DELCOURT COMICS
Je ne détaille pas les sorties Delcourt de cette semaine qui sont constituées uniquement de rééditions Star Wars.
GLENAT COMICS
DENVER & OTHER STORIES
Prix : 16.95€/160 pages
Scénario :Justin Gray & Jimmy Palmiotti
Dessin : Phil Noto
Sollicitation : Dans un futur proche, une météorite a changé la face du monde. Après une terrible montée des eaux, il ne reste aux USA plus qu’une seule ville à la surface : Denver, Colorado. Max Flynn, membre des garde-côtes censés contrôler la bordure de la ville, y mène une vie routinière. Jusqu’au jour où sa femme va se faire enlever, le propulsant au cœur d’une terrible machination…
Jimmy Palmiotti et Justin Gray signent un polar noir et tendu sur fond de récit d’anticipation, quelque part entre Blade Runner, Soleil Vert et le mauvais esprit des productions de Quentin Tarantino.
Également au menu de Denver & Other stories : Trigger Girl 6, un thriller d’espionnage façon Nikita mâtiné de SF, et une histoire courte inédite !
Avis : pas grand chose à dire sur cette sortie produite par le duo bien connu Palmiotti/Gray. Le pitch est suffisamment intriguant pour ouvrir les premières pages et la présence de Phil Noto au dessin est clairement un bon point.
Si j’étais méchant bien entendu, je dirais que si l’humanité se limitait à Denver, je ne sais pas si notre espèce mériterait de survivre…mais comme vous le savez déjà, je suis la grandeur d’âme (et l’humilité) incarnée…
Tout cela sent tout de même un peu le mélange des genres assez étrange pour tenter de former un volume entier. L’équipe créative, plutôt bonne en général, donne confiance, mais le melting pot de plusieurs séries collées les unes aux autres rebute un peu pour un tome librairie.
Verdict : à tester.
LAZARUS TOME 2
Prix : 14.95€/128 pages
Scénario : Greg Rucka
Dessin : Michael Lark
Sollicitation : Dans un futur dystopique, le gouvernement est un concept archaïque, les richesses du monde sont farouchement acquises par quelques familles qui règnent de façon despotique. Forever Carlyle est l’ange gardien de sa famille… son « Lazare » !
Dans cet épisode : Forever démasque une rébellion prenant source dans les rues de Los Angeles. Dans le même temps, les Barret, une famille de Déchets tombée en disgrâce, part pour un voyage de 500 miles pour Denver. Leur but : se faire repérer par les Carlyle et entrer à leur service…
Combinant avec une efficacité folle action, ultra-violence et récit d’anticipation, Lazarus est l’une des séries du moment sur le marché US. Un succès tel qu’une adaptation en série TV confiée au producteur de The Amazing Spider-Man 1 & 2 vient d’être signée par la chaîne Legendary TV !
Cette seconde histoire de Lazarus a fait partie de la sélection des meilleures séries comics pour le New York Times.
Avis : si la sollicitation va assez loin dans le détail de ce qui se passe dans ce tome 2, elle fait aussi très peur quand elle évoque l’implication du producteur de Amazing Spider-Man 1 & 2 dans l’adaptation en série TV…
Le comic-book doit, lui par contre, rester pour chacun un achat obligatoire. Sans aucun doute l’une des meilleures séries d’Image Comics depuis sa sortie (et ça en dit long puisque Image met la barre très haut chaque mois), ce petit monde continue de se développer d’épisode en épisode, alors que nous marchons dans les pas de Forever.
Dans ce second tome, on en apprend plus sur les nouvelles classes sociales qui peuplent le domaine Carlyle, les inégalités et les violences qu’elles engendrent. Alors que les clans règnent sur des populations entières, celles ci sont segmentées entre celles qui sont utiles et les autres…et comme d’habitude, il ne vaut mieux pas faire partie des autres…
Mais comme depuis le début du titre, le thème central reste celui de la famille. Que ce soit celle de Forever, après la trahison de son frère qui va avoir de grosses répercutions dans le prochain tome, et qui ici doit assurer la sécurité d’un évènement sous haute tension avec son efficacité habituelle.
Ou encore cette famille classée dans la catégorie “déchets” en quête d’une vie meilleure et qui part sans grand espoir pour la sélection des futurs serfs du domaine Carlyle…Dur, sombre et particulièrement impitoyable, le récit demeure passionnant, très bien rythmé et balancé entre développement des personnages, révélations sur l’état du monde, action et demeure tout du long profondément humain.
Verdict : à posséder
ORPHELINS TOME 1
Prix : 14.95€/192 pages
Scénario : Roberto Recchioni
Dessin : Emiliano Mammucari
Sollicitation : Le futur. La Terre a été presque entièrement ravagée par une attaque extra-terrestre. Pour contre-attaquer, le gouvernement militaire formé par les survivants décide de mettre en place un programme d’enfants-soldats surentrainés.
Parmi eux, 5 adolescents aux dons exceptionnels vont se démarquer : ils forment l’unité des Orphelins. Ensemble, après de nombreuses épreuves, ils vont découvrir l’infâme vérité qui se cache derrière cette catastrophe. Cette amitié indéfectible qui fait leur force en subira les conséquences…
Orphelins est une grande saga de science-fiction mettant en scène des enfants-héros face à leur destin dans un futur post-apocalyptique fait de guerres interstellaires et de révélations fracassantes. Un futur classique du genre, entre Starship Troopers et Hunger Games.
Cette série en 6 albums bénéficie d’un rythme de parution soutenu, à raison d’un tome tous les 3 mois !
Avis : et hop on repart vers de la SF à l’ancienne avec cette série qui s’annonce plus que prometteuse, avec un rythme de parution qui va faire mal au portefeuille !
Le pitch dans un monde post apo mélangé avec de la SF militariste a clairement du potentiel. Ensuite bien évidemment tout dépend d’une chose essentielle : la caractérisation et le développement de ces 5 ados.
Si ce point est bien assuré avec de l’action prenante et un graphisme de qualité, nous tenons là quelque chose qui donne clairement envie.
Verdict : à tester.
THE INFINITE LOOP TOME 1
Prix : 14.95€/112 pages
Scénario : Pierrick Colinet
Dessin : Elsa Charretier
Sollicitation : Teddy vit dans un futur lointain, un monde édulcoré et sans aspérité où il n’y a plus d’enjeux, plus de haine, et surtout… plus d’amour. Un monde en apparence apaisé et sans conflit et où les voyages spatiotemporels font partie du quotidien. Teddy y mène une existence parfaite, exerçant son travail de correcteur d’anomalies temporelles au sein d’une brigade gouvernementale. Sa vie se déroule sans accroc jusqu’à ce que l’une de ces anomalies prenne la forme d’une jeune femme. Teddy est alors confrontée à un choix terrible : osera-t-elle défier sa hiérarchie et sauver l’anomalie ou va-t-elle purement et simplement la supprimer ?
Comment s’épanouir quand on vous empêche d’aimer librement ? C’est la question à laquelle tentent de répondre Pierrick Colinet et Elsa Charretier, couple d’auteurs français évoluant sur le marché américain, avec The Infinite Loop : une histoire humaniste où la S.F. est un moyen d’aborder des sujets plus délicats.
The Infinite Loop a été à l’origine financée avec succès sur la plateforme de financement participatif Ulule. La série est publiée mensuellement aux États-Unis par l’éditeur IDW depuis avril 2015. Les éditions Glénat décident de l’éditer dans sa première version hard cover en août 2015.
Avis : Infinite Loop est sans doute l’un des bouquins les plus attendus de ce mois d’août en VF (si, si et ne me regardez pas comme ça !). Alors que le titre a débuté il y a peu aux USA, Glénat nous le propose en VF (ce qui est plutôt ironique puisque les auteurs sont français…).
SF et romance, les auteurs touchent ici à deux de mes points faibles, car oui j’aime les concepts barrés et mon côté fleur bleu est désormais bien connu (ça compense le poison que pompe mon coeur et mon esprit mal tourné…).
Outre un concept très intéressant, c’est bien sûr la partie graphique qui attire l’oeil, avec une approche située entre Bruce Timm et Darwyn Cooke, donc pas de la petite référence…Nous avons parlé du bouquin lors du dernier Comixity avec des avis très positifs, donc merci de nous suivre de manière aveugle (oui donnez de l’influence et que chacun de nos avis fassent trembler les éditeurs (suivi d’un rire démoniaque)) et de vous ruiner un peu plus…
Verdict : à lire.
LES HUMANOÏDES ASSOCIES
BEDLAM TOME 1
Prix : 14.99€/192 pages
Scénario : Nick Spencer
Dessin : Riley Rossmo, Ryan Browne
Sollicitation : Filmore était autrefois Madder Red, un criminel psychopathe et sanguinaire qui terrorisa pendant des années la ville de Bedlam. Désormais guéri de sa folie, il décide de mettre ses anciens talents au service de la police pour protéger Bedlam face aux nouvelles menaces qui émergent – mais peut-on faire confiance au tueur le plus sadique de l’histoire, tout repenti soit-il ?
Avis : nous en avons parlé lors du dernier Comixity, Bedlam, l’un des projets avortés avant l’heure de Nick Spencer débarque en France cette semaien. Les Humanos et les comics, c’est une longue histoire, même si comme d’autres éditeurs, ils arrivent en retard dans le développement de l’offre de comics en VF.
Il faut dire que l’éditeur essayait surtout de faire le chemin inverse pendant longtemps, à savoir exporter ses propres productions au pays de Spider-Man. Las, la concurrence étant encore plus acharnée là bas qu’ici, le succès n’a que rarement était au rendez-vous, du moins commercialement.
Comme tout le monde donc, les Humanos vont piocher dans la réserve quasi infinie de bonnes séries chez Image pour établir leur offre en comics. Et ils débutent donc avec Bedlam, une série dont le pitch peut être résumé simplement : et si le Joker devenait un jour sain d’esprit et se décidait à aider la police et leur simili Batman à choper d’autres psychopathes dans son genre ?
L’idée est bien évidemment déjantée, et on sent très souvent l’ambiance du Dark Knight de Nolan planer sur le bouquin, tant le personnage de Bedlam emprunte au Joker de Ledger, porté sur le chaos, sans véritable passé, ni conscience ou morale.
C’est ici une véritable plongée dans la folie que nous offre les auteurs. Si je suis souvent critique envers le boulot de Spencer ces derniers temps, notamment sur ses boulots chez Marvel, il livre ici un de ses travaux les plus sombres et matures, renforcé par le trait très spécial de Ryan Browne qui crée une ambiance malsaine et poisseuse sur l’ensemble du récit. La folie domine chaque case grâce à son trait.
Les personnages sont rarement humains, la ville est plus terrifiante que jamais et la folie semble en embuscade à tous les coins de rue. Un bouquin assez souvent dérangeant, mais qui constitue une très bonne lecture…et le serait encore plus si Spencer était allé au bout de ses plans.
Au début l’auteur avait annoncé une série assez longue, mais le titre n’a pas dépassé les 11 épisodes laissant en suspend nombre de choses. Il faut donc prendre le bouquin tel qu’il est, sans attendre de vraie conclusion.
Verdict : à lire
GREAT PACIFIC TOME 1
Prix : 14.99€/168 pages
Scénario : Joe Harris
Dessin : Martin Morazzo
Sollicitation : Le vortex de déchets du Pacifique Nord (Great Pacific Garbage Patch) est un agglomérat de déchets plastiques dont l’étendue dépasse celle du Texas. C’est sur ce continent de plastique que Chas Worthington, héritier d’une des plus grandes fortunes pétrolières, choisit de fuir pour créer son état souverain. Loin des conseils d’administration, il va désormais devoir lutter contre les éléments, la faune hostile et même des indigènes…
Avis : autre série Image au pitch alléchant, Great Pacific constitue en ce qui me concerne, l’une des mes déceptions de l’année 2013. Attiré par l’idée de départ et séduit par un premier numéro tout simplement excellent, j’ai assez vite déchanté puisque je n’ai pas dépassé le numéro 2.
L’idée de base est fondée sur un fait réel, l’existence d’une île artificielle dans le pacifique constituée de millions de tonnes de déchets. On peut bien évidemment le voir comme une dénonciation de « l’homme est pas gentil, il pollue notre belle nature innocente et sans défense », mais d’une part vous savez ce que je pense des bobos écolo socialo communisto frères et co et d’autre part cela tourne essentiellement autour du personnage de Chas Worthington, qui décide de revendiquer la souveraineté de cet îlot pestilentiel.
J’ai personnellement vite abandonné la lecture en raison d’une histoire qui dès l’épisode 2 ne se montre guère à la hauteur de son potentiel…Je vous inciterais toutefois à tester le titre, car un mauvais numéro ne fait pas une série…
Verdict : à tester.
PANINI COMICS
MARVEL ICONS : CAPTAIN AMERICA PAR BRUBAKER/EPTING 1
Prix : 36€/400 pages
Épisodes : Captain America (2005) 1-9, 11-17 ; Captain America 65th Anniversary Special 1, publiés précédemment dans les revues MARVEL ICONS (V1) 5 à 13, 15 à 21 et 31 ainsi que dans les albums MARVEL DELUXE : CAPTAIN AMERICA – LA LÉGENDE VIVANTE et L’HIVER MEURTRIER
Scénario : Ed Brubaker
Dessin : Steve Epting, Michael Lark, John Paul Leon, Lee Weeks, Mike Perkins
Sollicitation :Bucky Barnes, le partenaire de Steve Rogers durant la Seconde Guerre mondiale, fait son grand retour. Il est désormais un tueur professionnel connu sous le nom de Soldat de l’Hiver, au service du général Lukin. Cherchant à récupérer une arme au pouvoir illimité, Captain America va alors se retrouver face à son ancien allié.
Avis : je dois bien avouer que je suis assez dubitatif devant cette sortie. Sur le papier nous avons une idée de collection excellente qui personnellement m’a réellement séduit et qui a permis de rééditer du matériel réclamé depuis longtemps par les fans. Par ailleurs, nous avons ici le début d’un run bien connu du public qui a profondément influencé la manière d’écrire le personnage de Captain America et a marqué son univers.
Cependant dans les faits, nous avons là un run réédité pour la 3e fois en quelques années et dont la réédition en deluxe n’est même pas achevée ! et il n’est guère difficile de trouver les épisodes publiées ici dans les premiers deluxes…toujours disponibles !
Dès lors, quelle est la valeur ajoutée de cette réédition ? il n’y a pas d’évènement particulier qui justifie de voir ces épisodes ressortir et ils sont encore largement accessibles. Et ce n’est pas comme si les lecteurs ne demandaient pas d’autres sorties dans cette collection !
Bref, je pense que là nous entrons encore une fois dans les méandres des décisions édito de Panini que personne ne peut expliquer…Reste donc la réédition ici de la première année de Brubaker et Epting sur Captain America, qui demeure sans aucune doute la meilleure, avec entre autre la création du personnage du Winter Soldier, bien connu des foules.
Verdict : à posséder…si ce n’est pas déjà fait !
MARVEL NOW! : DEADPOOL 2 – IL YA LE DIABLE, LE SOLEIL ET LA MER
Prix :14,95 EUR/136 pages
Épisodes : Deadpool (2013) 7-12, publiés précédemment dans les revues DEADPOOL (V4) 4 et 5
Scénario :Brian Posehn, Gerry Duggan,
Dessin :Scott Koblish, Mike Hawthorne
Sollicitation :Après avoir fait équipe avec Iron Man, Deadpool est engagé par un démon pour récupérer des âmes damnées. Le mercenaire va aussi combattre un homme aux pouvoirs aquatiques et rencontrer le Spider-Man supérieur.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Je reste très réservé sur cette série Daedpool. Mais manifestement, je suis assez seul sur ce coup. Donc si le personnage vous attire, et vu qu’il va être partout d’ici la sortie l’année prochaine du film éponyme, autant essayer avec cette réédition de la dernière série en date dédiée au personnage qui apparemment a des très bons retours tant du public que des critiques.
Verdict : pour les fans de Deadpool
MARVEL SELECT : DEADPOOL MAX – LONGUE VIE À L’HYDRA !
Prix :17,50 EUR/280 pages
Épisodes : Deadpool MAX (2010) 1-12, publiés précédemment dans les albums MAX : DEADPOOL MAX 1 et 2
Scénario :David Lapham,
Dessin : Kyle Baker, Shawn Crystal
Sollicitation :L’agent Bob de la CIA a une tâche des plus difficiles : assagir Deadpool pour ensuite lui confier des missions impossibles. Mais que peut-il faire lorsque le mercenaire préfère séduire la belle Inga plutôt que d’affronter l’organisation criminelle de Hammerhead ? Wade Wilson doit aussi contrer la menace de l’arme chimique appelée « liquide X »… et sauver son mariage !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Parce qu’il n’y a pas assez de Deadpool qui sort chaque mois, voici un peu de réédition…
Verdict : pour les fans de Deadpool.
100% MARVEL : GHOST RIDER 2 – LÉGENDAIRE
Prix :17,50 EUR/152 pages
Épisodes : All-New Ghost Rider (2014) 6-12, inédits
Scénario :Felipe Smith,
Dessin : Damion Scott
Sollicitation :Robbie Reyes est désormais un héros mais son attrait pour les courses automobiles risque fort de le conduire à une damnation éternelle. Et la présence de ce nouveau Ghost Rider à Los Angeles suscite aujourd’hui l’intérêt d’un mystérieux individu. Puis Johnny Blaze, le Ghost Rider originel, arrive en ville et croise la route du jeune Robbie. Les deux justiciers des enfers vont alors se mesurer l’un à l’autre !
Avis : avec le départ de Tradd Moore au bout du premier arc, il faut bien avouer que le titre a perdu quelque chose comme 95% de son intérêt…
Certes, Felipe Smith a fait du bon boulot pour installer cette nouvelle version de Ghost Rider, et l’arrivée de la version historique dans ce second et dernier tome donne envie de poursuivre l’aventure, mais il faut bien avouer aussi que cela n’a pas grand chose de spécial sans Moore.
C’est vraiment le style de l’artiste, son énergie, sa folie pure par moment, qui donnait une vraie valeur ajoutée à l’ensemble. Il est vrai que Damion Scott travaille un peu dans le même type d’ambiance, mais Moore lui est tout de même largement supérieur..
Verdict : à tenter…après tout c’est la fin de cette série.
100% MARVEL : HAWKEYE VS DEADPOOL – BALLES MASQUÉES
Prix : 13,00 EUR/112 pages
Épisodes : Hawkeye vs Deadpool 0-4, inédits
Scénario : Gerry Duggan,
Dessin : Matteo Lolli, Jacopo Camagni
Sollicitation :Hawkeye, membre des Avengers depuis de nombreuses années, n’a aucun pouvoir tandis que Deadpool a une faculté de guérison sans limite. Vous pouvez lui tirer dessus ou le poignarder, rien ne peut l’abattre ! Un soir d’Halloween à Brooklyn, tous deux doivent faire équipe pour empêcher que les noms des agents du S.H.I.E.L.D. ne soient dévoilés !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Le bouquin est je pense à surveiller pour les lecteurs de la série actuelle Deadpool, puisque c’est le scénariste de cette dernière qui assume le scénario de cette mini.
Verdict : pour les lecteurs de Deadpool.
MARVEL CLASSIC : HULK – L’INTÉGRALE 1991
Prix :29,95 EUR/312 pages
Épisodes : Incredible Hulk (1968) 377-388 ; Annual 16 (I), publiés précédemment dans les revues HULK 1 à 5 (chez Semic) ainsi que 4 inédits
Scénario :Peter David,
Dessin :Dale Keown, Bill Jaaska
Sollicitation :Le docteur Samson tente de fusionner les différentes personnalités de Bruce Banner. Placé sous hypnose, ce dernier va alors se remémorer son enfance. Hulk affronte ensuite de redoutables adversaires et rencontre les membres du Panthéon. Également au sommaire, des aventures se déroulant durant la saga du Gant de l’Infini.
Avis : ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, c’est avec un grand sourire aux lèvres que je vois ce nouveau tome débarquer. Panini poursuit donc la réédition du run légendaire de Peter David sur Hulk et attaque ici une partie inédite en France qui faisait saliver les fans depuis longtemps, car considérée comme une des meilleures périodes de Pad sur le titre.
Avec ce tome, le scénariste développe en effet plusieurs intrigues qui vont rester célèbres par la suite, alors qu’il donne une direction complètement inattendue, (encore une fois) à son personnage.
Après avoir renoué dans le dernier tome avec la créature errante au travers des USA, Hulk va adopter une toute nouvelle personnalité grâce à Doc Samson. Au passage Pad va creuser de manière profonde dans le passé de Bruce Banner et nous révéler plusieurs sombres secrets sur son enfance …avant d’introduire le Panthéon.
Tout cela sous le crayon de Dale Keown, du moins en grande partie, qui commençait alors vraiment à développer son style graphique si populaire.
Verdict : à posséder.
MARVEL CLASSIC : LES GARDIENS DE LA GALAXIE – L’INTÉGRALE 1977-1980
Prix :29,95 EUR/336 pages
Épisodes : Mighty Thor Annual 6, Avengers (1963) 167-168, 170-177, Ms. Marvel (1977) 23, Marvel Team-Up (1972) 86, Marvel Two-in-One (1974) 61-63, 69, publiés précédemment dans les revues MARVEL CLASSIC (V1) 15, MISS MARVEL 7 (chez Arédit) et les albums BEST OF MARVEL/MARVEL GOLD : AVENGERS – LA SAGA DE KORVAC
Scénario : Roger Stern, Len Wein, Jim Shooter, David Michelinie, Chris Claremont, Mark Gruenwald,
Dessin :Sal Buscema, George Pérez, David Wenzel, Klaus Janson, Jerry Bingham, divers
Sollicitation :Découvrez de nombreux récits dans lesquels apparaissent les premiers Gardiens de la Galaxie. Après une aventure avec Thor, le major Vance Astro, Martinex T’naga, Charlie-27 et Yondy Udonta affrontent Korvac avec les Avengers ! Tous vont ensuite se battre aux côtés de Miss Marvel, Spider-Man et la Chose.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie de ces épisodes déjà multi-édités ailleurs…
Verdict : pour les fans de GoG qui auraient raté ces épisodes dans les autres éditions.
MARVEL DELUXE : SECRET AVENGERS 1 – HISTOIRES SECRÈTES
Prix :29,00 EUR/296 pages
Épisodes : Secret Avengers (2010) 1-12, publiés précédemment dans les revues MARVEL STARS 1 à 10
Scénario :Ed Brubaker
Dessin : Mike Deodato Jr, Will Conrad, David Aja, Michael Lark
Sollicitation :Steve Rogers forme une équipe spécialisée dans les opérations clandestines afin de protéger le monde : les Secret Avengers. L’ex-Captain America s’associe notamment à War Machine, Black Widow, Moon Knight, Ant-Man et Nova pour affronter le mystérieux Conseil de l’Ombre.
Avis : de manière assez étrange, encore une fois, Panini débute la réédition d’une série dont la réimpression n’était pas du tout réclamée par les lecteurs. En l’occurrence il s’agit de la série Secret Avengers de Ed Brubaker (décidément à la fête cette semaine de ce point de vue)…une série que l’auteur lui même à reconnu n’avoir jamais réussi à faire décoller.
Il y a de l’idée, clairement, et du potentiel avec cette équipe à la composition hétéroclite, avec des membres que l’on ne voyait pas vraiment associés sur le papier. Mais Brubaker était à ce moment de sa carrière fatigué du genre super-héros et cela se ressent très fortement, car il ne fait guère d’effort pour vendre son truc.
De fait il choisira de quitter le titre au bout de 12 épisodes pour permettre à Marvel de sauver ce qui pouvait l’être. Les premiers numéros ne sont pas mauvais, mais dans l’ensemble, je doute fort que le titre vaille que l’on dépense 30€ pour la lire..
Verdict : à éviter.
MARVEL DELUXE : ULTIMATE X-MEN 9 – APOCALYPSE
Prix :20,00 EUR/216 pages
Épisodes : Ultimate X-Men (2001) 89-97, publiés précédemment dans les revues ULTIMATE X-MEN 47 à 50
Scénario :Robert Kirkman, Aron Coleite,
Dessin : Salvador Larroca, Harvey Tolibao, Mark Brooks, Brandon Peterson, Clay Mann
Sollicitation :Le Roi d’Ombre tente désespérément de s’enfuir de la prison mentale dont il est captif depuis des siècles et veut s’en prendre à Tornade. Puis, les X-Men se mesurent aux Brood, des êtres redoutables venus d’une autre planète, ainsi qu’au puissant Apocalypse.
Avis : conclusion précipitée du run de Robert Kirkman sur Ultimate X-Men, avant la fin sans ménagement de la première série consacrée au mutants de l’univers Ultimate…A noter cependant que Kirkman ne signe que quelques épisodes dans ce 9e tome, puisque son dernier numéro est le 93.
Je ne peux rien vous dire sur le contenu, puisque j’ai assez vite laissé tomber ce run…mais il est clair au vu des noms évoqués, que la passion de l’auteur pour les X-Men des années 90 est bien ressortie lors de ses épisodes…A noter pour ceux qui sont intéressés par cette version des mutants, que Panini a récemment débutée une nouvelle réédition dans le format plus économique dans sa collection Marvel Select.
Verdict : pour ceux qui ont tenu jusque là.
MARVEL NOW! : UNCANNY X-MEN 2 – BRISÉS
Prix :17,50 EUR/152 pages
Épisodes : Uncanny X-Men (2013) 5-11, publiés précédemment dans les revues X-MEN (V4) 5 à 8
Scénario :Brian Michael Bendis,
Dessin : Frazer Irving, Chris Bachalo, Kris Anka
Sollicitation :À peine a-t-elle le temps de prendre ses marques que l’équipe de Cyclope doit affronter un ancien adversaire du Docteur Strange : le redoutable Dormammu ! Découvrirez aussi les secrets de Magie suite à Avengers vs X-Men.
Avis : suite du run de Brian Michael Bendis avec sans doute ses épisodes les plus faibles sur la série Uncanny X-Men. On sent bien par moment que le monsieur comble en attendant le crossover battle of the Atom, ce qui est dommage, car il y a du potentiel par moment…mais tellement mal exploité que l’on a envie de pleurer.
Je pense notamment à la participation de Frazer Irving sur le titre et cet arc qui emmène les X-Men en enfer, avec une intrigue tournant beaucoup autour du personnage de Magik. Comme ses collègues, elle rencontre quelques difficultés dans le contrôle de ses pouvoirs, ce qui est mauvais pour tout le monde puisqu’elle touche pas mal à la magie…
Je dois dire que je suis toujours étonné quand je vois des commentaires élogieux sur le “développement” apporté par Bendis sur ce personnage, car à part ces épisodes et un nouveau design signé Bachalo, la pauvre Illyana a été réduite au rang de télé-porteuse de service de l’équipe…
Dans le cas présent, même si cette intrigue ne dure que 3 numéros, elle se distingue par …l’ennui profond qu’elle provoque. Dans l’ensemble, le manque d’idées est patent et on a parfois l’impression que Bendis s’est endormi sur son écran et pris par le temps a juste indiqué à son artiste : monstres + enfer + série de doubles pages…et au mois prochain mon pote…
Heureusement après Battle of The Atom, le titre se redressera un temps avec une bonne série d’épisodes et des histoires solos centrées sur quelques personnages.
Verdict : booooooffff
MARVEL DARK : WOLVERINE – DENTS DE SABRE : RENAISSANCE
Prix :13,00 EUR/96 pages
Épisodes : Wolverine (2010) 310-313, 900 (VII), publiés précédemment dans la revue WOLVERINE HORS SÉRIE 6 et WOLVERINE (V2) 4
Scénario :Jeph Loeb
Dessin :Karl Bollers, Simone Bianchi, Stephen Segovia
Sollicitation :Dents de Sabre est revenu d’entre les morts mais comment a-t-il pu survivre à une décapitation ? Romulus fait lui aussi son grand retour et s’apprête à révéler de nombreux secrets à Wolverine. Logan va alors devoir affronter deux redoutables adversaires !
Avis : euhhhhhh c’est une blague Panini ???? non mais sérieux ????!!!! après avoir abondamment chié sur Wolverine lors de son premier passage sur le titre avec Bianchi il y a des années, Jeph Loeb a décidé qu’il fallait donner une suite à cette horreur …parce qu’il le fallait !
Je n’ai personnellement pas lu ce chef d’oeuvre moderne…mais les critiques ont été plus qu’assassines, encore une fois…Dans le cas présent, cette réédition fait d’autant plus mal que le rapport nombre de pages/prix est quelque peu insultant pour le lecteur…
Verdict : à éviter…
BEST OF FUSION COMICS : AMERICA’S GOT POWERS 2
Prix :14,95 EUR/120 pages
Épisodes : America’s Got Powers 4-7, inédits
Scénario : Jonathan Ross,
Dessin :Bryan Hitch
Sollicitation :Tandis que l’émission télévisée se poursuit, le gouvernement est prêt à mettre à exécution ses projets diaboliques. Les adolescents renégats vont-ils réussir à le stopper ? Et si chaque américain devenait à son tour un super-héros, serait-ce positif ou catastrophique ?
Avis : conclusion de la série qui avait pour seule valeur ajoutée le travail de Bryan Hitch sur la partie graphique. Je n’ai guère été convaincu par les premiers épisodes, que ce soit le concept, les personnages ou le développement de l’histoire.
La qualité du travail de Hitch ne sauve en effet pas une histoire mal exploitée, ni un personnage principal à qui on a plus envie de donner des claques qu’autre chose…Je n’ai même pas fini le titre en VO tant je m’en étais désintéressé.
Et les prix pratiqués par Panini, comme la séparation de cette mini série en deux tomes, ne m’incite guère à donner sa chance au truc en VF.
Verdict : à tester…ou attendez que l’ensemble ressorte en un seul tome…
100% FUSION COMICS : CROSSED – SI TU VOYAIS ÇA 4
Prix :16,00 EUR/152 pages
Épisodes : Crossed : Wish You Were Here Vol.4, inédit
Scénario :Simon Spurrier,
Dessin :Fernando Melek
Sollicitation :L’île était un endroit sûr. Il y avait bien évidemment des conflits et des mécontentements mais la vie subsistait. Depuis l’arrivée de la flotte américaine, ce petit paradis n’est hélas plus que l’ombre de lui même. Désormais, l’enfer attend les survivants et aucun lieu n’est à l’abri des monstres aux pulsions psychopathes.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans de Crossed.
BEST OF FUSION COMICS : DOOMSDAY.1
Prix :13,00 EUR/96 pages
Épisodes : Doomsday.1 1-4, inédits
Scénario :John Byrne
Dessin : John Byrne
Sollicitation :Si la fin du monde n’a pas eu lieu le 21 décembre 2012, un cataclysme s’abat aujourd’hui sur la planète bleue. Alors qu’ils sont à bord de la station spatiale internationale, sept aventuriers assistent avec horreur à une gigantesque éruption solaire. Ils doivent désormais retourner sur Terre pour découvrir ce qu’il reste de l’humanité.
Avis : du John Byrne en VF c’est toujours une très bonne chose, puisque les éditeurs ne se bousculent pas pour proposer ses grands travaux chez les éditeurs mainstream…à quand ses Fantastic Four ? à quand son run long run sur Superman…en fait presque tout ce qu’il a produit dans les années 80 est digne d’intérêt…ça a pris un sale tour dans les années 90…
Dans le cas présent, si le pitch m’attire assez (je suis toujours partant pour une bonne histoire post apo), le rapport nombre de pages/prix est tout simplement insultant pour le lecteur que je suis…13€ pour moins de 100 pages, c’est Panini qui nous crache dessus…
Verdict : à lire…mais le rapport quantité/prix relève un peu de l’arnaque…
BEST OF FUSION COMICS : SUNSTONE 1
Prix :14,95 EUR/128 pages
Épisodes : Sunstone Vol.1, inédit
Scénario : Stjepan Šejić
Dessin : Stjepan Šejić
Sollicitation : Ally et Lisa rêvent de rencontrer leur âme soeur mais leurs pratiques sexuelles ne facilitent pas les rencontres stables. Ally est en effet une dominatrice alors que Lisa est au contraire une soumise. La magie d’Internet va-t-elle permettre à ces deux cœurs solitaires de former un couple épanoui ?
Avis : alors que souvent les choix édito de Panini nous laissent assez songeurs…signalons ici une décision qui sur le papier peut paraître risquée… mais s’avère en réalité excellente. Oui, Panini prend ici une très bonne décision, donc signalons le !!!
A la base Sunstone a débuté comme un web-comic sans but de publication qui servait à Sejic à se vider la tête. Finissant son run sur Witchblade, il était créativement parlant complètement à plat, fatigué de son propre style.
C’est là que la fée création entre en scène et fXXt tout en l’air. Alors que Sunstone était une espèce de détente créative pour lui, le public va vite se prendre d’affection pour ce monde très spécial.
Sejic s’attaque en effet à un sujet peu exploré : une histoire d’amour dans le monde du sado-masochisme…présentée avec humour et sensibilité. Le succès est vite au rendez-vous, au point qu’il a depuis décidé de reprendre l’ensemble pour une publication en TPB.
Il reprend le scénario, redessine l’ensemble et cela donne ce premier tome d’une série …annoncée en 20 tomes !!! Oui c’est parti pour durer.
Si le SM est très présent, il s’agit avant tout d’une histoire d’amour, entre deux personnes qui jusque là n’ont jamais vraiment réussi à trouver un partenaire qui puisse les combler. Il est dès lors passionnant de voir ce qui est au départ une relation physique peu à peu se développer.
Par ailleurs si vous espérez du porno du base, je vous conseille de rester sur le net, vous trouverez plus vite ce que vous cherchez. Dans Sunstone, il y a un peu de chair ici ou là, mais cela reste très léger dans l’ensemble, et vous ne verrez rien que vous n’avez déjà vu…le développement des personnages et de leur relation est réellement au centre des choses, ce qui se traduit d’ailleurs par des pavés de texte !!! la lecture en VF sera à ce titre plus simple…
Verdict : à posséder
URBAN COMICS
FLASH tome 3
Prix : 15€/
Épisodes : Flash #13-19
Scénario : Francis Manapul & Brian Buccelato
Dessin : Francis Manapul
Sollicitation :Alors que l’armée de Gorilla Grodd prend d’assaut la ville de Central City, son protecteur, Flash, doit faire face à une invasion aussi brutale que mortelle. Il ne lui reste plus alors qu’une seule solution : pactiser avec ses ennemis jurés, les Lascars. Mais au cours de cette alliance contre-nature, ne risque-t-il pas de perdre son âme ?
Avis : où les épisodes qui m’ont complètement fait lâcher le titre Flash …pour ceux qui s’en souviennent je n’ai jamais été tendre vis à vis des épisodes de Manapul et Buccelato sur le titre, bien que leur run ait reçu pas mal de bonnes critiques.
Mais avec cet arc, on atteint des sommets…dans l’ennui et le n’importe quoi, alors que cela devrait représenter un des points culminants de leur prestation. La faute à une histoire étirée pour laisser la place à de zolis dessins, une absence presque complète de surprise, le manque de rythme et un personnage principal (Barry Allen) qui reste désespérément fade alors que sa ville tombe devant une armée de gorilles.
Je passe sur sa relation digne d’un roman à l’eau de rose à deux balles avec sa “copine” Patty, avec des vas-y que je te balance des je t’aime tout partout alors que les deux ont eu…un seul rencard…interrompu en plus !
C’ est tout simplement d’un ennui sans pareil, l’ensemble est mal gérée, Grodd, ennemi pourtant ultra charismatique, y compris dans cette nouvelle version New 52, ne donne à aucun moment l’impression qu’il représente une vraie menace (où juste que Flash n’est pas très bon…). Bref tout cela manque de punch et d’un personnage central bien écrit.
Je pourrais passer des heures là dessus… Aux USA, par ailleurs, on attend toujours que DC nomme une équipe créative qui ait le niveau…car la nouvelle, surtout et principalement niveau scénario, ne fait pas franchement mieux…Si bien que alors que le personnage connaît un réel regain de popularité grâce au succès du show TV, le comic-book lui pendant ce temps continue de patauger manière indigne au vu de son nouveau statut…
Verdict : à éviter.
Garth Ennis présente Hellblazer tome 2
Prix : 28€/464 pages
Épisodes : Hellblazer #57-71 + Hellblazer Special + Tainted Loved
Scénario : Garth Ennis
Dessin :
Sollicitation :La réputation de John Constantine n’est plus à faire. Il est sans aucun doute un expert de la souffrance, tant physique que psychologique, et les décennies passées à côtoyer les forces surnaturelles lui ont maintes fois révélé la vraie nature de la magie et le prix à payer pour la manipuler. Maintenant qu’il a pu souffler ses quarante bougies, le tribut qu’il lui reste à verser s’avère bien plus lourd que prévu et l’avenir prometteur qu’il imaginait avec Kit Ryan est subitement remis en question.
Avis : suite du run en 3 tomes de Garth Ennis sur Hellblazer. Je suis en tout cas curieux de voir si l’approche par auteurs d’Urban pour la publication de ce titre fonctionne bien. Je pense que nous comprenons tous que l’éditeur ait eu des hésitations à publier dans le cadre d’intégrales les centaines d’épisodes liés à John Constantine…
Alors que mettre Garth Ennis présente ou Warren Ellis présente, cela ouvre bien des portefeuilles…
En ce qui me concerne, je reste encore assez partagé sur ce titre et ce personnage. Malgré le fait que j’aime en général beaucoup ce que fait Ennis, je n’ai guère été séduit par le premier tome, et ce alors qu’il contenait certains de ses récits les plus célèbres sur le personnage…
Enfin pas tout à fait. Si je reste toujours aussi largement indifférent au sort de Constantine, qui demeure un sale connard, voire pire de bout en bout (non mais sérieux risquer de déclencher l’Armageddon juste pour soigner un cancer que des décennies de tabagisme ont provoqué…faut quand même être un trou du cul de la taille du grand Canyon pour faire ça…), par contre je suis bien plus intéressé par le personnage de Kit Ryan.
Malgré le fait qu’elle n’ait qu’une présence assez secondaire dans le premier tome, l’écriture de Ennis lui donne une présence qui marque dès le départ. Je ne sais pas de qui il s’est inspiré pour la créer, mais elle a ce petit quelque chose spécial qui fait que l’on s’attache à elle en quelques minutes…
Tout ça pour dire, que bien que je reste peu intéressé par Constantine, je vais continuer le titre…
Verdict : à lire.
INJUSTICE tome 3
Prix : 15€/
Épisodes : Injustice: Gods Among Us Year Two Vol. 1
Scénario : Tom Taylor
Dessin : Mike S.Miller
Sollicitation :La guerre est déclarée entre fidèles et dissidents au régime totalitaire instauré par l’Homme d’acier, et chacun doit à présent choisir son camp. Avec la disparition d’Arrow et un Batman hors-jeu, Black Canary tente tant bien que mal de rassembler sa propre équipe. Mais tandis que sur Terre, la poigne de fer de Superman se resserre, aux confins de la galaxie, une autre menace s’éveille.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie, puisque je ne me suis toujours pas mis à la série, malgré les retours très positifs suscités par le run de Tom Taylor…ben oui, mais dans la vie, faut faire des choix et laisser de la place pour du Batman, Batman et encore Batman…
Verdict : pour ceux qui suivent.
PAUL DINI PRÉSENTE BATMAN tome 2
Prix : 22.5€/296 pages
Épisodes : Detective Comics #841, 843-850, 852 + Batman #685 + DCU Infinite Halloween Special
Scénario : Paul Dini
Dessin :
Sollicitation :De nouvelles enquêtes attendent Batman, qui doit faire face à des adversaires inédits et au retour d’un de ses plus redoutables ennemis, Silence. Cette fois-ci, le criminel au visage dissimulé sous des bandages, s’attaque non seulement au Chevalier Noir mais également à la personne la plus chère à son coeur… Selina Kyle, dite Catwoman !
Avis : suite du long passage de Paul Dini sur Batman et notamment le titre Detective Comics, avec notamment la saga Heart of Hush, qui constitue la première partie d’une longue saga avec le personnage crée par Jeph Loeb et Jim Lee lors de la saga éponyme au début des années 2000.
Pour l’occasion, et de manière évidente, Dini se fait plaisir en amenant Selina Kyle/Catwoman dans “le coeur” de son intrigue. Oui je sais, je peux être très drôle. J’espère qu’Urban publiera la suite de cette saga, parue dans Street of Gotham, toujours du même Dini.
Le run de Dini a servi de complément appréciable à celui de Morrison, publié à la même période, en offrant une approche complètement différente. Là où Morrison souhaitait intégrer l’ensemble des ères de Batman dans un tout cohérent formant une grande saga ambitieuse, les scénarios de Dini étaient plus classiques dans sens noble du terme.
J’ai notamment apprécié qu’il fasse de nombreuses histoires en un seul épisode, rappelant à l’ère de la décompression et de l’écriture TPB, qu’on pouvait toujours écrire des histoires satisfaisantes sans avoir besoin de 6 épisodes…
Verdict : à lire.
Ce que j’ai trouvé de plus fou à la lecture de ces épisodes de Lazarus, c’est que rien de ce que l’on était en droit d’attendre à l’issue du premier tome n’est présent. La trame principale qui nous laissait sur un doute attendu quant aux origines de Forever n’est qu’évoqué en tout début d’album histoire de nous rappeler les événements passés, et l’évolution et les relations houleuses entre les différents membres de cette famille dysfonctionnelle en restent au point mort du fait d’une très faible représentation les concernant.
Greg Rucka nous prend totalement à contre-pieds avec ce nouvel arc qui n’apporte en définitive qu’une analyse et un décorticage du background de cette dystopie aux règles assez rudes en multipliant et diversifiant les points de vue (paysans, religieux, soldats, terroristes, …).
La trame globale en elle-même n’avance pas d’un pouce en cinq épisodes, et ce qui aurait pu être frustrant et décevant se mue une nouvelle fois en une lecture passionnante qui confirme l’excellente première impression suscité par le tome 1. La raison à cela, une maîtrise parfaite de la narration, des dialogues qui rythment à merveille l’avancée du récit et une montée en puissance formidable et exaltante de la tension et du suspense.
Cette année avec Rachel Rising de Terry Moore, c’est définitivement l’une des deux lectures qui me passionnent le plus !
Un dernier petit mot en ce qui concerne Orphelins, une lecture que je trouve assez médiocre et très classique, surtout au niveau de la partie graphique et de la représentation des personnages (heureusement, ils portent souvent des casques sur la tronche qui évitent qu’on ne s’attarde trop longtemps sur les traits de visage).
Il est vrai que la trame familiale n’avance pas beaucoup…mais je trouve que Rucka y revient par petite touche de manière très maligne dans ce second tome. Je pense notamment à la soeur de Forever. La voir manipuler tout ce petit monde est un régal étant donné qu’au vu du premier arc, on sait ce qu’elle veut en réalité…
Par ailleurs l’auteur nous familiarise avec le domaine Carlyle et on a quelques indices que les autres domaines sont gérés autrement. Pour l’intrigue plus globale, je vous conseille d’attendre avec encore plus d’impatience le tome 3, car il va y avoir de gros bouleversements dans le statut quo !!
Quant aux origines de Forever, cela ne m’a pas surpris, que Rucka ne développe pas plus vite d’une part en raison de la dévotion (génétiquement programmée) de Forever à sa famille mais aussi parce que son premier reflexe est de rejeter cette info. Au vu de tous ses ennemis, c’est très logique, de manière évidente, ici Rucka joue la longueur…
Ultimate X-Men 9 : On sent totalement que Robert Kirkman a dû rusher la fin de son run en vu de l’évènement Ultimatum qui a tout balayé dans l’univers Ultimate. J’ai dit tout le bien que je pensais du passage de Kirkman sur le titre dans le dernier Comixity, cette fin n’est clairement pas à la hauteur des attentes mais reste supérieure aux épisodes suivants présents dans ce tome écrit par ce tâcheron d’Aaron Coleite qu’on n’a heureusement plus vu sur des comics ensuite (du moins du mainstream). Vu qu’il a bossé avec Jeph Loeb sur Heroes, son arrivée sur le titre sent la cooptation à plein nez…
Je suis assez satisfait de la décision de publier Hellblazer par run d’auteurs, comme tu le dis il y a beeeeeaucoup d’épisodes à publier (300 sans compter les annuals, mini-série, one-shots, etc…), avec cette approche ils proposent aux lecteurs qui ne sont intéressés que par certaines périodes/auteurs ou qui ne pourraient pas tout se payer des collections qui leur éviteraient d’avoir un trou entre les tomes 34 et 47, tout en pouvant proposer aussi de publier directement des périodes demandées et/ou inédites sans attendre dix plombes. En somme on a là tous les avantages sans les inconvénients des Intégrales de Panini. Marvel en VO semble avoir très bien compris ce genre d’enjeux avec sa collection Epic.
AAAAArrrrrrggghhhh trop de choses à acheter !!
Bon faut dire qu’ils se rattrapent des vacances…
Ca paraît pas un peu énorme toutes ces nouveautés avec en plus Glénat et maintenant les Humanoïdes…..
Ca sent les séries avortées par manque de lecteur comme Delcourt sait si bien le faire…