VO – Sorties du 24 Septembre 2014
TOPS DE LA SEMAINE
5 – Cyclops 5, de Greg Rucka & Carmen Carnero. Dernier épisode de Rucka sur la série dont la petite morale de fin m’a bien fait sourire. En fait je me demande surtout si le scénariste n’essaye pas de nous faire passer un petit message sur l’état de ses relations avec Marvel, alors qu’il quitte une série au bout de quelques épisodes. Certes l’éditeur a annoncé que c’était l’auteur qui était parti pour cause d’emploi du temps sur-chargé. Mais quand Rucka finit son run en disant grosso modo que manquer à ses engagements est une preuve d’absence d’honneur, on peut commencer à se questionner…Sur le fond, l’épisode en lui-même est pas mal du tout, avec bien plus d’action que dans les numéros précédents. En gros un petit épisode sympathique, sans prétention.
4 – New Avengers 24, de Jonathan Hickman & Valerio Schiti. Comme Avengers, New Avengers rentre dans l’intrigue Time runs Out qui propulse les séries Hickman 8 mois dans l’avenir. Si encore une fois le scénariste introduit beaucoup de choses intéressantes, notamment concernant le sort du Wakanda ou les activités de la cabale, l’épisode reste moins percutant que le Avengers 35. Ce qui est plutôt ironique puisque jusque là, NA était bien plus efficace que la série Avengers.L’épisode n’est bien sûr pas mauvais, sinon il ne serait pas présent dans ce top. Mais il manque quelque chose d’important. En effet, ce n’est même pas l’absence relative des Illuminatis qui me choque que celle de la Cabale.
Oh, ils font des apparitions remarquées, mais au fond ils sont presque des invités dans une longue discussion entre Namor et Doom. Et bien que je lirais bien du Doom écrit par Hickman toute la journée, cela donne tout de même l’impression que le scénariste passe à côté de l’histoire qu’il est en train de raconter. Ou du moins qu’il nous la raconte par la petite lorgnette. Ce qui est vraiment dommage au regard du potentiel de chacun des groupes.
3 – Magneto 10, de Cullen Bunn & Javier Fernandez et Gabriel Hernandez Walta, certes il ne s’agit pas du meilleur épisode de la série et certes encore le lien avec Axis est ténu car il s’agit en fait d’une grosse séquence de torture. Le Red skull passe en effet la majorité de l’épisode à torturer Magnus en lui refaisant vivre les pires moments de son existence, mais aussi en corrompant les bons. Mais que voulez vous, Bunn a utilisé un artifice narratif que j’adore : le séquences de rêves. J’ai toujours adoré ce type d’histoires qui permettent souvent de se débarrasser du superflu pour se concentrer sur le coeur du personnage. L’appel à des éléments en dehors de la normalité dans ces histoires ne font que nous rappeler les fondements d’un personnage (héros comme vilain). Encore une fois Bunn s’en sort très bien en jonglant avec les différentes périodes de la (longue) vie de son personnage.
2 – Rachel Rising 28, de Terry Moore, cela faisait un moment que je n’avais pas parlé de Rachel Rising sur le site. L’une des raisons est que j’ai moins accroché à cette série qu’aux précédentes de Moore. Sans aucun doute car j’ai moins d’atomes crochus avec l’horreur, un genre que l’auteur aborde en long, large et travers dans cette série. Et puis au bout d’un moment j’ai un peu perdu le fil de l’histoire…
Avec cet épisode, Moore revient à l’intrigue qui lançait la série, le meurtre de Rachel, laissée en suspens depuis bien trop longtemps. De manière étrange cela permet à la fois de relancer la série sur des bases plus abordables pour un nouveau lecteur et cela constitue une espèce de respiration bienvenue dans le déroulé d’une histoire bien plus vaste. Cet effet est sans doute obtenu par le fait que l’auteur se concentre quasi exclusivement sur Rachel, alors que jusque là il devait diviser son attention entre les différents personnages. Une approche que j’ai grandement apprécié à titre personnel.
1 – Saga 23, de Brian K.Vaughan & Fiona Staples, malgré les sombres évènements qui secouent cet épisode, je n’ai pas pu m’empêcher d’être d’une part enthousiasmé et rempli d’espoir pour la suite. Jusque là, Vaughan avait tenu ses différentes intrigues séparées chacune dans son coin. On se doutait qu’elles finiraient par se rencontrer. Et bien entendu elles se sont percutées avec force ici.
Sans rien révéler, disons que des rencontres attendues de longue date prennent enfin place, que toutes les familles de la série sont secouées en profondeur et dans le même temps, Vaughan continue de creuser par petite touche ses personnages. Alors qu’on craignait en particulier de moins apprécier Alana et Marko après cet arc, le scénario nous apporte des bribes d’espoir pour eux et pour la suite. Quoique nous réserve la fin de cet arc, de manière évidente, les choses vont profondément changer et surtout l’ensemble de l’histoire va s’en trouver relancer.
FLOPS DE LA SEMAINE
Gardians of The Galaxy 19, de Brian Michael Bendis & Ed McGuiness. Ahhh Brian, tu deviens un vrai abonné de cette section ! Il est réellement étonnant de voir un épisode qui comprend une bonne tartine de texte, de réflexion par moment, voire une à deux bonnes idées mélangées à pas mal d’action être se révéler aussi….chiant ? Car oui encore une fois, on s’ennuie un peu à la lecture de cet épisode. La bonne idée de Bendis est de bien prendre en compte la nature particulière du Cancervers, où la mort a disparu, si bien que personne ne peut y mourir…même avec un cube cosmique en main.
A part ça, on est ennuyé par les réflexions de Peter Quill et par le manque d’emphase que Bendis porte sur le personnage de Richard Rider…alors qu’il est la raison principale pour laquelle on lit cet arc. Bien entendu c’est trois fois trop long. Bien entendu c’est mal maîtrisé et bien entendu, cela ne rend pas du tout justice aux personnages.
Parce qu’il n’y pas que le comics dans la vie
SERIES TV
PERSON OF INTEREST SAISON 4
L’une des séries les plus intelligente, fine, bien écrite, jouée, réalisée revenait cette semaine pour une saison 4 évènement ! Après une saison 3 absolument incroyable, encore un cran au dessus de la saison 2 qui était déjà éblouissante, les scénaristes avaient la lourde charge de reprendre et développer le nouveau statut quo installé en fin de saison 3. Je ne vais évidemment rien vous spoiler alors qu’en France nous sommes toujours coincés à la saison 2, mais le final de la dernière saison voyait un changement important intervenir dans la situation des héros. Enfin pour ceux qui survivaient. Dès lors on voyait mal comment la série pouvait se poursuivre avec cette épée de Damoclès au dessus de leur tête.
Plutôt que de diminuer la menace, les scénaristes prennent bien leur temps pour poser les choses et démontrer comment le gang habituel peut contourner la difficulté. Une grande partie de l’épisode est donc passée à essayer d’une part de réunir les membres et d’autre part à faire un tour d’horizon de l’univers POI en ce début de nouvelle saison. C’est donc à la fois un très bon jumping point pour de nouveaux téléspectateurs et une suite très réussie pour ceux qui suivent depuis le début.
Ce qui est intéressant est qu’au cours de la saison 3, l’accent avait été de plus en plus mis sur les aspects SF de la série. Or avec l’avancée technologique, nous pouvons clairement nous demander si nous sommes encore dans le domaine de l’imaginaire et pas plus dans un récit d’anticipation à court terme. Difficile de ne pas penser qu’une telle situation pourrait survenir dans les 10/15 ans qui viennent.
POI conserve donc un niveau stratosphérique en ce début de saison et reste une de mes séries préférées !!!
THE BLACKLIST SAISON 2
Comme je l’espérais l’année dernière, The Blacklist s’est installée comme l’un des nouveaux hits de la saison aux USA. A ce que j’ai pu voir cela fonctionne également très bien en France, et la première saison débarquera en DVD au début du mois de novembre. Aux USA, nous entamions donc la saison 2 cette semaine et les scénaristes ont débuté fort et l’on peut espérer enfin avoir des réponses sur le passé du personnage principal : Reddington. Ce fut l’une des rares déceptions de la première saison en ce qui me concerne. Les scénaristes qui avaient annoncés fournir des réponses aux principaux mystères de la série lors du final…se sont déballonnés.
De manière régulière lors de la première saison, nous avons pu voir de manière récurrente que les scénaristes face au succès de la série préféraient faire traîner certaines intrigues importantes plutôt que d’y apporter des réponses et passer à autre chose. Le final était un peu à cette image. On attend des réponses durant tout l’épisode, tout cela pour finir avec encore plus de questions et très peu de réponses.
En ce début de saison 2, les auteurs semblent avoir décidé de se sortir un peu les doigts du fion et de développer un peu le passé de Reddington tout en oubliant pas le nouveau statut de l’agent Keen. Bien entendu, une grande partie de l’épisode est dédié à annuler certaines des conséquences du final de la saison 1 pour revenir à un statut quo plus confortable. Mais l’épisode annonce aussi des choses très intéressantes.
Bref un bon redémarrage pour cette série portée de bout en bout par la performance toujours incroyable de James Spader qui règne sur ce petit monde comme un dieu fou.
AGENTS OF SHIELD SAISON 2
Après des débuts très très difficiles lors de la saison 1, la série avait connu une seconde partie de saison plus réussie notamment grâce au succès de Cap 2 et le changement important de statut quo apporté. Tout cela pour à mon sens se viander comme pas permis lors du final avec une conclusion grand guignolesque.
C’est donc avec beaucoup de méfiance que je suis allé voir ce début de saison 2. Et c’est avec un certain soulagement que j’ai pu constater que les scénaristes avaient apparemment retenus un minimum les leçons de leurs nombreuses, nombreuses erreurs…Ce premier épisode de la saison 2 s’est en effet révélé bien plus efficace que n’importe quel épisode de la saison 1.
D’une part l’ensemble est bien moins lisse qu’auparavant, aucun des personnages ne se trouve dans une situation confortable et l’humour est bien moins présent. D’autre part l’équilibre entre les différents personnages, les apports du Marvel universe et les objectifs même poursuivis par la série sont bien plus intéressants.
Dans la première saison, les scénaristes avaient souvent lutté avec cela. Quel élément de l’univers Marvel pouvaient-ils introduire dans la série TV, sans gêner les films + en respectant le budget d’une série TV, tout en faisant une bonne histoire ? Tout n’est donc pas encore parfait, et je crains que la série concurrencée par le carré NCIS de CBS ne meurt ignorée dans un coin, mais le potentiel est là et cette année, les auteurs semblent prêts à l’exploiter.
GOTHAM
Attendue de pieds fermes, Gotham a donc enfin débarqué. Et par attendu, j’entends que nous nous sommes tous préparés à une sombre daube …et si le résultat n’est pas catastrophique, il y a du boulot avant que nous ayons quelque chose de vaguement satisfaisant. Mon expérience avec ce pilote a été quelque peu particulière. En fait j’ai commencé par mater les premières (soit 7/8 min) et j’ai arrêté tellement j’étais horrifié. C’est bien simple, rien ne fonctionne dans cette partie : le jeu de tous les acteurs est juste atroce, les dialogues relèvent de l’amateurisme pur et simple, la réalisation est du grand n’importe quoi et bien entendu la photo est complètement à l’ouest, notamment toute la luminosité pourtant essentielle dans un show comme celui-ci.
Dégoûté, j’ai préféré arrêter la vision du machin à ce stade. Et puis par conscience pro (envie de bâcher c’est ça ? ) j’ai fini quelques jours plus tard par me mater le reste de l’épisode. Sans être remarquable ou tout simplement à la hauteur, il y a clairement du mieux. J’ai agréablement apprécié que les scénaristes fassent avancer l’intrigue assez vite, démontrent de manière assez maligne le caractère corrompu par le GCPD. Et par là j’entends ne pas se contenter de simplement une scène où on voit un flic prendre quelques billets, mais bien montrer la complicité entre la mafia et la police.
Ensuite, le principal problème de ce pilote outre ses débuts désastreux est sans doute le besoin des auteurs de nous planter des clins d’œil à l’univers de Batman pratiquement toutes les 5 min. En fait on se demande même quel vilain n’est pas annoncé dans cet épisode ! Cela s’ajoute au trop plein que j’ai ressenti à la vision de l’épisode. Trop d’éléments sont injectés sans que certains n’apportent grand chose, alors que certains sont presque complètement laissés de côté. On craignait que Bruce soit trop présent et que cela nous donne un Smallville façon Batman, mais en fait c’est l’inverse ! alors que le meurtre des Wayne lance la série, Bruce doit en tout et pour tout apparaître sur 2 à 3 min.
Bref beaucoup de problèmes à régler très vite. Il ne faut pas oublier que le show est diffusé sur la Fox qui a la sale habitude d’annuler ses shows à vitesse grand V…
SLEEPY HOLLOW SAISON 2
Retour pour la dernière série complètement What The Fuck de l’année. Voilà une série lancée, je le crois, sans le moindre espoir de succès, qui a tout de même convaincus suffisamment de paires d’yeux, dont bizarrement les miens, pour se voir accorder une saison 2.
A ce jour, je ne comprends toujours pas comment ni pourquoi je continue de regarder cette série. En fait, après avoir regardé le pilote, je me souviens distinctement avoir prononcé les paroles suivantes : « non mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? hors de question que j’aille voir la suite ! c’est ridicule et tellement stupide que cela en est presque insultant ! ». Un an plus tard, je n’ai toujours pas la réponse à ma question et j’ai maté tous les épisodes d’une série où un gars de la révolution américaine décapite un soldat anglais qui se révèle être un des cavaliers de l’apocalypse !
Le jeune héros est tout de même blessé mortellement. Il ne doit la vie qu’à sa femme qui est aussi une sorcière(comme quoi ça aide) qui lui jette un sort le temps qu’il guérisse…Ce qui lui prend juste 200 ans. Il se réveille dans le Sleepy Hollow moderne où il fait rapidement équipe avec une jeune flic locale qui a elle aussi eu maille à partir avec un phénomène occulte dans sa jeunesse…Et ensemble ils combattent les forces démoniaques qui œuvrent pour préparer la fin du monde.
C’est donc du grand n’importe quoi …Ai-je précisé que les scénaristes ont trouvé très inspirés de moderniser le cavalier sans tête…avec des flingues, mitraillettes et autres armes qui dépareillent légèrement avec son costume de soldat anglais qu’il a jugé bon de garder pendant deux siècles ? et son absence de tête ?
Bizarrement la série avait tout de même réussi à me capter vers la fin de la saison 1, avec quelques bonnes surprises et un final particulièrement réussi. Retour pour une saison 2, avec un épisode à la hauteur de la saison 1. Toujours aussi ridicule, se prenant à peine au sérieux…Ou alors trop au sérieux, au point qu’on finit par accepter de se laisser embarquer…Et puis ai-je précisé qu’ il y a John Boble dedans (Walter dans Fringe) !
Le genre de série à regarder avec le cerveau éteint, alors que les auteurs utilisent l’histoire américaine pour en révéler des secrets de leur concoction et de manière absolument hilarante transforment les pères fondateurs en membres d’une secte occulte travaillant à empêcher l’apocalypse.
FOREVER
Et si Jésus, Sherlock Holmes et Highlander avaient un bébé ? A quoi est-ce qu’il ressemblerait ? et bien apparemment au nouveau héros de Forever. La série voit un jeune immortel de 200 ans aider la police à résoudre des crimes grâce ses connaissances livresques infinies. Puisqu’il est bien évidemment établi qu’un homme de 200 ans pourrait se souvenir de tout ce qu’il a vécu sans devenir dingue. Et qu’internet n’existe apparemment pas dans ce monde…Vous savez Internet ? cette gigantesque mémoire externe où l’humanité entrepose tout son savoir…Qui de toute évidence est en grande partie consacrée à nos différents modes d’accouplement…
Bien évidemment sur le fond la série est on ne peut plus classique. Le héros est un vrai héros sans aucune aspérité. D’où le côté Jésus. Il défendait les esclaves quand il est mort. Il était médecin durant la guerre. Il a aussi sauvé quelques bébés des nazis sur son temps libre. Toute sa longue vie il a aidé les gens par bonté d’âme. Aucun défaut, un grand sourire. Un ennui mortel en somme, sans ce petit humour pince sans rire qu’il utilise par moment. Tout est fait pour qu’il puisse toutes les 5 min faire des clins d’œil bien mystérieux au téléspectateur, l’air de dire je suis immortel et voici un petit sous entendu entre nous pour le rappeler.
Et là arrive la femme. La coéquipière avec laquelle il va tourner dans une ritournelle amoureuse durant les prochaines années. Du moins si la série n’est pas annulée avant au vu du classicisme de l’ensemble, du côté criminel qui est très mal exploité (à moins d’avoir un QI de 70) et de l’absence totale d’alchimie entre les deux acteurs principaux. Si vous recherchiez le nouveau Castle, passez votre chemin.
Cela se laisse tout de même regarder si on est prêt à excuser la montagne de défauts. En bref une autre série à regarder sans se prendre la tête.
MANGA
Tokyo River’s Edge vol 1 de Yujo Hijikata et Akio Tanaka. Une nouvelle série de Tanaka, plus connu pour Coq de Combat, cela ne se refuse évidemment pas. Alors que le tome 30 de Coq de Combat sort le même jour, Delcourt nous a donc fait plaisir en allant chercher une autre série du maître. Le titre à l’origine avait été lancé alors que Coq de Combat avait été placé en hibernation, en raison de la dispute judiciaire qui opposait les auteurs. Lancée en 2008 elle se poursuit toujours à ce jour, ce qui signifie que Tanaka mène désormais les deux titres de front. Annoncé comme une comédie, le titre change clairement le genre de séries auquel on classerait jusque là l’artiste, mais la série dispose d’une tonalité bien particulière qui fait que l’on est pas complètement dépaysé.
Nous suivons ainsi les enquêtes menées par une petite équipe d’une agence de détectives. Une toute petite agence avec seulement 3 personnes. Le boss qui a 8 milliards de contacts pour tout type d’affaires. L’enquêteur de terrain qui passe son temps soit à dormir soit à faire le boulot de porte à porte. Et la secrétaire ado qui est là pour…on ne sait pas trop…l’effet comique ?
De fait les personnages sont peu développés dans ce premier volume…comme les histoires en somme. Le scénariste ne se prend pas trop la tête en effet et dispose de toute façon de peu de place pour développer quoi que ce soit. Il doit caser une affaire par chapitre avec un cahier des charges assez précis. En tête de gondole, tâcher de s’intéresser aux petites affaires portées par les laissés pour compte de la société japonaise, les pauvres et les marginaux.
Mais le problème est que le caractère très court des enquêtes empêche d’aborder en profondeur chaque sujet. La structure pour chaque chapitre est la même : une personne vient déposer une demande, en général de retrouver quelqu’un. Ensuite, soit le boss soit l’enquêteur va résoudre le cas en 5 min environ. C’est à chaque fois si facile que l’on se demande pourquoi on fait appel à leurs services.
Sans être désagréable, la lecture est donc souvent assez décevante avec un certain sentiment de répétition de chapitre en chapitre alors que la formule du titre est appliquée. Il reste bien entendu le trait de Tanaka qui s’il justifie l’achat d’au moins le premier tome n’est pas suffisant pour avoir envie de poursuivre la série. Pas quand il y 8 milliards d’autres trucs à lire. Et éventuellement vivre sa vie. Mais ce point est évidement secondaire. L’inverse donc de Coq de Combat qui après 30 tomes, parvient à se renouveler de manière régulière et reste passionnant.
LIVRE
JANUA VERA de Jean Philippe JAWORSKI. Comme promis c’est cette semaine que je vous parle de ma dernière lecture en date et que j’aborde enfin ce recueil de nouvelles que certains d’entre vous m’ont conseillé il y a quelque temps déjà. Etant donné qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles il est difficile d’aborder l’intrigue que contient le livre.
Toutes situées dans le cadre de différentes royaumes autrefois unifiés, chaque nouvelle touche une contrée et un personnage différent. Mais aussi un ton et un genre différent. Du récit quasi onirique qui ouvre le livre, on passe à un ton plus léger avec les nouvelles consacrées à l’assassin Benvenuto ou l’hilarante histoire intitulée Jour de guigne qui remet en grande partie en perspective les pires journées de poisse que chacun de nous a pu vivre au cours de son existence.
Mais il y a aussi du récit plus dramatique et touchant avec la nouvelle consacrée au guerrier Cecht ou encore le récit doux amère du conte de Suzelle, au quelque peu déprimant confesseur… Jaworski alterne ton, lieux et personnages avec une grande facilité tout en maniant à chaque fois un langage soutenu et pourtant toujours lisible…
Concernant mon expérience, je dois bien avouer que j’ai bien failli m’arrêter à la lecture de la première nouvelle consacrée au dernier roi de Leomance, qui précipite la chute de l’ancien Royaume. Le style passablement poussé et l’intrigue assez confuse par moment m’a causé bien des problèmes jusqu’à la conclusion qui a fait disparaître tous les doutes que j’avais pu nourrir jusque là. Comme je l’ai dit précédemment, c’est plutôt la nouvelle consacrée à l’assassin Benvenuto qui m’a vraiment accroché. Le ton si particulier du texte maniant un humour cynique pour une histoire au fond assez noire rend l’ensemble presque comique et léger.
C’est d’ailleurs l’une des bonnes surprises du texte présenté par l’auteur. Qu’un style aussi soutenu fonctionne aussi bien avec un ton presque comique. Dans ces moments, la lecture se révèle d’une incroyable fluidité alors que l’on dévore les mots et les phrases à grande vitesse. Si toutes les nouvelles sont de très bon niveau, je retiendrai tout de même celle ci en priorité. Bien entendu, la question que je me suis souvent posé est : dans quel genre peut on ranger ce récit ? A priori la Fantasy, mais alors de très loin, car Jaworsky ne s’approche que très peu des poncifs habituels du genre.
La magie ou les races non humaines sont vaguement évoquées comme un élément existant dans ce monde mais ne sont pas explorées. En fait nous sommes ici plus situés dans un récit de type moyenâgeux. On y retrouve certains des archétypes : lutte de pouvoirs entre nobles, chevalier, assassin, guerriers barbares (qui évoquent soit les invasions germaniques soit les vikings). Un livre qui a donc constitué une excellente lecture et comme depuis je me suis procuré Gagner la guerre dans le même univers, je pense en entamer la lecture sous peu…
Bien entendu entre temps j’ai débuté d’autres trucs, comme la romance de ténébreuse ou encore Chroniques de tueur de roi…Aucune question sur comment j’ai trouvé le temps…Mais on en reparle bientôt…
Ah, j’ai hâte de savoir si tu as aimé les aventures de Kvothe… 😀
Ce n’est pas la bonne cover pour le magnéto n 10 , juste histoire de troller ^^.
Captain america 25 n’a pas trouver grace á tes yeux ? Pourtant , j’ai trouvé la scène de réunion des Avengers assez réjouissante et il se passe finalement 12 000 trucs dans ce Numéro .
Sinon Deadpool 34 dessiné style
Liefeld à mourir de rire !
La chronique ici présentée ne traite que les sorties de la semaine du 24/09. Comme Cap 25 est sorti la semaine du 01/10, c’est pour cela qu’il ne se trouve pas ici.
Mais tu dois être devin car oui, je n’ai pas vraiment aimé cet épisode que j’ai perçu comme un bon gros doigt d’honneur de Remender. Je n’ai pas particulièrement rigolé sur les scènes finales qui appuyant un peu trop sur ces tentatives assez lamentables d’humour.
Agents of SHIELD s’est bien amélioré, je pense que la série s’est pas mal cherchée dans la première saison, ne sachant pas trop s’il fallait ou non trop se raccrocher à la continuité des films pour développer les fils rouges des saisons (le choix de prendre en compte les événements de Cap 2 ne leur appartenant pas, ils ont dû le faire quoi qu’il arrive), s’il fallait faire des stand alones avec un fil rouge ou de vrais arcs comme les six derniers épisodes… Le dosage entre l’humour et le drame n’est pas encore non plus tout-à-fait maîtriser je trouve, alors que c’était quand même la marque de fabrique de Whedon dans ses séries précédentes ! Pour en revenir à la saison 2 j’ai bien aimé ces deux premiers épisodes qui d’ailleurs forment une seule histoire finalement, va-t-on avoir plus d’arcs maintenant ? Ce serait sans doute pour le mieux, d’autant que cela fait revenir aux racines comics de la série.
Gotham est pas mal je trouve malgré les faiblesses que tu mets en avant Sam. Ce que j’ai trouvé trop gros, c’est la façon dont la police est corrompue sans complexe, avant de me dire que c’est en fait le postulat à accepter : ce qui fait la caractéristique de cette ville, c’est ce fonctionnement unique au monde d’une police complètement à la merci de la corruption, et ça ouvre de belles perspectives pour la suite. J’applaudis les changements parfois assez drastiques par rapport à ce que l’on connu par le passé sur l’univers de Batman : déjà, c’est l’un (le ?) des personnages aux origines les plus retconné de toute l’histoire des comics, et on a déjà eu des adaptations assez fidèles avec les dessins animés, films… Ne crions donc pas au scandale si on nous propose du neuf !