Unspoken VF : Deadpool Pulp

Deadpool Pulp

Crédits :

Scénario : Adam Glass & Mike Benson

Dessin : Laurence Campbell

Covers : Jae Lee

Éditeur US : Marvel Comics

Éditeur VF : Panini

Format : 100%, contient les épisodes US : Deadpool Pulp 1 à 4

Deadpool Pulp La série : Alors ça ne saute pas aux yeux comme ça, mais Deadpool Pulp fait partie de la gamme « Noir » de Marvel. Vous savez, cette gamme qui a vu fleurir en 2010-2011 pléthore de mini-séries sur les X-Men, Spidey, Iron Man ou encore Luke Cage. Mais concrètement, c’est quoi ? En fait, c’est une relecture des super-héros mais dans les années 30. Mais alors pourquoi ce n’est pas Deadpool Noir au lieu de Deadpool Pulp ? Parce que ça se passe dans les années 50 et non 30… Oué, je sais, l’excuse est bidon… Mais voila, de novembre 2010 à février 2011 est parue la dernière série dans cet esprit. Et qui mieux que Deadpool pour être le héros d’une histoire en pleine guerre froide ?

Scénario : En plaçant l’agent Wade Wilson, sans pouvoir, mais avec une maîtrise de son métier d’espion non-égalée, Adam Glass et Mike Benson ont été bien inspirés ! Car oui, il a sa place le coquin ! Mais bon revenons un peu à l’histoire. Wade Wilson est un agent de la CIA craint de tous car il ne présente aucune émotion ni peur dans l’exercice de ses fonctions. Une mallette contenant les codes nucléaires a disparu, une (ex) agent double refait surface, il est lâché par sa hiérarchie… Bref, c’est vraiment une histoire pas facile à raconter ! Donc je vais éviter d’en dire trop, histoire de pas dire de conneries ou de spoiler !

Donc on retrouve le bon vieux Deadpool qui a tant fait vendre il y a quelques années (avant que les lecteurs n’en fasse une overdose) dans une histoire très sympathique, riche et sans les cotés énervants du personnage. Certes, on retrouve l’humour du « bad-guy », sa conscience (voir même ses consciences…) un peu trop envahissante, sa passion pour les femmes, mais ça reste à petite dose donc ça passe. De plus, on retrouve Cable et Stryfe en généraux sans pitié, ainsi que tous les éléments qui ont fait des séries « pulp » des années 50 un succès, mais aussi la relecture intelligente du personnage caractéristique de la gamme « Noir » de Marvel. Du suspense, un fond de politique, des nanas, du sang, bref du polar à la sauce « pulp ».

Deadpool PulpOn regrettera juste un peu les flashbacks trop présents qui sont censés nous raconter le comment du pourquoi Wade Wilson est devenu Deadpool, agent exterminateur. Ils auraient pu être plus courts, on ne s’en serait pas plaint.

Dessin : Laurence Campbell fait ici un travail remarquable sur les intérieurs. Ça colle parfaitement au style, c’est juste un peu trop sombre par moment. Les couleurs justement, hormis le rouge sang bien flashant, retranscrivent bien une ambiance froide qui avait court à l’époque de la guerre… froide….

Cover : Depuis Dark Tower, j’ai un vrai coup de coeur pour Jae Lee et ici, il est remarquable. (D’ailleurs, si quelqu’un pouvait l’inviter en France…^^). La couverture du recueil est celle du #2 et j’aurai préféré y voir celle du #1, mais malheureusement, elle est moins voyante. On ne peut s’empêcher toutefois de remarquer une certaine ressemblance avec les covers de Dark Tower ou alors de Wolverine (dernier relaunch). Aurait-il du mal à se recycler ? J’en ai un peu peur.

Edition : Panini fait le minimum pour un 100%. Une page citée en « Extra Pulp » censée représenter les croquis qui ont permis d’arriver à ce Deadpool des années 50, mais autant être honnête, ça ne sert pas à grand chose. La présence des covers originales en pleine page est toujours appréciable. Pas de coquille notable, pas d’erreur de trad’, bref, un ouvrage de bonne facture. A 11.20€ pour 4 épisodes, ça nous revient à un peu moins de 3€ le single et il vient se placer au même niveau de prix du TP US trouvable sur le net, donc on n’est pas volé.

Avis : Si vous êtes nostalgiques des années « pulp », si vous avez adoré les versions « Noir » de vos héros préférés, alors ne réfléchissez pas trop pour vous procurer ce 100% car il est bien sympa à lire. Par contre, si vous avez Deadpool en horreur, ne vous attardez pas car même si la caractérisation est légèrement différente, ça reste Deadpool !

A propos Nonö 101 Articles
Chroniqueur régulier ayant lui aussi un humour à deux balles, il participe principalement au site au travers des Unspoken, et fait également partie de l'organisation du Lille Comics Festival. Il a aussi un chapeau.

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