Comme chaque année, l’été arrivant, nos chères et tendres séries télé font la pause estivale. Du coup, si vous êtes à jour dans ce que vous suivez, vous vous retrouvez dans une disette sérietélévisuelle !
Rassurez-vous, Comixity est la pour vous empêcher de cramer votre capital soleil et vous faire faire des économies sur la Biafine !
Dans cet article, je vais essayer, accompagné de quelques amis chroniqueurs, de vous proposer un récap des séries qu’il ne fallait pas louper cette année. Comme ça, vous pourrez rattraper votre retard au lieu de flemmarder sur la plage !
Attention, ne voyez pas ici d’ordre de préférence, nous allons énumérer les séries sans ordre particulier !
Chaîne d’origine : SyFy
Nombre de saisons diffusées : 1
Nombre d’épisodes : 13
Avenir : Renouvelée pour une saison 2
Synopsis : Nous sommes en l’an 2043. Les quelques milliers d’habitants qui restent sur notre planète sont contraints de vivre sous terre. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d’un virus ayant décimé 99% de la population. Les survivants mettent tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de la catastrophe et la prévenir. C’est James Cole, hanté depuis des années par une image incompréhensible, qui est désigné pour cette mission.
Avis de Nonö : On pourrait se dire qu’adapter un film culte pour beaucoup en série télévisée n’a pas grand intérêt. Hé bien, détrompez vous, c’est certainement la très très bonne surprise de cette année. C’est prenant, beaucoup d’éléments sont rajoutés par rapport au film, les acteurs sont très bons, bref c’est une réussite totale pour moi. Un must see !
Chaîne d’origine : Fox
Nombre de saisons diffusées : 1
Nombre d’épisodes : 13
Avenir : Renouvelée pour une saison 2
Synopsis : En 2020, la race humaine a été exterminée à la suite d’une incroyable pandémie. Après avoir parcouru le pays de long en large, Phil Miller doit se rendre à l’évidence : il est le dernier homme sur Terre. Il y a certes des avantages à se retrouver seul. Décorer sa maison d’œuvres d’art inestimables, emménager dans une somptueuse propriété, se balader en caleçon tous les jours… Mais Phil est triste, et surtout très seul. Il garde pourtant l’espoir que quelque part subsiste un autre survivant. Et que peut être un jour, ils se rencontreront. Avec un peu de chance, ce survivant pourrait être une survivante. S’entendront-ils ? Comment vivront-ils dans un monde dépeuplé, sans aucune aide ? Devront-ils assurer la survie de l’espèce ?
Avis de Nonö : Ne cherchez plus, LA série comique de 2015 est la. C’est un vrai régal, on est mort de rire à chaque épisode, il y a également une part de drama, mais ce Phil est tout simplement l’homme qui n’aurait jamais du être le dernier homme vivant !
Chaîne d’origine : CW
Nombre de saisons diffusées : 1
Nombre d’épisodes : 13
Avenir : Renouvelée pour une saison 2
Synopsis : Olivia Moore, surnommée Liv, une étudiante transformée en zombie lors d’une soirée qui a très mal tourné, travaille en tant que médecin légiste afin de pouvoir profiter du festin que représentent pour elle les cervelles des défunts. A chaque bouchée, elle hérite des souvenirs de la personne. Cherchant désespérément un sens à sa vie, elle se rend compte qu’avec l’aide du détective Clive Babinaux, elle peut résoudre les affaires de meurtres et calmer ainsi les voix qui la tourmentent dans sa tête…
Avis de Nonö : Vous vous souvenez quand j’ai dit, lors du podcast spécial série de Noël, que sur les nouvelles séries « comics », seul iZombie pouvait me provoquer une demi-molle ? J’étais assez loin du compte ! Sans rentrer dans des propos qui ne touche que mon intimité, iZombie a su installer une ambiance bien à elle, et une fois sorti du syndrome « Freak of the Week » dont souffre un peu la série, on est vraiment pris dedans. C’est assez drôle, les situations sont cocasses et on tombe facilement amoureux de Liv et de ses petits tracas (ben oui, elle est morte quand même…).
Avis de Sam : contrairement à mes collègues habités par le doute et le cynisme en toute occasion, Izombie faisait partie de ma liste personnelle de séries attendues. Et ce pour une bonne raison : son showrunner, un petit gars nommé Rob Thomas, avec à son actif la série culte Véronica Mars. Comme IZombie, Véronica Mars partait d’un pitch relativement inepte en apparence (une détective privé ado encore coincée au lycée), pour en réalité se transformer en tout autre chose dès le premier épisode avec l’utilisation d’éléments très sombres dès le départ (viol, meurtre, la déchéance du père de l’héroïne ou le statut de paria sociale que cette dernière récolte assez vite…).
Bien que la série IZombie mette quelques épisodes à trouver sa voie et qu’à certains moments, le côté procedural (l’affaire de la semaine) ne donne guère envie, elle s’en sort grâce son ton très particulier instillé par son showrunner. Personnage terne et assez naïf de son vivant, Liv se découvre assez rapidement un sens de la répartie bien acide une fois morte…En outre, très vite plusieurs fils rouges s’installent, plus ou moins visibles. Le plus mis en avant est bien sûr la menace d’un autre zombie, Blane, mais dans le décor on voit que Thomas pose les bases d’un mystère plus important sur l’origine du produit qui a zombifié tout ce beau monde.
CW oblige, le côté romance est parfois un peu trop présent à mon goût (qui suit pourtant plutôt fleur bleue à la base), mais le show parvient à s’en éloigner dans son dernier quart et certains personnages prennent un tournant tout à fait inattendu ! Dans l’ensemble une série qui fait plaisir à mater.
Chaîne d’origine : Netflix
Nombre de saisons diffusées : 1
Nombre d’épisodes : 13
Avenir : Renouvelée pour une saison 2
Synopsis : Aveugle depuis l’enfance, mais doté de sens incroyablement développés, Matt combat l’injustice le jour en tant qu’avocat et la nuit en surveillant les rue de Hell’s Kitchen, à New York, dans le costume du super-héros Daredevil.
Avis de Nonö : Même si je ne misais pas un dinar sur cette série quand elle a été annoncée, je suis forcé de reconnaître que l’alliance Marvel/Netflix a démarré sur des chapeaux de roux (et je m’y connais en chapeaux !). C’est sombre, c’est hyper bien filmé, ca s’intègre parfaitement dans le MCU, c’est magnifique, ça fait oublier Ben Affleck, c’est prenant… Bref, je pense que je n’ai pas besoin de m’étaler dessus, si vous côtoyer un peu les réseaux sociaux et les sphères comics, vous avez certainement entendu beaucoup de bien de cette série !
Avis de Marti : Dire que Daredevil était attendu serait un euphémisme. L’affront de 2003 allait-il être lavé ? Les insatisfaits du ton « tout public » des productions Marvel Studios auraient-ils enfin un programme plus « adulte » à regarder ? Le plébiscite a été sans appel : cinq étoiles pour la Cuisine du Diable !
En entrée, un casting impeccable, si Charlie Cox n’est pas roux il remplit tous les autres critères du Matt Murdock parfait, tourmenté et auto-destructeur à souhaite, entraînant dans ses tourments un Foggy Nelson toujours enclin à dépasser son rôle de faire-valoir lorsqu’il s’agit de remettre son ami sur le droit chemin et une Karen Page déjà enclin aux drames personnels dignes d’un magasine à sensations. Le clou du spectacle reste évidemment la prestation du gigantesque Vincent D’Onofrio réellement habité par Wilson Fisk qui est habilement dévoilé par petites touches dans les premiers épisodes avant de s’imposer comme la seconde figure centrale du récit aux côté du héros dont il est une véritable version déformée de ses tourments moraux et sentimentaux.
Le plat de résistance est composé d’un récit dense étalé sur dix épisodes sans aucun moment de creux, le tout agrémenté d’une réalisation impeccable où le développement des personnages brillent à côté de séquences d’action qui n’ont rien à rougir : mention spéciale évidemment à la scène de sauvetage de l’épisode 2 digne d’une séquence tirée de The Raid, mais aussi à d’autres moins remarqué tel le combat de Daredevil autour d’une voiture qui montre toute l’étendue de ses capacités à utiliser son environnement pour se défendre.
Les plus attentifs savoureront en dessert les multiples clins d’oeil aux comics éparpillés toujours justement dans chaque épisode mais aussi les pistes lancées pour les projets futurs de Marvel chez Netflix comme les liens avec le MCU qui restent discrets mais tout de même utiles à un des points essentiels de la trame principale. Sans mauvais jeu de mots, un véritable must-see à savourer sans aucune modération !
Avis de Sam : comme mes collègues, bien entendu, je considère cette série comme la claque de l’année et surtout une nouvelle référence pour les séries TV de super-héros. A mon sens le standard de qualité imposé par le show, fait qu’il y a désormais un avant et un après Daredevil et que toutes les séries un tant soit peu urbaine seront comparées à cette première saison qui modernise le genre…tout en étant presque entièrement basée sur le travail de Frank Miller dans les années 80…
De l’ambiance ultra noire, aux histoires, en passant par les caractérisations des personnages, tout s’appuie de manière évidente sur le travail de Miller. Avec notamment un Matt Murdock perpétuellement à la limite entre le bien et du mal (un élément récurrent chez Miller et très exploité par la suite par Bendis et Brubaker) et un Caîd qui peut se montrer profondément humain un instant avant de se transformer en brute l’instant d’après, tout en étant capable également d’incarner le boss intelligent et manipulateur de la pègre.
De ce point de la vue la prestation de D’Onofrio est tout simplement impeccable, bluffante et à la hauteur tant du personnage que d’un acteur de génie. Il donne vraiment corps à cet homme très spécial coincé entre l’homme enfant et le monstre, partagé entre son désir de « sauver » New York selon sa vision bien particulière et de la posséder sans accorder la moindre pitié à tous ceux qui se trouveraient sur son chemin. A noter à ce titre sa tirade dans le dernier épisode sur le bon Samaritain qui résume bien Wilson Fisk.
On peut même dire que d’Onofrio vole presque la vedette au pauvre Charlie Cox qui passe toute la saison à en prendre plein la figure…Mon seul regret sera sans doute la dernière séquence où justement il enfile le costume. Après 13 épisodes loin des poncifs des super-héros, le costume apparaît presque déplacé, alors que les deux personnages, DD et Caîd s’affrontent et rentrent dans leur opposition traditionnelle.
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