Crédits :
Scénario : JT Krul
Dessins : José Luis
Cover : Nicola Scott, Doug Hazlewood et Jason Wright
Editeur : DC Comics
La série : Le groupe des Teen Titans, qui a connu de nombreuses formations éclectiques, rassemble de jeunes héros originaux, sidekicks ou « clones » miniatures des icônes de l’univers DC. Ensemble, ils ont décidé de s’entraîner pour acquérir une meilleure expérience du combat.
Si au premier abord, la série peut paraître destinée aux adolescents de par les thèmes abordés, elle est aussi le moyen de découvrir un aspect plus humain des super-héros, dotés de sentiments humains et capables de faire des erreurs de par leur inexpérience.
Scénario :Superboy Prime revient donc se venger de Conner Kent et des Teen Titans, accompagné pour l’occasion d’une nouvelle mouture de la Legion of Doom, ainsi que d’un as dans sa manche : [spoiler]un trio de Superboys Prime-Prime ![/spoiler]
Si l’explication est rapidement donnée, on aimerait en apprendre un peu plus, ce qui risque malheureusement de ne pas être le cas, la série se terminant au prochain numéro.
L’épisode consiste donc en une série de confrontations entre les Teen Titans et leurs Némésis personnels, avec quelques passages croustillants, comme Beast Boy et Zookeeper s’engageant dans un duel digne d’une célèbre scène de Merlin l’Enchanteur version Disney. J.T. Krul ne prend pas trop de risques au scénario, celui-ci reste classique sans réellement mettre nos héros en réel danger. Comme pour le précédent numéro, le cliffhanger final donne envie de connaître la suite, promettant une fin honorable à la série.
En résumé, un épisode tout à fait correct des Teen Titans comme on aimerait en avoir lu plus souvent récemment, sans pour autant atteindre l’excellence des débuts.
Dessins : Après un numéro 98 (chroniqué par Steve dans le ComixWeekly #58) très moyen niveau dessins et assuré par Eduardo Pansica, José Luís relève à peine la qualité de ce numéro, et l’on reste encore dans du tout juste convenable (les avis sont ici, comme les yeux des personnages, divergents). Dommage que l’artiste ne soit pas aidé par l’encrage insignifiant de Greg Adams et J.P. Mayer, ni par les couleurs de Jason Wright, dont le résultat irrégulier semble parfois accompli par un coloriste dépressif, et à d’autres moments par un enfant à qui on aurait donné des feutres de couleur pour passer le temps. Je suis peut-être un peu dur, mais quand on voit ce que l’on peut faire en colorisation aujourd’hui, on se dit que le coloriste aurait pu passer un peu de temps dans le menu d’aide de Photoshop pour essayer d’autres techniques que l’aplat et le dégradé. Pour se consoler, les lecteurs se réconforteront à la vue de deux icônes de la culture geek plutôt bien mis en images.
Vous l’aurez compris, la partie graphique n’est pas le point fort de ce numéro, et largement en deçà du scénario. Là où le dessin pourrait sublimer l’histoire, il ne fait que l’illustrer de manière bien pâlichonne.
Cover : À l’image de l’histoire, la couverture de ce numéro 99 est un classique du genre, avec une construction symétrique montrant du côté gauche les protagonistes, et du côté droit leurs ennemis respectifs. On ne joue pas ici non plus la carte de l’originalité, mais celui de la continuité : le but n’est pas d’attirer de nouveaux lecteurs pour cet avant dernier numéro mais bien de conserver les fans réguliers de la série. On peut là encore regretter un manque d’originalité, mais pour rester partial, Teen Titans n’est pas un titre aussi vendeur que Green Lantern.
Avis : Malgré quelques défauts, Teen Titans #99 est un check-it pour deux raisons :
– L’histoire est fidèle à l’esprit de la série. Sans pour autant prétendre pouvoir rester dans les mémoires, c’est une bonne conclusion pour les Teen Titans. JT Krul a honorablement rempli son contrat sur le passage de la série, avant de passer la main à Scott Lobdell (!) pour le relauch de septembre. On sent que les jeunes super-héros ont grandi et appris de leurs expériences passées. Mon seul regret sera de ne pas voir ces adolescents de l’ombre de leurs mentors et s’affirmer en tant que héros adultes, puisque le futur relaunch DC semble vouloir remonter aux origines de la fondation de l’équipe.
– Le numéro 100 de Teen Titans nous promet un final en apothéose. Là encore, quoi qu’il s’y passe, il ne faut pas s’attendre à une fin bouleversante (quoique, on ne sait jamais…), mais à une conclusion qui nous permettra de dire que les jeunes Titans, toutes périodes confondues, étaient et resteront des légendes.
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