VO – Sorties du 17 Septembre 2014
Tops de la semaine
3 – Uncanny Avengers 24, de Rick Remender et Salvador Larroca. L’équipe n’aura eu donc que très peu de repos car Remender ne perd pas ici de temps pour la propulser dans Axis. En quelques pages, Remender commence d’abord par développer les conséquences importantes sur certains personnages de son précédent arc.
Et puis très vite il lance le moteur et la confrontation avec les hommes de Skull débute, une partie de l’équipe débarque sur Genosha et retrouve…Magneto ! C’est l’une des bonnes surprises de l’épisode, puisque Remender reprend le personnage pile là où Cullen Bunn l’avait laissé il y a deux semaines dans sa série. On ne le redira jamais assez, mais des auteurs raccord, qui se parlent et bossent ensemble, ben ça fait plaisir à lire.
Et Remender ne fait pas seulement le lien avec Bunn, mais aussi avec les évènements de Death Of Wolverine et …All New X-Factor mais de manière plus subtile…Je parle bien entendu de Wanda et de sa découverte de la biere dans All New X-Factor (dans une séquence vraiment marrante). Et on retrouve ce nouvel amour dans les premières pages de l’épisode !
L’autre bonne surprise de l’épisode est sans doute Larroca que l’on retrouve en très grande forme ici…à une exception près : son Red Skull est juste ignoblement raté…C’est bien dommage car sur le reste de l’épisode il retrouve un trait propre et net vraiment agréable.
Remender démarre donc fort avec cet épisode, ce qui me rassure pour le moment, car comme je l’ai dit si les premières annonces sur Axis étaient intéressantes, tout le trip sur Inversion a par contre sur ma personne un effet répulsif assez franc.
2 – Avengers 35, de Jonathan Hickman et une pelletée d’artistes. Ahhh mais quel What If super sympa ! Voilà une belle réinterprétation de l’univers Marv…hein ? c’est pas un What If ? Mais oui bien sûr ! il faut arrêter de fumer la moquette ! Comme si Marvel allait autoriser des changements et évolutions dans son univers ! Ah, je vous dis Ah jeunes naïfs ! …
En attendant et de toute évidence, Hickman s’est fait plaisir pour bousculer un peu les Avengers, les Illuminatis et profiter à plein des conséquences post Axis. L’épisode est ainsi organisé en différentes parties où l’on suit à chaque un petit groupe différent issu des Avengers. Des Avengers désormais séparés dont la branche encore officielle qui subsiste bosse pour le SHIELD.
Bien évidemment on reste pas mal dans le brouillard à la lecture de la plupart des segments, on est content pour certains, on s’interroge sur d’autres, on se dit qu’il faudra suivre notamment le Thor de Aaron ou … les FF de Robinson…En fait à la lecture de la dernière page je me suis bien amusé, car tout d’un coup j’ai plus eu l’impression qu’Hickman poursuivait plus son run sur les 4F qu’il ne bossait sur les Avengers…
En tout état de cause un épisode qui donne envie de suivre l’univers Marvel pour d’une part savoir comment on en est arrivé là et d’autre part voir où tout cela va nous mener. Je ne doute pas une seconde que le futur relaunch des titres Avengers en 2015 lissera tout cela et que l’on reviendra au statut quo habituel, mais en attendant l’univers Marvel se fait sévèrement bousculer.
1 – The Multiversity, The Society of Super-Heroes 1 de Grant Morrison et Chris Sprouse. Morrison poursuit son exploration du Multivers …et de l’histoire des comics dans le même temps. Avec cet épisode il revient clairement sur la période pulp des comics et rend un hommage appuyé à tout ce que le genre super-héroïque doit à ces comics des années 30 qui ont précédé l’apparition de Superman.
Bien entendu, on pourrait aussi dire qu’encore une fois Morrison parle tant de l’univers DC que de Marvel. Le premier épisode faisait clairement référence aux Avengers. Et par la même donnait l’impression que Morrison répondait à un arc récent de Hickman où les New Avengers affrontait une JLA bis.
Ici on a une mention d’une guerre entre Terres parallèles entrant en collision. Bien évidemment un esprit mal tourné pourrait dire que cela ressemble beaucoup à ce que fait Hickman en ce moment. Sauf que l’idée en elle même est un vieux concept de SF et que le scénariste actuel des Avengers n’en est nullement propriétaire. Il l’a simplement porté à un nouveau niveau, plus développé.
Au delà des ces éléments, ce qui m’a frappé à la lecture est sans aucun doute la clarté d’un ensemble qui est pourtant incroyablement riche. On retrouve certes l’amour de Morrison pour les idées bien barrées, mais il parvient à marier densité et lisibilité comme il ne l’a plus fait depuis des années.
De fait Multiversity devient une lecture bien plus agréable et ce dès le début. Nul besoin de laisser reposer la patte et d’y revenir plus tard avec un œil neuf. En fait si…mais on prend ici son pied dès la première lecture. Ces travaux récents comme sur Action Comics n’offraient pas un tel luxe.
Saluons au passage le travail de Chris Sprouse (Tom Strong) qui est vraiment à l’aise avec l’univers que Morrison lui donne à dépeindre et qui demeure un chef pour parvenir à faire passer le maximum d’informations en un minimum de cases.
Le personnage de la semaine : Gwen « Spider-Woman » Stacy. Cela fait maintenant des mois que le personnage agite le net et c’est cette semaine que l’épisode qui lui est consacré dans le cadre du Spider-verse a fini par sortir. A ma grande joie j’ai pu constater que Jason Latour ne s’est pas chié dessus (à l’inverse de Wolverine and the X-Men) et a fait ce qu’il a pu pour présenter univers et personnage en l’espace de 20 pages du mieux possible. Car oui c’est une bonne lecture !
En 20 pages le scénariste nous présente la vie du personnage, le sort très particulier de Peter Parker dans cet univers et le fait que Spider–Woman est aussi impopulaire que Spider-Man …On retrouve certaines des ficelles habituelles de l’univers de l’araignée, entre un J.Jonah Jameson qui la harcèle dans les médias, une accusation de meurtre bidon et bien sûr la police qui la poursuit avec son propre père à leur tête.
Tout cela est bien amené malgré le manque de place et les bases du personnage bien posées. En fait au vu de tous les personnages sympas amenés par Spider-Verse, on pourrait se dire qu’un titre régulier Spider-Verse pourrait émerger à la fin du crossover avec toutes les variations les plus populaires…Un moyen bien pratique pour recaser Miles Morales également une fois que l’univers Ultimate aura fini d’agoniser…Et donc de cette Gwen qui ne passe pas son temps à se faire jeter de pont pour mourir…
Flops de la semaine
Les X-Men de Bendis …
Uncanny X-Men 26, de Brian Michael Bendis et Kris Anka. Et oui les deux séries X-Men de Bendis comptent parmi les Flops cette semaine. Même problème donc même sanction : des épisodes vides où l’intrigue n’avance pas d’un poil ponctués par un maximum de doubles pages pour occuper l’espace. Car à ce niveau le scénario se réduit à cela : occuper de l’espace jusqu’au prochain épisode. Au moins cet épisode est moins terrible que le All New X-Men car on a la petite colère de Bobby Drake et un début de rébellion des élèves de Cyclope. Mais le problème est que l’intrigue centrale, qui n’est déjà pas bien épaisse, n’avance pas d’un pouce !
All New X-Men 32, de Brian Michael Bendis et Mahmud Asrar. Les 5 X-Men arrivent dans l’univers Ultimate. Fin. Je ne plaisante pas, voici la totalité du scénario de cet épisode de toute évidence écrit en 5 min sur un coin de table. On accuse souvent les épisodes de Bendis d’être vides. Là on atteint de nouveaux sommets dans le néant sydéral. Je me demande même si à ce niveau il faut parler de scénario. Du coup pas de raison d’être en colère. Ce n’est pas comme si ça coûtait 4$, hein ?
Tiens et si on parlait un peu VF
Justice League tome 5 – Trinity War de tellement de gens que je ne vais pas me fatiguer à tous les citer. Disons principalement Geoff Johns et Jeff Lemire au scénario et Ivan Reis au dessin.
Pénible. Voilà mon sentiment général vis à vis de ce crossover inter ligue. Si le pitch de départ pouvait être intéressant, notamment l’ascension d’une nouvelle société secrète des super vilains. On comprend vite qu’il ne s’agit là que d’un pis aller pour nous démontrer à quel point nos héros préférés sont …des abrutis finis.
Comme je l’ai déjà dit, le fait que des héros aillent se castagner entre eux pour évacuer leur testostérone est presque devenu un gimmick comique des comics de super-héros. Mais ici nous avons quand même une intrigue où la plupart des personnages se comportent comme des crétins…Je pense notamment à la caractérisation massacrée de WW !
Ah ça elle est bien loin la WW de Brian Azzarello : stratège, guerrière remplie de compassion, irradiant d’une sagesse tranquille mais disposant d’une détermination à toute épreuve. Rien de tout cela ici, puisque l’on retrouve la WW made in Geoff Johns, à savoir la WW bourrin. A ce stade, il apparaît évident que le scénariste ne SAIT PAS écrire ce personnage avec la finesse nécessaire, donc du coup il fait l’inverse.
Il la réduit à sa définition la plus simpliste pour s’assurer de pouvoir la manœuvrer dans le sens qui arrange son intrigue. Au début de la série Justice League située dans le passé, elle apparaissait complètement infantile, voulant juste se battre avec tout ce qui bouge. Dans la suite de la série Justice League, située dans le présent, nous n’avons guère l’impression qu’elle ait mûri…et Johns continue de la massacrer dans ce tome où l’on ressent de manière régulière une envie irrépressible de la baffer …. Enfin, plutôt Johns…
Au delà de ces éléments de caractérisions, de quoi ça parle Trinity War ?
Et bien en gros je dirais…de manipulation. Des Ligues comme des lecteurs. Durant le gros de l’intrigue les différents membres des différentes ligues cherchent le responsable de leurs problèmes et il semble que chacune de leur action va dans le sens voulu par leur mystérieux adversaire…Nous voyons nos « héros » chercher partout quelqu’un à castagner qui n’appartient pas une ligue sans grande réussite malheureusement… Et quand ils trouvent enfin le méchant…ben … voilà c’est la fin, suite au prochain volume !
Je suis bien évidemment sarcastique, car le crossover a tout de même quelques qualités. Avec des gens comme Johns et Lemire à la barre, ce ne pouvait être un fiasco intégral. Mais les défauts marquent cependant plus que les qualités.
Outre des problèmes de caractérisations ici ou là, on pourra aussi noter des problèmes de raccord entre épisodes ou tout simplement le fait que certains pans du crossover ne sont pas publiés ici. Comme le segment concernant Constantine et Shazam que l’on apprend au détour d’une case. Le passage d’un épisode à l’autre est également parfois assez déconcertant et de manière régulière on a l’impression agaçante qu’il nous manque une partie de l’histoire.
Et puis il y a la conclusion. Tout n’est pas à jeter et Johns tente même de recaser les images teasers qui étaient sorties ici ou là auparavant. Sauf qu’il y a tout de même une certaine impression de « tout ça amène à ça ? ». Non pas tout ça pour ça, soyons clairs. Mais le sentiment que tout d’un coup on a changé de genre sans avertissement. « Je vous racontais ça, ben finalement, on va plutôt vous raconter ça, okay ? ».
Enfin il reste tout de même pas mal de questions à résoudre au vu de l’intrigue déployée. Mais une question me taraude tout de même : est-ce que toutes ces manipulations étaient bien nécessaires ? Car si l’on y regarde de près, on a quand même un mec qui arrive à manipuler avec succès tous les plus grands héros de la planète pour atteindre un objectif…qu’il aurait pu réaliser de manière bien plus simple au vu des moyens qu’il a déployé pour en arriver là ! Bref il y a là une incohérence qui aura besoin d’être réglée dans les prochains tomes.
Toujours dans la section VF : la bourde de la semaine !
Je vous signale en passant une grosse erreur d’imprimerie qui est venue affecter le tome 2 de Superior Spider-Man. Si le gros du tome n’est pas touché, on ne peut pas en dire autant des deux derniers épisodes et notamment de l’essentiel épisode 9. Il apparaît en effet que presque toutes les pages des épisodes 9 é 10 sont présentées dans le désordre le plus total, rendant la lecture impossible. Je vous conseille donc de faire très très attention si vous voulez vous procurer ce tome, consultez le avant pour vous assurer qu’il ne présente pas de défaut.
Pour ceux qui se sont procurés l’ouvrage avant que l’info ne sorte, Panini a annoncé qu’une réimpression était déjà en cours. Je vous conseille donc de vous retourner vers votre libraire, soit pour être remboursé soit pour échanger le tome défectueux une fois la réimpression disponible.
Parce qu’il n’y a pas que le comics dans la vie
MANGA
– BILLY BAT VOL 12 de Naoki Urusawa. Voici un tome important dans la série puisqu’il marque un changement radical dans le développement de l’intrigue. Ainsi on change d’époque, des années 60 l’action est désormais située au début des années 80, et de…de personnage principal ! Mais le nouveau Kevin n’est pas sans lien avec le précédent, en fait c’est un point intéressant de ce tome de voir comment Urusawa ramène sur le devant de la scène des personnages qui jusque là tenaient un rôle secondaire voire d’arrière plan et qui d’un coup se retrouvent en tête d’affiche ! Ce n’est évidemment pas quelque chose de nouveau chez Urusawa. Il avait déjà eu recours à cet artifice narratif dans ses séries précédentes comme 20th century Boys ou encore même Pluto.
C’est d’ailleurs l’élément qui continue de me déranger avec cette série. Bien qu’elle apparaisse beaucoup plus originale que ses précédentes œuvres, on retrouve de manière trop marquée ici ou là la tendance d’Urusawa à recourir aux mêmes trucs et astuces scénarisitiques. Je ne dis pas que l’on a l’impression de tout le temps lire la même chose, mais de manière évidente Urusawa a une formule dont il ne s’éloigne jamais vraiment : conspiration de niveau mondial, héros en situation d’infériorité constante et vite accusé de meurtre ou poursuivi par la justice , petit zest de surnaturel et surtout intrigue bien trop rallongée quand le succès est là…
On retrouve tout cela dans Billy Bat, bien que l’élément surnaturel ou fantastique apparaît ici…bien plus barré avec une composante historique marquée. En effet le destin de l’humanité serait forgé par une drôle de chauve souris qui n’apparaît qu’à des élus et a contribué à manipuler les évènements clés de l’histoire. Si bien que l’histoire peut voyager de la crucifixion à l’assassinat de Kennedy, des premiers pas sur la lune aux guerres civiles japonaises. avec en plus du voyage dans le temps fortement sous entendu ! Ce qui rend d’ailleurs l’histoire particulièrement difficile à suivre par moment. Chaque fois qu’Urusawa est proche de nous révéler les dessous de ce bordel, il ajoute un élément ou un personnage supplémentaire pour brouiller les pistes.
Bien évidemment, comme c’est du Urusawa, cela reste, malgré mes réserves, très plaisant à lire et une fois que l’on est dedans il est tout simplement impossible d’arrêter la lecture même si elle peut se révéler frustrante par moment. Une fois que cet auteur vous a alpagué, il ne vous lâche jamais ! Mais bon en ce qui me concerne, je dois dire que je préfère Master Keaton ou encore 20th century boys quand tout cela apparaissait encore frais.
LIVRE
Fils des brumes, l’Alliage de la justice de Brandon Sanderson. Promis c’est la dernière fois que je vous parle de cette série de livres ! Bon je n’en ai sans doute pas fini avec Sanderson puisque je viens de me finir son premier roman publié Elandris. On en reparle plus tard. Non pour le moment parlons de cette suite qui n’en est pas vraiment une. Tout d’abord je vous rassure, vous n’avez pas besoin de lire les précédents romans pour comprendre ce tome…En fait disons que ça aide, mais que ce n’est pas non plus indispensable puisque l’intrigue se situe plus de 300 ans plus tard avec de tous nouveaux personnages. Connaître l’univers aide pour comprendre les petites références que Sanderson fait à la précédente trilogie.
Oui je dis précédente, car ce tome en ouvre une nouvelle mais dans un contexte différent. Si la première respectait les codes de l’univers moyenâgeux propre à la fantasy, ici Sanderson va plutôt toucher au steampunk avec une société de type fin du 19e siècle/début du 20e siècle. La technologie se développe de tous les côtés, les chemins de fers sont en pointe du progrès technique, l’électricité fait son apparition et l’industrie connaît un essor important. Mais les pouvoirs existants dans cet univers sont toujours bien présents. Mais de manière assez différente. L’allomancie et la ferrochimie sont ici chose plus commune, alors que les fils des brumes (qui peuvent accéder à l’ensemble des pouvoirs de l’allomancie) sont quasiment devenus des mythes.
Dans ce monde, il est plus fréquent de ne disposer que d’une seule capacité offerte soit par l’allomancie ou la ferrochimie. Et dans des cas rares de pouvoir accéder aux deux. C’est le cas du héros du roman, qui après 20 ans comme homme de loi dans le fin fond des territoires sauvages ultra violents où l’ordre est un concept lointain, revient assumer la tête de sa maison au bord de la ruine alors qu’il vient de perdre la femme qu’il aime…Bref c’est pas la joie pour lui, d’autant qu’après autant de temps passé loin de la capitale, il a …pris de mauvaises habitudes et a bien du mal à se réadapter aux codes de la haute société.
Du moins dans un premier temps. Très vite il va se retrouver confronter à une bande de voleurs qui de manière inexpliquée parvient à piller certaines des plus grandes maisons. Bien que réticent au départ à se pencher sur l’affaire, il va y être contraint alors que sa nouvelle fiancée (dans le cadre d’un mariage de convenance) est kidnappée. Il comprend vite que tout cela fait partie d’un complot bien plus vaste qui implique bien plus que des vols ou des kidnappings.
Pour être franc, au départ je ne comptais pas aller lire ce qui est en fait plus une nouvelle qu’un roman en raison justement de l’évolution plus moderne de l’univers. Etant dans ma phase fantasy, pas question de plonger la dedans…Mais étant faible, j’ai fini par craquer pour aller jeter un coup d’œil est je ne le regrette pas.
On retrouve ici les forces habituelles de Sanderson : personnages bien développés, intrigue intéressante et bien amenée, utilisation originale des pouvoirs, action bien présente et bien entendu création de religions de tous les côtés…dans un format plus court puisque ce 4e tome des Fils des brumes doit être moitié moins long que les tomes précédents (moins de 500 pages contre 1000 pour les précédents…). Ce qui n’est pas plus mal car cela évite à Sanderson de se disperser et permet à l’intrigue d’avancer à un bon rythme.
Par contre et de manière évidente, la fin appelle clairement une suite, car tout n’est pas révélé et ce qui l’est demande à être développé. Il reste des questions qui demandent à être résolues, mais c’est tout le talent de Sanderson de nous donner envie qu’il y ait suite ! D’après ce que j’ai compris, nous sommes repartis pour une trilogie ici et encore Sanderson n’en aurait pas fini avec le monde des Fils des Brumes, car il songerait à une autre trilogie après celle-ci cette fois située dans le futur. Un changement de contexte vraiment intriguant et intéressant !
Enfin, à noter que le bouquin compte aussi une petite nouvelle de quelques dizaines de pages consacrées au personnage de Kelsier. Pour ceux qui s’en souviennent il s’agit d’un des personnages les plus marquants de la trilogie originale, chef de bande et à l’origine du plan pour faire tomber le Seigneur Dieu.
Ces quelques pages reviennent quelques années avant son retour à Luthadel alors qu’il débute son entraînement à l’allomancie. Etant donné le charisme du personnage et cette fenêtre ouverte sur une période de sa vie restée bien mystérieuse, on pouvait s’attendre à un récit vraiment intéressant. Il n’est en rien. La petite histoire se traîne comme pas permis, on s’ennuie ferme pratiquement du début à la fin, le rythme est atroce et la conclusion relativement peu originale.
Alors que je suis désormais habitué à m’enfiler des gros trucs de 1000 pages, j’ai eu bien du mal à terminer ces quelques dizaines de pages…
J’ai tout de même réussi à finir en parallèle Janua Vera et on en reparle la semaine prochaine !
Ca y est, c’est décidé j’arrete les X-Men tant que Bendis sera sur les titres. Ca suffit maintenant. Le foutage de gueule a atteint son apogée cette semaine. Putain mais il regarde ce que font ses collegues? Hickman et Remender sortent des trucs vraiment interessants toutes les semaines et lui nous pond 80% de merde. J’en ai marre !!!!!!!!!!!!
Tiens j’y pense car le dernier vient de sortir, mais si tu as la temps je te conseille fortement les Chroniques du Grimnoir de Larry Correia, une série de romans au feeling très comics…
idem j’arrête X-MEN c’était ma seule série V.F., même pas eu la patience de me fader le procès de jean grey…