Crédits :
Scénario : Mark Millar
Dessins : John Romita Jr.
Encrage : Tom Palmer
Éditeur VO : Marvel Icon
Éditeur VF : Panini Comics
Format : 100%, contient les épisodes US Kick-Ass 2 #1-4
La série : Kick-Ass premier du nom m’avait vraiment emballé. Je me souviens de discussions enflammées avec Steve qui lui, n’avait pas du tout aimé. Nous voila désormais en présence de la suite directe avec la même équipe. Pour resituer le contexte, à la fin du premier volume, le méchant était mort, tué par Kick-Ass et Hit-Girl, Big Daddy est mort également, Red Mist parti on se sait où, et Hit-Girl avait été recueillie par Marcus, un flic très proche de son père mais qui n’était pas du tout d’accord avec les méthodes de ce dernier.
Scénario : Nous reprenons donc directement à la suite. Kick-Ass s’entraîne en secret avec Hit-Girl et continue de patrouiller le soir. Cette dernière doit toujours se cacher car elle a promis à Marcus d’arrêter cette double vie. Mais quand on a été entraînée toute sa vie à être une tueuse sans merci, la transition est des plus délicates, surtout quand son père adoptif la piste et découvre dans sa salle de jeu tout un arsenal à faire pâlir le meilleur agent du KGB !
En parallèle, une équipe de justiciers se monte. N’est-ce d’ailleurs pas la suite logique ? Tous les univers de super-héros ont leur équipe : JLA, Avengers, j’en passe… Mais là, personne n’a de pouvoir, juste l’envie de faire bouger les choses. Et ça fonctionne vraiment, ils font bouger les choses tous ensemble. Jusqu’à ce que Red Mist, qui a changé son nom en MotherFucker décide de revenir de son pèlerinage pour se venger de Kick-Ass et de Hit-Girl, qu’il tient, à juste titre, responsable de la mort de son papa chéri. Et là, tout dérape, ça part vraiment dans le gore, en vue d’un affrontement rangé qu’on attend et que l’on verra dans le volume 2. La fin ne nous laisse pas vraiment pantois, mais on a quand même envie d’aller voir le second volume.
On reprend donc les mêmes ficelles et on monte une histoire différente. Sauf qu’ici, la sauce a du mal à prendre. On retrouve les petits clin d’œil sympas à l’univers geek (bat-cave, Avengers etc…) mais on a du mal à s’attacher aux nouveaux personnages présentés. L’équipe qui se nomme Justice Éternelle est composée de gens vraiment cassés psychologiquement ou alors de gros mythos et on a beau essayer de s’identifier à eux, c’est beaucoup plus difficile qu’à l’époque du premier où l’identification à Kick-Ass était largement faisable. On sent quand même qu’on a passé un cap dans la violence. Ici, le sang vole, les tripes à l’air avec des scènes vraiment… vraiment !
J’ai quand même du mal à ne pas me dire que Millar nous livre ici un travail de commande. Je n’ai pas suivi si c’était volontaire de sa part de faire une suite ou si c’est pour mieux vendre suite au film et au succès du premier.
Dessins : Vous connaissez tous mon amour pour John Romita Jr. J’attends de le voir en convention pour lui jeter des tomates ou pour vérifier qu’il a encore tous ses doigts ou si il ne souffre pas d’une paralysie partielle voir totale des bras. Mais là, OMG ! C’est du grand Romita Jr. comme on aimerait en voir plus souvent ! Rien n’est brouillon, les arrière-plans (qui laissaient tant à désirer dans son run sur Avengers ou plus récemment sur AvX) sont clairs et nets. Bref, je prendrai un peu moins de tomates la prochaine fois !
Édition : La première chose que j’ai vérifié en ayant le bouquin en main, c’est de voir qui de Romita ou de Romta avait dessiné ^^ Force est de constater que le nom est bien écrit ! Mais bon, maintenant, ça va dénoter dans la bibliothèque ! Jamais content le Nonö. Ce 100% est de bonne facture, avec les couvertures originales et quelques variantes. Rien de bien folichon, mais ça suffit. Pas de bourdes au niveau traduction et les références sont bien transmises. Alex Nikolavitch nous livre un bon travail.
Avis : Je n’irai pas jusqu’au Buy mais un bon Check-it pour ceux qui ont aimé suivre les aventures de Dave Lizewski et de Hit-Girl. Rien que pour les (enfin) bons dessins de Romita, on peut y aller. Mais ne vous attendez pas à être subjugué par le scénario.
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