Crédits :
Scénario : Brian K. Vaughan
Dessin : Pia Guerra
Encrage : José Marzan Jr.
Cover : J. G. Jones
Editeur US : Vertigo Comics
Editeur VF : Urban Comics
Format : Collection Vertigo Essentiels, contient les épisodes Y, The Last Man #1 à #10.
La série : Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre ! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355.
Y, le Dernier Homme fait partie des séries présentes sur ma “Liste”. J’ai envie de le lire depuis le début, mais pas le temps, pas les moyens… Donc quand Urban décide de ressortir l’intégrale en 5 volumes à 22,50€ dans leur jolie collection, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de m’y mettre.
Et quelle claque mes ami(e)s Comixiteurs ! Je me suis fait entraîner comme un jeune lapereau de deux semaines dans cette histoire située en 2002 et complètement censée ! Impossible d’en sortir tant le scénario est riche et bien construit.
On démarre avec une structure peu commune. Dans le premier chapitre, nous allons suivre les personnages qui vont nous accompagner dans ce premier tome durant les 29 minutes qui précèdent l’extinction des hommes. Nous allons apprendre qui est qui et surtout, nous focaliser sur Yorick, le héros de cette saga malgré lui, qui a quand même une particularité, c’est un “maître” de l’évasion. Il est capable de se libérer de n’importe quel cadenas, prison ou camisole. Les plots se mettent directement en place, notamment avec l’agent 355 qui va récupérer un mystérieux pendentif. Les 9 autres chapitres (car oui, il y en a 10 !) se concentrent particulièrement sur Yorick, accompagné de son singe, de l’agent 355 et d’un docteur spécialiste dans le clonage.
Dessins : On est loin du style super-héroïque des comics de maintenant où la colorisation à outrance cherche principalement a nous en mettre plein la vue. Ici, c’est un dessin clair, net, sans fioriture et une colorisation impeccable que nous offre le trio d’artistes qui officient sur les dessins.
Pas de censures, le sang est le sang, il gicle quand il doit gicler, bref un excellent point niveau dessins.
Covers : Les couvertures intérieures dénotent complètement avec l’ensemble de l’œuvre. Elles sont très très réalistes et, personnellement, cela me dérange un peu. C’est pas moche, loin de là, mais le réalisme, c’est pas trop mon truc.
Edition : C’est la première fois que j’achète un bouquin de chez Urban. Oui, je sais, honte à moi, mais jusqu’à lors, rien de bien folichon ne m’avait fait lâcher la carte bleue. Ah si, j’ai acheté DayTripper à un ami, mais je ne l’ai pas lu. Donc c’est avec une énorme surprise que j’ai découvert la qualité de ce recueil.
La couverture noire est du plus bel effet et j’imagine déjà la collection complète de cette saga dans ma bibliothèque, bien rangée à coté des HardCover de Dark Tower ! Le papier épais est un régal pour les doigts (quand on tourne les pages) et ne dénature pas les couleurs. Deux pages de croquis à la fin, les couvertures originales, le tout pour 22,50€, ça serait vraiment dommage de passer à côté. Surtout qu’à ce prix-là, nous avons quand même les 10 premiers numéros !
Avis : Un ABSOLUTE BUY !!!! Y, The Last Man fait partie des sagas qui ont marqué l’histoire des comics et je n’ai qu’une hâte : lire la suite. Je n’ai aucune idée de quand sortira le second tome, mais une chose est sûre, je me jetterai dessus comme un Sam sur du Grant Morisson !
J’attends moi aussi de pouvoir lire cette série et cette édition que nous présente urban me semble immanquable. Par contre je ne sais pas comment tu as fait pour ne rien trouver de folichon depuis maintenant 10 mois qu’urban est sur le marché.
Tout simplement car j’avais déjà pas mal de chose de chez Panini ou en VO. Mais la, Sandman ce mois ci risque de me faire craquer encore. Ils sont chiant finalement chez Urban !
Ma série préférée, et de loin !
J’ai les 10 tomes de l’édition précédente. L’histoire est juste énorme, et vous n’êtes pas au bout de vos surprises messieurs. BKV a su mener son récit de manière intelligente et intéressante tout au long des aventures de Yorick et Esperluette.
Urban a fait du beau boulot, le seul point qui me déçoit un peu c’est que je trouve la qualité du papier un peu moins bonne que sur les volumes de panini.
Mais bon c’est vraiment pour pinailler.
Y : The Last Man, il faut se jeter dessus. Attention Bunny risque de vous dire le contraire c’est une des rares personnes que je connaisse qui n’a pas accroché.
Ah et le meilleur c’est Esperluette !
Oui mais BKV est à bunny ce que Tony Daniel est à Sam. Donc je vais aller voir quand même 😉
Ah non, tout de même pas… Sam n’est tout simplement pas du tout objectif ! 😉
Moi, avec BKV, c’est juste que je n’ai essayé que deux choses de mémoire : Y, auquel je n’ai pas accroché mais que je n’enterre pas pour autant, et Saga qui, oui là par contre,est pour moi très mauvais et peu inspiré justement…
Mais je comprend qu’on puisse aimer Y, c’est juste une question de goût j’imagine.
Il y a une chose que j’ai aimé avec l’édition précédente, c’est que ça a duré longtemps avant d’arriver au dernier volume. Du coup j’ai eu l’impression de vivre le périple de Yorick en autant de temps que lui. Arrivé à la dernière page du dernier tome j’ai soufflé et coulé une petite larme en pensant à toute cette belle aventure vécue à ses cotés.
Sans spoiler, ce n’est pas la dernière page qui m’a le plus ému. Facile à deviner quand on sait quel est mon perso préféré.