URBAN COMICS
BATMAN SAGA #38
Prix : 5.6€/128 pages
Épisodes : BATMAN #36, DETECTIVE COMICS #36, BATMAN AND ROBIN #35, BATGIRL #36, GRAYSON #4
Sollicitation : « FINI DE JOUER » : LA NOUVELLE SAGA DE SCOTT SNYDER ET GREG CAPULLO CONTINUE : BATMAN CONTRE LA LIGUE DE JUSTICE ! Benjamin PERCY et John Paul LEON concluent « Terminal » ! Batman part à l’assaut d’Apokolips, par Peter TOMASI et Patrick GLEASON ! Batgirl s’acclimate à son nouveau quartier de Burnside et enquête sur un gang de motardes, par Cameron STEWART, Brenden FLETCHER et Babs TARR ! Et poursuite dans les couloirs de l’école de Spyral pour Dick Grayson, par Tim SEELEY, Tom KING et Mikel JANIN !
Avis : un numéro de haute volée à se mettre sous la dent ce mois-ci !! d’un côté nous avons la suite de Endgame avec sans doute l’un des meilleurs épisodes de tout l’arc. Ceux qui ont lu le premier épisode savent désormais qui est derrière cette attaque de la Ligue …mais je ne révélerais rien sur ce point puisque la sollicitation ne le fait pas.
Disons simplement que la ou les personnes en question est/sont revenues avec un plan particulièrement ambitieux qui va pousser Batman dans ses derniers retranchements et surtout amener un bouleversement important du statut quo dans les mois à venir.
Si tous les numéros de Endgame ne sont pas vraiment à la hauteur et que je nourrisse quelques réserves sur la conclusion, il faut bien accorder à Snyder qu’il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère avec cet arc…et que DC lui a accordé dans une certaine mesure les coudées franches pour pousser ses idées jusqu’au bout.
De son côté dans Batman and Robin, Peter Tomasi et Patrick Gleason adoptent la même attitude avec des idées qui font des choses étranges au pantalon des fans de Batman alors que ce dernier, armé de la fantastique armure Hellbat, sème le chaos sur Apokolips !! Le design de l’armure impressionne toujours autant et si Tomasi délaye un peu trop les choses à mon goût, il parvient à rendre crédible une histoire qui en temps normal apparaîtrait un peu au dessus des compétences de notre batounet adoré…
Sur Detective Comics, les auteurs temporaires Benjamin PERCY et John Paul LEON achèvent d’humilier l’équipe créative habituelle de la série avec un petit arc en deux parties bien plus efficace que tout ce qu’ils ont fait ces derniers mois…au point que Percy s’est vu attribué le scénario de la série Green Arrow pour tacher de relever le titre …
En gros un numéro bien musclé en action, révélations et coup de théâtres, qui redonne de l’énergie à la franchise…
Verdict : à posséder.
GREEN LANTERN # 32
Prix : 6.49€/
Épisodes : GODHEAD #1, GREEN LANTERN #35-36, GREEN LANTERN CORPS 35-36, RED LANTERNS 35, NEW GUARDIANS #35, SINESTRO #6
Sollicitation : LA SAGA ÉPIQUE GODHEAD DÉBUTE DANS CE NUMÉRO ! Robert VENDITTI, Van JENSEN, Charles SOULE, Justin JORDAN et Cullen BUNN développent une intrigue foisonnante qui oppose pour la première fois dans l’univers de la Renaissance DC le Corps des Green Lantern aux Néo-Dieux !
Avis : pas vraiment d’avis sur ce nouveau crossover qui agite les titres GL. Bien que le pitch du crossover est vraiment attirant avec une confrontation entre le Green Lantern Corps et les New Gods, je dois dire que je vais continuer à faire l’impasse sur les titres.
Pourquoi ? parce que que j’ai entendu des choses sur le contenu qui ne me rassure guère…Apparemment les auteurs n’ont pas utilisé les personnages des New Gods, en particulier le High Father avec la plus grande finesse et je n’aime pas voir des personnages crées par le grand Jack ainsi massacrés…N’est pas Grant Morrison qui veut…
Verdict : réveillez moi lorsqu’une nouvelle équipe créative sera nommée…
COFFIN HILL TOME 2
Prix : 15€/
Épisodes :Coffin Hill #8-14
Scénario : Caitlin KITTREDGE
Dessin : Miranda INAKI
Sollicitation : Dix ans se sont écoulés depuis la terrible nuit qui traumatisa à jamais Eve Coffin. Une nuit au cours de laquelle sa meilleure amie disparue alors qu’une autre sombrait dans la folie. Devenue agent de police, Eve ne perd pas espoir de découvrir un jour la raison de ses drames. Elle en est convaincue, ce qui dormait dans les bois de la Nouvelle Angleterre à cette époque sommeille toujours, souillant l’âme de ses habitants, éveillant des secrets longtemps dissimulés et préparant méticuleusement sa vengeance.
Avis : bien qu’assez intéressé par le pitch de départ, j’ai du passer à côté du titre lors de la sortie du premier tome pour cause de “la vache, je dépense une fortune en lecture, faudrait peut être payer aussi le loyer et euh…peut être un peu de bouffe…”.
Je testerais peut être un jour, car d’après ce que j’ai pu voir la série va être de courte durée et ne comptera que quelques tomes, 4, en principe puisqu’il me semble que la série va bientôt s’achever aux USA vers l’épisode 20.
Verdict : à tester un jour.
FUTURES END TOME 1
Prix : 22.5€/296 pages
Épisodes :Free Comic Book Day New52 Futures End, New52 Futures End #1-12
Scénario : tout plein de gens
Dessin : tout plein de gens
Sollicitation : Trente-cinq ans dans le futur : le satellite l’Œil devenu indépendant a mis sous sa coupe la quasi-totalité des super-héros, modifiés en cyborgs implacables. Les derniers justiciers encore libres mènent une résistance désormais futile et succombent les uns après les autres. Le dernier espoir réside dans le jeune Terry McGinnis, le successeur de Bruce Wayne en tant que Batman, téléporté dans le passé pour empêcher l’émergence de cette menace. Mais ce dernier arrive cinq ans trop tard…
Avis : après Batman Eternal, Urban s’attaque donc à une des autres séries Weekly produites par DC au cours de l’année dernière. Si le sort en France du weekly consacré à Earth 2 est encore peu clair, on peut saluer le travail d’Urban qui essaye d’être le plus complet possible …même avec les trucs dont on se serait bien passé…
Comme l’indique la sollicitation le titre se passe 5 ans dans le futur et explore donc l’avenir de l’univers DC, croix de bois croix de fer c’est comme ça que ça sera, c’est dans la continuité et on dit vraiment la vérité…même s’il est plus probable que DC aura de nouveau rebooté son univers avant qu’on en arrive là…
Malgré les auteurs impliqués, avec des scénaristes de haut niveau comme Jeff Lemire ou Brian Azzarello, Future’s end n’aura guère enchanté les critiques aux USA et le titre s’est terminé presque dans l’indifférence générale…
Personnellement, je n’ai lu que les deux premiers numéros, qui ne m’ont guère intéressé et la suite n’est qu’une longue chute sans fin d’après ce que j’ai compris…Certains épisodes spéciaux sont assez sympa, en particulier celui consacré à Green Arrow, mais à part ça…vous pouvez passer votre chemin, vous ne ratez pas grand chose…
Verdict : à éviter.
MEN OF WRATH
Prix : 15€/160 pages
Épisodes : Men of Wrath #1-5
Scénario : Jason Aaron
Dessin : Ron Garney
Sollicitation : Aussi loin que l’on s’en souvienne, la lignée des Rath fut entachée par le meurtre. Ira semble pourtant s’être accommodé de la malédiction familiale en l’érigeant en véritable philosophie de vie. Tueur à gages, Ira Rath est impitoyable. Femmes, enfants ou vieillards, personne ne trouve grâce à ses yeux… pas même les membres de sa propre famille. Rien ne semble pouvoir arrêter le professionnalisme de cette machine à tuer. Rien, si ce n’est peut-être un cancer récemment déclaré…
Avis : cette semaine Urban publie deux titres signés Jason Aaron, qui ont également comme point commun un contexte et des thématiques relativement similaires. En effet que ce soit Men of Wrath ou Southern Bastards, nous avons deux récits qui se passent dans le sud profond des USA, traitent de la violence et surtout de son héritage au sein de la famille.
Et pourtant, malgré des thèmes identiques, l’auteur signe deux histoires complètement différentes. Ainsi dans Men Of Wrath, on suit les hommes de la famille Wrath, tueurs à gage de père en fils…du moins jusqu’à la génération présente. Si le père reste un tueur aussi froid que la glace, le fils est …quelque peu victime du réchauffement climatique, si vous voyez ce que je veux dire.
En fait, à ce stade, le fils ne veut plus entendre parler du père et certainement pas reprendre l’affaire familiale…Sauf que le cher papounet découvre qu’il a un cancer en phase terminale, que le fils va bientôt être papa à son tour et doit donc gagner à la loterie prochainement s’il veut nourrir ce gouffre sans fin appelé “enfant”.
Bien évidemment, dans ce contexte, la merde n’est pas bien loin, un déluge de violence va désormais s’abattre sur tout ce petit monde et à la fin du récit, il ne restera pas grand monde debout y compris et principalement dans la famille Wrath…
L’ensemble est parfaitement maîtrisé par Jason Aaron qui parvient vraiment à surprendre tout au long du récit et achève son histoire sur une note particulièrement ironique qui en fera sourire plus d’un malgré le ton assez sombre de l’ensemble.
Au passage, il retrouve pour la partie graphique son compère Ron Garney, auquel il a été de nombreuses fois associé sur Wolverine et récemment sur Thor. Si l’artiste ne parvient pas à maintenir la qualité tout au long des 5 épisodes, il se montre à la hauteur dans les moments forts qui se succèdent de plus en plus vite.
Verdict : à posséder – un récit bien noir et torturé comme Jason Aaron sait les pondre…
SOUTHERN BASTARDS TOME 2
Prix : 14€/
Épisodes : Southern Bastards #5-8.
Scénario : Jason Aaron
Dessin : Jason Latour
Sollicitation : La petite bourgade de Craw County a bâti sa réputation sur la qualité de sa cuisine locale, la bonhomie de ses habitants, son calme relatif et la légende d’une ascension vers le sommet : celle du coach Boss. Dans une région où seule la fine fleur des pires crapules parvient à se faire sa place au soleil, jusqu’où faut-il aller pour devenir le plus grand, le plus respecté, le plus puissant ? Seul le coach Boss le sait…
Avis : comme je le disais plus haut, Jason Aaron reste à la maison avec le titre Southern Bastards, une sombre histoire bien violente dans le sud profond où les enfants ont tendance à répéter les erreurs de leurs parents…qui finissent la plupart du temps dans un bain de sang…
Au début, je ne savais pas trop quelle direction Jason Aaron allait donner à son récit, alors que Earl Tubb rentrait mettre de l’ordre dans la maison familiale après des décennies d’absence. Des années passées le plus loin possible de son trou paumé natal où son paternel a laissé un souvenir impérissable.
Il découvre alors que toute la ville semble être à la botte du coach Boss, patron de l’équipe de foot locale …et il décide de remettre de l’ordre dans ce bordel…et c’est là que Jason Aaron a décidé de nous crucifier le cul à nos chaises avec un cliffanguer final tout simplement ahurissant !
Le scénariste a en effet adopté pour cette série une direction complètement inattendue, toujours remplie de violence et bien noire, en nous laissant en dernière page avec un indice sur ce que nous pouvions attendre des prochains numéros…à savoir plus de sang et une vengeance bien sentie si possible bien chaude comme des tripes récemment arrachées…
Avec ce second tome en tout cas, l’auteur nous promet quelques réponses sur le mystérieux coach…car il s’est bien gardé d’élucider les mystères qui pèse sur le bonhomme dans le premier volume. .
Verdict : à posséder – une série bien noire qui prend aux tripes !
SANDMAN TOME 6
Prix : 35€/408 pages
Épisodes : Vertigo Jam #1 + The Sandman #57-69
Scénario : Neil Gaiman
Dessin :
Sollicitation : À la disparition de son fils Daniel, l’amazone Lyta Hall, aveuglée par la colère et la tristesse, invoque les trois Furies et leur demande la tête de celui qu’elle tient pour responsable de sa tragédie : Morphée. Les Furies, ou « Bienveillantes », pénètrent le royaume du Maître des Songes et le contraignent à commettre un sacrifice qui changera à jamais sa place au sein des Infinis.
Avis : avant dernier tome de l’incroyable série de Neil Gaiman, qui entre donc ici pratiquement dans sa dernière ligne droite. Un tome qui s’est fait attendre puisque initialement annoncé fin mai, il aura fallu un mois supplémentaire pour enfin mettre la main dessus…
Un tome qui contrairement à quelqu’uns de ces prédécesseurs contient une part importante de la série avec 13 épisodes d’un coup. Urban s’était parfois montré plus économe en coinçant en passant quelques mini séries et épisodes spéciaux bien sentis.
Oh, je ne me plains pas, car il est clair que lorsque les 7 volumes seront sortis, nous tiendrons là l’édition la plus complète possible. Je ne pense pas nécessaire de revenir sur le fait que Sandman fait partie des chefs d’oeuvre du monde des comics, indispensable à tout lecteur occasionnel, intermittent, amateur, ou ancien fan…A ce stade, si vous ne l’avez pas compris tout seul, la médecine moderne comme traditionnel ne peut plus rien pour vous…
Verdict : A POSSEDER !!!!
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