DELCOURT COMICS
FATALE TOME 4 – Toutes les larmes du ciel
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 14,95€/144 pages
Scénario : Ed Brubaker
Dessin : Sean Phillips
Sollicitation : Nicholas Lash a tout perdu le jour où il a rencontré Joséphine. Désespéré, il suit sa piste, lourde de secrets, jusqu’au Seattle des années 1990. Il découvre que cette femme étrange et amnésique vit au sein d’un groupe grunge… Serait-elle leur muse ? Les sortira-t-elle de leur statut de groupe d’un seul succès ? Ou les conduira-t-elle à leur perte en lançant sur leurs traces un tueur psychopathe ?
Avis : 4e et avant dernier tome de l’excellente série Fatale. Encore une fois Ed Brubaker change la structure de son récit avec un arc qui fait le va et vient continuel entre passé récent et présent. Alors que dans le 3e tome, le scénariste avait essentiellement travaillé à enrichir la nature de la malédiction qui touche Joséphine, en montrant notamment qu’elle n’était pas la première femme concernée et qu’elle remonte à très loin dans le passé. Ce qui a eu pour effet d’apporter une dimension supplémentaire au récit, car il semble que pour chaque femme affectée par cette malédiction, quelqu’elle fut, leur destin fut systématiquement le même, à savoir tragique. De fait lorsqu’on revient dans le présent, cela nous donne une indication possible sur le futur apparemment funeste qui attend chacun des personnages.
Et ce n’est pas cet arc qui va nous faire changer d’avis, alors que Brubaker ramène Nicolas Lash au premier plan, tout en revenant dans les années 90, sur une Joséphine perdue, sans mémoire qui va trouver refuge dans un groupe d’aspirants musiciens…et sa malédiction désormais hors de tout contrôle va faire des ravages. Bien évidemment, l’un des points les plus satisfaisants est la collision entre ces deux intrigues séparées par une vingtaine d’années.
De fait Brubaker pose ici les dernières pierres nécessaires pour amener à la conclusion de son récit. Tout cela reste bien évidemment très sombre, passablement torturée et demande au final une certaine attention de la part du lecteur à l’approche du dernier tome. Un conseil en effet : relisez bien la série à l’approche du tome 5, car mine de rien, Brubaker a planté pas mal de choses au fil des épisodes, parfois de manière innocente, qui vont jouer un rôle clé à la fin.
Verdict :à posséder.
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 14,95€/144 pages
Scénario : Todd McFarlane Jonathan DAVID GOFF
Dessin : Szymon KUDRANSKI
Sollicitation : L’ancien mentor d’Al Simmons revient pour aider Jim Downing à contrôler les vastes pouvoirs qui sont tapis en lui. Mais Cog a déjà trahi un Spawn. Va-t-il recommencer ou a-t-il d’autres motivations ? Le futur de Jim est en train de s’écrire. Et certains des secrets gardés depuis la nuit des temps sur le rejeton de l’Enfer vont être révélés… Est-il trop tard pour que Jim échappe à son destin ?
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Je suis tout de même surpris de voir le personnage de Cog revenir dans la série après autant de temps, d’autant plus qu’il me semble qu’il avait été crée par Neil Gaiman et qu’il faisait donc partie des personnages sur lesquels McFarlane avait perdu les droits, comme Angela par exemple.
Verdict : pour les fans de Spawn.
Le maître voleur tome 3 – VENICE
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 14,95€/144 pages
Scénario : Robert Kirkman & Andy Diggle
Dessin : Shawn MARTINBROUGH
Sollicitation : Le Caravage. Picasso. Van Gogh. Il est temps que ces trois légendes fassent la connaissance de leur maître, Redmond, le plus grand des voleurs. Mais va-t-il vraiment oser voler la Mafia ? Lola, le nouveau chef du Cartel, n’est pas prêt à se laisser faire. Et ce que Lola veut, Lola l’obtient toujours. Andy Diggle, le roi du polar noir, rejoint l’équipe du Maître voleur pour un tout nouvel arc explosif !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Voilà une série qui continue son petit bonhomme de chemin sans faire vraiment de vagues. Malgré tout j’ai entendu des critiques plutôt bonnes la concernant. Je pense que comme moi, pas mal de gens n’ont pas tenté de l’aborder pour une raison simple : nous sommes noyés sous un flot de sorties trop important…
Verdict :à tester.
PANINI COMICS
MARVEL SELECT : ANNIHILATION – LES HÉRAUTS DE GALACTUS
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 17,5€/344 pages
Scénario : Keith Giffen,
Dessin :Andrea DiVito,Javier Grillo-Marxuach, Greg Titus,
Épisodes : Annihilation: Super-Skrull 1-4 ; Annihilation 1-6 ; Annihilation: Heralds of Galactus 1-2(I-II), publiés précédemment dans les revues MARVEL UNIVERSE (V1) 2 à 4, 7 et dans l’album MARVEL DELUXE : ANNIHILATION 2
Sollicitation :Suite et fin de l’épopée cosmique Annihilation ! Au sommaire de cet album, une mini-série dédiée au Super-Skrull puis un grand récit regroupant tous les personnages de la saga : Star-Lord, Drax, Gamora, Nova, Ronan l’Accusateur, le Silver Surfer, Annihilus, Galactus, Thanos et beaucoup d’autres !
Avis :il y a peu, un site de comics a classé Annihilation parmi les récits les plus importants de l’univers Marvel. En ce qui me concerne, je n’irais pas jusque là, mais ce qui est certain c’est que Keith Giffen, architecte principal de cet event, a livré ici un boulot vraiment couillu et sans concession. Aucun des personnages n’est vraiment épargné et en cela, le scénariste crée vraiment le sentiment que nous assistons à une vraie guerre, où les pertes sont nombreuses et font mal, où les combats sont acharnés et dépouillés de tout romantisme propre aux épopées spatiales. Non c’est une vraie lutte acharnée pour chaque centimètre carré de terrain entre les vagues sans fin des forces d’Annihilus et les restes des différents empires encore debout.
Ce second select reprend à ce titre certains des épisodes les plus importants, avec notamment la mini série Annihilation qui constitue le coeur de l’event. Cette mini permettait notamment de remettre en avant des personnages clés de l’univers Marvel, avec en particulier Nova transformé par cette guerre du statut de jeune sidekick assez innocent, à celui de vétéran bad ass, commandant des forces résistant à Annihilus.
Jouent également un rôle clé bien évidemment Annhilus, mais aussi Thanos qui ici a ses propres plans. Giffen en livre une version assez différente de ce que nous avons vu ces dernières années, alors qu’il accepte de collaborer avec Annihilus dans le contrôle de Galactus, désormais soumis et transformé en dynamo… (une image que personnellement, je ne suis pas prêt d’oublier…).
L’ensemble de l’histoire met en scène un conflit complètement déchaîné, assez désespéré assez souvent alors que l’on se demande bien souvent comment les différents héros vont pouvoir se sortir de ce merdier…
Verdict : à posséder.
MARVEL NOW! : CAPTAIN AMERICA 2
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 13€/112 pages
Scénario : Rick Remender,
Dessin : John Romita Jr.
Épisodes : Captain America (2013) 6-10, publiés précédemment dans les revues AVENGERS UNIVERSE 7, 9 à 12
Sollicitation : Le voyage dans la Dimension Z touche à sa fin. Mais quel sort attend Captain America ? Va-t-il parvenir à s’échapper de ce monde cauchemardesque ? Le destin de Ian se joue aujourd’hui et les plans d’Arnim Zola nous sont enfin révélés.
Avis : deuxième tome consacré au Cap de Rick Remender et pour moi la meilleure partie de la saga dans la dimension Z. Après une première partie déjà bien entraînante, le scénariste se lâche de manière copieuse sur cette seconde partie, alors qu’un Steve Rogers déjà bien affaibli et dont le corps est corrompu par Zola va chercher par tous les moyens à récupérer le fils qu’il a élevé au cours des 12 ans passés dans la dimension Z.
C’est surtout l’occasion pour Remender de continuer à en mettre plein le cornet à son personnage alors que tout est désormais contre lui. Tous les alliés qu’il avait rencontré dans la dimension Z sont morts, son fils repris par Zola et physiquement il n’est plus que l’ombre de lui-même.
Tout cela permet au scénariste de bien se distinguer de la période Ed Brubaker de la série, par une ambiance SF assez sombre, désespérée et bourrée d’action, mais aussi de bien imposer sa vision du personnage, à savoir un Cap qui n’abandonne jamais et dont le refus de perdre tout espoir est la plus grande force. Pour cela, bien évidemment il le fait souffrir dans chaque épisode un peu plus, si bien que par moment, cela en devient presque ridicule…
En tout cas en ce qui me concerne, j’ai adoré ces épisodes. Il y a plusieurs twists vraiment passionnants, notamment à la fin de l’épisode 8, le rythme est soutenu et le scénariste commence à montrer l’importance que va revêtir Jet Black par la suite. Que du tout bon.
Verdict : à posséder.
MARVEL NOW! : SUPERIOR SPIDER-MAN 3
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 14,95€/136 pages
Scénario : Dan Slott, Christos Gage,
Dessin :Giuseppe Camuncoli, Humberto Ramos
Épisodes :Superior Spider-Man (2013) 11-16, publiés précédemment dans les revues SPIDER-MAN (V4) 6 à 9
Sollicitation : Le Spider-Man supérieur doit affronter l’Anti-Araignée et de nombreux super-vilains. Mais les choses se compliquent lorsque apparaît le Super-Bouffon ! Découvrez aussi le secret de l’apprenti du Bricoleur et ce qui risque de changer à jamais la vie de Spidey.
Avis : troisième tome des aventures du Spidey Supérieur avec les épisodes qui m’ont vraiment convaincu de lire la série. A partir d’ici, Spider Ock est débarrassé du fantôme de Peter et commence à vraiment se lâcher en adoptant une attitude réellement pro-active dans la lutte contre le crime. On le voit aussi reprendre ses études de manière active pour obtenir son doctorat et rencontrer par la même, quelques difficultés.
Deux arcs très différents sont ici présentés, dans le premier, Spider Ock retrouve l’anti-araignée au moment de son exécution pour la mort de Marla Jameson. C’est une bonne manière pour Slott de conclure une intrigue qui avait débuté pratiquement au tout début de Big Time, soit presque 60 épisodes avant. Le récit est bourré d’action et de jolis rebondissements, notamment au regard de la conclusion qui démontre que le scénariste utilise la personnalité de Doc Ock au maximum, à savoir celle d’un bon gros enfoiré prêt à exploiter toutes les opportunités.
Mais ce sont surtout les épisodes suivants que j’ai apprécié, dans le cadre du second arc, alors que Spider Ock décide tout simplement de s’attaquer au Caïd et à Shadowland avant de détruire la vie du Super-Bouffon, là aussi un personnage présent depuis le début de Big Time. Les actions de Ock sont complètement démesurées, passablement amorales et …totalement fun à lire. Il y a un plaisir malsain à voir le personnage adopter des méthodes plus que contestables pour atteindre ses objectifs. Il fait un peu de bien au passage, mais il s’agit avant tout de nourrir son égo. En gros on ne peut s’empêcher de lire les actions d’un personnage que l’on adore détester…
Verdict : à posséder.
MARVEL DARK : CARNAGE – UNE AFFAIRE DE FAMILLE
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix :14,95€/120 pages
Scénario : Zeb Wells,
Dessin : Clayton Crain
Épisodes : Carnage 1-5, publiés précédemment dans l’album 100% MARVEL : CARNAGE – UNE AFFAIRE DE FAMILLE)
Sollicitation : Voici le terrible Carnage ! Associé au tueur en série Cletus Kasady, ce symbiote extraterrestre est capable des pires atrocités. Après son évasion du Raft, ce criminel a été abattu par Sentry… pourtant il est aujourd’hui de retour. Comment a-t-il survécu et quels sont ses projets ? Spider-Man et Iron Man vont le découvrir !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans de Carnage.
MARVEL CLASSIC : DAREDEVIL – L’INTÉGRALE 1966
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 29,95€/256 pages
Scénario : Stan Lee, Jack Kirby,
Dessin : John Romita Sr, Gene Colan
Épisodes : Daredevil (1964) 12-23, dont 15-19 publiés précédemment dans la revue MARVEL CLASSIC 9 – épisodes également publiés dans les revues STRANGE 12 à 23
Sollicitation : Les premières aventures de Daredevil se poursuivent ! En Terre Sauvage, l’Homme sans peur fait équipe avec Ka-Zar pour affronter des pirates et des monstres. Puis, de retour à New York, il retrouve Spider-Man et combat le Bœuf, le Maraudeur Masqué, Gladiator et le Hibou.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans hardcore de DD.
MARVEL DELUXE : DEADPOOL – UNE AFFAIRE ÉPOUVANTABLE
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 28,5€/264 pages
Scénario : Daniel Way, Andy Diggle,
Dessin : Paco Medina, Carlo Barberi, Bong Dazo
Épisodes : Deadpool (2008) 1-9 ; Thunderbolts (1997) 130-131, publiés précédemment dans la revue SECRET INVASION HORS SÉRIE 3, l’album MARVEL MONSTER : DARK REIGN 1 et les revues DARK REIGN 4 et 5
Sollicitation : La série Deadpool de Daniel Way arrive en MARVEL DELUXE. Dans ce premier album, les Skrulls envahissent la Terre ! Deadpool est certainement la seule personne à pouvoir sauver la planète… à condition qu’il le veuille ! Puis, le mercenaire disert décide d’attaquer Norman Osborn. Pour l’arrêter, ce dernier va déployer sa toute nouvelle équipe de Thunderbolts.
Avis : Panini a donc la bonne idée d’entamer la réédition du run de Daniel Way sur Deadpool. Un travail qui a largement contribué à repopulariser le personnage dans les années 2000 après des années de vache maigre. Way a eu, je pense, la chance et la bonne idée de présenter le bon pitch pile au bon moment.
A savoir une série complètement déjantée autour d’un personnage plus fou et surtout marrant que jamais, et ce dans un marché où les intrigues plus sombres et torturées que jamais étaient présentes partout chez tous les gros éditeurs. N’oubliez pas que le titre a ainsi été lancé au moment de Secret Invasion, juste avant Dark Reign, en gros pas la période où on rigolait le plus dans l’univers Marvel.
De fait ce run a su apporter un contre poids intéressant à l’humeur du marché et de fait les gens se sont jetés dessus, si bien que pendant deux ans, Marvel ne lançait que de nouvelles séries sur Deadpool. La folie s’est un peu calmée aujourd’hui, mais le personnage reste de première importance pour la firme. Ce qui est tout de même une grande avancée par rapport à son statut il y a encore 10 ans.
Verdict : pour les fans de Deadpool.
MARVEL DELUXE : SPIDER-MAN – 36 FAÇONS DE MOURIR
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 28,5€/312 pages
Scénario : Dan Slott, Marc Guggenheim, Joe Kelly, Mark Waid,
Dessin : John Romita Jr, Barry Kitson, Chris Bachalo, Marcos Martin
Épisodes : Amazing Spider-Man (1963) 568(I-II), 569-572, 573(I), 574-576, 578-579, Amazing Spider-Man: Extra! 1(I), publiés précédemment dans les revues SPIDER-MAN (V2) 112 à 118)
Sollicitation : Les Thunderbolts de Norman Osborn débarquent à New York dans le but d’abattre Spider-Man, considéré désormais comme un criminel ! Eddie Brock a, quant à lui, une étrange réaction provoquée par la présence de Venom. Retrouvez également des récits qui mettent en scène le soldat Flash Thompson et Spider-Man contre Hammerhead !
Avis : pour une raison que j’ignore, Panini s’obstine à vouloir rééditer certains arcs de la période maudite « Brand New day ». Assez largement honnie par tout fan du tisseur comme l’une des pires choses jamais arrivées à ce personnage, ces comics et cette partie de l’univers Marvel en général, cette période est bien la dernière qu’il faudrait rééditer en VF. Il serait bien plus sage de se concentrer sur la dernière période signée Dan Slott à partir de Big Time, s’ils veulent vraiment taper dans le récent…
Mais non, mais non, continuons de rééditer dans une de nos collections les plus onéreuses les pires trucs possibles. Bien évidemment, vous me direz avec une étincelle de perfidie dans l’œil : « oui mais s’ils continuent à en proposer c’est que ça doit se vendre, et puis moi j’ai entendu de bonnes choses sur cet arc et puis on sait tous Sam que tu exagères toujours tout… »
Alors déjà on ne me parle pas comme ça, je vous rappelle à tous que j’ai la grosse tête depuis bien longtemps maintenant, que je me prends pour le nombril du multiverse et que je reste persuadé que tous les éditeurs, auteurs, créatifs et même Disney en personne craignent tous une mauvaise critique de ma part. Oui madame.
Dans le cas présent, je n’ai guère à forcer mes instincts de massacreur pour descendre le machin. A l’époque, il fut vendu comme d’une part le retour de John Romita Jr sur Spidey après plusieurs années sur d’autres titres. Et d’autre part la dernière rencontre en date entre Spidey et Norman Osborn alors que celui-ci était alors au fait de sa puissance dans le cadre du Dark Reign. Le truc avait du potentiel et donc les auteurs de l’époque se sont donnés un malin plaisir à se chier dessus de manière magnifique avec une histoire quasi sans conséquences, qui fut bien vite réduite à de la baston sur 6 épisodes…
Ce ne fut pas entièrement de leur faute, puisque les auteurs de la franchise à ce moment devaient prendre garde à ne pas casser le jouet de Brian Michael Bendis qui alors exploitait Osborn et sa garde rapprochée dans Dark Avengers. Il en reste en conséquence un arc sans retombée, creux de bout en bout car dénuée d’une intrigue véritable, uniquement éclairée par quelques belles pages ici ou là d’un Romita qui a du pondre ses pages bien trop vite pour respecter le rythme de sorties tri-mensuel de la série à l’époque…
Verdict : à éviter – vous ne perdez rien.
MARVEL DELUXE : REALM OF KINGS
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 28,5€/264 pages
Scénario : Dan Abnett, Andy Lanning,
Dessin : Pablo Raimondi, Kev Walker, divers
Épisodes : Realm of Kings 1 ; Realm of Kings: Inhumans 1-5 ; Realm of Kings: Imperial Guard 1-5, publiés précédemment dans les revues MARVEL UNIVERSE (V1) 25 à 28
Sollicitation : La confrontation entre Flèche Noire et Vulcan a engendré une faille dans l’espace-temps. La Garde impériale Shi’ar se lance alors dans une dangereuse mission. Mais est-elle en mesure de l’accomplir ? Médusa, la nouvelle souveraine des Inhumains, tente quant à elle de conserver le pouvoir. Elle fait face à des menaces externes ainsi qu’à des complots au sein de sa propre famille !
Avis : après war of Kings, Dan Abnett et Andy Lanning ont lancé cette période « Realm of Kings » qui voyaient l’ensemble des personnages faire face aux conséquences du crossover, alors qu’une faille menant à une autre dimension s’était ouverte sur les lieux de la bataille entre Vulcan et Black Bolt.
Pour être honnête je garde peu de souvenirs de cette période, il faudrait que je me relise les épisodes pour donner un avis assez clair. De mémoire il me semble que la mini série sur l’Imperial Guard mettait justement en scène les premiers contacts avec le Cancerverse, tout en (re)présentant les membres de la garde. Tandis que la mini série Inhumans était surtout focalisée sur la gestion de l’empire Kree désormais mené par Medusa, les relations entre Ronan et Crystal et la chute de Black Bolt. Cependant les évènements les plus importants étaient plutôt à chercher du côté des gardiens de la galaxie alors que les auteurs posaient les bases de Thanos Imperative.
Encore une fois de mémoire, parce que ça remonte et que j’ai du lire 4 milliards de choses depuis, je garde un souvenir assez mitigé de cette période. Il y avait bien évidemment beaucoup de bonnes choses, rassurez vous. Mais les différentes mini séries en plus des deux séries régulières s’est assez vite révélé une fausse bonne idée, surchargeant la barque avec une histoire qui ne pouvait nourrir de manière satisfaisante tout ce petit monde. De manière évidente cela a permis aux auteurs de développer leur plan dans Gardiens, mais par exemple la série Nova en a souffert avec des épisodes moins intéressants car moins liés à cette intrigue. En somme ce n’est pas le meilleur de la période Dan Abnett et Andy Lanning, mais cela demeure une lecture très agréable.
Verdict : à lire.
MARVEL MONSTER : DEADPOOL – LES NOCES DE DRACULA
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 25,4€/184 pages
Scénario : Brian Posehn, Gerry Duggan, R
Dessin : Reilly Brown, Scott Koblish, Khary Randolph
Épisodes : Deadpool: Dracula’s Gauntlet 1-7, inédits
Sollicitation : Avant de célébrer le mariage de Deadpool et de sa dulcinée dans la revue DEADPOOL 10, découvrez l’histoire de leur rencontre et les secrets que cache leur romance… sanglante ! Dracula embauche Deadpool pour transporter une précieuse marchandise mais le mercenaire provocateur n’a aucune idée des problèmes qui l’attendent ! Avec en invités Blade, M.O.D.O.K., le Loup-Garou et Bob, l’agent de l’Hydra.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans de Deadpool qui décidément son gâtés…
MARVEL HORS COLLECTION : LE MAGICIEN D’OZ 5 – LA ROUTE D’OZ
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 16,95€/160 pages
Scénario :Eric Shanower,
Dessin : Skottie Young
Épisodes :Road to Oz 1-6, inédits
Sollicitation : Dorothée vient en aide à un étranger et se retrouve embarquée dans un voyage magique et enchanté ! Après maintes péripéties, va-t-elle arriver à temps pour l’anniversaire de la Princesse Ozma et retourner au plus vite au Kansas ? La route d’Oz réserve bien des surprises ! Un récit féerique adapté du roman de L. Frank Baum.
Avis : suite de l’adaptation des romans de Baum en comics par Shanower et surtout Skottie Young. Bien que toujours sympathique, il faut tout de même admettre que le trait très particulier de l’artiste est la raison principale de la lecture de ces mini séries en ce qui me concerne. Etant donné que Young est passé à autre chose aux USA, notamment une série régulière sur Rocket Racoon, je ne connais pas l’avenir immédiat de ces minis, sachant qu’il existe un nombre important de romans sur Oz.
Verdict : à lire.
100% MARVEL : MOON KNIGHT – REVENU D’ENTRE LES MORTS
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 14,95€/136 pages
Scénario : Warren Ellis
Dessin : Declan Shalvey
Épisodes : Moon Knight (2014) 1-6, inédits
Sollicitation : Ramené à la vie par le dieu égyptien Khonsou, l’ancien mercenaire Marc Spector est de retour à New York pour y faire régner la justice. Sous le costume de Moon Knight, ce héros solitaire aux multiples personnalités affronte de nombreux adversaires, réels mais aussi surnaturels. Un premier album qui propose l’intégralité de la prestation de Warren Ellis !
Avis : l’une des réussites US de l’année 2014 débarque sur nos plages en ce début d’année 2015. Auréolée de son succès outre atlantique, je ne peux que vous inviter à vous jeter sur ce petit bijoux qui porte la marque du généralissime Warren Ellis.
A la base on retrouve bien entendu le personnage de Moon Knight dans une nouvelle série. Depuis sa création le personnage a toujours fasciné tant les auteurs que les lecteurs en grande partie pour son côté « Batman de Marvel ». Mais depuis la série de Doug Moench dans les années 80/90, personne n’a jamais réussi à soutenir longtemps une série sur ce personnage.
Ces dernières années, nous avons eu des tentatives répétées, avec Charlie Huston, ou encore récemment Brian Michael Bendis, mais toutes ont fini par une annulation peu glorieuse. C’est là que débarque Ellis qui comme d’habitude, va complètement changer les règles. Plutôt que d’essayer de recapturer une ambiance d’antan, de répéter ce qui s’est fait lors de l’âge d’or du personnage, le scénariste a décidé de prendre une direction originale à mille lieux des canons actuels de l’écriture.
Tout d’abord, bien que le run d’Ellis ne compte que 6 épisodes, le scénariste ne nous fait pas un long arc comme il a pu en avoir l’habitude par le passé chez Marvel. Non plutôt que de se replier sur écriture TPB somme tout banale aujourd’hui, il revient à une narration plus condensée, avec des histoires en un épisode. Dans chaque numéro, Moon Knight est ainsi confronté à un cas différent qu’il résout plus ou moins bien en 22 pages.
Cette approche est par ailleurs soutenue par une vision très claire du personnage et de son univers. Si bien qu’en réalité, Ellis ne fait pas vraiment un prodecural où il répète une formule d’épisode en épisode. En réalité, à travers chaque affaire, le scénariste explore une facette de son personnage, de son passé, de ses personnalités diverses. On le voit ainsi évoluer dans un monde violent, corrompu, où des ex mercenaires cherchent à se venger de leur employeurs, dans le monde des rêves, protéger les voyageurs de la nuit, faire face à son reflet déformé, etc…
Outre cette approche narrative et scénaristique, la série frappe par son approche visuelle également. Aucun épisode ne se ressemble, dans chacun on voit les auteurs tenter des expériences tout simplement bluffantes. En fait le mot expérience définit bien ces 6 premiers épisodes. Ellis et Schalvey repoussent dans chaque épisode ce que l’on pense possible dans une série comics mainstream, innovent, tentent des choses, ne restent jamais statiques.
Cette vision a tellement marqué que les auteurs qui ont suivi après Ellis et Schalvey font en ce moment leur possible pour respecter cet esprit et également tenter des choses différentes. De fait, la nature assez instable du personnage est un terreau favorable pour essayer de nouvelles choses.
Une réussite totale à ne pas manquer.
Verdict : à posséder !!!
BEST OF FUSION COMICS : BUFFY SAISON 10 T01
Date de sortie : 7 Janvier 2015
Prix : 14,95€/128 pages
Scénario : Christos Gage, Nicholas Brendon,
Dessin : Rebekah Isaacs
Épisodes :Buffy the Vampire Slayer Season 10 1-5, inédits)
Sollicitation : Les zompires envahissent une petite ville de Californie. Alors qu’ils tentent de les neutraliser, Buffy et ses amis découvrent l’existence d’un nouveau type de vampire plus difficile à tuer, capable de se transformer et de marcher à la lumière du jour… semblable à Dracula. Et comme si cela ne suffit pas, les règles de la magie ne sont plus du tout les mêmes !
Avis : malgré des résultats commerciaux très contrastés sur la franchise Buffy, avec notamment l’arrêt d’Angel et Faith en France avant la publication de tous les épisodes de la précédente saison, Panini poursuit tout de même l’aventure. Après plusieurs auteurs, Joss Whedon a pris la très bonne décision de confier le scénario de cette 10e saison au très sous estimé Christos Gage, qui s’était remarquablement bien tiré de la première saison d’Angel & Faith.
Le scénariste a parfaitement compris l’esprit de la franchise, entre humour, drame et évolution des personnages avec le temps. Il retrouve à l’occasion de cette nouvelle saison sur Buffy sa complice d’Angel & Faith, en la personne de Rebekah Isaacs qui elle aussi avait livré un boulot remarquable sur l’univers de Whedon.
Pour être honnête j’ai un peu lâché l’affaire concernant le Buffyverse depuis un moment. Mon amour pour la série est toujours là, mais je suis tout simplement passé à autre chose, à savoir essayer de lire une petite partie des 4 milliards d’autres trucs qui sortent à chaque seconde de chaque jour…
Verdict : à lire.
URBAN COMICS
COFFIN HILL TOME 1
Date de sortie : 9 Janvier 2015
Prix : 15€/176 pages
Scénario : Caitlin KITTREDGE
Dessin : Miranda INAKI
Épisodes : COFFIN HILL Vol.1 : #1-7
Sollicitation : Situé au coeur de la Nouvelle Angleterre, cette première série comics de la romancière Caitlin KITTREDGE (Les Ténèbres de Londres) est un hommage à ses auteurs de prédilection : Raymond CHANDLER, Neil GAIMAN et H.P. LOVECRAFT. Au terme d’une nuit dans les bois mêlant sexe, drogue et magie noire, Eve Coffin se réveille nue, couverte de sang et incapable de se remémorer les événements passés. L’un de ses amis a disparu, une autre séjourne en hôpital psychiatrique et la dernière sait tout de la responsabilité d’Eve durant cette nuit.
Avis : pas vraiment d’avis, je ne connais pas du tout cette série Vertigo toujours en cours aux USA. Le pitch est assez intriguant, avec une plongée apparemment du côté horreur. A voir s’il y a encore de la place sur la liste de lecture et d’achat du mois…qui est déjà bien remplie…
Verdict : à tester.
JUSTICE LEAGUE TOME 7
Date de sortie : 9 Janvier 2015
Prix : 19€/208 pages
Scénario : Geoff Johns
Dessin : David Finch
Épisodes : Forever Evil 5-7, Justice League 26-29
Sollicitation :Le règne du Syndicat du Crime continue de plus belle, alors que Lex Luthor et ses nouveaux alliés, Black Manta, Black Adam, Captain Cold, Sinestro et Bizarro mènent la résistance. Mais pourront-ils mettre de côté leurs différends suffisamment longtemps pour libérer la planète des forces du mal ?
Avis : conclusion cette semaine du crossover Forever Evil en librairie et ce quelques semaines à peine après sa sortie en kiosque. Saluons le geste d’Urban qui fait que les lecteurs librairie n’ont pas à attendre 6 moi ou plus pour lire ce crossover. En ce qui me concerne, je ne regrette pas vraiment d’être passé du kiosque à la librairie pour la lecture de crossover et au delà de la lecture de la Justice League en général.
La première partie n’était en effet guère palpitante et assez vide dans l’ensemble et j’aurais sans doute pété un câble si j’avais du lire le machin au rythme d’un épisode par mois. Je ne sais pas trop quel était l’objectif de Johns avec cette intrigue mais de toute évidence il est passé à côté, du moins pour les premiers épisodes.
A lire donc pour connaître l’évolution de l’univers DC dans les prochains mois mais surtout de la Justice League, car j’ai le sentiment qu’elle est la seule série vraiment impactée dans cette affaire.
Verdict : à lire
Je testerai « Coffin Hill » pour vous…
Je suis étonné qu’Urban n’ait pas inclus les épisodes de JLA liés à FE, un tome 8 consacré à ces tie-ins à prévoir ?
Je ne suis pas si étonné, ces épisodes sont franchement dispensables pour ne pas dire complètement chiant. A mon humble avis en tout cas ^^
Non, je ne pense pas. Je crois qu’ils ont dit sur leur facebook qu’ils ne rééditaient que FE et Justice Legue.
Bon tant pis, si ces épisodes n’ont pas bonne presse mon côté curieux (non, je ne dirai pas complétiste !) aurait aimé tout de même y jeter un oeil…
Un petit bijou
Oups raté…
Mais moins que la chouette trad panini avec un daredevil qui combat …. Le bœuf. Autrement dit, ox, la brute des exécuteurs / enforcers en vo.
Gros +1 sinon pour MK
Le Boeuf est la traduction de « Ox » qui est un pseudonyme pris par Raymond Bloch. A moins que tu ne pointes le fait que d’habitude Panini ne traduisait pas ce pseudo… Tout comme les Enforcers qui deviennent les Exécuteurs selon le bon vouloir du traducteur…
J’avais saisi mais j’avais surtout jamais croisé une VF avec l’appellation « le boeuf »…
Que j’ai hâte de lire Moon Knight ! Et sinon, je vais sans doute acheter aussi Buffy saison 10 vu que je lis la série chez Fusion depuis la saison 8. Et en plus le dessin est assuré par Rebeka Isaacs, au style quand même plus avenant que Georges Janty.
Tiens c’est rigolo cette synchronistation autour de Moon Knight ! La pleine lune ?