BLISS COMICS
RAPTURE
Prix : 17€/152 pages
Episodes : Rapture #1-4 et Ninjak #0.
Scénario : Matt Kindt
Dessin : CAFU, Roberto De la Torre, Francis Portela (Ninjak #0)
Sollicitation : L’OMBRE RENCONTRE L’ACIER !
Sur une plaine meurtrie, deux armées venues d’une autre dimension se préparent pour leur dernière bataille. Leur objectif : une tour gigantesque nommée dans une langue depuis longtemps interdite.
Une des armées est dirigée par une force primitive, Babel, prête à tout pour accéder au Paradis. La seule chose lui barrant la route est un vieux guerrier barbare, plein de rage et de remords. Un homme pour qui cette bataille est sa dernière occasion de rédemption. Mais il sait que ses forces diminuées ont peu de chances de vaincre, à moins que des alliés ne lui viennent en aide…
Voici Tama : une jeune fille, la dernière représentante des géomanciens, une lignée de mystiques qui protègent la Terre. Elle a prédit cette bataille et sait que des millions périront si elle ne l’empêche pas. Tama compose alors une équipe aussi étrange qu’hétéroclite : Ninjak, Shadowman et Punk Mambo. Ensemble, ils devront vaincre un dieu ancestral déterminé à percer les cieux.
Ce récit complet, mêlant magie noire et heroic-fantasy dans le terrifiant Monde des Morts, est mené de mains de maîtres par Matt Kindt (Divinity, X-O Manowar) et CAFU (Rai).
Avis : voici un récit on ne peut plus ambitieux que nous propose cette semaine Bliss Comics écrit par Matt Kindt qui s’appuie ici sur son travail sur Ninjak de manière claire et évidente. De fait, outre l’apparition du personnage, on voit nombre d’idées et de concepts implantés lors de son passage sur la série revenir ici être mis en avant. Je ne sais pas trop à quoi encore m’attendre, mais Ninjak fait pour moi partie des bonnes surprises proposées par Valiant ces dernières années, donc j’ai bien envie de donner sa chance à ce tome/crossover ?
Nous verrons cependant en parallèle à quel Matt Kindt nous avons affaire, car si le scénariste est capable de très bonnes choses, il peut aussi se planter, comme avec l’arc introduisant justement Punk Mambo qui revient justement ici…ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour moi, puisque l’arc dans le monde des morts était le pire de la série Ninjak ! En tout cas l’équipe artistique donne quand même bien envie, notamment avec la participation de Cafu, jeune auteur qui est en train de se faire peu à peu un nom et qu’à mon sens il faut surveiller.
Verdict : à lire
DELCOURT COMICS
KILL OR BE KILLED TOME 2
Prix : 16.5€/168 pages
Scénario : Ed Brubaker
Dessin :Sean Phillips
Sollicitation : La super équipe formée par Ed Brubaker et Sean Phillips frappe à nouveau ! Après le succès mérité de Fondu au Noir, Kill or Be Killed nous conduit sur les pas d’un homme forcé d’assassiner des criminels pour survivre !
Brubaker et Phillips tapent de plus en plus fort avec ce 2e tome de leur tétralogie ! Notre justicier s’enfonce toujours un peu plus dans les ténèbres, tandis que les forces de police de New York commencent à réaliser qu’un type masqué s’en prend aux salopards de la ville. Entre thriller, polar et déconstruction d’un genre (celui des justiciers), cette série vous happe sans jamais vous lâcher
Avis : suite de la très bonne série KIlled of be Killed, qui réunit encore une fois le duo créatif composé de Ed Brubaker et Sean Phillips. Et encore une fois la qualité est au rendez vous, avec cette série qui mélange de manière habile le récit noir avec une pincée de fantastique…du moins c’est ce qu’il semble, car au sortir du premier tome la partie fantastique du récit reste encore à prouver.
De manière assez fine, en effet, le récit laisse suffisamment la porte ouverte au fait que tout cela ne soit qu’une construction mentale du personnage après sa tentative de suicide. De fait la question est très vite de savoir si le personnage est réellement l’objet d’un pacte faustien bien malgré lui, ou s’il a simplement perdu la boule. Le scénario de Brubaker laisse en effet entrevoir des indices qui peuvent soutenir chacune de ses deux thèses.
Bref, le premier tome posait bien les personnages, tous bien abîmés et la situation bien ambigüe. Le titre a beaucoup de potentiel et l’on sait déjà que comme les autres titres du duo, sa durée sera limitée cette fois en 4 volumes.
Verdict : à posséder.
PANINI COMICS
KIOSQUE
AVENGERS 12
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes : US All-New, All-Different Avengers Annual 1, Champions 12, Infamous Iron Man 11-12, Invincible Iron Man 10-11
Sollicitation : Riri Williams et Fatalis doivent tous deux faire leurs preuves en tant que successeurs d’Iron Man dans quatre épisodes signés Brian M. Bendis, Alex Maleev et Stefano Caselli ! Les Champions doivent gérer Cyclope (Waid/Ramos). Plus deux courts épisodes tirés d’Avengers Annual.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Si vous avez tenu jusque là avec ces itérations de ces séries, je vous tire mon chapeau, vous êtes plus résistants que moi…
Verdict : pour ceux qui suivent encore.
DEADPOOL 13
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes : US Deadpool 36, Spider-Man/Deadpool 22, Unbelievable Gwenpool 20, Deadpool vs Old Man Logan 5, Deadpool 1000 (I, IV, VI et IX
Sollicitation : Deadpool gère les conséquences de Secret Empire (Duggan/Lolli) et affronte Arcade avec Spider-Man (Kalan/Nauck). Le rideau tombe sur l’aventure associant Deadpool à Old Man Logan (Shalvey/Henderson) alors qu’une nouvelle saga commence pour Gwenpool (Hastings/Gurihiru). En plus, quatre brèves aventures de Deadpool !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans de Deadpool et de tous les autres trucs que contient le mag, puisqu’il ne contient qu’un épisode de la série régulière Deadpool.
MARVEL GENERATIONS 4 (sur 4)
Prix :5,00 €, 72 pages
Episodes : US Generations Miles Morales & Peter Parker 1, Generations Sam Wilson & Steve Rogers 1
Sollicitation : Dernier rendez-vous avec cette mini-série ! Les deux Spider-Man, Miles Morales et Peter Parker, se rencontrent de nouveau dans un épisode de Bendis et Pérez, de même que les deux Captain America, Sam Wilson et Steve Rogers, dans une histoire signée Spencer et Renaud !
Avis : conclusion du machin generations cette semaine. Si vous avez lu la fin de Secret Empire le mois dernier, vous comprenez désormais pourquoi je qualifiais tout ce bousin de belle arnaque ces derniers mois dans mes chroniques. De mémoire, il me semble que cela avait été lancé à la dernière minute par Marvel afin de diminuer la noirceur du récit de Spencer. Sur ce coup, je ne lui jette pas la pierre d’avoir eu du mal à intégrer cet élément à son scénario, car de toute évidence il s’agissait d’une demande du staff edito faite à la dernière minute…
Dans l’ensemble, l’initiative aura donc été assez inutile et autant vous tuer le suspense inexistant que vous traversez en ce moment : cela n’aura aucun impact. Oui, je sais quelle surprise incroyable. Cela n’empêche pas que certains épisodes soient de qualité. Ainsi, concernant les deux derniers épisodes présentés ici, je ne les ai personnellement pas lu, mais les critiques exprimées à ce sujet ont été dans l’ensemble très positives. Donc si vous voulez avoir le run complet de Bendis et Spencer sur respectivement Miles Morales et Sam Wilson j’aurai tendance à vous recommander de vous procurer ce numéro.
Verdict : à tester
SPIDER-MAN 13
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes : US Spider-Man 21, Scarlet Spider 8-9, Amazing Spider-Man : Renew your vows 12, Spectacular Spider-Man 5-6
Sollicitation : Zdarsky, Walsh et Kubert transforment le statu quo de Spider-Man d’une façon inattendue dans deux épisodes de Spectacular. Ben Reilly rencontre le Frelon des Slingers (David/Sliney), tandis que Miles Morales est toujours au Japon, où les Champions font leur apparition (Bendis/Leon). Plus le dénouement de la confrontation entre la famille Parker et le petit-fils de Norman Osborn (Stegman/Level).
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour ceux qui suivent.
STAR WARS 7
Prix :5,90 €, 112 pages
Episodes : US Star Wars 36-37, Doctor Aphra 13-14, Darth Vader 7
Sollicitation : Découvrez les deux derniers épisodes de la série Star Wars de Jason Aaron, toujours accompagné par Salvador Larroca. Puis, après deux épisodes de Doctor Aphra par Kieron Gillen, Si Spurrier, Emilio Laiso et Kev Walker, Charles Soule et Giuseppe Camuncoli vous racontent une nouvelle page de l’histoire de Dark Vador et de sa chasse des derniers Jedi.
Avis : fin du run de Jason Aaron sur ce numéro de Star Wars. Je dois dire que cela fait un moment que j’ai perdu le fil de la série. En effet comme souvent avec ce scénariste, il est souvent capable de réussir de très bons départs et de construire de très bonnes choses au cours de son run, mais en général, la dernière ligne droite laisse à désirer. Il est souvent à court de jus et tourne un peu en automatique. On se souvient ainsi que ses derniers épisodes sur Wolverine et Wolverine and the X-Men manquaient globalement de direction et l’on sentait qu’il se demandait comment s’en aller proprement sans y parvenir complètement.
Je n’attendrais donc pas grand chose de cette conclusion si j’étais vous. À noter par ailleurs que le scénario du titre est par la suite repris par Kieron Gillen. Ce dernier qui s’était racheté à mes yeux sur Darth Vader avant de ressombrer dans le néant avec Aphra (oui j’ai lu le premier arc et non je ne lui ai rien trouvé de spécial ou de particulièrement accrocheur contrairement à beaucoup de gens) va donner une nouvelle direction au titre. J’ai lu son premier numéro et …disons que je le classerai avec les Aphra, à savoir sans grand intérêt…
Verdict : pour les fans de Star Wars
X-MEN RESURRXION 8
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes : US X-Men Gold 12, X-Men Blue 12, Old Man Logan 29-30, All-New Wolverine 24, Iceman 4-5
Sollicitation : Retrouvez deux épisodes des X-Men adolescents (par Bunn/Franchin) et de leurs alter ego adultes (par Guggenheim/Ross), deux épisodes d’Iceberg (par Grace/Vitti et leurs complices) et deux autres consacrés à Old Man Logan, qui concluent l’histoire de Maestro (par Brisson/Deodato Jr). Plus le retour de la nouvelle Wolverine orchestré par Taylor et Kirk.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Oui, à partir de maintenant je préfère m’abstenir de donner mon avis. Je ne suis que Wolverine de Tom Taylor dans ce mag et nous avons appris qu’avec la réorganisation des mag de Panini le mois prochain, le titre allait perdre sa place. Je ne vois donc pas trop l’intérêt de parler des titres mutants plus avant. D’autant plus que mon avis resterait globalement le même. Wolverine reste très solide grâce au travail de Tom Taylor, le reste ne vaut guère la peine d’en parler…ahhh mais attendez, le mois prochain débute le crossover avec Mojo entre les séries X-Men Blue et Gold qui incarne parfaitement la faillite créative de la franchise…on en reparle donc en fait le mois prochain (oui je change d’avis au fur et à mesure que j’écris cette chronique)
Verdict : pour ceux qui suivent encore.
ANT-MAN
Prix :20,00 €, 184 pages
Episodes : US Ant-Man (2015) 1-5 et Annual 1, Ant-Man : Last days 1 publiés précédemment dans les revues ANT-MAN 1-4
Scénario :Spencer,
Dessin :Rosanas
Sollicitation : Scott Lang, alias Ant-Man, a toujours eu le sentiment de ne pas être respecté par ses pairs. Aussi, lorsqu’Iron Man lui propose un poste chez Stark Industries, Scott saisit l’opportunité de prendre un nouveau départ. Par Nick Spencer (Secret Empire, Captain America).
Avis : apparemment ce tome contient la réédition des épisodes de la première série Ant Man écrite par Nick Spencer. Je suppose que Panini la réédite pour avoir du matos récent disponible sur le personnage au moment de la sortie du prochain film Ant-Man attendu pour juillet si ma mémoire est bonne.
Dans l’ensemble le titre avait recueilli de très bonnes critiques, l’approche personnelle du scénariste étant manifestement très appréciée. Personnellement je n’ai pas dépassé l’épisode 1, le ton général ne fonctionnant pas avec moi.
En termes de format, je trouve tout de même assez curieux de rééditer un tel titre en deluxe, je doute que les films aient généré un enthousiasme énorme pour le personnage et la série, surtout lorsque l’on se souvient que le mag où ces épisodes furent publiés s’arrêta avant de pouvoir tout publier malgré le peu d’épisodes disponibles en VO…Le rééditer dans un format très cher est donc d’un point de vue commercial quelque peu étrange.
Verdict : à tester.
HULK, L’INTEGRALE 1962-1963 (NOUVELLE EDITION)
Prix :32,00 €, 232 pages
Episodes :
Scénario :Lee,
Dessin :Kirby, Ditko
Sollicitation : L’éminent scientifique Bruce Banner étudie les rayons gamma. Une expérience tourne mal et le chercheur se trouve exposé à de fortes radiations qui bouleversent son métabolisme. Dès lors, chaque fois qu’il est en proie au stress, il se transforme en une créature à la peau verte, violente et incontrôlable… l’incroyable Hulk.
Avis : je vais m’abstenir de faire un quelconque commentaire sur cette réédition, car je trouve que la nouvelle gamme de prix proposée par Panini pour les intégrales est tout simplement scandaleux, puisque désormais on passe de 32€ à 35€. Et je suis désolé, mais 32€ pour à peine plus de 200 pages, même pour du matériel aussi réputé, c’est du grand n’importe quoi. D’autant plus que cela fait des années que les intégrales n’ont pas vu d’amélioration notables de leur format…De manière générale, il y a une dérive des prix de la part de Panini que je trouve inquiétante…pour l’ensemble de ses collections librairies comme le futur kiosque ou ce qui en tient lieu.
Verdict : pour les fans de Hulk.
INDESTRUCTIBLE HULK 2 (sur 2)
Prix : 30,00 €, 256 pages
Episodes : US Indestructible Hulk 11-20 et Annual 1 publiés précédemment dans les albums MARVEL NOW! : INDESTRUCTIBLE HULK 3-4
Scénario :Waid,
Dessin :Asrar, Scalera
Sollicitation : Le S.H.I.E.L.D. confie à Hulk une mission périlleuse : il doit remonter le temps pour réparer le continuum. Face à des anarchistes temporels, Bruce Banner est le seul à pouvoir protéger l’univers. Ce n’est que le début des ennuis pour Hulk ! Suite et fin de la réédition de la série de Mark Waid.
Avis : suite et fin de la réédition du run de Mark Waid sur la série Indestructible Hulk, mais pas fin en soi de la prestation du scénariste sur le personnage. En effet de mémoire, il me semble que Waid a signé les 4 épisodes du relaunch qui a suivi sans réellement apporter de conclusion à son intrigue en cours. Car oui, vous avez bien lu l’approche du scénariste a rencontré un tel succès que le titre fut relancé au bout de 20 numéros. Ce n’est pas entièrement la faute de Waid, puisque je me souviens bien combien l’auteur a pu souffrir de changements d’artistes tous les 3 épisodes…mais son approche du personnage et les intrigues rencontrées n’ont jamais réellement rencontré le succès non plus…
Verdict : pour ceux qui ont aimé le premier tome.
INFINITY CRUSADE
Date de sortie : 6 juin 2018
Prix : 25,00 €/264 pages
Episodes : US Infinity Crusade 1-6 publiés précédemment dans l’album MARVEL GOLD : LA CROISADE DE L’INFINI
Scénario :Starlin,
Dessin :Lim
Sollicitation : Après Le Gant de l’Infini et La Guerre de l’Infini, découvrez la fin de la trilogie de Jim Starlin et Ron Lim. La Déesse a éradiqué le crime sur la Terre et a apporté la paix dans l’univers. Captain America et Spider-Man sont à ses côtés. Face à eux, s’érigent des individus peu recommandables tels que Thanos et Mephisto. Mais nos héros ont-ils choisi le bon camp ?
Avis : ou sans doute le point bas de la saga de l’infini…en tout cas pour moi, puisque je ne suis pas allé lire les innombrables suites que Jim Starlin à pondu autour de Thanos et Warlock…Très sincèrement, j’ai détesté la saga de l’infini … dans presque tous ses aspects. La dimension religieuse qui est ici développée n’est absolument pas maîtrisée par Starlin dont l’approche reste très superficielle. Je comprends qu’au moment où il l’a produite, les comics étaient destinés avant tout à un public plus jeune, ce qui explique sans doute pourquoi un vieillard comme moi est resté froid à ses idées. Mon on se souviendra tout de même que le gant de l’infini savait manier des thèmes assez matures, tout en ne larguant pas le jeune public…
Verdict : bof
INHUMAINS VS X-MEN
Prix : 24,00 € , 216 pages
Episodes : US Inhumans vs X-Men 0-6 publiés précédemment dans les revues ALL-NEW X-MEN HORS SERIE 3 et IVX 1-4
Scénario :Soule, Lemire,
Dessin :Garron, Yu
Sollicitation : Depuis que les brumes tératogènes, qui donnent leurs pouvoirs aux Inhumains, se sont répandues dans l’atmosphère terrestre, l’espèce mutante est menacée d’extinction. Face à cette situation, les X-Men déclarent la guerre au peuple de New Attilan. Qui sortira vainqueur de ce conflit ?
Avis : ah ah ah ah ah aha ha ah ah ah aha ah ahhhhh Panini, votre politique éditoriale et tarifaire suscite tant d’émotions en moi. Souvent de la colère devant la stupidité de certains choix qui virent à l’insulte pour les lecteurs, de l’incompréhension devant votre désir de lancer de nouvelles collections toutes les semaines, mais de temps en temps, vous me faites bien rire.
Quelle autre réaction pourrais-je avoir devant votre décision de rééditer en deluxe l’un des pires étrons de ces dernières années, à savoir IvX, pauvre tentative de la part de Marvel d’évoquer chez les lecteurs un autre crossover à succès, qui relevait déjà de la purge à l’époque.
Les grands talents que sont Charles Soule et Jeff Lemire, mais surtout Soule car je pense qu’à ce stade Lemire avait déjà pris la porte, se sont donc unis pour laisser justement leurs talents dehors et nous pondre la pire XXX possible. Félicitations, vous avez réussi…de ce que j’ai compris. Oh honte sur moi je n’ai pas lu cet event. Mais que voulez vous, avec le temps, l’âge et l’expérience, on aiguise son flair pour repérer les bouses à des kilomètres…Et vu les critiques, je n’ai pas eu tort…Donc mon conseil est simple, gardez votre argent pour quelque chose qui en vaut la peine.
Verdict : À ÉVITER
LES GARDIENS DE LA GALAXIE, L’INTEGRALE 1991
Prix :32,00 €, 296 pages
Episodes : US Guardians of the Galaxy (1990) 8-22, inédits
Scénario :Valentino
Dessin : Valentino
Sollicitation : Yondu et les autres Gardiens de la Galaxie arrivent sur la planète des Mutants au beau milieu d’une révolution où on retrouve le descendant de Wolverine et une nouvelle incarnation du Phénix Noir ! Des épisodes inédits en France, signés Jim Valentino.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans des Gardians ayant des compulsions de collectionneurs…
SPECTACULAR SPIDER-MAN, L’INTEGRALE 1985
Prix :32,00 €, 336 pages,
Episodes : US Spectacular Spider-Man (1976) 98-109 et Annual 5 publiés précédemment dans les revues NOVA 94-102, dans l’album MARVEL BEST OF : SPIDER-MAN LA MORT DE JEAN DE WOLFF et 1 inédit)
Scénario :Milgrom, David,
Dessin :Trimpe, Buckler
Sollicitation : Le terrible Rédempteur a tué l’une des meilleures amies de Spider-Man : le commissaire Jean DeWolff. Le Tisseur va tout faire pour arrêter le criminel, quitte à franchir certaines limites…
Avis : une intégrale de la série spectacular Spider-Man très particulière, puisqu’elle contient la réédition de la saga de la mort de Jean de Wolff, l’un des travaux qui a révélé Peter David sur la scène comics quelques années avant son arrivée sur Hulk. Un arc important à plus d’un titre. D’une part par sa qualité, puisque plus de 30 ans après, elle reste tout à fait abordable et surtout toujours riche de surprises. Je l’ai personnellement lu pour la première fois il y a peu et la conclusion m’avait réellement soufflé.
Ensuite, je pense qu’elle est encore importante car à mon sens elle marque l’un des premiers tournants des séries Spider-Man vers un ton plus adulte. Un tournant qui sera assumé en réalité des années plus tard au moment de l’arrivée d’auteurs comme J.M.Dematteis sur Amazing Spider-Man et notamment au moment de la saga du clone en particulier. Jusque là à part quelques intermèdes un peu sombres, les séries Spider-Man conservaient une tonalité assez enfantine, en phase avec son lectorat.
Le travail de Peter David s’inscrit dans une veine bien plus mature qui a surement surpris à l’époque et qui lui a valu les foudres de Jim Shooter pendant un moment qui apparemment n’appréciait guère son travail…Bref, dans l’ensemble de bons épisodes importants dans la vie du tisseur.
Verdict : à posséder
THOR PAR JURGENS & ROMITA JR 2
Prix :36,00 €, 336 page
Episodes : US Mighty Thor 17-25, Iron Man (1998) 21-22 et Annual 2000, Peter Parker : Spider-Man 11, Juggernaut The Eighth Day 1 publiés précédemment dans les revues THOR 17-18, IRON MAN 19 et 21, MARVEL ELITE 1-7 et MARVEL 42)
Scénario :Jurgens,
Dessin :Romita Jr
Sollicitation : Depuis son affrontement contre les terrifiants Dieux Obscurs, Thor se pose de nombreuses questions au sujet de sa résurrection et de sa fusion avec l’humain Jake Olson. Mais la menace de l’Homme-Absorbant laisse peu de temps au dieu du Tonnerre pour résoudre ce mystère, d’autant que son marteau enchanté, Mjolnir, continue de réagir de manière surprenante. Pire encore : Thanos et Mangog font désormais équipe…
Avis : suite et fin de la réédition du run de Dan Jurgens associé à John Romita Jr sur le personnage. Si Dan Jurgens a poursuivi son travail sur Thor pendant encore un certain temps, écrivant de mémoire plus de 70 épisodes, Romita Jr fut obligé de son côté de quitter la série pour se concentrer sur Spider-Man. Pour ceux qui s’en souviennent, à la fin des années 90, Romita dessinait en parallèle, Thor et Spidey. Et puis pour une raison qui reste encore à expliquer, quelqu’un eut l’idée à un moment que Romita dessine les deux séries Spidey, l’obligeant à quitter Thor, car même lui a ses limites…
Un choix étrange qui sera annulé quelques mois plus tard au grand désespoir de Romita qui aimait de toute évidence, bosser sur Thor. Mais bon c’était le Marvel de la fin des années 90, où pas grand chose n’avait de sens d’un point de vue éditorial en dehors de Heroes Return…
Sur le fond ensuite, si j’avais apprécié la première année de Jurgens et Romita sur le titre, la seconde année fut à mon sens …moins inspirée, montrant aussi la limite de la logique de Jurgens sur le titre. En effet, après son affrontement contre les Dark Gods dans le premier tome, Jurgens va ici ramener d’anciens personnages, avec en particulier en têtes d’affiches Mangog et Thanos…
Et je me souviens distinguement que je trouvais cela …répétitif. Chaque arc faisait monter la pression, nous montrait bien les enjeux, le défi insurmontable pour Thor avant de finir sur un bon gros affrontement pour Thor…avant de passer à l’adversaire suivant pour relancer le cycle.
Je pense que Jurgens l’a lui même perçu et pourquoi après le départ de Romita Jr, il est allé dans une direction complètement différente, avec un traitement bien plus ambitieux qu’une simple série de combats qui se succèdent où chaque fois on nous promet d’aller encore plus loin dans la démonstration de puissance.
Verdict : à lire
X-MEN : AGE OF X
Prix : 30,00 €, 248 pages
Episodes : US X-Men Legacy 245-247, New Mutants (2009) 22-24,Age of X Alpha et Univers 1-2 publiés précédemment dans les revues X-MEN EXTRA 88-89
Scénario :Carey,
Dessin :Mann, Kurth
Sollicitation : Dans un monde où les X-Men n’ont jamais existé et où le peuple mutant est au bord de l’extinction, les derniers survivants de l’espèce se sont regroupés dans une citadelle pour mener leur ultime combat. Comment en est-on arrivé là ? Qui pourra sauver Magnéto, Cyclope, Malicia et leurs compagnons ?
Avis : réédition cette semaine de Age of X, un arc signé par Mike Carey lors de son très long run sur les X-Men et …sans doute l’une de ses intrigues avec lesquelles j’ai le plus de mal. En termes de qualité générale, des idées, du concept…je pense que c’est d’un bon niveau général. Sur le papier, l’ensemble fonctionne bien. Mais l’exécution ? à mon sens, souffre très vite de la comparaison avec son grand frère, le mega arc auquel Carey rend hommage, à savoir Age of Apocalypse.
Je dirai même qu’il est intéressant de faire la comparaison entre les deux, car ils sont à mon sens les marqueurs de leurs époques respectives. Age of Apocalypse fut lancé au sommet de la popularité des titres X-Men et reste apprécié encore aujourd’hui comme l’une des histoires préférées des fans de la franchise. Quand on la lit encore de nos jours, on ressent tout l’enthousiasme des auteurs à pouvoir se lâcher, de lancer toutes les idées qu’ils avaient du mal à caser dans les séries régulières.
En bref, malgré l’horreur que cela a du être en termes d’écriture et de coordination entre auteurs et éditeurs, Age of Apo fut perçue comme une belle grosse bouffée d’air frais. Un énorme pari à un moment où l’industrie commençait à s’effondrer.
Et puis vous avez Age of X, produite presque 20 ans après dans une période où les X-Men ne sont plus du tout au sommet, où créativement tous les titres, auteurs et éditeurs tournent en rond avec ces personnages et concepts et ne savent plus trop quoi en faire à part revenir à de vieux trucs. Et dans tout ça, Carey écrit quelque chose de largement auto contenu qui n’eut que peu de conséquences et qui à l’inverse de son illustre prédécesseur n’a pas vraiment marqué le lectorat.
Cela demeure, je pense, un récit agréable dans l’ensemble, mais qui symbolise beaucoup le déclin de la franchise, par le manque d’impact qu’il a eu.
Verdict : à lire
URBAN COMICS
SUPERMAN – MAN OF STEEL TOME 1
Prix : 35€/480 pages
Episodes : Man of Steel #1-6, Superman #1-4, Action Comics #584-587, Adventures of Superman #424-428
Scénario : John Byrne & Marv Wolfman
Dessin : John Byrne
Sollicitation : Metropolis était autrefois le terrain de chasse privilégié de Lex Luthor, le P.
D-G. tyrannique et intransigeant de la multinationale LexCorp, mais l’arrivée d’un protecteur surhumain a changé la donne… Partageant son temps entre son identité de Clark Kent, jeune reporter pour le Daily Planet, et celle de Superman, défenseur des opprimés, il combat les menaces les plus étranges et les plus terrifiantes : Metallo, Darkseid ou Bizarro !
Avis : ENFINNNNNNN !!!!!! ouiiiiiiiiiiii !!!! à l’occasion du 80e anniversaire de Superman, Urban Comics s’attaque ENFIN (oui, ça va revenir régulièrement) à ce qui demeure sans aucun doute le plus important run de l’ère moderne sur le personnage, à savoir le passage de John Byrne sur la franchise Superman.
Pour bien comprendre l’impact du travail de l’artiste sur les titres Superman, je pense qu’il faut avant tout bien appréhender la position du personnage au milieu des années 80. Une position qui peut être résumée de manière efficace en quelques mots : au fond du XXX de trou. Après des décennies d’exploitation, le personnage était clairement arrivé au terme d’une ère, comme tout l’univers DC qui à ce moment apparaissait largement dépassé par Marvel et en fait…dépassé tout court.
Le problème est avant tout que les auteurs et éditeurs s’étaient pendant des années appuyés sur une certaine formule du personnage datant du Silver Age, qu’ils n’ont pas voulu faire évoluer avec le temps. Du coup, au milieu des années 80, pour susciter à nouveau l’intérêt, DC a pris le risque du coup de balai général, pour dégager tous les éléments jugés à ce stade désuets et dépassés et moderniser l’ensemble;
Ce fut d’abord l’objectif de Crisis of Infinite Earths, qui simplifia un univers DC où les terres parallèles pullulaient de tous les côtés, puis Man of Steel dans la foulée qui redéfinit Superman pour une nouvelle audience. John Byrne pour cela décide avant tout d’humaniser le personnage et de réduire au strict minimum tous les éléments fantastiques appartenant souvent au domaine de la SF des années 50.
On retrouve bien évidemment une partie du cast traditionnel, qui sera bien plus creusé que par le passé, certains vilains. Mais dans le même temps, certains éléments comme Supergirl, Krypto, Zod et autres passent à la trappe…pendant un temps, DC jugeant nécessaire de rendre Superman à nouveau spécial, en en faisant réellement l’unique survivant de Krypton.
Tous ceux qui reviennent sont réinterprétés, modernisés…avec un succès clair et net qui permet à Byrne d’asseoir pendant un temps son contrôle sur la franchise, au point qu’à un moment il écrivait ou co-écrivait l’ensemble des titres ! cependant comme souvent avec cet auteur, il finit par se brouiller avec DC et quitta la franchise au bout de 2 ans pour revenir chez Marvel.
Si tout n’est pas parfait, on se souviendra notamment du faux pas “je fais tourner un porno à Superman et Barda” (et non je ne blague pas, c’est vraiment un épisode écrit par Byrne où Superman et Barda sont contrôlés mentalement par un gusse venant d’Apokolips qui les force…à faire ce que vous savez devant caméra…oui c’était ça son plan…et je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’avec cette référence, je viens de donner envie à beaucoup plus de gens de lire ce run…), cela reste une période de Superman que tout fan doit posséder.
Verdict : à posséder.
WONDER WOMAN INTEGRALE TOME 1
Prix : 28€/ 512 pages
Episodes : Wonder Woman (New52) #1-18 + #0
Scénario : Brian Azzarello
Dessin : Cliff Chiang
Sollicitation : Guerrière farouche et princesse des Amazones, Diana a quitté son île pour rejoindre le Monde des Hommes en tant que Wonder Woman !
Mais en sauvant une jeune femme de griffes de monstres mythologiques, elle ne s’attendait pas à lever le voile du mystère de ses origines. Suite à sa découverte, Diana va devoir affronter la colère d’Héra et les machinations des autres dieux de l’Olympe.
Avis : je vois qu’Urban continue sa politique de réédition en intégrale de certains runs importants du New 52, qui ont marqué ses propres débuts en VF. Cette fois c’est au tour du travail de Brian Azzarello et Cliff Chiang de revenir dans un nouveau format bien mérité, car cela reste pour moi un XXX d’excellent run. Azzarello écrit une Wonder Woman réellement mature, adulte, mais aussi humaine et globalement très riche d’un point de vue émotionnel.
Et le travail graphique de Cliff Chiang, qui accompagne Azzarello, qui à énormément évolué (en bien) entre le début et la fin de son passage sur le titre est tout simplement sublime. On appréciera notamment son boulot de character designer sur les dieux de l’Olympe qui sous son crayon trouvent une seconde jeunesse…
Si en termes de défauts, on peut reprocher à Azzarello, d’avoir sans doute trop décompressé son récit, qui aurait mérité d’être raccourci d’au moins 6 épisodes. Je dois dire que cela reste pour moi une référence…surtout quand on compare à ce qui a suivi entre le passage dispensable des Finch sur le titre ou encore le second passage de Greg Rucka qui s’était de toute évidence juste fixé comme mission d’annuler tous les apports d’Azzarello …
Et DC n’a toujours pas compris la leçon ! alors que Wonder Woman bénéficiait d’une grosse exposition l’année dernière avec le succès de son film, le comic-book lui n’est clairement pas une priorité pour l’éditeur qui l’a confié à une équipe artistique qui n’a pas vraiment réussi à la mettre en avant, ou simplement à proposer quelque chose capable de susciter l’adhésion d’une majorité du lectorat. Si DC veut vraiment désormais être à la hauteur de la stature acquise par Wonder Woman auprès du public, il va vraiment falloir qu’ils se bougent un peu et nomment une équipe créative d’un meilleur niveau.
Verdict : à posséder
Laisser un commentaire