Unspoken VO : Fatale #1

Crédits :

Scénario : Ed Brubaker

Dessins de Westchester : Sean Phillips

Cover : Sean Phillips

Éditeur : Image Comics

La série : Le duo tant acclamé Brubaker / Phillips (Sleeper, Criminal ou encore Incognito) nous revient avec une toute nouvelle série, cette fois-ci chez Image Comics. Première partie d »une histoire en douze épisodes (peut-être plus) qui va nous emmener dans le « noir » et dans l »horreur.

Scénario : Tout commence comme dans un classique : un enterrement sous la pluie, un monologue intérieur du personnage principal et l »arrivée d »une beauté fatale façon pulp. Brubaker nous ressort les vieilles ficelles qu »il affectionne tant mais qui marchent à chaque fois.

Nicolas Lash est en charge des funérailles de son parrain, Dominic Raines, un écrivain de roman de gare. Sur la pierre tombale, il remarque des symboles étranges et c »est là qu »entre en scène Jo, femme mystérieuse qui lui explique que ces signes sont aussi présents sur la tombe de sa grand-mère, ancien amour du défunt. Le soir même, Nicolas met de l »ordre dans la demeure de son parrain et tombe sur un manuscrit non publié datant d »avant la sortie de son premier roman. Les choses vont se compliquer bien vite car débarquent dans la maison des hommes armés et c »est Jo qui va sauver Nicolas, tirant sur tout ce qui bouge. La fuite aura des conséquences irréversibles (c »est peu dire) pour ce bon Nicolas qui ne comprend pas bien ce dans quoi il a mis les pieds (attention, jeu de mots pour ceux qui l »ont lu).

Il va donc entamer la lecture de ce manuscrit et online casino découvrir une histoire se passant en 1956, avec une femme nommé Josephine (portait craché de Jo), des flics pas très nets au beau milieu d »une enquête portant sur un culte décimé de façon horrible, un reporter qui ne sait pas trop dans quoi il s »est fourré et de la magie noire (jeu de mot facile, je sais).

Pour finir, comme à chaque single de Criminal ou d »Incognito, nous avons droit à la postface de Brubaker qui nous parle des origines de la série et qui nous donne quelques news (notamment sur le film Criminal) ainsi qu »à un nouvel article de Jess Nevins qui s »intéresse ici à Lovecraft, histoire d »enfoncer le clou. Toujours aussi intéressant, comme d »habitude, c »est le petit plus qui fait acheter le single car ses articles ne sont jamais repris dans les TPB.

Dessins : Pas de surprises ici, on reconnait très facilement le style de Sean Phillips avec, je trouve, un trait plus fin que d »ordinaire. Ce qui change en revanche ce sont les couleurs car elles sont signées Dave Stewart (Hellboy, B.P.R.D.). Ayant rejoint le duo depuis les deux derniers numéros de Criminal, il est maintenant leur nouveau coloriste officiel et je dois avouer que je préfère nettement ses couleurs à celles de Val Staples (le précédent coloriste) que je trouve en comparaison plus criardes. L »ensemble est efficace, que ce soit pour le côté noir ou pour le côté horreur.

Cover : Le numéro est proposé avec deux couvertures, une « beauty » et une « beast ». Cette dernière nous met d »ailleurs tout de suite dans le bain de cette ambiance lovecraftienne. Les deux sont signées Sean Phillips. Ma préférence ira cependant à la « beauty », plus énigmatique.

Liens Utiles :

Site de Sean Phillips 

Avis : Vous l »aurez compris, j »ai vraiment adoré ce comic. Le mélange des deux genres fonctionne à merveille et si l »on aime les précédents travaux de ce talentueux duo, aucune hésitation à avoir. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, voilà l »occasion de découvrir un tandem incontournable dans le creator owned et de tester quelque chose de différent. Entre l »histoire très prenante et l »article final, on ne regette pas les 3$,50. Sans conteste ma meilleure lecture de la semaine. Un BUY bien évidemment !

A propos Steve 1701 Articles
A l'origine du projet, chroniqueur sur tous les podcasts, c'est également à lui que revient la lourde et ingrâte tâche de l'enregistrement et du montage des émissions.

3 Comments

  1. Tout pareil pour moi. 
    Je ne me serais certainement pas intéréssé à la série si je n’avais pas lu ton pitch. Merci de la découverte.

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