BLISS COMICS
X-O MANOWAR : INTEGRALE TOME 2
Date de sortie : 28 septembre 2017
Prix : 45€/592 pages
Episodes : Armor Hunters #1-4, X-O Manowar #23-29, Unity #8-11, les mini-séries Armor Hunters : Bloodshot #1-3 et Armor Hunters : Harbinger #1-3 et Armor Hunters : Aftermath.
Scénario : Robert Venditti
Dessin : Diego Bernard et Doug Braithwaite
Sollicitation : ARMOR HUNTERS : L’ÉVÉNEMENT QUI A BOULEVERSÉ L’UNIVERS VALIANT !
Lorsqu’Aric de Dacie est rentré sur Terre, avec l’armure X-O Manowar volée aux extraterrestres Vignes, il pensait détenir l’arme parfaite. Il pourrait enfin trouver un territoire pour son peuple wisigoth et protéger ce nouveau et balbutiant royaume. Mais une force venue des confins de l’espace approche de la Terre : les Chasseurs d’Armures. Ils n’ont qu’un seul but : débarrasser l’univers des armures comme celle d’Aric et leur pouvoir de destruction incommensurable. Qu’importe s’il faut détruire la Terre avec… Découvrez les plus formidables ennemis qu’il ait eu à combattre dans cet événement qui a marqué en profondeur l’univers Valiant, et prenez part à la bataille aux côtés d’X-O Manowar mais aussi de l’équipe Unity, Bloodshot, Faith et les psiotiques de la Génération Zéro.
Robert Venditti (Eternal Warrior) poursuit l’épopée d’Aric, et s’entoure pour l’occasion de Doug Braithwaite (Book of Death) et Diego Bernard (Génération Zéro). Les récits additionnels sont réalisés entre autres par Matt Kindt (Rai), Joshua Dysart (Harbinger) et Trevor Hairsine (Divinity).
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. De nouveau un gros tome consacré au personnage de X-O, puisque cette fois il contient l’event Armor Hunters.
Verdict : pour ceux qui ont aimé le premier tome.
URBAN COMICS
RECIT COMPLET JUSTICE LEAGUE # 3 : AQUAMAN
Date de sortie : 29 septembre 2017
Prix : 5.9€/160 PAGES
Episodes : US AQUAMAN REBIRTH #1, AQUAMAN #1 à #6
Sollicitation : L’Ambassade de l’Atlantide ouvre ses portes !
Tandis qu’Aquaman et Mera décide de donner une nouvelle chance aux relations diplomatiques entre le royaume d’Atlantide et le monde de la surface, Black Manta décide de frapper à nouveau. L’attaque terroriste à laquelle il se livre, si elle est rapidement contrée, entraîne des complications, l’agression ayant eu lieu sur le territoire américain. Préférant se constituer prisonnier, le roi espère pouvoir régler les choses de la manière la plus pacifique possible, mais le destin semble en avoir décidé autrement. Aquaman se trouve confronté à la dure réalité de la politique, dans un récit haletant mené tambour battant par Dan ABNETT, Brad WALKER, Scot EATON et Philippe BRIONES.
Avis : après avoir présenté le run de Geoff Johns sur Aquaman au moment du New 52, Urban s’est bien gardé d’aller toucher au matos postérieur paru sur le personnage. Il est difficile de lui en vouloir étant donné la qualité…variable des runs post Johns. Cependant à l’occasion du Rebirth, on dirait que l’éditeur est bien décidé à ramener le personnage et lui accorder un peu plus d’éclairage.
Est-ce un effet du futur film Justice League, qui semble donner pas mal de temps d’écran au personnage, ou le futur film Aquaman ? en tout cas on dirait que les étoiles sont en train de s’aligner pour le personnage pour la première fois depuis…toujours ? En ce qui me concerne, je croise les doigts pour qu’Urban nous tente le run de Peter David sur Aquaman au début des années 90.
C’est bien différent, mais c’était clairement une bonne période dans la carrière de David. A part ça ? euhhhh, laissez moi chercher ? mmm, je dois avouer que le personnage ne compte pas tant que ça de bons runs, au delà de David et Johns…et je crains que celui d’Abnett entre dans la catégorie ok mais sans plus. En effet comme ses autres productions Rebirth, on ne peut pas dire que cela représente le meilleur de l’auteur.
Soyons clairs : c’est loin d’être mauvais. C’est même plutôt pas mal par moment. Mais le scénariste sacrifie beaucoup à l’action, notamment du bon sens par moment, essentiellement pour faire fonctionner ses scénarios et faire avancer ses intrigues. On est donc souvent en terrain glissant, avec une prestation assez inégale dans l’ensemble.
Bon, dans le même temps, à partir de l’épisode 25, c’est Stjepan Sejic qui reprend la partie graphique, et c’est glorieux, donc on ne peut pas trop enfoncer le titre. Disons que c’est sympa jusqu’à Sejic, cela devient indispensable avec Sejic, et cela redeviendra moyen après le départ de Sejic (quand DC se rendra compte du talent du monsieur et qu’il faut le mettre sur l’un de leurs personnages les plus importants).
Verdict : à lire
52 TOME 1
Date de sortie : 29 septembre 2017
Prix : 28€/320 PAGES
Episodes :52 #1-13
Sollicitation : Superman, Wonder Woman et Batman ont disparu des gros titres des journaux.
Chacun s’est retiré de la scène surhumaine afin de se ressourcer après les événements tragiques de la Crise Infinie, mais la Terre n’est pas sans protection… Booster Gold, Question, Renee Montoya, et Steel reprennent le flambeau au cours d’une année qui va les voir confrontés à leur plus grand défi : une année sans l’Homme d’Acier, la Princesse Amazone et le Chevalier Noir… mais pas une année sans héros.
Avis : cette semaine, Urban continue d’explorer et publier ou republier dans le cas présent, tous les gros évènements des années 2000 qui ont secoué l’univers DC. Ainsi, après Identity Crisis, après la totalité de Infinite Crisis, et avant Final Crisis et espérons le un jour l’autre chef d’oeuvre de Morrison Multiversity que l’on attend depuis plus d’un an en VF (et c’est vraiment trop long, et nom de XXX ce que c’est bon et…je recommence à délirer sur Multiversity hein ? nom de XXX vous aviez un seul job m’empêcher de repartir là dessus, même si Urban prend vraiment trop de temps maintenant …ahhhh laissez moi me plaindre !!! c’est bon je respire de nouveau…laissez moi quelques secondes…) nous passons à l’autre gros morceau Multi…52…enfin vous lisez bien le titre…
Lancée juste après la conclusion de Infinite Crisis, 52 développait les évènements survenant dans l’année suivant (d’où 52 épisodes, un par semaine), alors que les principaux héros DC sont partis en vacance…Pour cela DC a rassemblé ses meilleurs auteurs : Grant Morrison pour la partie Multiv….pour une partie…Greg Rucka, Mark Waid et enfin bien entendu l’éternel Geoff Johns. L’idée était alors simple, alors que les principaux héros DC sont mis de côté dans cette intrigue, cela permet à des super-héros moins exposés d’être mis en avant. Et étant donné qu’ils sont moins importants, on peut leur faire des trucs bien plus horribles qu’à des super-héros de premier plan qui s’en sortiront toujours.
Bien évidemment, on se rend compte assez vite que cela a permis à certains auteurs de continuer leur travail sur certains personnages, tel Greg Rucka sur Renee Montoya, Geoff Johns sur Booster Gold, Morrison sur Animal Man, et je suis sûr que Waid s’est bien amusé avec Adam Strange. Dans les faits, les choses ont apparemment été plus compliquées, les auteurs eux mêmes ne sachant plus vraiment qui a écrit quoi. Ce travail collaboratif ayant d’ailleurs été ressenti par tous comme une expérience particulièrement intense, avec l’obligation d’achever un script par semaine, très intéressante, et surtout à ne jamais répéter au regard du stress infligé…
Sur le fond, 52 est ce que l’on pourrait qualifier de ….XXX de miracle. Cela devrait être un désastre étant donné les difficultés de produire un nouvel épisode par semaine et les exemples suivants l’ont bien prouvé. Mais à la surprise générale, 52 est une réussite quasi complète sur tous les plans. Le titre a réussi à développer avec succès la plupart de ses personnages, elle a réussi à mettre en scène des intrigues vraiment intéressantes et elle a pendant un temps durablement impacté l’univers DC. Elle était un jalon supplémentaire à la reconstruction de l’univers DC débuté vers 2003/2004 avec Identity Crisis…Un travail jeté aux orties avec One Year Later…
Car si 52 fut une réussite créative et surtout commerciale pour DC, et pas qu’un peu avec chaque mois 4 nouveaux numéros se vendant à la pelle, le reste de l’univers a quelque peu souffert. En effet on a pu constater que l’éditeur a assez mal géré..ben un peu tout le reste, entre un Batman retournant à son statut quo bien pépère, Superman redevenant bien chiant, WW aux fraises dû à des retards permanents et j’en passe et des meilleurs. Il y eu quelques exceptions comme JLA et la JSA, mais dans l’ensemble l’univers DC en a pris un coup…
Mais cela ne retire rien à la réussite de ces 52 épisodes. En fait, ce fut un tel succès, que DC a tenté par la suite retrouver la formule magique encore et encore avec de nouvelles séries hebdo chaque année, mais à part lasser le public, le succès ne fut plus jamais au rendez vous, du moins jamais au niveau de 52.
Verdict : à lire
JUSTICE LEAGUE INTERNATIONALE TOME 2
Date de sortie : 29 septembre 2017
Prix : 35€472 PAGES
Episodes :Justice League International #14-30, Annual #2
Sollicitation : Plus que jamais, la Ligue de Justice Internationale est autant victime d’attaques extérieures que de ses dissensions internes.
Fire et Ice rejoignent le groupe alors que Lobo, le chasseur de primes intergalactique, est engagé pour neutraliser l’équipe. Un contrat qui échoit également entre les mains du pire ennemi de Batman… le Joker !
Avis : suite du run de Keith Giffen et J.M.Dematteis sur la Justice League post crisis. Un run essentiel qui a permis de reconstruire entièrement la ligue et grâce à un ton rafraîchissant et novateur qui a su de nouveau propulser l’équipe en tête des ventes pendant des années, suscitant même le lancement de maintes spin offs jusqu’à ce que DC tue la poule aux oeufs d’or et soit obligé d’annuler et relancer le titre par un petit nouveau appelé Grant Morrison en 96…
Le premier tome permettait de bien poser les bases de cette nouvelle équipe. On sentait cependant que les auteurs cherchaient encore leurs marques, avec un ton encore maladroit et un Kevin Maguire cherchant encore son styles. J’ai en tout cas hâte de découvrir la suite, car s’il y avait encore des maladresses et un ton parfois encore naïf, on sentait bien le potentiel.
Verdict : à lire
Quand t’as Morrison, Rucka, Waid et Johns sur le projet, peut-on vraiment parler de miracle ? Non seulement ce sont d’excellents auteurs mais surtout ils ont largement prouvés avant 52 qu’ils prenaient toujours en compte l’univers étendu et ce que faisaient les autres auteurs. Aligner des grands noms ne suffit certes pas, mais aligner des grands noms qui respectent le travail des autres et sont prêt à vraiment travailler en équipe et en égal, là c’est déjà autre chose…
Tu as très précisément mis le doigt sur ce que je voulais dire.
Avoir les 4 meilleurs auteurs de la boîte bossant sur le même projet est en général une bonne garantie de succès,
mais faire en sorte qu’ils tiennent un projet hebdo sans se rendre dingue les uns les autres, sans se marcher dessus et sans que leur égos ne viennent tout gâcher, là est un des miracles de 52. Tout cela en présentant des histoires sur des seconds voire troisièmes couteaux de l’univers DC. Chapeau bas !
D’ailleurs si on fait le comparo avec Batman Eternal par exemple, on avait clairement Snyder et ses sous-fifres plutôt qu’une véritable équipe.
Oui, mais là c’est un scénario différent.
A ce moment, Snyder était considéré comme le scénariste en chef de la franchise.
Alors que 52 était un projet unique à durée limitée dans le temps, avec un partage des personnages par auteur assez clair la plupart du temps.
Il est assez fréquent que sur les grosses franchises, que ce soit Batman, Avengers ou d’autre, le scénariste du titre le plus vendeur alimente créativement le reste.
C’est d’ailleurs un des mes regrets sur les X-Men, que depuis plus de 15 ans, aucun auteur n’ait pu ou voulu prendre le rôle en charge.
Morrison ou Whedon auraient pu mais n’en voulaient pas.
Remender bien que sur un des titres les plus vendeurs avec Uncanny X-Force n’a jamais été vraiment en position de prendre la tête. De même pour Aaron, même s’il n’en a pas été loin. Je pense qu’il faudrait vraiment un scénariste avec un succès clair et durable sur cette franchise pour y parvenir.
attention je dis pas qu’avoir un seul capitaine à la barre est forcément une mauvaise chose, c’est juste que du coup les autres « gros » auteurs de l’éditeur sont un peu laissés sur la touche comme récemment chez Marvel ou Bendis a fait son event, puis Hickman, puis Spencer, mais jamais vraiment ensemble comme c’était le cas avant il me semble, à l’époque des « Architectes » censés collaborer.
A titre personnel, je n’y crois pas beaucoup à cette époque des architectes.
Je n’ai jamais eu le sentiment qu’il y ait jamais eu une vraie cohésion entre les différentes maisons Marvel,
entre une maison Avengers ultra dominante depuis 10 ans, des X-Men abandonnés sur le bord de la route et des pôles connaissant des pics de popularité ici ou là
pendant un temps limité.