Scénario : Duane Swierczynski
Dessins : Manuel Garcia & Arturo Lozzi
Encrage : Stephano Gaudiano
Couleurs : Ian Hannin
Éditeur : Valiant
Date de sortie : 11 juillet 2012
Synopsis : Raymond Garrison est un soldat d’élite qui ne demande qu’à décrocher de toutes ces missions black ops qui le tiennent éloigné de sa famille. Malheureusement pour lui, ce n’est pas aussi simple de couper ses liens avec l’armée quand on est un soldat possédant des pouvoirs grâce à des nanites implantées dans son corps, le rendant quasi indestructible. Tel un Rambo, il acceptera une dernière mission de reconnaissance afin d’aller sauver la vie de celui à qui il doit la sienne mais celle-ci va déraper sévèrement quand il sera capturé par l’ennemi. Les choses vont lui être présentées sous un autre angle : et si rien de tout cela n’était vrai ?
Scénario et dessins : Troisième série rebootée chez Valiant après X-O Manowar et Harbringer, Bloodshot signe le retour d’un autre des personnages les plus populaires de la gamme à l’époque. Après tout, c’est normal quand on est un soldat d’élite avec des capacités folles comme communiquer avec les ordinateurs en les touchant ou encore un facteur d’auto-guérison à faire pâlir Wolverine. Le scénario de ce revival a été confié à Duane Swierczynski, habitué des histoires de polars et de conspirations avec ses romans, et on sent qu’il est dans son élément. Il se fait plaisir en laissant tout un tas de pistes pour de futures histoires et nous fait nous accrocher au personnage principal en nous mettant dans la même situation que lui, à savoir être totalement perdu. Au final, j’ai hâte de lie le numéro suivant afin de découvrir le sort qui attend notre “héros”. De plus, la promesse qu’il va jouer un grand rôle dans l’univers Valiant me donne encore plus envie de savoir ce qui va advenir de lui.
Au niveau des dessins, l’ensemble est plutôt joli à regarder. Avoir deux dessinateurs n’est pas dérangeant car Manuel Garcia s’occupe des parties “sur le terrain” avec un style énergique tandis qu’Arturo Lozzi assure lui les moments plus calmes de discussions, correspondant mieux à son style plus réaliste et par conséquent plus statique. Ce mélange créé deux identités visuelles distinctes et les avoir placés sur différents moments du récit ne créé pas de rupture, ce qui d’habitude à tendance à me faire sortir d’un comic. De plus, on a quelques scènes assez graphiques dont vous pouvez voir un exemple à côté, même si j’ai pris soin de ne pas montrer le pire.
Note : Des dessins très agréables, un scénario qui à défaut d’être original s’ouvre plein de portes et nous laisse avec beaucoup de questions, un ensemble très rythmé où l’on ne s’ennuie pas une minute, vous l’aurez compris c’est un BUY.
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