X-Men 8
Scénario : Victor Gischler
Dessin : Chris Bachalo
Avis : ne vous laissez pas tromper par la superbe couverture de Terry Dodson, cet épisode n’ est pas bon du tout ! les X-Men arrivés à New-York pour enquêter sur des disparitions, et améliorer leur image, tombent sur Spider-man alors que la responsabilité du Lézard est assez claire… Et purée qu’est ce qu’on s’ennuie à lire ce machin !!! une bonne moitié de l’épisode, qui est interminable, est consacrée à des recherches absolument assommantes.
En fait on aurait été dans une série TV ce passage n’aurait pas posé de problèmes car il aurait été évacué en 5 minutes, avec mouvements de caméras, la lumière qui fait bien, et la musique rock en fond sonore. Sauf que c’est pas la TV. Donc en gros on a des personnages qui parlent sur des pages et des pages de trucs pas intéressants.
Au bout de 15 pages le scénariste se rend compte qu’il a que de la parlote et il décide d’envoyer Wolverine dans les égouts, donc en gros on est revenu au point de départ, avec Logan qui sort ses griffes. Oui je sais on dirait furieusement la fin du précédent épisode. Donc vous l’aurez compris, l’intrigue n’avance que très peu, le scénariste perdant beaucoup de temps à nous expliquer le schéma derrière des disparitions. Reste le dessin de Chris Bachalo, qui n’a que peu d’espace pour s’exprimer, et qui trouve quand même des occasions de briller.
X-Men par Gischler ou la série qui sert à rien…
Uncanny X-Force 5
Dessin : Esad Ribic
Avis : c’est juste moi, où les idées et concepts que Grant Morrison avait infusé dans la franchise lors de son passage ont tendance à revenir en force ? cela me semble logique que les auteurs actuels se tournent vers cet âge d’or, étant donné que niveau idée ces dernières années ça a été une sacrée traversée du désert pour les mutants… Outre Fantomex, qui est clairement mis en avant dans cette série, et cet épisode en particulier, le scénariste nous ressort le concept du « World » crée par Morrison pour donner une toile de fond commune aux recherches sur les super-soldats.
On retrouve aussi le concept des Deathlock, qui il me semble avait été réintroduit récemment par Jason Aaron dans Wolverine. Je dis il me semble car Wolverine, je lis plus depuis des lustres.
Dans l’ensemble l’épisode est assez inspiré. Le scénario établit la nouvelle menace que l’équipe va affronter d’un côté, et de l’autre la confronte à ses actes du dernier épisode. L’angle choisi par Remender est d’ailleurs assez particulier puisque c’est Deadpool qui soulève le côté cas de conscience que pose le dossier Apocalypse. Bien qu’on puisse être dubitatif devant un tel choix de la part du scénariste, étant donné que le personnage est complètement cinglé et n’a jamais eu beaucoup de scrupules à tuer, on peut aussi penser qu’il essaye aussi de dire quelque chose sur la nature de son titre.
X-Force est en effet cronfronté a des situations extrêmes, voire bien tordues. Le fait que la question de la moralité de leurs actions soit posé par un personnage réputé fou en dit long. On peut se demander si le scénariste ne questionne pas le lecteur ici : Deadpool n’est-il pas, au fond, le personnage le plus sain d’esprit de cette équipe ? ..
X-Factor 212 & 213
Dessin : Emanuela Lapucchino (212) & Valentine De Landro (213)
Avis : fin de l’arc à Las Vegas qui signe le départ d’un personnage de la série, et l’arrivée d’un nouveau dans les pattes de Madrox ! Que faire quand on doit affronter une déesse de la mort qui a sous la main des légions entières de morts pour la servir ? ben Madrox élabore un plan qui a des conséquences assez lourdes pour un de ses collègues ! n’en disons pas plus, mais il est vrai que tout cela pose la question sur la différence entre lui et Cyclope, car au moins Cyclope a une certaine vision stratégique et il anticipe partiellement les conséquences de ses décisions, alors qu’avec Madrox c’est de l’impro totale !
Le second épisode voit l’équipe revenir à New York en laissant un de siens derrière, mais il ramène quelqu’un dans leurs valises, et ils ne sont pas forcément ravis de l’avoir dans les pattes. Mais bien sur le point fort de l’épisode tourne autour de Rhane et Rictor. La scène est pleine d’humour, et d’émotion, étant donné le passif des personnages et surtout les croyances de Rhane.
La série reste très bien écrite, et bien dessinée notamment par Emanuela Lapucchino, révélation de la série ces derniers mois. Quoique Monet dessinée en bikini par Valentine De Landro, mmmm
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