Guide des sorties Comics VF du 25/27 novembre 2020

Edito : et oui, deux guides des sorties VF pour le prix d’un cette semaine ! Après la sortie d’un premier guide en début de semaine, Urban a annoncé son programme de sorties…qui débute dès les prochains jours ! Donc du coup, ben voilà guide complémentaire pour traiter ces sorties. Comme vous pourrez le noter, une partie des sorties correspond en fait aux publications prévues il y a deux semaines, je me suis donc permis de reprendre mon article en l’état. 

Pour le reste, Urban a simplement fusionné son programme de sorties du 20 novembre et du 27 novembre pour tout sur la même semaine…Il ne va pas du tout y avoir d’embouteillage…Je crains un peu le pire cette semaine, car on peut s’attendre à ce que d’autres éditeurs du même groupe ait la même politique…

Enfin, toutes mes excuses pour le doublonnage d’articles, ainsi que pour le retard dans le traitement des publications. Comme vous pouvez le constater, les choses sont assez chaotiques en ce moment ! 

Info de la semaine : outre l’information sur le retour des parutions cette semaine, Urban a également communiqué sur le report d’une partie de leur programme sur les prochaines semaines voire prochains mois. Cela signifie notamment qu’il n’y aura à priori pas de sorties Urban en décembre, à part le Batman bimestriel (choix étrange mais okay). 

Reporté au 08.01.21

– Before The Watchmen intégrale tome 2

Reporté au 15.01.21

– New Teen Titans tome 4

Reporté au 22.01.21

– Batman The Dailies tome 2

Reporté au 05.02.21

– Life is Strange tome 2

– Arthur Curry tome 2

Reporté au 12.02.21

– Batman & Robin Intégrale tome 3

Reporté au 19.02.21

– Geoff Johns présente Green Lantern tome 7

Reporté au 26.02.21

Nightwing Intégrale tome 2

Inutile de préciser que mon cœur se brise devant le report de New Teen Titans au mois de janvier…

Sorties de la semaine : beaucoup de choses très importantes chez Urban cette semaine : 

  • le début du crossover Death Metal ; 
  • le lancement de la collection Urban Limited ; 
  • le lancement de la réédition de Promethéa !
  • et enfin, le Wonder Woman Dead Earth par Daniel Warren Johnson !

Émissions de la semaine : trois émissions au programme de la semaine toujours enregistrées sur notre chaîne Youtube (qui fonctionne bien désormais) à partir de 21h ou bien sur notre Discord ! J’en profite pour vous inviter à également nous rejoindre sur notre Discord, nous y partageons un peu tous nos lectures et autres geekeries du moment : 

  • mardi, un nouveau podcatch, toujours avec Jonat et Steve !
  • mercredi, un nouveau Freaxity toujours présenté par Laure et Steve !
  • jeudi, un nouveau Comixweekly qui reviendra sur les sorties VO de la semaine et l’actu s’il y en a !

DARGAUD 

BATMAN : THE DARK PRINCE CHARMING 

Date de sortie : 27 novembre 2020

Prix : 22.5€/144 pages

Scénario : Enrico Marani 

Dessin : Enrico Marani 

Sollicitation : Quel lien secret Batman et le Joker partagent-ils avec une jeune fille mystérieuse ? Kidnappée par le Joker, le Chevalier noir doit plonger dans les profondeurs de Gotham City et s’engager dans une course contre la montre pour la retrouver.

Les enjeux sont importants, et pour Batman, c’est personnel ! Retrouvez le fabuleux diptyque d’Enrico Marini consacré à Batman dans cette intégrale composée d’une jaquette inédite et de cinq pages supplémentaires de cahier graphique.

Avis : réédition en intégrale du Batman d’Enrico Marani. Le bouquin avait initialement été publié en deux tomes (à 15€ le volume), cette réédition est donc une bonne occasion de rattraper son retard. Je ne sais pas ce que vaut le contenu par contre. Je sais que l’artiste est très apprécié et que le titre a avant tout été vendu sur son nom. J’avais fait l’impasse lors de la première édition, le prix étant un peu exagéré selon moi, mais je me laisserais bien tenter par cette réédition. 

Verdict : à tester. 

À lire avant : rien – récit indépendant. 

URBAN COMICS

FABLES INTEGRALE TOME 10

Date de sortie : 25 novembre  2020

Prix : 28€/564 pages 

Scénario : Bill Willingham 

Dessin : Mark Buckingham 

Episodes : #146-150 + Werewolves of the Heartland + 1001 Nuits de neige

Sollicitation : Devenue ambassadrice de la seconde chance, Rose Rouge a rassemblé autour d’elle un nouvel ordre de chevalerie et fondé New Camelot, un royaume de lumière et d’espoir. Mais sans le savoir, la jeune femme a également relancé les rouages de l’Histoire. En tant qu’avatar du Roi Arthur, parviendra-t-elle à échapper à sa funeste destinée ? Son affrontement avec sa sœur, Blanche, sonnera-t-il définitivement le glas de Fableville et de ses habitants ? L’avenir se joue maintenant.

Avis : suite et fin de la réédition de Fables en intégrale. Si j’ai émis beaucoup de réserves sur la seconde partie de la série, je n’en ai aucune sur la conclusion qui est particulièrement réussie, où les auteurs parviennent à donner son petit moment à presque chaque personnage et donner le sentiment aux lecteurs, que oui, on est arrivé à la fin de quelque chose, même si les personnages continueront à vivre dans nos imaginations…Cela demeure une excellente fin pour une série aussi longue, avec autant de personnages et surtout autant de sous intrigues. 

Par contre un détail me chiffonne, c’est la présence de la mini série Werewolves of the Heartland…car je crois que c’est la première fois qu’elle est éditée en VF…Ne me dites pas que je vais devoir acheter cette intégrale pour tout avoir ? Et après vérification ( à savoir j’ai épluché les tomes dans ma bibliothèque Vertigo), oui, cela n’avait jamais été publié avant…

Oui, les autres épisodes sont très bons, notamment le GN 1001 Nuits de neige, mais…j’ai déjà tout le reste ! Ah oui au passage, 1001 Nuits de neige est une petite merveille qui à la fois est une très belle histoire, qui mime celle de Shéhérazade en changeant un peu les personnages, mais donne un autre éclairage sur beaucoup de personnages du monde de Fables et révèle nombre de secrets sur cet univers. 

Verdict : à posséder si ce n’est pas déjà fait…et je m’inquiète pour cette mini Werewolves of the Heartland…je vais craquer hein ? 

À lire avant : les précédentes intégrales !

HARLEY & IVY 

Date de sortie : 25 novembre  2020

Prix : 15.50€/152 pages 

Scénario :  Jody Houser 

Dessin : Adriana Melo

Episodes : Harley Quinn & Poison Ivy #1-6

Période DC : post Rebirth et post Heroes in crisis (2018/2020)

Sollicitation : Il y a peu, Harley Quinn a bien cru qu’elle avait perdu Poison Ivy pour toujours… À nouveau réunies, elles ont maintenant la ferme intention de profiter de la vie. Imaginez donc la réaction de la reine de Coney Island quand sa meilleure amie devient la cible d’une nouvelle menace ! Ou plutôt… sa réaction quand elle réalise qu’Ivy a bien changé, et qu’elle fait plus que flirter avec le côté obscur ! Harley se laissera-t-elle séduire par cette nouvelle facette, ou saura-t-elle tenir tête à son alliée de toujours ?

Avis : pas grand chose à dire sur cette mini-série qui fait suite à Heroes in crisis, ce qui explique le design différent de Ivy. Je ne suis pas vraiment les deux personnages et je ne sais pas trop si ces épisodes ont une quelconque importance pour la suite. Je n’en ai guère l’impression…

Verdict : pour les fans des personnages 

À lire avant : Heroes in crisis pour comprendre d’où vient le design étrange de Poison Ivy. 

INJUSTICE INTEGRALE TOME 1

Date de sortie : 25 novembre  2020

Prix : 35€/432 pages 

Scénario : Tom Taylor 

Dessin :

Episodes : Injustice: Gods Among Us Vol. 1 (#1-12 + Annual #1), soit l’équivalent des tomes 1 et 2 de la précédente édition

Période DC : hors continuité 

Sollicitation : Manipulé par le Joker, Superman tue la mère de son enfant à naître : Lois Lane. Fou de rage, l’Homme d’Acier s’en prend directement au Clown Prince du Crime et l’arrache des mains de Batman pour lui ôter la vie. Cet assassinat de sang-froid marque le début d’une ère sombre pour les héros de la Ligue de Justice. Une ère où chacun devra choisir soigneusement son camp : rejoindre la croisade aveugle de Superman contre le crime ou entrer en rébellion aux côtés de Batman.

Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Je sais que les comics Injustice signés Tom Taylor bénéficient d’une excellente réputation et j’aime en général beaucoup le travail de l’auteur, mais je n’ai guère envie de m’engager dans, de nouveau,  une histoire hors continuité avec un Superman maléfique. Toute la dernière décennie semble avoir tourné autour de cela chez DC et cela me fatigue. 

Verdict : pour les fans du jeu injustice qui n’avait pas commencé l’adaptation en comic-book. 

À lire avant : rien – mais peut-être connaître le jeu peut aider ? 

WONDER WOMAN : GUERRE & AMOUR TOME 2

Date de sortie : 25 novembre  2020

Prix : 22.5€/296 pages 

Scénario : G.Willow Wilson 

Dessin :

Episodes : Wonder Woman #73-83 + #750

Période DC : post rebirth (2018/2020)

Sollicitation : Le voyage de Wonder Woman à travers le royaume brisé touche à sa fin, mais qui l’attend au bout du chemin ? Et qui en est d’ailleurs le créateur ? Les réponses à ces questions fourniront les pièces manquantes d’un puzzle qui bouleversera à jamais la destinée de Diana. D’autant que se profile à l’horizon le spectre de la trahison, car qui d’autre que sa tante Antiope aurait pu orchestrer l’évasion d’Arès ? Non loin de là, une dangereuse alliance se forme entre Lex Luthor et un autre membre de la Legion of Doom, Cheetah, bien décidée à en finir avec la princesse amazone.

Avis : suite et fin du run de G.Willow Wilson sur Wonder Woman avec ce second tome. Un run donc relativement court, qui n’aura guère marqué les lecteurs, avant qu’elle ne passe la main. Par ailleurs, comme vous pouvez le voir, l’un des épisodes présentés dans ce volume est le 750. En effet, DC a décidé de reprendre la numérotation originale de certaines séries, comme Flash ou donc Wonder Woman. 

À noter que l’un des segments présentés dans cet épisode, qui comme souvent avec ce genre de numéros anniversaires laisse la part belle à une flopée d’équipes artistiques différentes invitées pour l’occasion, est signé Scott Snyder et Bryan Hitch. Ces pages devaient servir de base à la prochaine phase de l’univers DC portée par Dan Didio, la fameuse 5G (aucun lien). 

Le projet a été balancé par la fenêtre avec le renvoi de ce dernier, et va être reconverti en une sorte de truc un peu spécial pour occuper les mois de janvier et février prochain aux USA. Pourquoi ? aucune idée…il faudra demander aux 5 personnes du staff edito encore employés par DC…

À noter que suite au départ de Wilson du titre, c’est Mariko Tamaki qui a repris la série, qui depuis lors a adopté un rythme bi-mensuel. Donc on peut s’attendre à avoir au moins deux gros volumes consacrés à Wonder Woman l’année prochaine. Et comme le second film sortira sans doute en 2021 (croisons les doigts), il faut espérer qu’Urban soutiendra un peu plus le personnage. 

Verdict : pour ceux qui suivent. 

À lire avant : le premier tome de ce run finalement assez court. 

BATMAN DEATH METAL TOME 1

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix : 17.5€/200 pages (25€ pour la couverture variante)

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, 

Dessin : Greg Capullo, 

Episodes : Dark Knights : Death Metal #1-3 + Dark Knights : Death Metal Guidebook #1 + Dark Knights : Legends of the Dark Knights #1

Période DC : post rebirth (2018/2020)

Sollicitation : La victoire du Batman Qui Rit est désormais totale. Seigneur d’une Terre cauchemardesque, transformée à son image grâce aux pouvoirs de la mère du Multivers Perpetua, il tient les héros survivants à sa merci et semble avoir anéanti toute résistance. Toute ? Dans l’ombre, le véritable Batman poursuit la lutte, bataille après bataille, contre l’oppresseur, alors que Wonder Woman, devenue cerbère des Enfers, rêve de renverser le tyran une bonne fois pour toutes. C’est à ce prix que l’espoir renaîtra de ses cendres…

Avis : avec la sortie de ce premier tome de Death Metal, nous entamons la dernière phase du grand plan de Scott Snyder initié à l’occasion de Metal il y a un peu plus de deux ans. Pour rappel, pour bien suivre, il fallait lire Metal / son run sur Justice League/ Batman qui rit tome 1 et 2 + Doom War et Doom war épilogue…oui, cela fait beaucoup, mais l’histoire mise en place est elle aussi énorme. 

Après le côté délirant et bien taré de Metal, qui s’amusait avec de nombreuses parties de l’univers DC, ainsi qu’avec l’histoire de Batman, Snyder, en compagnie de Tynion IV et Williamson, a mis en place une grande saga cosmique avec pour objectif d’ordonner dans un tout cohérent toute l’histoire de l’univers DC…y compris les parties contradictoires. 

Dans la vision de Snyder, les crisis, et autres événements récurrents qui frappent cet univers font partie d’un certain ordre naturel qui s’est dévoilé au cours des dernières années. Il a ainsi également apporté une réponse sur l’origine de l’univers DC …qui ne va pas vraiment dans le sens des héros. 

Death Metal est donc le point final de cette grande saga, alors que le Batman qui rit est désormais le bras droit de Perpetua qui a entamé la dernière phase de son plan : la destruction totale du multiverse pour que ne demeure qu’un univers à son image, rempli de prédateurs sans morale. 

Et autant le dire…le résultat n’est guère fameux. Je ne me suis jamais caché d’être un grand fan de Snyder. De fait j’ai aimé la plupart des choses qu’il a faite pour DC, que ce soit tout son travail sur Batman, ou justement son travail sur Metal ou la Justice League (malgré de grosses faiblesses sur cette dernière), mais même pour moi Death Metal est “l’histoire de trop”. 

Nous en sommes à l’épisode 5 aux USA et au moment où j’écris ces lignes, je ne continue à lire cet event que pour arriver à la conclusion de cette grande histoire débutée il y a plus de trois ans. En termes de plaisir…je peux toujours m’accrocher. En termes de lecture bien lourde et pénible, là j’ai ma dose. 

Le scénario de Death Metal s’est en effet révélé incroyablement poussif, paresseux, lourd, …voire carrément bien chiant. Scott Snyder est l’ombre de lui-même sur cet event et on peut sentir que l’envie n’est pas là, tout comme l’inspiration. Nous avons avant tout des morceaux d’idées apparemment cool collées les unes aux autres dans le cadre d’un récit sans réelle cohésion.

Le scénariste tente de rattraper le tout en rattachant cela justement à une grande histoire…qu’il répète encore et encore dans chaque épisode…Et quand un auteur a besoin de vous expliquer son intrigue dans le cadre de son histoire encore et encore…c’est en général mauvais signe.

Et ne vous attendez pas à ce que Greg Capullo sauve l’ensemble car lui aussi livre sans doute sa pire prestation chez DC depuis …ben depuis 10 ans. C’est plat visuellement les décors se sont font globalement la malle et l’artiste fait le service minimum pour représenter l’intrigue…

Bref, …je n’aime pas du tout, voire : je vais le dire : c’est carrément mauvais. Ensuite, le gros problème est que c’est un peu obligatoire comme lecture si vous êtes engagés dans cette saga depuis le début et que vous voulez suivre l’évolution à venir de l’univers DC…Enfin, si l’univers DC il y a encore l’année prochaine, mais ça c’est un autre débat…

En termes de durée, étant donné le contenu de ce premier tome et le nombre de one shot, je pense qu’on aura tout ça en trois tomes. 

Verdict : mauvais…mais à lire pour suivre l’univers DC

À lire avant : Metal / New Justice League/ Batman qui rit tome 1 et 2 + Doom War et Doom war épilogue

SUICIDE SQUAD RENEGATS TOME 1

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix : 19€/208 pages 

Scénario : Tom Taylor 

Dessin : Bruno Redondo 

Episodes : Suicide Squad #1-6

Période DC : post rebirth (2018/2020)

Sollicitation : Changement drastique à la tête de la Suicide Squad : depuis des années, cette dernière était dirigée par l’implacable Amanda Waller, qui commandait d’une poigne de fer ces super-vilains en quête de remise de peine. Mais elle cède aujourd’hui sa place au non moins terrible Lok. Sa première décision ? Intégrer à la Suicide Squad les membres survivants d’une équipe de super-héros contestataires.

Avis : sortie attendue de la meilleure série Suicide Squad depuis des lustres… qui du coup vient d’être annulée au numéro 11 aux USA. Cette série sera donc en deux tomes en VF. Et c’est une vraie tragédie car Tom Taylor a à mon sens réussi l’impossible : rendre une série Suicide Squad vraiment intéressante. En fait, on peut même dire qu’il réussit plusieurs paris assez difficiles avec cette série. 

Le premier est de renouveler et rafraîchir le concept…tout en le ramenant à ses bases. Il y avait toujours eu une dimension très cynique et assez révoltante dans le concept de la Suicide Squad notamment dans la version imaginée par Ostrander à la grande époque. Taylor revient à cela en confiant des missions moralement plus que contestables à la Suicide Squad…mais accomplies par des gens qui ont un sens moral ! 

C’est là la grande idée et le second défi de Taylor, renouveler les membres de l’équipe avec des nouveaux personnages, mais des personnages qui sont moins des criminels au sens propre que des gens qui ont clairement violé la loi pour rendre le monde meilleur selon leurs termes. Nous les voyons donc devoir accomplir des missions immondes contraire à leurs valeurs sous peine de mort 

Et des morts il y en a à la pelle dans ce premier tome qui est sans conteste le meilleur de cette courte série : dynamique, se renouvelant à chaque épisode, l’intrigue progresse à vitesse grand V sans pour autant donner l’impression d’être précipitée. Le rythme est très bien géré par l’auteur et le final est incroyable !

Et le dernier défi de Taylor, et la grande réussite de l’auteur, c’est…de rendre attachants ces nouveaux personnages. Je dois dire que quand je les ai vu, je me suis demandé ce que c’était que ce truc et j’étais persuadé que j’allais me fiche complètement des nouveaux personnages amenés par Taylor…

Et pourtant petite touche par petite touche, il leur accorde la place nécessaire pour que l’on apprenne à les connaître, les apprécier…et les regretter quand certains passent l’arme à gauche !

Bref, cette version de la Suicide Squad est une réussite totale et ne souffre que d’un seul défaut : être trop courte !

Verdict : à posséder !

À lire avant : rien – peut se lire de manière indépendante !

PROMETHA TOME 1

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix : 35€/392 pages 

Scénario : Alan Moore  

Dessin : J.H.Williams III

Episodes :   Promethea #1-12

Sollicitation : Lorsque Sophie Bangs a choisi son sujet de thèse — les différentes itérations de l’héroïne mystique Promethea —, elle ne se doutait pas que ce personnage de fiction allait devenir réel et que c’est elle, Sophie, qui deviendrait son nouvel avatar ! Parcourant les plaines d’Immateria, patrie des idées, des mythes et de l’imaginaire, cette nouvelle Promethea va rencontrer ses prédécesseurs mais également d’anciens adversaires comme Jack Faust, mage cynique et libidineux…

Avis : après Tom Strong et Top Ten, Urban s’attaque enfin à l’un des joyaux de la ligne ABC créée par Alan Moore à la fin des années 90, avec la réédition de Promethéa réalisée en collaboration, inestimable, de J.H.Williams III. 

Et si Top Ten explorait le genre du polar, mâtiné de super-pouvoirs pour commenter sur les comics-books en général et leur évolution avec le temps,  et que Tom Strong rendait un grand hommage affectueux, sur les comics-strips d’aventures des années 30 a 50, Prométhéa est un comic-book sur la création elle-même. 

C’est sans doute, de toutes ses séries ABC, la plus expérimentale, là où Moore va le plus loin dans l’exploration des idées en tant que telle, de la création artistique dans tous les domaines, mais aussi la manière dont l’art affecte le monde en général. C’est aussi la série qui m’a donné le plus de mal la première fois que je l’ai lu il y a 20 ans de cela. 

Et par le plus de mal, je veux dire que j’ai arrêté à l’épisode 12, car je ne comprenais rien de ce que voulait faire Moore…Je n’avais pas les outils…et honnêtement, même aujourd’hui, je me demande si je les ai…Mais à la différence d’il y a 20 ans, je me sens prêt à au moins essayer de relever le gant et de suivre Moore là où il veut essayer de m’emmener. 

La seule question n’est donc pas : vais-je lire cette réédition ?…Mais plutôt vais-je commencer avec ce tome 1, alors que j’ai déjà tous ces épisodes,  ou commencer avec le tome 2 inédit pour moi. Et ce alors que l’édition d’Urban va sans doute être magnifique…Décision, décision…

Verdict : à posséder !

À lire avant : rien – premier tome !

WATCHING THE WATCHMEN 

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix : 29€/272 pages 

Episodes : Watching the Watchmen

Sollicitation : En 1986, le temps de douze numéros, WATCHMEN se fait une place au panthéon des plus grandes oeuvres de la bande dessinée internationale, hissant ses créateurs au rang de légendes. Ce beau-livre, raconté par le co-créateur et dessinateur Dave GIBBONS, revient sur les origines de cette série iconique. De ses premières inspirations à ses multiples recherches, en passant par ses nombreuses pistes non retenues, cet ouvrage plonge au coeur de l’univers, d’une richesse rare, du comic book le plus révéré de tout le xxe siècle.

Avis : Urban continue d’exploiter Watchmen avec une rareté, la présentation par Dave Gibbons de la naissance et surtout la construction de Watchmen. Je ne connaissais pas du tout avant de me souvenir que la chaîne YT américaine Cartoonist Kayfabe (si vous comprenez l’anglais je vous recommande d’ailleurs la chaîne que j’aime beaucoup personnellement) avait traité le livre en question et effectivement, le résultat est particulièrement détaillé et recherché.

Le titre s’adresse donc avant tout aux fans absolus de Watchmen qui veulent en apprendre plus sur son origine et son élaboration. Mais je pense que cela sera aussi intéressant pour tous les passionnés de processus créatif qui veulent comprendre un peu mieux comment une œuvre est créée. Cela a en effet l’air d’être une vraie plongée dans l’esprit de deux auteurs parmi les plus importants alors qu’ils étaient au fait de leur créativité. 

Verdict : à tester. 

À lire avant : avoir lu Watchmen est clairement nécessaire. 

WONDER WOMAN : DEAD EARTH 

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix :  19€/208 pages

Scénario : Daniel Warren Johnson 

Dessin : Daniel Warren Johnson 

Episodes :   Wonder Woman – Dead Earth #1-4

Période DC : Black Label – hors continuité 

Sollicitation : Lorsque Wonder Woman se réveille du sommeil séculaire dans lequel elle a été plongée, elle découvre que la Terre n’est plus qu’un vaste désert radioactif… Piégée au coeur de cette plaine stérile tapissée des cendres d’un passé ravagé par l’arme nucléaire, la Princesse Amazone se doit alors de protéger la dernière cité humaine de monstres titanesques et tâche tant bien que mal de découvrir les secrets cachée sous la poussière de cette terre morte et désolée.

Avis : attention, chef d’œuvre ! Bon, j’exagère un tantinet, je l’avoue, mais la vérité est que j’ai adoré cette mini série…mais ce n’était guère une surprise vu qui était à la barre, avec l’excellent Daniel Warren Johnson, déjà auteur du très très bon Extremity et du très fun Murder Falcon. Après ces deux premiers succès en indépendant, il a accepté de s’attaquer à l’amazone avec un pitch de base déjà attractif : Diana se réveille dans un futur post-apocalyptique sans souvenir et tente de sauver ce qui reste de l’humanité d’une bande de monstres !

Bon, déjà Johnson sur WW qui bastonne du monstre ? C’était déjà un à posséder. Pour ceux qui ne connaissent pas l’artiste, c’est sans doute l’un des meilleurs dessinateurs de scènes d’action du marché à l’heure actuelle. L’artiste qui est à la croisée des influences entre comics, manga et BD franco-belge parvient à mixer cela dans un style unique et surtout magnifique. Mais la grande force de Johnson outre ces planches ultra-dynamiques, c’est qu’il essaye toujours de mêler à l’action une bonne dose d’émotion. 

Ne pensez pas que Diana ne sera pas confrontée à des choses difficiles…Oui, elle va bastonner du monstre, mais elle va également devoir faire des choix difficiles, rester fidèle à elle-même, ses valeurs, tout en apprenant des choses particulièrement dérangeantes. Comme on l’a vu sur ses précédentes œuvres, l’auteur sait questionner ses personnages, les faire évoluer et surtout faire en sorte que le lecteur soit émotionnellement investi dans ce qu’il voit. 

Ce n’est pas que de l’action fun, il y a aussi plusieurs niveaux de lecture qui font de cette mini série une XXX de bonne lecture. 

Verdict : à posséder – sans doute une des meilleures mini-séries Black Label et la meilleure histoire de WW depuis longtemps. 

À lire avant : rien – peut se lire de manière indépendante !

URBAN LIMITED – EDITION LUXE 

Introduction : je fais un encart particulier pour la naissance de cette nouvelle gamme chez Urban Comics, Urban Limited qui correspond à leur version d’une édition deluxe, bien que cela ressemble à une édition équivalente à un Absolute. Oui, c’est compliqué…Et je reste assez partagé sur cette nouvelle collection. 

J’ai pu voir qu’elle avait clairement un attrait pour certains, qui vont pouvoir admirer les travaux de certains des meilleurs dessinateurs du marché dans un format particulièrement avantageux. Mais et c’est un gros mais, je reste refroidi par le fait qu’à part la taille et le prix (qui est bien plus élevé), le contenu reste le même que l’édition normale.

Or dans le cas des trois sorties prévues cette semaine, les éditions normales étaient tout à fait satisfaisantes. Ce qui fait que l’on trois bouquins, deux fois plus cher que leur édition normale pour le même contenu. Certes, j’ai cru comprendre que cette édition était très belle…mais le double du prix tout de même. 

BATMAN CURSE OF THE WHITE KNIGHT

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix : 59€/290 pages 

Scénario : Sean Gordon Murphy 

Dessin :Sean Gordon Murphy 

Episodes : Curse of the White Knight #1-8

Période DC : Black Label – hors continuité 

Sollicitation : La collection Urban Limited propose de découvrir des récits majeurs de DC Comics dans un format hors du commun et une fabrication particulièrement luxueuse. Les tirages sont uniques, limités à 1500 exemplaires et numérotés à la machine à l’intérieur des ouvrages.

Avis : au delà de mon avis sur la collection, depuis sa première édition j’ai pu lire cette suite à White Knight et en ce qui me concerne, je la trouve très largement supérieure à la première maxi série de Murphy. L’auteur va au bout de ses idées et nous avons là une intrigue qui va avoir de vraies retombées. Le statut quo au sein de ce monde est profondément modifié et Batman et son entourage ne sont pas épargnés ! Le résultat est une franche réussite et j’espère que l’auteur pourra concrétiser la suite qu’il semble avoir encore en tête. 

Verdict : à posséder (à vous de voir l’édition que vous préférez)

À lire avant : Batman – The White Knight 

BATMAN LAST KNIGHT ON EARTH 

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix : 35€/178 pages 

Scénario :  Scott Snyder 

Dessin : Greg Capullo 

Episodes : Batman : Last Knight on Earth #1-3

Période DC : Black Label – hors continuité 

Sollicitation : La collection Urban Limited propose de découvrir des récits majeurs de DC Comics dans un format hors du commun et une fabrication particulièrement luxueuse. Les tirages sont uniques, limités à 1500 exemplaires et numérotés à la machine à l’intérieur des ouvrages.

Avis : dernière grande histoire de Scott Snyder et Greg Capullo qui vient en quelque sorte clore leur grand run sur le personnage. Certes, elle est complètement hors continuité mais elle demeure de grande qualité et assez éloignée des intrigues assez grandiloquentes que Snyder a pu pondre ces dernières années. Il essaye de rester fidèle à sa vision du personnage jusqu’au bout, même s’il prend pour cela des risques créatifs assez étranges en cours de route. Certaines idées m’ont en effet assez perturbé…Je recommande toute de même la lecture, surtout si vous avez aimé le travail de Snyder et Capullo sur la franchise. 

Verdict : à lire. 

À lire avant : le run de Snyder et Capullo sur Batman pour bien tout comprendre. 

DOOMSDAY CLOCK 

Date de sortie : 27 novembre  2020

Prix : 69€/450 pages

Scénario : Geoff Johns 

Dessin : Gary Frank 

Episodes : Doomsday Clock #1-12

Période DC : Rebirth et post rebirth (oui, ça c’est étalé ! – 2017/2019)

Sollicitation : La collection Urban Limited propose de découvrir des récits majeurs de DC Comics dans un format hors du commun et une fabrication particulièrement luxueuse. Les tirages sont uniques, limités à 1500 exemplaires et numérotés à la machine à l’intérieur des ouvrages.

Avis : je ne vais pas redonner mon avis sur le sujet, car je l’ai déjà donné en détail à la fois dans un guide récent, ainsi que dans un Comixity. Je dirai simplement que je reste très partagé sur ce récit. Je trouve en effet la première moitié très molle et franchement ennuyeuse par moment, tandis que la seconde moitié est bien plus dynamique, riche en tensions et drames de tous les côtés. Sur la fin, on retrouve du grand Geoff Johns au scénario. Côté dessin, Gary Frank est lui impérial tout du long ! 

Verdict : à lire. 

À lire avant : le one shot rebirth.

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