– la déception de la semaine : Batman 11 de Scott Snyder et Greg Capullo. Le mois dernier Snyder nous balançait une énorme révélation dans Batman, mais vraiment énorme et achevait l’épisode sur l’annonce d’une confrontation qui allait rester dans les annales…et ben non. L’histoire de ce 11e épisode est on ne peut plus classique, voire parfaitement conventionnelle. C’est bien ça le pire, pas de surprise, pas de réel suspens. Rien du tout, tout est prévisible.
Le pire étant sans doute la 2nde partie de l’épisode où Snyder passe la moitié de l’épisode à nous dire que la révélation du 10e épisode était sans doute fausse, mais peut être pas, ou peut être que si parce qu’on sait jamais…On finit l’épisode avec un sentiment de gâchis et de foutage de gueule assez prononcé et l’impression que le scénariste n’a pas eu les couilles d’aller au bout de son histoire. Dommage.
– le comic-book de la semaine : Chew Special Poyo 1 de John Layman et Rob Gullory. Je l’avais annoncé comme le comic-book de la semaine et bien je ne m’étais pas trompé. Cet épisode special Poyo est sans aucun doute le plus truc le plus marrant, le plus désopilant, le plus tordant que j’ai lu depuis une bonne dizaine d’années. Même Transmetroplitan de Warren Ellis ne m’avait pas fait autant marrer. En 22 pages, Poyo reçoit un nouveau coeur artificiel de 600 milliards de dollars, combat des Viltrumites (oui oui ceux de la série Invincible dans la grande guerre des moustaches Viltrumites) fait copain copain avec les autres icones d’Image, tombe amoureux, perd l’amour de sa vie, déjoue un complot qui visait à envoyer tous les animaux de ferme de Grande Bretagne dans l’atmosphère, et j’en passe et des meilleures… Ce n’est pas seulement chaque page qui est marrante, non c’est chaque case qui est à hurler de rire.
Alors soyons clair, maintenant je veux 4 séries régulières sur Poyo, une trilogie au cinéma, une série TV, des jeux vidéos, des auto-collants,… en gros tout ce à quoi à droit Walking Dead (parce que j’en ai vraiment ma claque de Walking Dead soit dis en passant).
– le moment « j’adore vraiment Damian Wayne » de la semaine : Batman & Robin 11 par Peter Tomasi et Patrick Gleason. Dans le grand défi aux Robin que Damian a lancé, il s’est cette fois attaqué à Jason Todd et a réussi à lui piquer son masque ! la scène m’a fait marrer avec un Damian très fier de lui, et pas du tout arrogant !
– le dessinateur de la semaine : Dustin NGuyen pour American Vampire Lord of Nightmare 2. Je l’avais déjà nominé pour le premier épisode de cette mini, et bien je recommence pour le second épisode parce que la vache qu’est-ce que c’est beau (et la mini est pour le moment très bonne).
– le comic-book que je ne peux pas croire que j’ai oublié d’annoncer dans le guide de lecture VO de la semaine, si bien que pour me punir je me suis infligé plusieurs séances d’auto-flagellation geek qui consiste en la lecture d’épisodes de Fear Itself et de plusieurs autres travaux de Matt Fraction (non pas Iron Fist, parce que Iron Fist c’est bien et que je mérite d’être puni) : Parker The Score de Darwyn Cooke.
Honte à moi ! pour ne pas l’avoir vu, oui le 3e tome de la série Parker est sorti (whipp Allez je lis Fear Itself 1, arrrgggghhhh (cri d’horreur)) pardon M.Cooke pour ne pas l’avoir signalé (whippp allez maintenant le run de Fraction sur Uncanny, ahhhh qu’est ce que c’est mauvais et qu’est ce qui se passe rien !!!). En plus ce petit bijoux est vraiment bon (allez c’est parti pour Iron Man, ahhhhhh mais il se passe rien sur des arcs entiers en 15 parties !!!!).
Parker est une adaptation par Darwyn Cooke des livres de Richard Stark. On y suit les aventures de Parker, gangster des années 50, escroc, voleur et aussi tueur quand il n’a pas vraiment le choix. Parker est l’illustration même du dur à cuire qu’il faut pas faire chier. Dans le premier tome, Parker traversait le pays pour se venger de complices qui l’avait doubler lors d’un coup, lui avait piquer son blé, sa femme, et l’avait laisser pour mort (tout ressemblance avec le film Payback avec Mel Gibson n’est absolument pas fortuite).
Dans le second tome, il faisait face la mafia qu’il avait légèrement agacé dans le premier tome. Dans ce 3e tome Parker se lance dans son coup le plus audacieux : voler une ville entière ! le plan est millimétré, tout est prévu à la seconde près mais comme toujours un petit truc va tout faire dérailler.
Si vous aimez les films noirs des années 50, alors c’est pour vous.
Bon c’est pas tout ça, mais moi il va falloir que je me remettre d’avoir lu autant de Fraction d’un coup…
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