait en sorte de rendre cela accessible.
À lire avant : le run de Paul Dini sur Batman qui est 100 fois meilleur.
Justice League, Forever Evil
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/424 pages
Scénario : Geoff Johns
Dessin : David Finch, Ivan Reis
Episodes : JUSTICE LEAGUE #23.4 + 24-29 + JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.4 + FOREVER EVIL #1-7 soit l’équivalent de Justice League Intégrale tome 3
Période DC : New 52 (2011/2015)
Sollicitation : La Ligue de Justice a disparu, vaincue par le mystérieux Syndicat du Crime qui, à peine débarqué d’une autre dimension, revendique le contrôle de la Terre et intime l’ordre aux super-vilains de se rassembler sous leur bannière. Le dernier espoir d’un monde en déroute ? Lex Luthor !
Avis : ou le très gros morceau de cette petite collection. 424 pages pour moins de 5€, difficile de faire un meilleur rapport nombre de pages/prix…mais attendez vous à ce que le volume tombe en morceaux assez vite par contre. Ces formats économiques ont du mal à supporter un nombre de pages trop important avant que la colle ne se fasse la malle.
Ensuite, c’est une bonne occasion de lire ce très bon event…qui demande cependant des connaissances bien ancrées sur l’univers DC. Déjà, il fait suite au crossover Justice League Trinity War, qui amène la situation présentée ici où la Ligue a disparu et le Syndicat du crime venu d’une Terre parallèle prend le contrôle du monde.
Je me souviens que j’avais été très agréablement surpris par le crossover en question. Trinity War m’avait laissé juste avant assez froid, par contre Forever evil se montrait très efficace et ambitieux avec un Johns qui semblait retrouver de l’inspiration avec cette intrigue.
Le seul inconvénient est donc qu’il faut bien connaître la continuité DC de l’époque pour comprendre ce qui se passe, d’autant que Johns réserve pas mal de surprises et de twists tout au long du truc qui fonctionnent beaucoup mieux si vous avez un peu d’expérience avec cet univers et que vous connaissez les personnages.
Verdict : à lire. Mais je vous conseillerai plutôt de lire le run de Johns sur la Justice League New 52 de manière générale et les deux premières années en particulier si vous voulez bien comprendre.
Accessible pour de nouveaux lecteurs : il faut avoir un peu de bagage pour bien tout comprendre.
À lire avant : les deux premières années de Johns sur Justice League + Trinity War.
Suicide Squad Rebirth
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/200 pages
Scénario : Rob Williams
Dessin : Jim Lee
Episodes : April’s Fools #1 + Suicide Squad Rebirth Special #1 + Suicide Squad Rebirth #1-8 soit le quasi équivalent des tomes 1 et 2 de Suicide Squad Rebirth
Période DC : Rebirth (2016/2018)
Sollicitation : Le gouvernement réinstalle Amanda Waller à la tête de la Suicide Squad, et celle-ci sélectionne une nouvelle escouade de criminels et d’assassins, à la tête de laquelle elle place le colonel Rick Flag ! Mais la première mission qui réunit Captain Boomerang, Deadshot, Harley Quinn, Killer Croc et Katana, consiste à recruter un nouveau membre encore plus terrible et incontrôlable que l’équipe.
Avis : autre petite réédition de l’époque Rebirth avec les premiers épisodes de la Suicide Squad par Williams et surtout Jim Lee qui donnait un bon coup de projecteur sur l’équipe avec sa courte pariticipation sur la série, puisqu’il ne dessina que les 8 premiers épisodes…ou plutôt 12 pages par épisode et le reste était un back up assuré par un autre dessinateur important chez DC.
Sur le fond, on comprend que DC a voulu raccrocher les wagons avec l’équipe mise en scène avec le premier film…puisqu’il s’agit de la même ! On peut difficilement faire plus coordonné. Sur le fond, ce n’est pas franchement incroyable, le scénario fait le boulot, mais on sent que ce n’est pas non plus incroyable. Disons que j’ai toujours eu l’impression que la contrainte de coller au film castrait un peu Rob Williams.
Et même Jim Lee n’est pas au sommet de sa forme. Alors bien évidemment comme je l’ai déjà dit, un petit Jim Lee vaut mieux que 80% des artistes du marché, mais quand on connaît son niveau réel…
Verdict : à lire – sympathique. Rythmé, assez dynamique, l’ensemble fait très blockbuster qui se prend pas la tête.
Accessible pour de nouveaux lecteurs : oui, surtout si vous avez eu le malheur de voir le premier film.
À lire avant : rien – on peut commencer là.
Justice League vs Suicide Squad
Date de sortie :16 juin 2021
Prix : 4.90€/272 pages
Scénario : Joshua Williamson
Dessin :
Episodes : JUSTICE LEAGUE VS. SUICIDE SQUAD #1-6, SUICIDE SQUAD #8-10, JUSTICE LEAGUE #12-13 soit l’équivalent du tome librairie
Période DC : Rebirth (2016/2018)
Sollicitation : La Ligue de Justice défend depuis des années la Terre des menaces cosmiques les plus redoutables ! La Suicide Squad, elle, remplit les missions les plus dangereuses pour le compte du gouvernement et, surtout, de leur chef, Amanda Waller. Bien que Batman voie d’un mauvais oeil ce groupe, un nouvel adversaire surpuissant va forcer les deux équipes à s’allier… si elles ne s’entredéchirent pas avant !
Avis : après Forever evil, autre publication qui me pose question quant au caractère accessible. En effet, il s’agit d’un crossover qui met en scène beaucoup de personnages dans tous les sens, et qui est très lié à la continuité post Rebirth de l’époque, car ce crossover était une des étapes du plan derrière le lancement de cette ère de DC. Sur le fond, le crossover fait le taf, même si le scénario est loin d’être incroyable, c’est du petit Joshua Williamson qui suit le cahier de charges qu’on lui a donné, mais cela se laisse lire. Cependant, comme je l’ai dit, c’est plus compréhensible si on a en tête le contexte post Rebirth de l’univers DC de l’époque.
Verdict : à lire – mais révisez un peu avant.
Accessible pour de nouveaux lecteurs : avoir un peu de connaissance sur l’univers DC de l’époque peut aider, notamment avoir lu le one shot Rebirth.
À lire avant : Rebirth donc.
Merci pour ce guide spécial… déçu de ne pas voir la Splendeur du Pingouin comme annoncé un peu partout… j’ai peur pour les tomes à forte pagination qui vont partir en sucette si la colle ne tient pas, comme l’année dernière…