Crédits :
Scénario : Greg Pak & Fred Van Lente
Dessins : Neil Edwards
Encrage : Scott Hana
Cover : Carlo Pagulayan
Nous vous avions laissé Sam et moi même, sur un double unspoken du premier numéro d’Herc, le relaunch d’Hercule. Il est temps maintenant d’aborder le second numéro, histoire de savoir si la réussite du premier n’était qu’un coup de chance ou alors une réelle bonne surprise.
Scénario : A la fin du premier opus, nous avions donc Hercule, bien mal en point, aux prises avec un ennemi bien connu du tisseur, le Hobgoblin. Il était également parti à la chasse d’un gang qui terrorisait les quartiers de Brooklyn, les Warhawks. Bon, comme on s’en doutait un peu, le demi-dieu va s’en sortir et après une bataille somme toute sympathique, va mettre une bonne raclée au vilain. Et c’est à partir de la que ça devient intéressant. Le héros qui est en lui va se réveiller et il va affirmer au monde entier (enfin, aux gens de New York principalement) qu’Hercule est dans la place, tout baigne (Menelik inside).
On apprend donc que si le Hobgoblin est intervenu, c’est sur les ordres du Kingpin, tout ça, pour le malheureux restaurant que tient le nouvel ami d’Herc, un vieux grecque (pas le sandwich hein !) qui peine à survivre. Et comble du malheur pour celui-ci, c’est sa propre fille qui est à l’origine de ses problème ! En effet, celle-ci ne supporte pas la vie newyorkaise et reproche à son père de l’avoir forcé à vivre la… Non, mais oh ? Dans quel monde vit-on ? Depuis quand les enfants décident pour les parents ? Une bonne claque et au dodo ma fille ! Mais non, pas ici…
Cette sale gosse va même aller plus loin que ça, mais je n’en dirai pas plus car ça serait gâcher la fin. Tout ce que je peux dire, c’est que malgré l’intérêt relatif de faire intervenir des vilains bien connu de tous (chose qui nous avait déplu, Sam et moi, dans le #1), celui qui est vraiment derrière tout ça va plonger Herc dans l’event du moment, Fear Itself. Est-ce un bien ou un mal ? Pour le moment, on ne sait pas…
Dessins : Comme dans le premier, Neil Edwards rempli bien son rôle. Les réserves que j’avais émis lors du premier s’envolent ici et on se fait de plus en plus à ce « nouveau » Hercule. Mention spéciale à la première page, qui contrairement aux autres parutions Marvel, nous fait un résumé en image, ce qui nous permet de nous refamiliariser avec personnages, tous inconnus du MarvelVerse (hormis Herc et le Hobgoblin). L’encrage de Scott Hana est bon et la musculature de divinité grecque ressort bien.
Cover : Je ne suis vraiment pas fan du travail de Carlo Pagulayan sur les covers d’Herc. Je sais pas, ça me dérange le coté sombre et les traits trop différents des protagonistes. Attention, je ne dis pas que c’est moche, loin de là, mais c’est pas mon truc. Par contre, elle retranscrit bien le duel entre Hercule et le Hobgoblin.
Note : Un peu décu par rapport au premier, je dirai donc un CHECK IT, pour ceux qui ont lu le premier et qui ont envie de connaître la suite. La plongée direct au 3° numéro dans Fear Itself nous en dira un peu plus sur la direction que va prendre le titre.
Liens utiles :
– Histoire de la mythologie d’Hercule (pour bien comprendre les armes qu’il utilise)
– La page ComicVine de Neil Edwards pour voir ses différents travaux pour Marvel
– Le site de Fred Van Lente
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