BLISS COMICS
BOOK OF DEATH
Scénario : Robert Venditti
Dessin : Robert Gill & Doug Braithwaite Episodes : Book of Death #1-4, Fall of Bloodshot, Fall of Ninjak, Fall of Harbinger et Fall of X-O Manowar.
Sollicitation : Les héros de l’univers Valiant. Voici comment ils ont vécu… et comment ils sont morts. Le livre du Géomancien l’a compilé. Mais seule une jeune fille, la nouvelle Géomancienne et dernière héritière d’une lignée de mystiques, est capable de déchiffrer cet avenir funeste, du cataclysme tout proche jusqu’aux confins du 41e siècle. Seule avec son protecteur, le Guerrier Éternel, ils devront faire face aux pires épreuves, devront même affronter leurs alliés d’autrefois pour empêcher un Âge sombre de recouvrir le monde. Robert Venditti (X-O Manowar) reprend là où ce récit fondateur s’était arrêté. Il est accompagné aux dessins de Robert Gill (Eternal Warrior) et Doug Braithwaite (Unity). Découvrez également dans cet ouvrage quatre récits indépendants, prophétisant la fin de piliers de l univers Valiant : Bloodshot, Ninjak, Harbinger et X-O Manowar. Ils sont réalisés notamment par Jeff Lemire, Matt Kindt, Joshua Dysart et Trevor Hairsine.
Avis : voilà une sortie sur laquelle je suis assez partagé. D’un côté elle est clairement positionnée comme la suite plus ou moins directe de The Valiant, alors que l’on retrouve le guerrier éternel et la dernière incarnation du Geomancien dans un futur lointain, celui du 41e siècle…qui est aussi celui de Rai. Du coup, l’interconnexion entre les titres joue ici à plein régime et l’on peut voir le désir évident de l’éditeur de construire quelque chose de cohérent…
De l’autre cela se passe dans le futur, et a vocation à nous indiquer comment les différents héros de cet univers ont finis par casser leur pipe…Vous voyez où je veux en venir. Je vois mal les responsables de Valiant décider de graver dans le marbre la fin de leurs personnages phares, retirant tout suspens dans les séries dédiées encore en cours. Bien évidemment, il peut aussi y avoir un effet compte à rebours, mais ce genre de truc, ne peut durer très longtemps.
Autre problème personnel, l’ensemble est presque intégralement écrit par Robert Venditti, dont je ne suis pas le plus grand fan…voire que j’évite de manière systématique désormais. Une petite distance de sécurité est toujours bonne à prendre quand on à affaire à un scénariste dont on apprécie peu le travail en général…bien que j’entende au fond de mon crâne, la voix de Steve me répétant que sur X-O, Venditti assure…
Verdict : à tester
DELCOURT COMICS
JAMES BOND TOME 2 – EIDOLON
Date de sortie : 26 avril 2017
Scénario : Warren Ellis
Dessin : Jason MASTERS
Sollicitation : JAMES BOND ! Une icône incontournable de la culture populaire, issue de la littérature et du cinéma, trouve enfin une adaptation en bande dessinée à sa mesure. Deuxième album de cette nouvelle série, écrite par Warren Ellis !
Après la Seconde Guerre mondiale, les agences de renseignements de l’armée créèrent des cellules fantômes – baptisées les « Stay-Behinds » (ceux qui restent à l’arrière) – à travers toute l’Europe, au cas où les pays signataires du Pacte de Varsovie auraient décidé d’agir. L’organisation SPECTRE infiltra alors l’une de ces cellules avec des agents dormants. Et le moment de leur réactivation est venu…
Avis : suite et fin du run de Warren Ellis sur le personnage de James Bond. Fidèle à ses habitudes, le scénariste a repris une franchise, l’a réinventé en la ramenant à ses racines tout en la modernisant pour le public actuel et puis après quelques épisodes se barre en faisant un petit doigt d’honneur à tout le monde, son chèque dans l’autre main, et quelques insultes bien salées à la bouche…en direction du bar le plus proche…
Si je dois dire que les premiers épisodes que j’avais lu en VO m’avaient assez peu séduit, la lecture du premier volume en intégralité m’a au contraire bien convaincu. Assez clairement, il s’agit avant tout d’un boulot de commande, sur lequel le scénariste s’est tout de même fait plaisir à dépoussiérer une des figures fictionnelles anglaises les plus connues de la planète
Le tout en mêlant quelques unes des ses idées habituelles sur les dernières technologies, un rythme de récit auquel il faut s’habituer, alors que pour chaque scène d’action, il a bien pris la peine de demander au dessinateur de bien décomposer ses séquences…ce qui a une tendance malheureuse à quelque peu décompresser le récit…D’où l’importance de privilégier ici une lecture TPB…
Bref, du Ellis efficace qui est toujours bon à prendre en ce qui me concerne…
Verdict : à lire
URBAN COMICS
BATMAN UNIVERS HORS SERIE tome 5
Date de sortie : 28 avril 2017
Prix : 6.9€/
Episodes : US DETECTIVE COMICS #437-443 et MANHUNTER THE FINAL CHAPTER
Sollicitation : Lorsque Paul Kirk, alias le Manhunter, ancien chasseur de gros gibiers et officier de renseignement, réussit à s’extirper des griffes d’une organisation fanatique appelée le Conseil, il voue sa vie à la démanteler. Avec Archie GOODWIN au scénario de ce récit complet, le Manhunter, aidée dans sa tâche par une agente d’Interpôl, réussira-t-il à défaire cette organisation ?
Avis : alors que l’on se demande encore si Urban va poursuivre la réédition du run Loeb/Kelly sur Superman, datant du début des années 2000, en kiosque après la publication de deux numéros bien riches…l’éditeur reprend le même type de formule pour nous présenter ce numéro de Batman HS qui fait figure d’historique.
Plutôt que de présenter ce récit en librairie, il est appréciable de voir l’éditeur nous proposer un contenu très important, avec ici pas moins de 8 épisodes pour moins de 7€…Un contenu qui lorgne du côté du TPB…pour la moitié du prix, de quoi faire réfléchir, d’autant plus que dans le cas présent on a quelques grands noms associés, comme Archie Goodwin au scénario…
Je n’ai pas vraiment d’intérêt dans le personnage du Manhunter en général, mais cette formule économique présentée par Urban donne à réfléchir…
Verdict : à tester
Harley Quinn tome 5
Date de sortie : 28 avril 2017
Prix : 15€/152 pages
Scénario : Amanda Conner & Jimmy Palmiotti
Dessin : Chad HARDIN
Episodes : Harley Quinn Vol.5: The Joker’s Last Laugh (#22-25 + Lootcrate issue: Be Careful What You Wish For)
Sollicitation : Pour Harley, Mason Macabre est bien plus que son voisin, il pourrait bien être l’homme dont elle a toujours rêvé ! Mais quel espoir donner à leur histoire quand celui-ci est arrêté et envoyé dans le dernier endroit où Harley aurait aimé remettre les pieds un jour : l’asile d’Arkham ? Pour lui venir en aide, sera-t-elle prête à tout ? Y compris à affronter le clown de ses pires cauchemars ?
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Au vu de la vitesse à laquelle les tomes sortent, je vois que l’histoire d’amour et commerciale entre le public et Harley n’est pas prête de s’arrêter…De toute évidence, Urban et DC Comics ont trouvé une nouvelle cash machine…
Verdict : pour ceux qui suivent.
Justice League – Icônes
Date de sortie : 28 avril 2017
Prix : 35€/412 pages
Scénario : Paul Dini
Dessin : Alex Ross
Episodes :
Sollicitation : Superman tente de sauver l’humanité de la famine, Batman mène une guerre contre le crime sans fin, Wonder Woman lutte contre l’oppression des femmes, Captain Marvel vient en aide aux enfants handicapés et la Ligue de Justice voit un virus maléfique se propager à travers le globe. Plus qu’à leurs pouvoirs, c’est à leur force de caractère et à leurs convictions que les plus grands héros de la Terre vont devoir faire appel.
Avis : réédition inattendue de petits récits signés par Paul Dini et Alex Ross au début des années 2000 et qui s’attachent aux principales figures de l’univers DC. L’objectif des auteurs est clairement d’en faire une sorte de témoignage de la force de ces personnages, leur endurance à traverser le temps en touchant au coeur même de ce qui en fait des icônes intemporelles.
Chaque épisode vient ainsi associer un personnage, avec un concept ou une émotion en particulier, comme l’espoir ou la vérité. L’exercice est plus moins réussi selon le personnage abordé et repose beaucoup sur le travail de Ross à retranscrire de manière iconique justement certains passages clés qui justement résume à la perfection le personnage traité.
Sans être un indispensable, ces épisodes font clairement figure de travail de prestige, ou d’un exercice de style, tant pour l’éditeur que les auteurs et a vocation à être intemporel, d’où le fait qu’ils peuvent s’inscrire dans n’importe quelle continuité à n’importe quel moment.
Verdict : à lire.
The authority : Les années Stormwatch tome 2
Date de sortie : 28 avril 2017
Prix : 35€/432 pages
Scénario : Warren Ellis
Dessin : Tom Raney & Brian Hitch
Episodes : Stormwatch Vol.1 #48-50, Stormwatch Preview, Vol.2 #1-11 + WildCATS/Aliens
Sollicitation : Les manipulations et opérations secrètes initiées par Henry Bendix menace la cohésion même du groupe Stormwatch. Confrontée à un ancien groupe de surhommes, l’équipe va devoir se méfier de certains de ses membres. De plus, le retour de deux surhommes vagabonds, Apollo et Midnighter, va changer la donne pour le groupe d’intervention internationale.
Avis : suite et fin de la réédition de la série Stormwatch qui voit Warren Ellis achever ici la transition de l’équipe internationale montée par Jim Lee et Brandon Choi au début des années 90, vers l’équipe d’Authority qui dynamita les codes des séries d’équipe et des comics de super-héros en général à la fin des années 90.
Au programme donc, l’ancêtre d’Authority dans la conclusion du premier volume de Stormwatch (épisodes 48 à 50) qui voit un certain nombre de figures assez …familières aux lecteurs de comics tenter de changer le monde…qu’il le veuille ou non. Dans le même temps, Ellis achève ses plans concernant Bendix qui apparaît enfin sous son vrai jour au reste de l’équipe, ce qui amène à la confrontation que le scénariste met en place depuis son arrivée.
Ensuite, nous avons droit à un second volume de Stormwatch (Vol.2 #1-11), qui voit surtout Ellis venir poser ici les bases de la future série Authority, notamment avec l’introduction d’Apollo et Midnighter, ou encore l’introduction du concept de la plaie qui servira de décor à nombres d’aventures du groupe par la suite et qui est devenue tellement populaire que DC a repris l’idée au moment du lancement du New 52…
Enfin, et le plus important de tout : le crossover Wildcats/Aliens qui va à jamais changer le visage de Stormwatch…et non, je ne plaisante pas, bien que je perçoive le côté ironique de l’image utilisée dans l’expression utilisée… A la base, Ellis ne voulait pas s’emmerder avec ce crossover, car en général ils sont complètement inutiles…mais il s’y est plié parce que Wildstorm lui a donné carte blanche pour faire ce qu’il voulait…et c’est justement ce qu’il a fait.
C’est sans aucun doute l’épisode le plus important de l’histoire de l’équipe…et le nom de l’équipe n’apparaît même pas dans le titre du numéro !!! presque comme si le scénariste avait voulu gentiment troller son éditeur…20 ans après, je reste sur le cul que son éditeur ait accepté un scénario pareil au vu des conséquences de l’épisode !!!
Un second tome donc de qualité mais qui montre bien qu’avec Authority, Ellis a clairement passé un cap par la suite.
Verdict : à posséder
Mais oui, il a raison, XO, c’est très bien écrit !