– l’entrée en scène de la semaine : Batman dans Detective Comics 21, de John Layman et Scot Eaton
– le machin horrible de la semaine : Ultimate Comics Ultimates 25, de Josh Falkiov et Carmine Di Giandomenico. Cela fait maintenant plusieurs semaines que toute l’équipe ne cesse de me rabâcher, Bruno en tête, que Falkiov c’est de la bonne bébé !!! j’avais lu ces premiers épisodes de I Vampire sans être particulièrement convaincu et je m’étais arrêté là. Depuis je n’avais rien lu de lui et ce alors que mes collègues m’indiquaient qu’il était partout ces derniers temps, ce à quoi je répond simplement « ah bon ? ben pas chez moi ». Bref avec son arrivée sur Ultimates, je me disais que c’était une bonne occasion de me remettre à lire le titre, que j’avais laissé tombé car cela devenait très moyen, tout en commençant à lire ce scénariste loué pour ses qualités…Ma résolution n’aura duré que le temps de cet épisode qui est sans doute le pire de toute la série, et l’un des plus mauvais comics que j’ai pu lire. C’est bien simple, dans cet épisode rien ne fonctionne, les héros sont des crétins, les vilains sont complètement à côté de la plaque et le méchant derrière l’attaque est juste ridicule. Bref un grand moment de n’importe quoi et surtout d’amateurisme approuvé par Marvel. Préparez le corbillard funéraire, vu la faible qualité de la ligne Ultimate, je doute qu’elle dépasse les deux ans sans un autre relaunch…
– les putain de bonnes séries de la semaine, parce que oui y a pas eu que des daubes :
- Green Arrow 21, de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino, où nous avons enfin pas mal d’explications sur le bordel qu’est devenu la vie d’Oliver. L’explication est assez classique, mais voilà le truc avec le classique, c’est que quand c’est bien fait ben ça marche. Lemire introduit pas mal de nouveaux concepts et personnages très intéressants, tout en gardant encore pas mal de mystères sous le coude. L’île en elle-même devient encore plus fascinante car elle n’est plus un bout de terre isolé perdu au milieu de nulle part. Bref encore une fois le Green Arrow de Lemire atteint sa cible !!!
- All New X-Men 12 de Brian Michael Bendis et Stuart Immonen, oui moi aussi la qualité de cet épisode m’a surpris, d’autant que sur le fond l’intrigue, encore une fois, n’avance pas des masses et laisse surtout la place à des montagnes de dialogue avec des répétitions tout partout. Mais le scénario n’a pas raté la réunion de famille entre le Scott Summers ado et son frère Alex adulte. Un beau moment très bien rendu. Quant au reste, ben on a juste envie de hurler à Bendis de se bouger le cul avec son intrigue sur Mystique et sa nouvelle Brotherhood, car à part nous dire qu’elle a un plan, ça ne va nulle part pour l’instant.
– le cas Green Lantern 21 : de Robert Vendetti et Billy Tan. Je dis le cas, car d’un côté l’épisode est très bon, la caractérisation des personnages est maîtrisée et on rentre dans l’histoire dès les premières pages, si bien qu’on est accroché dès le départ. Alors quel est mon putain de problème. Je vais vous le dire ce que c’est mon putain de problème !!!! mon putain de problème est cette scène :
En gros l’histoire de cette scène est Carol qui veut rompre avec Hal, sauf que le texte n’a strictement aucun sens, aucune direction claire. En gros ce que dit le personnage ne va nulle part et parvient à la conclusion « il vaut mieux qu’on se sépare » avec une argumentation qui sort de nulle part. Le problème ne vient pas du personnage mais du scénariste dans le cas présent. De manière claire Vendetti veut récupérer un Hal Jordan célibataire, parce qu’un personnage sans attache est plus facile à gérer (on peut ajouter une tension romantique avec un autre personnage, créer des triangles amoureux) bref les histoires potentielles sont bien plus vastes. Le problème est que Vendetti n’a pas su pondre un motif de rupture valable et du coup nous sort cette discussion sur réaliste. De manière générale j’ai pu remarqué que les scénaristes de comics avaient le plus grand mal à écrire des scènes de rupture, souvent parce que le héros doit être montré sous une lumière positive et donc ne peut se comporter comme un connard mais aussi parce que si c’est l’autre qui rompt parce que c’est un XXX, pourquoi être avec cette personnage en premier lieu ? et cela ruine des retrouvailles potentielles. Si bien que très souvent on se retrouve avec ce genre de discussion qui n’a ni queue ni tête, ou on essaye de faire en sorte qu’aucun des personnages ne soit en faute. En gros « je t’aime, tu es génial mais euh tu peux débarrasser le plancher merci !!! ». J’espère donc que le scénariste rattrapera ça dans les prochains épisodes.
J’ai aussi un peu de mal avec cette scène, si elle aime Hal, que Hal l’aime et qu’elle a besoin de cet amour pour faire fonctionner son anneau, ou est le problème ?