Crédits :
Scénariste : John Layman
Dessin : Rob Guillory
Couverture : Rob Guillory
Éditeur : Image Comics
La série : Dans un monde où le poulet a été interdit à la suite d’une épidémie de grippe aviaire, vit Tony Chu cybopathe de son état. Cela signifie qu’il retire des aliments des informations sur le parcours de la nourriture qu’il ingère. Ainsi si il mange une pomme il verra toute la vie de la pomme, du jour où elle a été cueillie au jour où il l’a mangé. Il est donc évident que le pauvre Tony évite à tout prix toutes les viandes…Il travaille pour l’agence de contrôle qui veille au respect de l’interdiction du poulet.
Avis : tout d’abord je tiens à remercier les auteurs pour avoir sorti ce merveilleux épisode cette semaine en particulier. Pourquoi cela ? et bien c’est simple j’ai lu le premier épisode de Fear Itself juste avant et disons que … je n’étais pas vraiment satisfait par cette lecture… non en fait j’étais en pétard… bon pour être tout à fait exact à chaque fois que je repensais à ce .. cette … enfin ce titre un grand sentiment de colère m’envahissait. J’espère que tout le monde comprend que je tente comme je peux de rester poli. Mon langage était passablement plus fleuri alors. Je peux en parler au passé grâce à cet épisode de Chew, qui m’a fait explosé de rire du début à la fin.
Scénario : on le sait depuis sa sortie, Chew s’est vite imposé comme une lecture obligatoire pour toute personne dotée de ce qu’on peut appeler du bon goût, oui jeu de mot… Chew … bon goût … c’est bon je vous ai pas largué ? Bien bref, si l’on passe sur mon absence totale de sens de l’humour, nous pouvons revenir au sujet de l’article. Pour être tout à fait honnête le dernier épisode de la série m’avait un peu moins plu, c’est donc soulagé et hilare que j’ai terminé celui ci.
Car oui l’épisode 18 de la série est un condensé d’humour complètement dingue. C’est pour cette raison que je me fends d’un unspoken alors que nous en sommes déjà à la troisième partie de l’arc Flambé (en français dans le texte original). Nous commençons la lecture alors que le chef de Tony ne cesse de l’envoyer, avec son co équipier, sur … comment dire… des missions dans lesquelles il doit en principe trouver la mort et si possible dans des circonstances douloureuses, horribles, et normalement doté de nouveaux orifices qu’un corps humain n’est pas censé avoir. En quelques cases on les voit donc tenter d’échapper pèle mêle à un culte de scouts sataniques, à des cannibales, un règlement de compte entre gangsters.
Mais c’est bien leur dernière mission qui pourrait bien leur coûter la vie. Leur si gentil chef les envoie en effet en « soutien » avec les troupes exclusivement féminines de l’USDA (ministère de l’agriculture), afin d’empêcher un dictateur de relâcher une arme biologique issue de la grippe aviaire qui a déjà décimée le monde. Nous avons déjà croiser une représentante de l’USDA dans le second arc, et les membres du commando qu’accompagne Tony s’en souviennent aussi, et le tienne pour responsable de la mort de leur collègue. C’est donc en charmante compagnie que Tony va à la rencontre de son destin, ouh là je suis en verve moi.
Par soutien il faut comprendre que Tony et son co équipier ont la garde d’une arme secrète à n’utiliser qu’en cas d ‘échec certifié de leur mission. C’est là que les choses bien évidemment tournent mal et qu’ils doivent user de l’arme en question .. et la révélation est absolument hilarante.
Bon allez je résiste pas nous avons droit au retour de :
[spoiler effect= »blind »]POYO !!!!!
Et oui le coq le plus puissant du monde est de retour après son apparition dans le second story arc de la série. Et l’on comprend pourquoi il est l’arme ultime. Balancé dans une base pleine de militaires, il va commencer à les massacrer, se prendre quelques balles et malgré tout réussir à arracher le coeur du dictateur !!!
EEEEEEEEEEEEEEELLLLLLLLLLL PPPPPPPPPPPPPPPPPPOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOYYYYYYYYYYYYYYOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO GRANDE !!!![/spoiler]
Bon je sais je m’emballe, mais les dernières pages sont juste des moments d’anthologie.
Dessin : les différents ressorts comiques de la série ne fonctionneraient pas aussi bien sans le trait si particulier et cartoony de Rob Guillory. Il constitue l’un des atouts de cette série.
Couverture : Ai je vraiment besoin d’expliquer pourquoi le vieux pervers que je suis ait beaucoup, mais alors beaucoup aimé cette couv..MM? oui bien sur je suis le seul, allez c’est ça on me la fait pas.
Note : 9,5/10 Une série culte, à lire, à conseiller à ses amis, sa famille, ses collègues de travail, à des inconnu(e)s dans la rue.
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