– le cas Batman Inc 8 : de Grant Morrison et Chris Burnham. Depuis le début de son run sur Batman, Morrison m’a rarement déçu. Si j’ai eu du mal au départ, dès que j’ai compris ce qu’il construisait, j’ai eu le déclic et j’ai adoré. Le lancement de Batman Inc , que ce soit le volume 1 ou le 2, continuait dans cette voie. Si tous les épisodes de Morrison ne sont pas parfaits il y a toujours des petits quelques choses qui donnent des raisons de se dire « c’était pas mal du tout ». Un sentiment renforcé par la présence de Burnham au dessin de cette série…jusque dans cet épisode.
D’une part encore une fois, le dessinateur ne signe pas l’ensemble des pages. S’il est à l’origine de le majorité de l’épisode et des pages les plus importantes, je n’ai pas ici ressenti ni vu un artiste particulièrement inspiré par le scénario, si bien qu’il s’agit là sans aucun doute d’un de ses épisodes les plus faibles. Construction de pages simplistes, pour lui, beaucoup moins de détails, des décors quasi absents, bref un Burnham en manque de temps et/ou d’inspiration qui a fait au plus vite et a surtout bâclé.
Un constat semblable pour le scénario de Morrison. Si il y a quelques moments sympathiques, au nombre desquels la réunion du combo Dick Grayson/ Damian, le reste de l’épisode n’est clairement pas à la hauteur de l’évènement important qu’il amène dans ses dernières pages.
C’est bien dommage. On aurait pu avoir un grand épisode de l’histoire de Batman, j’ai lu quelque chose au final d’assez banal, ce qui est la pire insulte que l’on puisse faire pour du Morrison.
– l’épisode de Batman chiant de la semaine : Batman The dark Knight 17, de Gregg Hurwitz et Ethan Van Sciver. Si certains aspects sont mieux gérés que le mois dernier, Sciver gère mieux Batman notamment, l’histoire est en elle même n’est gère passionnante. J’ai du ainsi assez souvent lutter pour passer certaines pages (bon j’avoue certaines étaient tellement insupportables que j’ai lu en diagonale). Je sens bien que le scénariste essaye d’installer une ambiance étrange et malsaine, mais le récit est bien trop lent pour que ça fonctionne. Un arc assez creux pour le moment.
– la série en relaunch permanent qui se moque des relaunch permanents des autres : Skullkickers, même qu’elle peut se le permettre parce qu’elle est vachement bien…
– la série à laquelle je n’accroche pas : Young Avengers 2, de Kieron Gillen et James McKelvie. Si graphiquement c’est assez inspiré, avec certains découpages assez intéressants (mais faussement innovants selon moi), j’ai toujours beaucoup de mal à vraiment entrer dans le récit. Les personnages ne m’intéressent pas plus que cela et l’intrigue n’avance guère. Bref pas de suite pour moi.
– la raison pour laquelle je veux 4 séries régulières sur Frankenstein !!! : dans justice League Dark 17, de Jeff Lemire, Ray Fawkes et Mikel Janin. Sinon le reste de l’épisode m’a endormi…
– et on dit bonjour les années 90 !!!
dans Uncanny Avengers 4, de Rick Remender et John Cassaday qui vont nous ramener Onslaught, le symbole des années 90 chez Marvel…enfin Red Skull Onslaught plutôt ! L’épisode en lui même était bien meilleur à mon sens que le numéro 3, il reste à Remender à se débarrasser de ses irritantes bulles de narration qui sont plus chiantes qu’autre chose.
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Va vraiment falloir que j’essaie Skullkickers, ça a l’air complètement barré.
sam, tu n’avais pas lu le spider-man 700 ?
Non pour deux raisons :
– le prix, je suis désolé mais 8$ pour un seul comic-book, pour moi c’est du foutage de gueule
– le contenu, je me suis fait spoiler la fin du truc et …j’ai juste trouvé ça stupide, une idée complètement à côté de la plaque spécialement pour féter le 700e épisode + les 50 ans du personnage.C’est aussi pour ça que je ne lis pas superior spider-man. Ensuite c’est peut être très bien, mais le pitch du bouquin est pour moi tellement con, que je ne pourrais pas l’apprécier.
Ok c’était pour la comparaison avec batman inc. Personnellement j’aime ce final contrairement à amazing ou cela est fait sans émotion. Seul le passage avec tim est pas terrible.
Pour burnham il avait peut être besoin de plus de temps mais comme le numéro était charnière pour la suite. Il a pas pu en avoir plus ?
Ça c’est les inconvénients de la politique « aucun retard » mon cher.