DC COMICS
BATMAN AND ROBIN #34
Scénario : Peter J.Tomasi
Dessin : Patrick Gleason
Sollicitation : Batman’s quest for Damian’s body is about to take him further down the road to damnation than he’s ever gone before! His first stop: the Justice League’s Lex Luthor?!
Avis : quoiiiiiiiii ???? Batman n’a pas pu mettre une raclée à la Justice League dans l’épisode précédent !!!! mais c’est de la folie !!! Batman devrait pouvoir botter le cul de touuuuuuuuuuuuuuuuutttt le monde sans même se fatiguer !!! révisez vos classiques môsieur Tomasi. Batman est grand !!! Batman est éternel !!! Batman !! Batman Batman …na na na na Batman (allez y essayez de passer la journée sans avoir la musique du show TV des années 60 dans la tête maintenant !!!! bouah ah ah ah !!!
Bon en fait je comble un peu car j’ai peu de choses à dire sur encore une fois la quête de Damian…encore. Bien que l’aventure mène Batman sur Apokolips, j’ai un peu l’impression que Tomasi tourne un poil en rond. Heureusement que l’on nous annonce un nouveau Robin d’ici la fin de l’année car il est plus que temps de mettre un terme à cette ficelle scénaristique. On prend toujours du plaisir à la lecture, mais tout cela m’apparaît un peu léger et il est temps que la série se renouvelle…
Verdict : Check It.
MULTIVERSITY #1
Scénario : Grant Morrison
Dessin : Ivan Reis, Joe Prado
Sollicitation : The biggest adventure in DC’s history is here!
Join visionary writer Grant Morrison, today’s most talented artists, and a cast of unforgettable characters from 52 alternative Earths of the known DC Multiverse! Prepare to meet the Vampire League of Earth-43, the Justice Riders of Earth-18, Superdemon, Doc Fate, the super-sons of Superman and Batman, the rampaging Retaliators of Earth-8, the Atomic Knights of Justice, Dino-Cop, Sister Miracle, Lady Quark, the legion of Sivanas, the Nazi New Reichsmen of Earth-10 and the latest, greatest Super Hero of Earth-Prime: YOU!
Comprising six complete adventures – each set in a different parallel universe – plus a two-part framing story and a comprehensive guidebook to the many worlds of the Multiverse, THE MULTIVERSITY is more than just a multipart comic-book series. It’s a cosmos spanning, soul-shaking experience that puts YOU on the frontline in the Battle for All Creation against the demonic destroyers known as the Gentry!
In issue #1, pencilled by superstar artist Ivan Reis (AQUAMAN, JUSTICE LEAGUE), President Superman of Earth-23 uncovers a threat to all Reality so apocalyptic it will take a team of incredible heroes from across the Multiverse to face it – including Captain Carrot, like you’ve never seen him before!
But even with a multitude of alternate worlds to choose from, where every variation is possible, can anyone hope to prevail against the onslaught of ultimate evil and undying hatred – in the unstoppable form of a one-time cosmic defender with unimaginable powers?! Join us, if you dare, for the beginning of THE MULTIVERSITY!
Avis : annoncé de longue date et attendu de pieds fermes par des légions de fans, c’est cette semaine que débarque le dernier projet de Grant Morrison chez DC. J’insiste sur « dernier » car de toute évidence, le scénariste va se concentrer sur ses propres projets creator owned pendant un bon moment (c’est du moins ce que je pressens) et ne reviendra pas chez un grand éditeur avant un moment.
Au programme donc, Morrison, l’un des esprits les plus inventifs que l’industrie des comics ait jamais connu, à la tête d’un projet qui lui permet d’explorer le Multiverse de DC pratiquement sans aucune limite. Au vu des premières proclamations de l’auteur et des premiers visuels, on peut affirmer qu’il va faire le lien avec des projets précédents, notamment certaines choses laissées en suspens à l’issue de Final Crisis.
Je pense notamment au Monitor ayant choisi de vivre une vie humaine à la fin de ce crossover. Mais aussi du Black Superman, président des USA vu dans Final Crisis mais aussi lors de son run sur Action Comics. On peut également s’attendre à des hommages appuyés à des versions de personnages pré New 52, mais aussi et bien évidemment du Golden et du Silver Age. En fait, on peut s’attendre à ce qu’il fasse référence d’une manière ou d’une autre à toute l’histoire de DC, tout en ne se privant pas au passage d’un commentaire ou deux sur la manière dont DC a géré la chose au fil du temps…
On se souvient à ce titre, que Final Crisis, pouvait se lire aussi comme une critique de ce qui était devenu une manie chez DC, à savoir changer en permanence la continuité sous prétexte soit de modernisation soit de cohérence…là où l’auteur aurait clairement voulu que l’éditeur assume simplement son identité et son passé.
De toute évidence, nous avons là l’un des projets les plus ambitieux mené et pensé par Morrison qui va sans doute englober l’ensemble de la richesse de l’univers DC et sera sa dernière lettre d’amour à ces personnages.
Verdict : BUY
IMAGE COMICS
FADE OUT #1
Scénario : Ed Brubaker
Dessin : Sean Phillips
Sollicitation : The first project from their groundbreaking five-year deal at Image will have Brubaker and Phillips fans, old and new, at the edge of their seats, as they weave an epic crime story unlike anything they’ve done before.
Hollywood – 1948. A noir film stuck in endless reshoots. A writer plagued with nightmares from the war and a dangerous secret. An up-and-coming starlet’s suspicious death. And a maniacal Studio Mogul and his Security Chief who will do anything to keep the cameras rolling before the Post-War boom days come crashing down. THE FADE OUT is the most ambitious series yet from the award-winning Noir Masters.
Bonus: This 40-PAGE FIRST ISSUE features more story pages, as well as exclusive back pages articles that are only in these single issues!
Avis : pas de repos pour les braves ! à peine quelques semaines après la conclusion de leur série Fatale au numéro 24, le duo créatif Ed Brubaker et Sean Phillips a manifestement décidé de ne pas se reposer sur ses lauriers en lançant immédiatement un nouveau projet avec Fade Out.
Et pour ne pas changer, les deux auteurs continuent à creuser dans la veine noire avec cette histoire située dans le Hollywood à la fin des années 40, âge d’or du film noir. Nous pouvons donc nous attendre à retrouver leur talent et leur créativité habituel pour une histoire qui leur permet de s’éloigner un peu de leur précédente série.
En effet même si la composante humaine était bien évidemment essentielle dans Fatale, il y avait un élément fantastique indéniable. Ici, j’ai l’impression que Brubaker veut embrasser le genre de manière totale. Ainsi le récit ne se déroule pas dans le présent mais le passé et ils n’a pas peur de faire appel à quelques clichés du genre.
A priori, donc Brubaker joue la sécurité pour cette nouvelle série qui fait partie du nouveau deal conclu avec Image qui permet au scénariste et à Sean Phillips de lancer n’importe quelle série sans limite pendant 5 ans chez cet éditeur. Mais faisons tout de même attention de ne pas nous fier à des à priori, car je sens que les auteurs n’ont pas fini de nous surprendre.
Verdict : BUY
SUPREME BLUE ROSE #2
Scénario : Warren Ellis
Dessin : Tula Lotay
Sollicitation : Diana Dane is being transported by Darius Dax in the hunt for the mysterious Ethan Crane. It’s a car ride that takes her a lot further than she expects: out into the nature of the universe itself.
Avis : bon Warren prenons deux minutes pour discuter ensemble…tu sais que je t’aime n’est-ce pas et que …hein ? mais non je ne veux pas rompre…oui je sais, je sais si je le fais un jour tu m’enverras des chiens atomiques à la trique customisée pour me déchirer le fondement avant de me livrer à un dieu de l’au delà très en colère qui me jettera au fin fond d’un puits de l’oubli uniquement habité par des violeurs fous qui finiront ce que les chiens n’auront pas eu le temps de souiller…Oui, je sais déjà tout ça, c’était dans le contrat que j’ai signé quand j’ai commencé à lire tes séries…
Non, mon propos ici est le suivant : pourrais tu, s’il te plait, écrire des séries que j’arrive à comprendre ? non sérieux mec, je t’adore, mais entre Trees (qui sort également cette semaine ) et ta reprise de Supreme, je patauge pour m’y retrouver…Autant pour Trees, je me gratte encore la tête à essayer de comprendre …de quoi ça parle, autant pour Supreme, là ô miracle j’ai une vague idée…et encore…
Car oui, à la lecture du premier épisode de cette série relançant Supreme, je me suis rendu compte que encore une fois, je ne comprenais pratiquement rien et ce alors que j’avais lu les runs d’Alan Moore et Erik Larsen, ce qui fait que je connaissais univers et personnages…Je n’ose imaginer ce qu’ont pensé ceux qui n’avaient pas ces bases.
Alors mon idée est simple : Ellis a repris le concept de la redéfinition insufflée par Moore pour relancer le titre à 0, sans se faire chier avec la continuité passée. L’idée de Moore lorsqu’il est arrivé sur le titre était du même ordre : se débarrasser de tout pour injecter ses idées. Il posait le principe que la réalité se redéfinissait de manière régulière autour d’un Supreme, seul à en être conscient. Chaque Supreme était le reflet de son époque et était exilé dans un paradis pour Supreme en dehors de la réalité à chaque redéfinition.
Sauf que dans le cas de Moore il s’agissait de bazarder à peu près toutes les « idées » de Liefeld : hyper violence, psychologie de comptoir de bar et revenir aux bases du personnage : une copie de Superman et s’inspirer de l’âge d’or de ce dernier dans les années 60/70. Le résultat avait été extraordinaire et avait rappelé à l’industrie combien le personnage de Superman et son univers pouvait être magique, riche et illimité. Un commentaire sulfureux à une époque où DC faisait tout pour éviter toute référence au Silver age…
Ellis utilise le même procédé…non pas pour revenir en arrière mais pour moderniser le concept, en faire quelque chose adapté à son époque. Le procédé est déstabilisant parce que le scénariste débute après la redéfinition, sans y faire mention. Nous suivons le personnage de Diane Dane (crée par Moore), journaliste au chômage embauchée par un mystérieux et richissime Darius Dax pour retrouver une ombre : Ethan Crane (connu par les lecteurs comme étant Supreme) dans un monde qui n’a jamais entendu parler de super-héros et encore moins de Supreme….
Si mon idée me paraît bonne, j’ai du mal à l’accorder avec les séquences psychédéliques qui parsemaient le premier épisode et qui n’avaient pas grand sens pour moi. Alors Warren, fait plaisir à mon cerveau fatigué et soit plus explicite…
Verdict : BUY parce que je t’aime.
MARVEL COMICS
ALL NEW X-FACTOR #12
Scénario : Peter David
Dessin : Carmine
Sollicitation : Serval holds an X-Factor press conference! Everything should be fine ! It’s not like any of the members have secrets, right?
Avis : la nouvelle équipe X-Factor va donc être présentée au public au cours d’une conférence de presse qui va bien entendu parfaitement se dérouler, après tout c’est un comic-book de Peter David, où il ne se passe jamais rien de grave, n’est-ce pas ?
Les différentes cachotteries qui minent l’équipe vont donc sans doute exploser au grand jour, alors que nous savons que Quicksilver sert de taupe pour les Uncanny Avengers, que Gambit a couché avec la femme du patron et que ce dernier l’a abandonné sur le terrain pour se faire butter, que leur dernière recrue est légèrement instable, que Lorna qui est censée être le boss reste légèrement allumée…
Qui ai-je oublié ? ah oui Danger qui semble bien décidée à dire ses 4 vérités à tout le monde, ou Cypher qui est au bord du suicide !!! mais tout va bien se passer, oui j’en suis sûr…
Verdict : BUY comme d’habitude !
MAGNETO #8
Scénario : Cullen Bunn
Dessin : Javi Fernandez
Sollicitation : MAGNETO was once arguably the most powerful mutant on the planet. But after his latest tenure with the X-Men, his powers have been reduced to a whisper of what they once were. Maddened by the fact that he struggles to safeguard mutantkind in uncertain times yet his own mutant gift wavers, to what lengths will Magneto go to become the Master of Magnetism once more?
Avis : et ben la vache il était temps !!! ne vous amusez plus à ça Marvel, j’ai besoin de ma dose régulière de Magneto moi maintenant !!! et après avoir maintenu un rythme de publication endiablé pour bien nous rendre accro, vous attendez une éternité avant de publier l’épisode 8 !!!! graaaaaa !!!! hein ça fait à peine un mois ? mais je m’en fiche mon bon monsieur !!! ça doit sortir chaque semaine et pis c’est tout !!!
Avec cet épisode, Cullen Bunn va de toute évidence aller toucher la question de la perte de puissance de Magneto après AvX et la manière dont il compte récupérer son niveau d’autrefois…Cet affaiblissement n’aura pas en tout cas diminuer sa dangerosité. Même avec des pouvoirs réduits à l’état d’ombre de ce qu’ils étaient, il parvient de manière très imaginative à demeurer aussi mortel qu’autrefois.
A ce titre on peut saluer le travail de Bunn, pour inventer de nouvelles manières pour Magneto d’utiliser ses capacités. On se rend compte que la simple manipulation de petits objets, de manière bien pensée, peut être aussi terrible que le fait de pouvoir soulever des tonnes…
A noter que le titre va enfin débarquer en VF dans quelques mois (en octobre si ma mémoire est bonne), cela fait un moment que je vous sur-vend le titre donc il est temps de plonger mes jeunes et insouciants amis…
Verdict : BUY
NEW AVENGERS #23
Scénario : Jonathan Hickman
Dessin : Kev Walker
Sollicitation : « OF ALL THAT WE ONCE WERE » We follow the members of the now-broken Illuminati through their last day on Earth.
Avis : encore une fois, voici un épisode de New Avengers que j’attends avec impatience. Les Illuminati ont donc explosé, toutes les tensions, les rancœurs, haines et hypocrisies exposées et il ne reste que des individus brisés qui doivent faire face…à leur dernier jour sur Terre. Aucun ne désire en effet revoir les autres et ce alors qu’une nouvelle incursion est sur le point d’intervenir…dans à peine quelques heures.
Que vont-ils faire ? c’est la grande question, puisqu’à moins d’une annonce que j’ai raté, l’univers Marvel va continuer à exister dans les prochains mois…Devant ce diktat intolérable du staff édito Marvel qui interdit à Hickman de détruire la Terre 616 (pfff c’est vrai quoi laissez le détruire l’univers, halte au fascisme éditorial !!!), je ne vois pas trop quelles options il reste au scénariste et au groupe…
A ne pas manquer, car Hickman a prouvé qu’il était prêt à prendre des risques avec les derniers épisodes. J’espère en tout cas que Kev Walker sera plus inspiré sur cet épisode…
Verdict : BUY
Petit fail sur la date…