PANINI COMICS
AVENGERS 8
Date de sortie : 2 FÉVRIER 2018
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes :US Invincible Iron Man 8, Infamous Iron Man 7, Avengers 8, Champions 8, Uncanny Avengers 24, Captain America : Steve Rogers 17
Sollicitation : Secret Empire arrive dans notre magazine avec deux épisodes des Uncanny Avengers (Zub/Jacinto) et de Steve Rogers/Captain America (Spencer/Guinaldo/Bachs). Vous retrouvez aussi Fatalis et Ironheart (Bendis/Caselli/Maleev), les Avengers et les Champions (Waid/Noto/Ramos).
Avis : Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les courageux qui suivent encore à ce stade (il faut en avoir de la volonté)
DEADPOOL 9
Date de sortie : 2 FÉVRIER 2018
Prix : 5,90 €, 128 pages
Episodes :US Deadpool 32, Spider-Man/Deadpool 17-18, Unbelievable Gwenpool 17, Cable 2, Deadpool kills the MU Again 2
Sollicitation : Secret Empire est lancé et Deadpool doit choisir son camp ! Ensuite, lui et Spider-Man affrontent l’Araignée Gipsy pour la dernière fois dans deux épisodes, suivis d’un nouveau chapitre opposant le mercenaire à tous les héros Marvel. Plus de nouvelles aventures de Cable et Gwenpool… le tout orchestré par Duggan, Lolli, Kelly, McGuinness, Bunn, Talajic, Robinson, Pacheco, Hastings et Gurihiru.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans de Deadpool
SECRET EMPIRE 2 (sur 5)
Date de sortie : 2 FÉVRIER 2018
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes :US Secret Empire 2-3, Secret Empire : Uprising 1, Secret Empire : Brave New World 2 (I) et 2 (III), Captain Marvel 6
Sollicitation : Steve Rogers poursuit ses plans de conquête mondiale dans deux aventures signées Spencer, Sorrentino et Reis, et un épisode spécial supplémentaire de Landy et Cassara. Les Envahisseurs reviennent avec un nouveau chapitre signé Allor et Level, et un nouveau Patriote s’élance. Plus Captain Marvel dans l’espace, par Stohl et Bandini.
Avis : suite de l’event Secret Empire et après un démarrage canon, où Nick Spencer nous montrait toute l’efficacité de son Captain Hydra, commence ici…la descente aux enfers pour le lecteur qui va durer jusqu’à la conclusion de ce truc particulièrement long puisqu’il compte pas moins de 10 épisodes plus un épilogue…oui ça fait long et ça va paraître encore plus long au cours des prochains mois puisque Panini va rallonger la publication par rapport aux USA, croyez moi…Mais ce n’était pas mieux à la lecture en VO, car on avait vraiment le sentiment que Marvel voulait se débarrasser du machin qui fut un cauchemar de relations publiques pour la maison d’édition.
Le problème ? il est simple, c’est à partir de ces épisodes qu’on sent que Nick Spencer a laissé son propos politique et meta (parce qu’il y a ici un commentaire sur la situation de l’univers Marvel après des années de combat entre super-héros) prendre le pas sur son histoire de base. Ajoutez à ce bordel le fait que Marvel, apeuré par la perte de son lectorat, a commencé à vraiment intervenir dans les scripts du scénariste pour tenter de rassurer tout le monde par des ajouts de toute évidence de dernière minute, et vous obtenez une soupe de plus en plus indigeste avec chaque épisode…
C’est donc un vrai petit calvaire qui débute avec ces épisodes, surtout si comme moi vous avez apprécié les premiers numéros…Non, ce n’est pas un passage à vide que vous ressentez ici, c’est comme ça, et même pire, jusqu’à la fin…
Verdict : à éviter
SPIDER-MAN 9
Date de sortie : 2 FÉVRIER 2018
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes :US Amazing Spider-Man 28, Spider-Man 17, Scarlet Spider 2-3, Amazing Spider-Man : Renew your vows 7, Spectacular Spider-Man 1
Sollicitation : Dénouement de la confrontation entre Spider-Man et Norman Osborn (Slott/Immonen), suivi du premier numéro de Peter Parker, The Spectacular Spider-Man de Zdarsky et Kubert. Plus de nouveaux épisodes mettant en scène Miles Morales (Bendis/Bazaldua), la famille Parker (Conway/Stockman) et Ben Reilly (David/Bagley).
Avis : début réel de la série Spectacular Spider-Man ce mois ci, après le petit préambule publié le mois dernier. Sans être justement spectaculaire, la série a pour avantage un petit atout réel : ne pas être écrite par Dan Slott, ce qui mine de rien apporte un peu de fraîcheur. Bon, je suis mal placé (ou très bien, je ne sais plus) pour critiquer ce dernier puisque cela fait un moment que je ne lis plus ASM, justement gagné par la même lassitude qu’exprime la majorité du lectorat vis à vis du travail du scénariste…qui partira bientôt ! et oui, cela vient d’être annoncé.
Après 10 ans, Slott quittera le titre au 801 (numérotation Legacy vous comprendrez bientôt, la fin de son run annonçant de toute façon un relaunch derrière pour la nouvelle équipe créative, parce que…). On n’y croyait presque plus…et s’il a réussi à maintenir une qualité constante à mon sens, il était plus que temps d’appeler du sang neuf sur la franchise. Est-ce que cela viendra de Zdarsky, personnellement je suis peu convaincu car au delà du contrepoint au style Slott, la teneur de ses intrigues ne m’a guère enthousiasmé, même si j’ai cru comprendre que cela s’était amélioré depuis mon départ…
Verdict : bof
X-MEN RESURRXION 4
Date de sortie : 2 FÉVRIER 2018
Prix :5,90 €, 128 pages
Episodes : US X-Men Gold 6-7, X-Men Blue 6-7, Old Man Logan 23, All-New Wolverine 21
Sollicitation : X-Men Blue et X-Men Gold entrent dans l’ère Secret Empire (par Bunn, Smith, Height, Bachs, Guggenheim, Silva et Lashley). Quels plans Steve Rogers a-t-il pour les mutants ? L’odyssée dans le temps d’Old Man Logan continue (par Lemire et Nguyen), tandis que l’héritière de Wolverine tente d’empêcher la diffusion d’un virus alien mortel (par Taylor et Kirk).
Avis : vous avez trouvé les premiers épisodes de X-Men Blue et Gold ennuyeux et sans grand éclat ?…et bien croyez moi quand je vous dis qu’ils font figure de chefs d’oeuvre de la littérature moderne comparé aux ties ins à Secret Empire que les auteurs se sont vus imposer ! oh si
et cela se voit pas qu’un peu ! au moins je dirai que Guggenheim essaye d’en tirer quelque chose tout en s’en tenant le plus éloigné possible.
Malheureusement, Cullen Bunn lui semble avoir tiré la courte paille et se voit apparemment obligé de traiter le plus gros morceau, résultat 4 épisodes bien chiants et avec peu de répercussions puisque bien évidemment le nouveau statut quo installé pour les mutants dans le cadre de Secret Empire à été jeté à la poubelle assez vite (oui je spoile l’info su siècle, mais le statut quo Secret Empire ne vas pas durer, c’est une vraie surprise pour vous j’en suis certain)…Comme tous les statuts quo de Marvel depuis 10 ans…
On continuera à trouver les quelques pages de qualité du côté des séries Wolverine, en particulier All New Wolverine qui reste une vraie bouffée d’air frais dans un univers mutant en mode cloisonné …
Verdict : à éviter
URBAN COMICS
BATMAN REBIRTH TOME 3
Date de sortie : 02 février 2018
Prix : 17.5€/184 PAGES
Episodes : Batman Vol.3: I am Bane (Batman #16-20 + #23-24 + Batman Annual #1)
Scénario : Tom King
Dessin : David Finch
Sollicitation : Après avoir enlevé le Psycho-Pirate de la prison de Santa Prisca, Batman apparaît plus que jamais comme l’homme à abattre pour son ennemi juré, Bane.
Bien décidé à briser le héros une fois pour toutes, Bane l’attaque sur son point faible : sa famille recomposée, Nightwing, Red Hood et Robin !
Avis : bon, je vais pouvoir faire court avec mon avis sur cet arc…puisque je ne l’ai pas lu en VO. Enfin, disons que j’ai lu le premier épisode et qu’au nom de la préservation de ma santé mentale et de mon calme relatif j’ai préféré m’arrêter là. Pourquoi ? parce que …ben c’est écrit comme si King s’adressait à des débiles ???
Bon, on peut cependant reconnaître un mérite à cet arc, c’est qu’il met un terme apparemment définitif aux différentes intrigues lancées par King depuis son premier épisode, à savoir le machin avec Gotham Girl, le psycho pirate et compagnie. Ce fut bien chiant et on ne vous regrettera pas…À moins que je finisse par le relire et par découvrir des qualités insoupçonnées à ce moment. Mais vu mon manque de temps général, il est peu probable que je m’inflige cela…
Verdict : préparez des calmants…
FLASH REBIRTH TOME 2
Date de sortie : 02 février 2018
Prix : 15€/128 pages
Episodes : Flash #9-13
Scénario : Joshua Williamson
Dessin :
Sollicitation : Depuis peu, Barry Allen, alias Flash, l’homme le plus rapide du monde, entraîne Wally West, le nouveau Kid Flash, dans l’intention de lui apprendre à utiliser ses pouvoirs de vitesse et à lui enseigner le code moral qui le guide Un enseignement que le jeune homme va pouvoir mettre à profit en affrontant l’Ombre, un ennemi capable de manipuler des énergies noires.Mais le jeune Wally parviendra-t-il à garder la tête froide face à un tel adversaire ?
Avis : à peine quelques semaines après sa publication en kiosque, Urban réédite d’ores et déjà les épisodes de Flash Rebirth…et le principal commentaire que je peux faire est qu’alors que je viens de les lire…j’ai déjà un mal de chien à me rappeler leur contenu !!! Au delà de mon état de fatigue généralisé et le fait que je lise un million de trucs en même temps, je trouve relativement grave que cela m’ait laissé aussi peu d’impressions en tête. Et que ce qui en reste ne soit guère positif…ni vraiment négatif.
La sollicitation me rappelle tout de même quelques souvenirs, avec notamment ces épisodes avec le personnage d’Ombre et une mise en avant plus importante du personnage du Wally West ado. Au delà ? ouh là, il ne faut pas en demander trop…Il me semble que les épisodes en question n’avaient pas été désagréables à lire, l’idée proposée autour d’Ombre est sympatoche, et l’on voit que le scénariste essaye de relier cela à l’évolution de son personnage et pour une fois le nouveau Wally n’a pas été complètement insupportable.
Il faut bien dire que le pauvre n’a pas eu droit à un scénariste disposé à l’écrire de manière ne serait-ce que correcte depuis son introduction dans le New 52. Williamson essaye de rattraper un peu les choses, mais cela reste relativement convenu et pour le moment ce personnage reste celui qui fait les bourdes dans les intrigues. Quant à Barry…Barry reste le même, à savoir pas franchement passionnant, ni réellement intéressant. C’est peut être cela mon problème avec ce titre, j’ai commencé à lire Flash avec le Wally West historique lors du premier run de Geoff Johns (le bon, qui est réédité par Urban) et il est resté dans mon esprit “mon Flash”.
En général, les substitutions de héros, ou les successions ne me dérangent pas, mais dans le cas présent, je n’adhère tout simplement pas au personnage et cela me bloque pour accrocher à ce qui est fait avec lui. Bref, il faut avant tout retenir des épisodes dans l’ensemble corrects qui souffrent cependant d’une partie graphique légèrement …ben y à pas d’autre mots, dégeulasses par moment…
Verdict : correct
JUSTICE LEAGUE VS SUICIDE SQUAD
Date de sortie : 02 février 2018
Prix : 28€/336 pages
Episodes : Justice League vs Suicide Squad #1-6, Suicide Squad #8-10, Justice League #12-13
Scénario : Joshua Williamson
Dessin :
Sollicitation : La Ligue de Justice défend depuis des années la Terre des menaces cosmiques les plus redoutables !
La Suicide Squad, elle, remplit les missions les plus dangereuses pour le compte du gouvernement et, surtout, de leur chef, Amanda Waller. Bien que Batman voie d’un mauvais oeil ce groupe, un nouvel adversaire surpuissant va forcer les deux équipes à s’allier… si elles ne s’entredéchirent pas avant !
Avis : et allez on continue avec les rééditions de titres Rebirth récents, puisque la rencontre entre la Justice League et la Suicide Squad s’est achevée en kiosque au mois de décembre dernier. Comme quoi, c’est vraiment du rapide. Sur le fond, je disais plus haut du travail de Williamson sur Flash qu’il était correct sans être flamboyant …et bien c’est un peu le même constat que je peux faire avec ce crossover.
Dans le cadre de l’élan général du Rebirth, cette confrontation est intéressante et au fond, on pourrait même dire qu’elle est logique. Comme l’un des héros de la ligue le dit lorsque l’existence de la Squad est révélée, ils ne se font pas chier à arrêter des criminels pour les retrouver dehors à bosser pour le gouvernement 5 min après…Bien évidemment, avec un crossover en 6 parties, tout ne peut pas se résumer à un gros combat entre les deux équipes.
Même si cela en donne l’impression parfois. Williamson mélange ici différentes époques de l’univers DC, de la ligue, de la Suicide Squad dont il creuse un peu le passé pour exhumer des personnages et des vilains secrets. On voit tout de même que la source d’inspiration principale demeure la période pré-Infinite Crisis, qui reste pour beaucoup un sommet créatif pour la maison. Pour cela il ramène sur le devant de la scène un personnage bien connu qui a joué un rôle clé à l’époque.
Au delà, comme je l’ai souvent dit, on sent que le scénariste a été tenu de respecter un cahier des charges avec des points d’étapes bien balisés, prévisibles et pas franchement percutants. On notera par ailleurs que nombre des personnages, comme c’est souvent le cas dans des crossovers, semblent avoir oublier leurs cerveaux, tandis que d’autres se révèlent des génies pour l’occasion.
Batman semble ainsi avoir oublié tout sens stratégique…parce que ? pour je ne sais quelle raison, tandis que d’autres se révèlent tout d’un coup surpuissant, comme Killer Frost…Bref, dans l’ensemble correct, mais en rien indispensable.
Verdict : correct bis
NIGHTWING REBIRTH TOME 2
Date de sortie : 02 février 2018
Prix : 15.5€/168 pages
Episodes : Nightwing Rebirth #9-15
Scénario : Tim Seeley
Dessin : Marcus To
Sollicitation : Après avoir fait face à la noirceur de Gotham City lors de « la nuit des monstres », Dick Grayson avait besoin d’un nouveau départ et espérait le trouver à Blüdhaven.
Mais d’anciens adversaires attendent son retour depuis longtemps. Et lorsqu’un tueur en série accuse Nightwing de crimes qu’il n’a pas commis, son seul espoir consiste à se lier à ses ennemis jurés pour faire front commun et nettoyer la ville.
Avis : fin des rééditions Rebirth de la semaine, et là aussi de matos paru le mois dernier en kiosque. Et si le reste naviguait dans le correct sans grand éclat (ou le pas franchement bon avec Batman), avec Nightwing on touche un peu le fond…Après un premier arc vraiment réussi et prenant, malgré une conclusion un poil décevante, Tim Seeley semble ici incapable de réellement enchaîner alors qu’il ramène un statut quo bien connu pour le personnage.
En effet dans le cadre du retour aux sources généralisé à l’occasion du Rebirth, le scénario ramène Dick Grayson à Blüdhaven, comme à la grande époque de sa première série écrite par Chuck Dixon à la fin des années 90. Sauf qu’à l’époque c’était bon…Et oui, si Dixon peut être vu comme un auteur assez classique, il faut bien lui accorder le fait qu’il savait écrire des récits ultra-dynamiques, accessibles et bien développés, avec pas mal de rebondissements;
Ici ce retour se fait sans réelle tension, Seeley installe son nouveau statut quo et semble oublier le lecteur en cours de route car il faut bien avouer que les problèmes que son héros rencontre sont au ras des paquerettes. En clair : on se fait chier, si bien qu’au bout de 3 numéros j’ai commencé à survoler le machin et je n’ai même pas fini l’arc tellement je m’ennuyais.
Il faut espérer que l’auteur va se rattraper sur la suite, car Seeley peut être vraiment bon et il a montré depuis l’époque de Grayson qu’il maîtrisait parfaitement le personnage, mais il faut avoir des intrigues à la hauteur…
Verdict : passable.
Leave a Reply