Unspoken VO : Last Mortal #1

Last Mortal #1

Crédit :

Scénario : John Mahoney & Filip Sablik

Dessins : Thomas Nachlik

Couverture : Thomas Nachlik et Dave McCaig

Éditeur : Image, produit par Top Cow

Last Mortal #1La série : Autant être honnête, je ne connaissais absolument pas cette série. Je n’en ai absolument pas entendu parler, ni même vu un sneak peak dessus. Alors pourquoi l’avoir acheté ? C’est extrêmement simple : au vu des nombreuses séries merveilleuses qui sortent chez Image (Walking Dead, Morning Glories etc…), je me suis dit « Ah ben tiens, un numéro 1, si ca se trouve, c’est la nouvelle bombe de chez Image ! ». C’est pas un bon argument ca ? Oui je sais, j’ai été commercial dans le temps ^^

Scénario : Alec King est un looser né. Un pti criminel qui n’a jamais rien réussi dans sa vie et qui a peur de l’échec. Brian, son meilleur ami endetté, le convainc de réaliser un dernier coup pour éponger ses dettes. Mais ce dernier coup est plus difficile que ceux qu’ils réalisent d’habitude. Il s’agit ici d’assassiner le candidat à la mairie qui veut faire de la lutte contre la criminalité, son fer de lance.

Sur les sollicitations, nous avions cette dernière phrase : « Mais parfois nous avons besoin de toucher le fond pour commencer la montée vers un jour meilleur .. »

Alors oui, Alec est bien représenté comme le looser idéal. Il vole, il n’a pas vraiment de morale et tout au début de l’épisode, on apprend qu’il a tué son meilleur ami, Brian… Ça commence pas fort pour lui. S’en suit une remontée de 24h dans le temps où on va apprendre le comment du pourquoi il en est arrivé la, planqué dans un container, une arme à la main, prêt à se suicider…

Maleev à la petite semaine ?

Le scénario est bon. John Mahoney et Filip Sablik installent correctement leur personnage principal, mais (ben oui, il y a souvent un « mais ») ca ressemble beaucoup à Scarlett, le creator-owned de Bendis et Maleev. Tant dans le ton de l’histoire (racontée à la première personne) que dans la trame scénaristique. Je ne parlerai pas du twist final, mais même si il n’est pas question de super-héros en spandex qui volent, on se doute bien que dès le second épisode, on va plonger dans de la science-fiction réélle ! Quoi ca veut rien dire ? Tant pis ^^

Dessin : C’est là que le bas blesse. Car si le scénario ressemble à Scarlett, les dessins ressemblent à … Scarlett… Oui, sur certaines cases, on dirait un sous Maleev. Tout le comics est en noir et blanc, mais au niveau des traits et de l’encrage (tous deux assurés par Thomas Nachlik) l’intégralité ressemble à un Maleev pas très en forme. Passé cette impression de « déjà-vu » (prononcé à l’américaine), cela reste agréable à lire.

Il ne faut pas s’attendre ici à un foisonnement de détails à chaque page, il se dégage plutôt une impression de noirceur, du à l’encrage très très présent.

Couverture : La couverture de Thomas Nachlik et Dave McCaig n’attire pas forcément l’oeil dans un étalage, mais en étant très minimaliste, elle donne envie d’ouvrir et de voir ce que ca donne à l’intérieur. Et ne me dite pas que les traits sur la couverture ne vous pas penser à un dessinateur évoqué plus haut….

Avis : Je ne pense pas que ce sera la nouvelle bombe de chez Image finalement. Mais ca reste agréable à lire. Une fois refermé, on a envie de lire le second pour savoir ce qui arrive à Alec. Un check-it en somme. Le prochain épisode nous dira si il se confirme en buy ou en pass.

A propos Nonö 101 Articles
Chroniqueur régulier ayant lui aussi un humour à deux balles, il participe principalement au site au travers des Unspoken, et fait également partie de l'organisation du Lille Comics Festival. Il a aussi un chapeau.

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