Intro : mais où était donc passé la chronique durant tout le mois de septembre !!!! je suis sûr que cette question a occupé toutes vos journées et vos nuits au cours du mois dernier !!! oui j’en suis certain étant donné l’importance de chacun de mes écrits dans vos vies, c’est un guide, un phare dans la nuit, une ligne de vi…hein, faut que je passe aux explications ? maissssseuuuhhhh, je veux me faire mousser un peu plus !!! allez 5 min ! quoi ? bon d’accord, d’accord…
La raison de l’absence de la chronique est simple : depuis le début du mois de septembre, j’ai récupéré plus de responsabilités à mon vrai boulot, vous savez le truc qui nous fait chier durant la journée et qui paye pour les comics et les trucs subsidiaires, comme le loyer, la bouffe, l’énergie…mais surtout les comics…
Et au cours de ce mois de septembre, j’ai découvert une chose très étrange, quand on se fait des semaines de 45/50h, cela devient plus difficile d’assumer 3 chroniques hebdo bien dodues…Qui l’aurait cru ? De fait, je ne peux pas vous promettre que le Top et Flop ne va allègrement sauter dans les prochaines semaines au vu de l’emploi du temps que l’on me promet…
Ainsi, le mois de septembre est passé en un éclair. Mais arrivé dans les dernières heures d’un mois de septembre curieusement bien ensoleillé (au moins là où je vis, c’est dingue quand même !), je me suis résolu à me bouger le XXX pour vous donner un nouvel éclairage sur ce mois de septembre bien fourni, pour que vous puissiez entamer ce nouveau mois réconfortés d’avoir à nouveau pu profiter de ma sagesse transcendantale.
VO – Sorties du mois de septembre 2015
TOPS DU MOIS
5 – Death Vigil 8, de Stjepan Sejic. Quoi ? QUOI ??? mais je fais ce que je veux non mais !!!! oui je cite, le dernier numéro (pour l’instant) de Death Vigil, en août et en septembre puisque ce numéro est paru une première fois en digital avant de connaître les honneurs du papier à la rentrée.
Et non, ce n’est pas un hasard, si je rappelle l’existence du titre une semaine avant la sortie officielle du TPB. Je vais vous la faire rentrer dans le crâne cette série, et ensuite, je ferais des inspections dans vos maisons la nuit, pour m’assurer que vous avez bien acheté le TPB.
Ah ah ah ah ha ha hah ah ah ha ha ahahhaha ha hahaa hah ahaha hah ahahahhahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahhaha (rire démoniaque et/ou dément accompagné de tirages de langue !!!!).
Bon plus sérieusement (vraiment ?), oui le titre vaut vraiment la peine d’être soutenu, avec de très bons personnages, une bonne histoire bien solide, le trait toujours redoutablement efficace de Sejic et un humour imparable.
Note : 9/10
4 – Batman 44, de Scott Snyder, Brian Azzarello et Jock. S’attaquer à du social ou du sociétal pour du super-héros c’est toujours casse gueule. Le risque premier est de tomber dans du préchi précha moralisateur facile et surtout mal placé qui nous rappelle sans cesse que nous avons à faire à des personnages de fiction qui s’attaquent à des problèmes bien réels qui ne peuvent être résolus à coups de poings ou de batarangs…
La bonne idée de Snyder et Azzarello est de présenter toute cette histoire avant tout sous la forme d’une enquête. On sait tous qu’explorer la dimension détective de Batman est quelque chose qui démange particulièrement Snyder et qu’il veut exploiter plus avant une fois qu’il aura achevé tous ses grands arcs avec le personnage (ça fait juste deux/trois ans qu’il ne cesse de le dire).
On voit ainsi Batounet remonter les pistes et surtout les personnes et voir sa ville pour la première fois sous un nouvel angle. La chute de l’épisode est à ce titre particulièrement bien trouvée, renvoit Batman dans les cordes et remet l’individu et la réalité de la situation, et des responsabilités en cause, au centre des choses.
En outre le trait de Jock reste d’une efficacité toujours incroyable avec Batman, mais aussi avec les habitants oubliés de Gotham (et de l’amérique), véritables héros de cet épisode…
Note : 9/10
3 – Star Wars 9, de Jason Aaron et Stuart Immonen. Comme je l’ai déjà dit hier dans mon guide de lecture VO, après plusieurs épisodes un peu mou du sabre laser, Jason Aaron s’est semble-t-il réveillé avec ce numéro 9 de haute volée.
Bien évidemment, celui qui continue avant tout d’impressionner est Stuart Immonen au dessin, mais nous allons éviter de revenir sur l’extase continuelle qu’il procure à nos rétines…Non, ici ce que l’on attendait était que le scénario avance un tantinet. Si la part sur Solo et Leia piétine un peu, celle sur Luke et son arrivée dans un monde hostile tient toutes ses promesses.
Les scènes d’action sont très réussies, les révélations vraiment prenantes, et les nouveaux personnages introduits promettent du mouvement. Bref, la force était forte avec cet épisode…
Note : 9/10
2 – Tokyo Ghost 1, de Rick Remender et Sean Murphy. En termes de scénario, d’histoire et d’ambiance, on retrouve ici la marque habituelle des écrits de Remender avec un futur désespéré car marqué par l’apathie générale. Chacun recherche à ressentir quelque chose grâce à sa connexion au réseau, mais les résultats ne sont que virtuels.
De ce point de vue, je ne peux pas dire que j’ai été très surpris par ce qui était proposé par le scénariste. On commence à avoir l’habitude de ses récits où la souffrance prédomine. Ce qui ne veut pas dire que cela représente une mauvaise lecture, bien au contraire, sinon que ferait cet épisode à la seconde place ?
Il y avait même un petit côté Transmet de Ellis, modernisé mais sans la verve débridée de Spider-Jerusalem, avec des idées assez barrées quand aux différentes avancées technologiques et surtout les nouveaux vices qu’elles sont engendrées… et un peu de Gunnm (côté visuel) mais canal historique pas la partie Last Order…(autre débat sur le déclin de ce qui était autrefois un chef d’oeuvre du cyber-punk)
Mais ce qui emporte sans aucun doute l’adhésion, outre le scénario très efficace et enlevé, c‘est bien évidemment le travail de Sean Murphy au dessin qui rend tout cela réellement viscérale, tangible. Il insuffle à l’ensemble une énergie nouvelle, ou plutôt supplémentaire à ce que contient déjà le scénario de Remender;
De manière évidente, tout cela ne serait pas aussi efficace, crédible et prenant sans sa prestation.
Note : 9,5/10
1 – Justice League 44, de Geoff Johns et Jason Fabok. Comment bien transmettre mon enthousiasme pour ce bouquin ? YYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAYYY !!!!! Encore une fois nous avons la preuve ici qu’avant de relancer 600 fois la même série, pour vraiment attirer le lecteur, il faut simplement faire de bonnes histoires réellement ambitieuses !
Je ne vais pas répéter tout mon chapitre sur la renaissance créative de Geoff Johns à laquelle nous assistons ici, alors que le scénariste nous pond son meilleur travail…des années 2010, au bas mot… Non apprécions simplement le fait que Johns profite à plein tube du nettoyage de la continuité opéré par le relaunch DC pour complètement réinterpréter la mythologie Kyrbienne de l’univers DC…de manière réellement fascinante.
Si les figures sont connues, de Darkseid à l’Anti-Monitor, Johns a de manière assez bien vue complètement revu le passé de certains personnages et éléments clés pour laisser émerger des révélations sensationnelles.
Tout cela est marié avec un combat impressionnant, des scènes chocs complètement inattendues et une dernière page qui m’a fait sautiller de joie et d’excitation comme une collégienne devant son boy’s band favori pour la première fois depuis des lustres. Cela faisait un bon moment que je n’avais achevé un comic-book en me disant “oh putain, oh putain, oh putain, oh putain, oh putain” avec un bon gros sourire aux lèvres.
Note : 10/10
BONNES SURPRISES DU MOIS
FLOPS DU MOIS
Pas vraiment de déception ou de flop…et cela est possible car ayant peu de temps pour lire, j’ai eu tendance à tout simplement laisser tomber la lecture de certaines séries.
Ainsi, mon pool de séries DC a fondu comme l’arctique sous l’effet du réchauffement climatique (au point que le pôle nord pourrait disparaître bientôt durant l’été ouvrant la route du nord…mais je dis ça juste en passant…). Les titres Superman et WW ont été les premières victimes. L’arc Truth est tellement mal géré qu’il a perdu tout intérêt et le run des Finch sur WW est sans saveur…
De même peu de ties ins à Secret Wars chez Marvel, tellement en retard que cela va rester une bonne blague…, ont finalement retenu mon attention (en gros 4-5 titres sur la cinquantaine proposée).
SI je devais désigner un flop durant le mois de septembre est sans doute le traitement de la franchise mutante par Marvel…qui décidément semble bien décider à l’enterrer. On apprenait ainsi deux nouvelles qui allaient dans ce sens.
Tout d’abord le report sans explication et encore une fois de la sortie d’Uncanny X-Men 600 au mois de novembre et ce alors que selon son auteur, Brian Michael Bendis, l’épisode en question est écrit et dessiné depuis des lustres.
Ensuite c’est le retard que cela engendre sur le relaunch de la franchise ! en effet difficile d’envisager de lancer les nouvelles séries, avant ce numéro 600. Du coup, Extraordinary X-Men 1 est repoussé en octobre et on craint désormais que les autres séries ne fassent les frais de ce report et ne soient également décalés !
On notera au passage que les titres Inhumans seront à l’heure dans le même temps…
MANGAS
- Ikigami, Ultimate Edition, vol 1. Voici une série que j’avais laissé de côté lors de sa première édition en France. Son pitch est en effet particulièrement sombre : dans un certain pays, une loi est passée instituant la mort d’une personne sur mille.
A l’enfance, lors des vaccinations obligatoires, certains se voient inoculer de micro capsules qui provoqueront leur mort à l’âge adulte. L’objectif, officiellement faire en sorte que la menace anonyme (puisque personne ne sait qui reçoit ce sérum spécial) d’une mort d’une partie de la population pousse chacun à vivre sa vie pleinement, à être plus productif .
La série suit un fonctionnaire qui a pour travail de délivrer l’Ikigami, à savoir qu’il informe les individus concernés qu’ils sont condamnés 24h avant leur décès. Donc comme vous pouvez le constater, rien de bien réjouissant sur le papier…
Alors qu’est-ce qui fait que tout d’un coup j’ai basculé ? et bien…J’ACCUSE BRUCE LIT TEAM UP de m’avoir corrompu par de très bons articles sur ce bouquin qui ont réduit ma résistance et m’ont rendu vulnérable lorsque KAZE a annoncé la sortie d’une édition ultime…qui n’a rien de particulier au passage…
En terme d’édition, le seul ajout est un nombre plus grand de pages par rapport à l’original, mais aucune amélioration du papier, de la jaquette ou quoi que ce soit…juste plus de pages pour plus cher bien entendu. Mais le truc fait le boulot et c’est tout ce qu’on lui demande…
Donc rendu faible par des articles perfidement élogieux, je me suis plongé dans la lecture de ce premier tome, en me disant, je vais faire durer un peu sur plusieurs jours, j’ai peu de temps disponible et un million de trucs à lire derrière…et je me suis tout envoyé le soir même ! mes bonnes résolutions parties aux toilettes, totalement absorbé que je fus par ma lecture.
Au début, il y a un peu une tentation d’aborder le récit comme un procedural, avec un cas de la semaine, où l’on suit notre petit fonctionnaire qui délivre ses avis de morts et ou chaque réaction à la nouvelle est différente. Certains sombrent dans la violence, d’autres dans le désespoir, d’autres s’interrogent sur la vie qu’ils ont mené…
Mais sur le fond, on voit bien que l’auteur nous donne petit à petit des détails sur cette société folle qui condamne une partie de sa population. Ainsi au détour des pages on apprend le sort réservé aux individus identifiés comme dégénérés, aux contestataires…à tous ceux qui ne rentrent pas dans le rang en somme.
Alors que de l’extérieur nous avons l’image d’une société qui rappelle le Japon actuel, on comprend rapidement que nous avons là une vision un peu décalée d’une société qui a basculé sans mot dire, oui qui refuse de se l’avouer, dans la tyrannie.
A ce titre, les signes d’un lavage de cerveaux collectif, où tous acceptent leurs sorts sans jamais se révolter contre la loi Ikigami est intéressant et significatif…Tout comme l’évolution de notre petit fonctionnaire sans ambition au fil des pages. Outil qui refuse de penser au départ, on le voit peu à peu voir ses certitudes voler en éclat…
Donc Bruce, je t’absous, mais pas mon portefeuille qui va devoir souffrir un peu plus tous les trimestres et mon coeur qui va attendre avec une langueur bien automnale le prochain tome …
LIVRES
- Le puits des mémoires tome 3, de Gabriel Katz. Ou la grosse déception du mois de septembre côté livre. Je vous avais parlé il y a quelques mois des deux premiers tomes de cette trilogie que j’avais littéralement dévoré et qui s’était achevé sur une énorme révélation à la fin du tome 2.
A la base l’histoire est simple, 3 hommes se réveillent un jour sans aucune mémoire de qui ils sont, d’où ils viennent et où ils sont. Sans identité, ils leur restent cependant des réflexes de leur anciennes vies, des restes de leur existence, mais rien de plus.
Bien que tentés de vivre une vie normale à partir de là, ils n’en ont guère l’occasion, car ils sont poursuivis de tous les côtés par de mystérieux individus qui pourraient être en lien avec leur perte de mémoire.
Dans les deux premiers tomes ont s’attachait fortement à ce trio improbable, au fil de leurs aventures, et surtout à leur amitié. Car au fil des épreuves, le lien qui les unit ne va faire que se renforcer…un développement inattendu pour chacun car dans le tome 2 on apprenait quelle était leur ancienne identité …et le fait qu’aucun ne pouvait empafer l’autre…
Avec ce tome 3, Katz abat ses dernières cartes et dévoile enfin la nature du complot qui a amené les trois personnages à perdre la mémoire et c’est là que la déception commence en raison de la banalité de l’explication trouvée. En fait on se rend bien compte que l’on avait déjà tous les éléments à portée de main pour comprendre.
L’ensemble a tendance à s’enfoncer dans le reste du volume dans le traitement de la dernière menace, du responsable véritable de toute cette histoire…et l’auteur passe malheureusement beaucoup de temps à désamorcer lui même toutes les tensions qu’il avait crée et installé au fil des pages.
Les développements sont prévisibles, les twists sans surprise et la conclusion plate et sans grand éclat. A titre personnel, je me suis attendu à chaque page à un coup de théâtre quelconque…qui n’est jamais arrivé. La conclusion est au final linéaire et sans énergie comme si Katz en avait eu marre de cette histoire et qu’il avait torché pour s’en débarrasser…
On finit la lecture avec un goût d’amère déception dans la bouche qui ne donne guère envie de donner sa chance à la nouvelle série de l’auteur qui a commencé à sortir en VF il y a peu de temps… - Les quinze premières vies d’ Harry August, de Claire North. Ou la bonne surprise de ce mois de septembre, d’autant plus que je ne m’attendais pas apprécier autant ce bouquin.
Je pense que je ne suis pas le seul lecteur à prendre plaisir à découvrir des livres sortis d’un peu nulle part acheté pars simple coup de tête parce que le pitch est intéressant , à s’amouracher d’histoires dont on attendait rien à priori et au final de dévorer en quelques jours un bouquin qui ne nous inspirait pas grand espoir 3 jours plus tôt.
Je crois qu’une grande partie du plaisir issu de la lecture provient de ce genre de surprises. Comme je l’ai dit, j’ai avant tout pris le bouquin, car le pitch était suffisamment original pour attirer mon attention, où l’on suit le personnage de Harry August qui ne cesse de revivre sans vie dans une boucle temporelle presque parfaite.
Après sa première vie et sa première mort, l’esprit d’Harry est en effet renvoyé dans son corps de bébé quelques décennies plus tôt…avec tous les souvenirs de sa première vie. Ce qui le rend dingue au départ…
Sauf que le phénomène se reproduit à chacune de ses morts…et qu’il n’est pas le seul de ces immortels très particuliers qui doivent sans cesse revivre leurs existences, bien qu’il y ait des avantages à savoir ce qui va survenir dans le monde.
Bien évidemment une question se pose assez rapidement : doit on dès lors intervenir pour changer le cours de l’Histoire, sachant que les compères d’Harry ne sont guère intéressés par cette possibilité…et font en sort que ceux qui le sont soient arrêtés …quitte à les avorter avant leur naissance…
Rien qu’avec et élément, et bien d’autres, comme le fait que les membres de cette espèce un peu à part, peuvent communiquer en se laissant des messages d’enfants à vieillard du passé vers l’avenir et de l’avenir vers le passé, montrent que Claire North a vraiment pensé son sujet avant de l’exploiter dans toutes ses dimensions.
Si au départ on s’intéresse surtout au contenu des vies successives d’Harry August, la structure très particulière du récit, nous force à nous intéresser à la menace principale de l’histoire : par message venu du futur, on apprend que la fin du monde se rapproche à grand pas…et que son arrivée ne cesse de s’accélérer…
De manière très maligne, North mélange ces éléments avec les vies de son personnage, pour amener petit à petit le fait qu’il pourrait bien connaître le responsable de cette apocalypse prématurée…
A partir de là, le livre se lit comme un polar presque historique alors que le héros remonte de vie en vie les indices et dresse peu à peu son piège…Passionnant de bout en bout, on se laisse emporter par la narration réussie de l’autrice (oui c’est du français, même ancien je vous dirais) qui développe son sujet très original avec une aisance presque déconcertante.
Une vraie découverte et je suis curieux désormais de lire les autres ouvrages de cette jeune femme, aux multiples pseudo, le prochain, intitulé du bout des doigts, sort d’ailleurs en novembre en VF et bénéficie encore une fois d’un pitch très intéressant !
Youpi, victoire etc ! L’Ikigami a fait une nouvelle victime !! Super content que tu ais aimé ! C’est vrai que la réédition Kaze ne paie pas de mine. Mais elle prouve au moins la popularité de cette série indispensable à tout amateur de Seinen. Bientôt chez Bruce Lit, la nouvelle série de Motoro Masé : Demokratia !
Merci en tout cas du clin d’oeil !
Enfin le retour du tops flops, ça m’avait manqué 😉
Toi qui a adoré ce livre de Claire North (que je n’ai pas lu, mais ton article me fait envie), as tu lu Replay de Ken Grimwood ? Il prend le même thème d’une vie vécue et revécue.. et est une de mes meilleures lectures
Non, je ne l’ai pas lu …encore ! mais tu me donnes méchamment envie !!!