Chaîne d’origine : CW
Nombre de saisons diffusées : 1
Nombre d’épisodes : 23
Avenir : Renouvelé pour une saison 2
Synopsis : Jeune expert de la police scientifique de Central City, Barry Allen se retrouve doté d’une vitesse extraordinaire après avoir été frappé par la foudre. Sous le costume de Flash, il utilise ses nouveaux pouvoirs pour combattre le crime.
Avis de Nonö : Après avoir été introduit dans la saison 2 d’Arrow, Flash prend son envol et dépasse allègrement sa grande sœur. Autant Arrow veut se la jouer sombre et dramatique, The Flash surfe agréablement sur une vague beaucoup plus fraîche et beaucoup plus drôle. Pour moi, c’est la série « comics » de l’année, ex-aequo avec Daredevil, dans deux ambiances totalement différentes. Un conseil néanmoins, The Flash partage le même univers qu’Arrow, et des cross-over ont lieu pendant la saison 3 d’Arrow et cette première saison de The Flash. Pour un maximum de compréhension, il est nécessaire de suivre ces 2 séries en parallèle.
Avis de Marti : La très bonne surprise « comics à la télé » de l’année ! Alors qu’Arrow avait commencé à embrasser timidement son versant super-héroïque à partir de la saison 2, Flash s’y engouffre à toute vitesse et n’hésite pas dès sa première saison à introduire tout ce que l’on peut espérer voir dans une série consacrée au Bolide écarlate : des super-pouvoirs, des super-vilains emblématiques, des super-team-ups avec la série-mère, de la science-fiction assumée, une intrigue sur le long cours avec un nombre d’épisodes bouche-trous relativement réduits (mais inévitables)… et au vue des annonces pour la prochaine saison ce rythme n’est pas prêt de ralentir !
Alors oui, la série n’évite pas certains écueils de la CW (romance & co…), mais cela reste relativement bien dosé et contrebalancé par l’intrigue globale qui prend systématiquement le pas sur tout le reste. Une série à découvrir à toute vitesse, réalisée avec un véritable amour du genre qu’il serait malaisé de négliger par de simples aprioris sur la chaîne qui la diffuse !
Avis de Sam : comme mes collègues cette première saison de Flash m’a donné le sourire tout au long de l’année. Les auteurs adoptent sans la moindre réserve le côté un peu gamin et ridicule des comics de Flash, mais avec la solidité conférée par un certain recul et l’expérience des auteurs acquise notamment sur Arrow, dont un certain Geoff Johns très impliqué dans les scénarios.
Et si la première saison tenait la route, la saison 2 s’annonce encore meilleure s’il est possible. L’arrivée de nouveaux personnages bien connus des fans, le changement de costume,…En ce qui me concerne, je suis impatient de voir la suite !
Chaîne d’origine : Fox
Nombre de saisons diffusées : 1
Nombre d’épisodes : 22
Avenir : Renouvelé pour une saison 2
Synopsis : Tout le monde connaît le Commissaire Gordon, valeureux adversaire des plus dangereux criminels, un homme dont la réputation rime avec « loi » et « ordre ». Mais que sait-on de son histoire ? De son ascension dans une institution corrompue, qui gangrène une ville comme Gotham, terrain fertile des méchants les plus emblématiques ? Comment sont nées ces figures du crime, ces personnages hors du commun que sont Catwoman, le Pingouin, l’Homme-mystère, Double-Face et le Joker ?
Avis de Nonö : Gotham, la série sur laquelle j’ai le plus de mal à écrire. Globalement c’est plutôt pas mal. Si on s’attend vraiment à la genèse du BatVerse, on en est très très loin. Alors oui, ca parle de Bruce Wayne, de Catwoman, d’Alfred et d’une galerie de vilains bien connus, mais c’est surtout sur Jim Gordon et son ascension au sein de GCPD qui est mis en avant. En fait, c’est un peu comme le comics « Gotham Central » en moins bon. Mais attention, ca reste cool quand même, j’ai passé un bon moment devant cette série, mais je ne serai pas étonné que la seconde saison soit la dernière…
Avis de Marti : Gotham, ou l’ascenseur émotionnel de la saison, capable de vous proposer un épisode captivant avant de dégringoler complètement dès le suivant… Cette relecture du mythe de Batman, et plus particulièrement de son entourage n’est pas dénuée de bonnes idées et de quelques très bonnes interprétations comme Harvey Bullock, plus ripou au grand coeur que jamais, parfaitement incarné par Donal Logue ainsi que le très ambiguë Pingouin sous les traits e Robin Taylor Lord.
La série est principalement centrée sur la lutte de James Gordon contre la corruption de la police et le partage de la ville entre des grandes familles mafieuses que le lecteur reconnaîtra avec plaisir. Si la série fait plusieurs fois mouche lorsqu’il s’agit de suivre la croisade du futur commissaire, elle se plante aussi monumentalement à d’autres, enchaînant les épisodes de remplissage inutiles (voire parfois ridicules) mais aussi les développements foireux de personnages, avec au premier rang la pauvre Barbara Gordon qui n’en demandait pas tant ou le personnage inédit de Fish Mooney dont la situation dans le dernier quart de la série est pour le moins… bizarre… Beaucoup de réserves pour une série avec pourtant tant de potentiel !
Avis de Sam : Gotham ou comment prendre une des franchises les plus aimés au monde et …pondre une merde infâme ! Outre le fait de démontrer leur incurie dans tout ce qui touche à Batman, les auteurs vont encore plus loin…en ne pondant tout simplement pas de bonnes histoires, pire encore…en tant que cop show le truc est une merde, alors qu’il n’y a sans doute rien de plus béta que de pondre un cop show un tant soit peu solide.
Je n’ai personnellement pas survécu au delà de 3 épisodes, tant cela relevait tout simplement du grand, très grand n’importe quoi. En outre l’insistance avec laquelle les auteurs veulent installer des vilains de Batman…sans Batman, prouvent qu’ils n’ont rien compris à cet univers. Les méchants en question étant censés être des représentations, des extensions de certaines parties de la psyché même de Batman. Ils ne peuvent donc exister sans lui…
En ce qui me concerne, je pleure encore sur le massacre du personnage de Renée Montoya…Vous savez celle qui a été développé pendant plus de 10 ans par Greg Rucka pour en faire un des personnages les mieux caractérisé et riche de DC et qui ici est juste transformée en …comment formuler ça…emmerdeuse, juste obsédée par le fait de piquer la copine de Gordon…Vous comprendrez donc que j’ai lancé diverses malédictions sur ce show…
Chaîne d’origine : Netflix
Nombre de saisons diffusées : 3
Nombre d’épisodes : 39
Avenir : Renouvelé pour une saison 4
Synopsis : Entre les murs de la prison pour femmes de Litchfield, la vie n’est pas rose tous les jours. Rattrapées par le passé, des détenues venues d’horizons divers cohabitent dans cette société en vase clos. Si coups bas et tensions sont monnaie courante, l’amour, la solidarité mais surtout l’humour subsistent dans le quotidien des inoubliables prisonnières.
Avis de Marti : Création originale de Netflix inspirée par un livre relatant l’expérience d’une détenue dans une prise fédérale pour femmes aux Etats-Unis, Orange is the New Black a su d’emblée se tailler une place de choix dans le paysage audiovisuel états-unien par son approche unique du monde carcérale féminin. Entre les rires et les larmes, on s’attache très rapidement aux nombreux protagonistes qui peuplent les couloirs de la prison de Litchfield que l’on découvre à travers le regard décalé sur cette situation de Piper Capman, jeune femme issue d’une famille huppée se retrouvant derrière les barreaux pour une bêtise commise des années plus tôt par amour, et des flashbacks disposés avec parcimonie dans chaque épisode.
On découvre les joies comme les peines que vivent ces femmes au quotidien : rivalités entre clans, vengeances personnelles, gardiens abusifs, addiction… complétés par un danger inédit dans la troisième saison disponible depuis peu sur Netflix : la bureaucratie d’une grande entreprise ! Un ennemi sans visage qui va donner bien du fil à retordre au personnel de la prison complètement surmené, mené tambours battant par un Joe Caputo toujours aussi bien attentionnée que tenté par les privilèges que pourraient lui offrir sa position de chef au détriment de ses subordonnés, mais aussi à Piper, Alex, Red et les autres détenues qui auront également fort à faire avec les intrigues en cours parfois depuis le début de la série.
Les menaces pernicieuses semblent être au cœur de cette saison qui attaque de plein fouet les dérives du système capitaliste mais également les dangers de la religion, ou plutôt de l’idolâtrie et du sectarisme, de manière assez inattendue, et la série finit par se pencher plus globalement sur l’importance et l’influence des croyances dans la vie de chacun. Encore une réussite totale pour cette série atypique, pourvu que cette qualité prenne perpet’ !
Chaîne d’origine : NBC
Nombre de saisons diffusées : 1
Nombre d’épisodes : 8
Avenir : Terminé
Avis de Marti : La mini-série The Slap présente très justement la tendance actuelle d’Hollywood décalqué à la télévision : un remake se déroulant aux États-Unis d’une série étrangère (pour le coup une production australienne de 2011, avouez qu’au niveau des décalages culturels ou temporels l’intérêt de le refaire est proche du néant…) elle-même basée sur un roman (The Slap – traduit logiquement chez nous par La gifle – de Christos Tsiolkas, un écrivain australien d’origine grecque) ! La critique qui suit sera entièrement basée sur la version outre-Atlantique sans vision ni lecture des itérations précédentes de l’histoire.
L’élément perturbateur de l’histoire est assez original : lors d’un barbecue en l’honneur du quarantième anniversaire d’Hector Apostolu rassemblant sa famille et ses amis les plus proches, un enfant turbulent est giflé par un des invités sous le regard de ses parents et des autres convives. La série, qui prend le parti d’adopter le point de vu d’un personnage différent à chaque épisode, se sert de cet incident pour interroger le spectateur sur des questions frisant la philosophie par moment axées principalement sur les limites, celles que l’on se pose à soit comme aux autres, sur l’importance de la famille, de l’amitié, de ce qui les définit et les délimite (principalement ici à travers la notion de la défense de ses proches) ou encore du poids l’éducation comme de l’inné et de l’acquis dans le comportement d’une personne, adulte comme enfant. The Slap fait en quelque sorte figure de conte philosophique moderne qui ne laissera personne indifférent et qui ne manquera pas de diviser les opinions sur certains sujets.
Autant ne pas tarder à utiliser le jeu de mot attendu : cette mini-série m’a fait l’effet d’une petite claque ! Cela est autant dû aux sujets abordés qu’au casting de prestige employé ici qui crève littéralement l’écran : on retrouve entre autres Peter Sarsgaard qui campe à merveille Hector dont le couple subit de plein fouet les effets de sa crise de la quarantaine, Zachary Quinto qui crève littéralement l’écran en incarnant l’irascible Harry pour qui la victoire et la famille justifient tous les moyens, Brian Cox et Maria Tucci dans le rôle d’envahissants parents, ou encore Uma Thruman qui incarne ici une proche amie du gifleur. Tout ce beau s’agite avec talent dans leurs déchirements moraux sous nos yeux captivés par ce drame social qui se déroule sous nos yeux, et si certains traits de caractère peuvent paraître un brin caricaturaux par moment ils ne le sont que pour servir l’intérêt didactique de cette mini-série qui interroge notre société et la vision que chacun s’en fait.
Chaîne d’origine : AMC
Nombre de saisons diffusées : 5
Nombre d’épisodes : 67
Avenir : Renouvelé pour une saison 6
Avis de Marti : Il est une série qui depuis six ans maintenant déchaine les passions des spéctateurs, les interpelle par sa violence, les divise sur le rythme atypique de ses saisons, stimule leur imagination par ses mystères, les accroche par le danger qui plane sur les personnages même les plus important qui peuvent y passer à tout moment, les partage quant aux différences par rapport à l’œuvre originale adaptée. Non, je ne parle pas ici de Game of Thrones mais de l’autre phénomène mondial dont le succès ne cesse d’augmenter et de se propager dans le monde tel une horde de mort-vivants propageant inexorablement l’infection : The Walking Dead.
Le bébé de Robert Kirkman – qui va d’ailleurs s’offrir très prochainement un spin-off/préquel avec Fear the Walking Dead – a pu se targuer cette année d’un très bon cru même si cette cinquième saison est malheureusement retombée dans ses travers rythmique vers le milieu, offrant un ventre mou de quelques épisodes après la pause de mi-saison. L’ensemble n’en reste pas moins très solide et offre une variation intéressante d’un des points tournants du comic-book avec dont elle continue de retrouver le chemin pour mieux bifurquer à nouveau vers ses propres destinations parfois très différentes mais agréablement surprenantes. Si vous avez été déçus par les premières saisons je vous conseille vraiment de reprendre avec les saisons quatre et cinq qui ne sont certes pas exemptes de défauts mais offrent de véritables moments d’anthologie qui prennent aux tripes et qui en ont réconcilié plus d’un avec cette série !
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