Crédits :
Scénario : Jason Aaron
Dessins : Steve Dillon
Couleurs : Matt Hollingsworth
Éditeur US : Marvel Comics
Éditeur VF : Panini Comics
Edition : Marvel Max, contient les épisodes US PunisherMax #17 à 22
La série : Nous voici arrivés à la fin du run de Jason Aaron et Steve Dillon sur la version max du Punisher. Après avoir chroniqué le tome 3 et le tome 4, je m’attèle au 5 ! Si le 3, n’avait aucune incidence sur l’histoire, le tome 4 m’avait happé et j’avais hâte de lire la suite et fin de cette histoire. Frank Castle contre le Caïd ! Voilà une histoire que tous les fans du Punisher rêvaient de lire depuis longtemps !
Donc, dans le tome 4, Frank Castle était sorti de prison et après que nous ayons appris son histoire, il partait à la recherche du Caïd. Mais problème, le Caïd sait que Castle le recherche. Du coup, il a engagé une armée et ne sort jamais de sa tour d’ivoire. Il avait quand même prévu de vider toutes les planques du Punisher. Nous retrouvons donc un Frank Castle complètement cassé, aussi bien physiquement que moralement et sans aucun endroit où aller.
Le scénario va plus loin que cette « simple » guerre entre 2 figures emblématiques. Une force sombre œuvre également à la destruction du Caïd. Je ne dévoilerai rien pour garder la surprise, mais les apparences ne sont pas forcément ce qu’elles sont. Castle va donc monter un plan pour forcer Wilson Fisk a sortir de sa tour et le confronter dans un final assez sanglant.
La conclusion de cette version du Punisher est à la hauteur du run de Jason Aaron. On sent Castle épuisé sur tous les points et un Wilson Fisk plus paranoïaque que jamais. Leur confrontation ne pouvait que se finir dans le sang. Jason Aaron a quand même pris des risques en faisant vivre un véritable calvaire à Castle. Le seul bémol de ce tome final sont les dernières pages. Après le coup de tonnerre scénaristique nous avons une dizaine de page qui à mon sens sont un peu inutiles. Une fin abrupte aurait été plus percutante. On dirait qu’Aaron essaye d’arrondir les angles après son final choc. Ce qui est bien dommage.
Dessins : J’ai déjà dit tout le bien que je pense de Steve Dillon… Non… Vraiment, j’accroche pas et cela se confirme ici. Trop clair, trop symétrique, les visages se ressemblent, ce n’est pas moche, mais c’est tout simplement pas mon style. On est plus dans le côté sombre du tome 4, mais c’est pas non plus Noël quoi…
Covers : Johnson nous régale avec ses covers très sombres et celle qui figure sur le devant de ce recueil est pour moi la meilleure avec la #22 !
Edition : Comme d’habitude, on ne change pas une équipe qui gagne. La traduction est crue, comme l’était la VO, pas de coquille, un papier et un format comme ceux des 100%, bref rien de bien nouveaux sous le soleil mais en même temps, au prix proposé, on peut difficilement en attendre plus.
Avis : Si vous avez suivi PunisherMax, ne passez pas à côté de la fin de ce run. Un Buy assurément. Mais attention, ce n’est pas à mettre entre toutes les mains. C’est sanglant, violent et le langage est bien fleuri. Ne laissez pas vos enfants lire ça !
Laisser un commentaire