Osborn-mania !

Les fidèles de Comixity le savent sans doute, Spider-Man est (enfin était, plutôt) l’un de mes comics favoris. Mais saviez-vous que c’était surtout pour ses méchants, et plus particulièrement pour Norman Osborn, que je m’étais pris d’affection pour cette série ? En effet, le père Norman a des années de coups tordus et autres manipulations envers ce pauvre Peter Parker à son actif, de quoi donner de nombreuses sagas à Spidey parmi les meilleures que j’ai pu lire ! Retour donc sur les apparitions de Norman sans le masque du bouffon, et avant le Dark Reign!…

Plus que jamais, Norman Osborn est à l’ordre du jour dans les comics Marvel depuis qu’il est devenu une sorte de Lex Luthor bis (chez DC, ce dernier fut tout de même président des USA !). Il est partout : dans New Avengers, Mighty Avengers, Avengers Initiative, Thunderbolts, X-Men, Hulk etc… Forcément, Norman a été nommé responsable du H.A.M.M.E.R (en remplacement du S.H.I.E.L.D), il est à la tête de l’Initiative des 50 états et a même sa propre équipe de Vengeurs… De quoi impressionner sur un CV ! Cependant, on pourrait s’étonner de sa relative discrétion dans les aventures de son pire ennemi, tête de toile. Pour le moment, hormis avec « 36 façons de mourir » (News Ways To Die), où Spidey faisait face à Norman et ses Thunderbolts, nous n’avons pas vu de réelle confrontation entre Peter Parker et sa Némésis. Heureusement, « Au nom du Fils » (American Son) pointe le bout de son nez dans le magazine français et promet de marquer un grand pas dans cette rivalité explosive qui ne date pas d’hier.

Au commencement, il est vrai qu’il était plutôt rare de voir un Norman stratège et machiavélique, au contraire même, c’est le Bouffon Vert qui avait l’ascendant sur lui et qui le contrôlait. Aussi, les histoires se répétaient : Spider-Man affronte le Green Goblin et parvient à le vaincre, soit en jouant sur la dualité qui l’oppose au Bouffon, soit en prenant son fils comme « antidote » pour le ramener à la raison, puis Norman oublie le super vilain qui sommeille en lui jusqu’à la prochaine confrontation… En bref, un personnage qui alternait les phases schizophrènes/amnésiques.

Le plus intéressant, à mon sens, sont justement les apparitions plus modernes du personnage où celui-ci parvient à contrôler son coté sombre et va devenir une véritable ordure, fourbe et manipulateur. Beaucoup diront que les scénaristes ont changé le personnage avec son retour à la fin de la saga du clone pour en faire une copie de Lex Luthor… Mais si l’on se réfère au trop peu connu Spectacular Spider-Man Magazine #2, par Stan Lee et John Romita Sr, on y voit bien un Norman Osborn très proche de l’incarnation actuelle du personnage, preuve que la version moderne n’a pas dévié de ce qu’était l’originale. Dans une scène particulièrement savoureuse, Norman invite Peter et ses amis à dîner chez lui et là, se joue de Parker en faisant des références évidentes à sa double identité. Cette scène sera d’ailleurs reprise dans l’animé des années 90, dans l’épisode #41 « Turning Point », qui s’inspire aussi d’Amazing #39 et #121/122. Vous pouvez retrouver cet épisode de Spectacular en intégralité (il était ressorti dans un annual en VO mais en version plus courte !) dans l’intégrale Spider-Man 1973, même si l’épisode en question se place après le Amazing #67 (donc Intégrale 1968) ! Néanmoins, pour l’essentiel de ses apparitions durant les années 60, ce sera surtout le Bouffon qui incarnera la menace, plus que l’homme derrière le masque. Il faut attendre 1996 et la fin de la saga du clone pour revoir l’homme à la coiffure si caractéristique puisqu’il est « tué » à la fin d’Amazing #122 en 1973… (son fils se chargera par moments de l’intérim, mais c’est une autre histoire et un autre personnage !)

En 1996 donc, retour de Norman Osborn, et quel retour ! En plus de révéler à Peter que toutes ces années il l’a manipulé, voilà qu’il rassemble au Bugle tous les proches de Parker pour les éliminer ! Le tout mis en scène par un John Romita Jr au sommet de son art (que j’ai appris à aimer depuis ce fameux épisode !) et un Howard Mackie au scénario, particulièrement inspiré. Après un combat exaltant au cours duquel Ben Reilly, le clone de Peter, perd la vie, Norman est vaincu… Mais pas pour longtemps ! Son nouveau coup d’éclat a lieu en 1997, dans les pages de Spectacular Spider-Man avec JM DeMatteis au scénario et Luke Ross aux dessins : Norman rachète le Daily Bugle en faisant chanter Jameson et en menaçant sa famille, du coup, Peter se retrouve à travailler pour son pire ennemi ! Norman parvient même à avoir l’attention des médias et à leur faire croire qu’il n’a jamais été le Bouffon Vert, contrairement à ce que pouvait dire Ben Urich. Il prétend qu’il a dû fuir en Europe car Spider-Man et le Bouffon Vert menaçaient sa famille.

Dans le Spectacular #250 (en VF dans le Spider-Man vol.1 n°27), on assiste à une scène mémorable dans laquelle Norman pousse le bouchon jusqu’à faire une déclaration publique où il prend Peter à témoin et lui rappelle ces années où ce dernier était ami et colocataire avec son défunt fils Harry et qu’il sortait avec la regrettée Gwen Stacy ! Il n’en faut pas moins à Peter pour péter un plomb et aller casser la figure à Norman Osborn… Qui a tout prévu et filme la scène. Les médias ont donc une vidéo d’un Spider-Man « fou », prêt à tuer Norman et corroborant ainsi les dires d’Osborn !

Cette période du comics est d’ailleurs riche en aspect « soap opera », si essentiel à Spider-Man. Preuve en est avec le nombre important de « supporting cast characters » du temps de Lee/Romita par exemple, avec Flash, Harry, Gwen, MJ, JJJ, Robbie, le Cap. Stacy etc. Spider-Man était bien le comic-book donnant le plus de place à des personnages secondaires. Après la saga du clone, on avait alors 4 titres mensuels Spider-Man avec pour chacune une équipe créative qui avait leurs personnages secondaires avec leurs intrigues propres. Ainsi, tous les mois, on pouvait suivre les péripéties de personnages tels que Jonah Jameson dans sa lutte pour reprendre le Bugle (tiens, tiens, déjà ? BND ou comment faire du neuf avec du vieux !) des mains d’Osborn et protéger sa famille, de Arthur Stacy qui cherchait à découvrir les véritables circonstances de la mort de Gwen et de son frère George, ou encore de Marla Madison, John Jameson, Ashley Kafka, Jill et Paul Stacy, Betty Brant, Flash Thompson, Liz Allen (alors avec Foggy Nelson !), ou encore la sœur de Flash ! Malheureusement, les fans avaient déserté pour beaucoup, et il fallut un relaunch de Byrne pour mettre fin à cette excellente période qui dura tout de même 2 ans (jusqu’en fin 1998 donc).

Pour revenir à Norman, les choses allaient empirer encore avec la découverte par la police d’un cadavre de dealer complétement enrobé de toiles et apparemment étouffé avec (en VO dans Peter Parker : Spider-Man #88/en VF dans Spider-Man vol.1 #28). Encore bien sûr un coup d’Osborn qui a employé le Trapster pour imiter la toile de Spidey ! Un autre cap est franchit lorsque Normie Jr est enlevé par … le Bouffon Vert ! Mais, surprise, ce n’est plus Norman Osborn derrière le masque mais bien un nouvel individu auprès duquel Norman va se rendre en direct pour remettre une rançon … Tout en prenant le temps de jouer la victime avec Spider-Man ! Décidément, il est fort ce Norman ! Spidey doit alors composer avec la police, le Punisher et d’autres tueurs à gages à ses trousses tout en essayant de sauver Normie Jr, le petit fils de son pire ennemi ! (en VO, la saga « Spider Hunt » et en VF dans les Spider-Man vol.1 #29/30 chez Panini).

Les choses deviennent un peu plus bancales avec la saga « Identity Crisis » où Spider-Man, pour agir librement, se créé d’autres identités de super héros, parmi lesquelles Prodigy ou Dusk, une dans chaque titre, soit 4 différentes. Au final, cette saga est plus « marketing » par ses variant covers que présentant un réel intérêt. Cependant, cette période à encore quelques pépites en réserve : « Goblin’s Gate » par Stern (très en forme à l’époque … un peu moins maintenant, enfin selon moi) et Luke Ross ou « Free Fall » par Mackie et Romita Jr. Dans la première saga, (dans les Spectacular #259/261 en VO et dans Spider-Man vol.1 #34 en VF), Roderick Kingley, le Super Bouffon original, qui a lu les notes de Norman dans ses carnets secrets, voit ce dernier à la TV et se rend compte qu’il raconte n’importe quoi. Du coup, pour monnayer sa libération, il décide tout simplement de faire chanter Norman ! S’ensuit un duel Norman/Super Bouffon/Bouffon Vert/Spider-Man des plus réussis.

Dans « Chute Libre », (Peter Parker : Spider-Man #95 en VO, Spider-Man Vol.1 #34 en VF) le Caïd envoie Nitro liquider Osborn qu’il voit comme un rival, mais, manque de chance, Nitro explose devant un ascenseur dans lequel se trouve Norman, Peter, Betty et Normie Jr. On assiste alors en 22 pages à une véritable leçon de storytelling où un duel psychologique s’installe avec Norman Osborn qui veut pousser Peter à la faute alors qu’il ne peut réagir sans révéler ses pouvoirs, une caméra de sécurité filmant les décombres. Howard Mackie, bien que totalement discrédité par les fans avec le relaunch, pouvait réellement proposer des histoires attrayantes et profondes à partir d’une idée très simple, bref, un épisode huis clos pas pour les claustros !

Toutes les bonnes choses ont une fin et malheureusement le reboot par Byrne/Mackie va arrêter de manière abrupte cette excellente période « d’Osbornmania ». Norman se fera plus rare les années suivantes et on peut compter sur les doigts de la main ses différentes apparitions. Il revient dans les Amazing Spider-Man Vol.2 #25 et Peter Parker Spider-Man Vol.2 #25 en 2000, pour un arc où il tente de faire de Peter son « fils » (un thème un peu inspiré du film). L’arc, par Mackie/Romita Jr et Jenkins/Buckingham est honnête mais sans plus. « A Death in the Family », en 2002, (Peter Parker Spider-Man Vol.2 #44/47 en VO et dans Spider-Man Vol. 2 #38/41 en VF) par le duo Jenkins/Ramos présente un intérêt plus important : Norman va se servir d’un proche de Peter pour l’atteindre, en l’occurrence Flash Thompson qu’il force à boire, puis met au volant d’une voiture lancée à pleine vitesse dans un camion citerne. Le pauvre Flash finit à l’hosto dans un état végétatif (dont il s’est remis MIRACULEUSEMENT dans BND !). Le final voit s’affronter Peter et le Bouffon dans un duel qui se termine avec les deux combattants KO, l’un à coté de l’autre, rigolant sur l’absurdité de leur animosité. Un final rappelant étrangement « The Killing Joke » avec Batman et le Joker en lieu et place de Spider-Man et du Bouffon, d’autant que là c’est Flash qui termine en chaise roulante à la place de Barbara Gordon. Pour info, Paul Jenkins, que j’avais « accusé » d’avoir un peu copié l’œuvre de Moore, a formellement démenti sur le SMB en 2005, en me disant qu’il « n’avait jamais lu The Killing Joke » … Bon, il n’allait pas dire le contraire !

C’est en 2004 que les scénaristes Mark Millar et Brian Michael Bendis font ce qui, à mon sens, a « tué » un temps tout l’intérêt que peut avoir le personnage de Norman en dévoilant son identité secrète au monde. Dans The Pulse #5 (Spider-Man HS #17 en VF), c’est Luke Cage qui vole la vedette à Spidey en arrêtant lui même Osborn en possession de son arsenal de Goblin en direct à la TV (une ficelle scénaristique chère à Bendis). Pire, dans Marvel Knights Spider-Man #1, Millar rejoue la même scène à quelques jours d’intervalle ; c’est Spider-Man que l’on voit pulvériser le Bouffon Vert (retransmis à la TV également… ) sans qu’aucune explication ne soit donnée. Dans un courrier des lecteurs, il sera dit que Norman était parvenu à s’échapper après son arrestation par Cage… Comment ? Mystère ! Disons simplement que l’éditeur en chef était en vacances. Cependant, le fait que le monde entier sache à présent qu’Osborn est un malade mental n’apporte rien, au point que récemment on se demande si tout le monde n’a pas été frappé d’amnésie avec le Dark Reign !

Un point intéressant survient dans le MKSM #9 (Spider-Man vol.2 #69 en VF ou en Deluxe) où McGargan, le Scorpion, dévoile à Peter que Norman aurait contribué à la création de beaucoup des super vilains de l’univers Marvel avec d’autres riches hommes d’affaire. Un point qui aurait pu servir parfaitement de transition entre Civil War et le Dark Reign mais qui sera totalement abandonné par Millar et qui était pourtant sur une idée intéressante. Ces mystérieux hommes d’affaires (qui sont-ils ? on ne le sera peut être jamais) envoient d’ailleurs Dock Ock éliminer Norman, ce que Spider-Man empêche, permettant au Bouffon de s’échapper. Pourtant, durant Civil War, on le retrouvera dans les geôles du S.H.I.E.L.D sans encore une fois plus d’explications.

Depuis Secret Invasion, il aura seulement fallu de la présence des médias (ils sont très forts !) pour que Norman passe de fou sanguinaire à sauveur de l’humanité… Une situation un peu vite expédiée à mon goût mais qui a le mérite de donner lieu à des histoires où Norman a le beau rôle, celui du plus grand vilain de l’univers Marvel. Un rôle sur mesure dans lequel je l’attendais depuis longtemps. La seule déception vient du fait que justement Spider-Man est peut être bien l’un des héros qui semble le moins concerné par ce nouvel ordre mondial alors qu’il devrait être en première ligne. Qui aura la tête de Norman ? Est ce que Spider-Man va prendre enfin sa revanche ? Peut-être que la fin du Dark Reign nous apportera ces réponses !

A propos Mr Honey Bunny 7 Articles
Chroniqueur sur les podcasts réguliers et spéciaux, ce fan de Spider-man est surtout réputé pour ses fameux mots de la fin et son humour à deux balles.

5 Comments

  1. Merci Mr Honey Bunny pour cet article détaillé, illustré et vraiment bien construit.

    Moi qui ne suis pas un grand fan de Spider-Man, je dois avouer que ton article me donne envie de me plonger dans ses aventures. J’ai commencé la lecture de Spider-Man avec Civil War et la première série d’Incontournables parus il y a environ quatre ans, donc j’ai une vision partielle du personnage, mais vraiment incomplète.

    Pour Osborn, tu as raison, c’est un méchant hors pair qui donne beaucoup d’intérêt à une série dont le personnage principal peut parfois paraître un peu mièvre ou sans saveur. Un bon méchant vient donc relever le goût de cette cuisine scénaristique. D’ailleurs Hitchcock disait « Plus réussi est le méchant, meilleur sera le film », alors pourquoi ne pourrait-on pas appliquer cette règle à la littérature et aux bandes dessinées/comics en ce qui nous concerne ?

    Dernier petit point, on trouve sur certains sites/forums des pistes de lectures recommandées pour savoir par où commencer à suivre une série pour mieux connaître un personnage. Ton article d’aujourd’hui en est un exemple brillant, mais biographié et donc d’autant plus agréable à lire. Comixity devrait proposer plus souvent ce genre de fiche récapitulative de la carrière d’un personnage, et la proposer sous forme de rubrique régulière (j’ai commencé une rubrique du même genre sur les personnages DC dans un forum entre amis, mais moins bien écrite, lol !). Qu’en pensez-vous ?

    Bonne journée à vous !

    • Salut Jean-Lau et merci pour tes encouragements !

      Pour lire du Spider-Man en VF, on commence à avoir pas mal de choix, avec par exemples les Intégrales qui arrivent déjà aux années 80’s. Par contre, je ne suis pas certain que commencer par des épisodes trop anciens aide à s’y intéresser. Franchement, si tu es curieux, que tu arrives à les trouver et surtout si tu es prêt à mettre le prix, il y a les deux Omnibus « Saga du Clone » en VF avec cette saga des années 90’s très décriée par de nombreux fans, mais que j’avais trouvé à l’époque vraiment grandiose. Le seul point négatif avec ces deux gros volumes, hormis le prix (65 euros chacun, mais c’est vraiment les plus gros Omnibus Panini à ce jour il me semble), c’est qu’ils ont du enlever certains épisodes un peu moins important, tant la saga était vaste et a duré 2 ans (de fin 94 à fin 96) !
      La période qui a suivie était aussi très bonne : il s’agissait des quatre séries mensuelles Spider-Man des années 97/98, mais hormis dans les mensuels VF Spider-Man vol.1 (à partir du 18) et quelques Spider-Man Extra, il n’est pas possible de remettre la main dessus et il devient difficile de les trouver en comic shops.
      Ces dernières années, je ne peux que te conseiller le run de JMS sur Spider-Man, tu as peut être lu certains de ses épisodes dans certains Incontournables.

      La comparaison avec la citation d’Hitchcock est très juste, et je pense que le succès d’une série vient essentiellement de sa galerie de méchants, l’exemple parfait à cela est peut être Batman avec le Joker, Two-Face etc. Le plus avec Spider-Man est sans doute aussi le fait que c’est la série de Super Héros dont le coté Soap Opéra est le plus développé : comparé à Iron Man où les personnages secondaires se réduisent bien souvent à Rhodey, Happy et Pepper, ou aux X-Men qui sont tous des personnages à pouvoirs, dans Spider-Man il y a énormément de personnages humains secondaires récurrents qui traversent les époques et qui ont connus moults intrigues. A cet effet, Norman Osborn est peut être bien le seul méchant/perso secondaire des comics avec Lex Luthor dans Superman.

      Sur l’idée de refaire ce type d’article avec d’autres personnages, c’est bien sûr possible, par contre il faut que ce soit des persos pour lesquelles j’ai lu une bonne partie des séries, or, hormis Spider-Man, j’avoue que mes lectures des X-Men ou de Batman, par exemple, concerne surtout une période qui commence avec les années 90’s. Il est rare que j’ai pu lire en grande partie une série depuis ses débuts et des histoires de diverses époques. Cela dit, je pourrais par exemple le faire avec Iron Man/Tony Stark dont j’ai lu casi toutes les périodes. (avec Strange, Nova, Marvel Heroes etc.)

      En tout cas, il est fort probable de revoir cette rubrique à l’avenir ! ^^

  2. Analyse pertinente, j’avais écris un pavé qui, en gros, appuyait ce que tu disais, mais mon PC a buggué à cause de ce Captcha code de ¨£%µ§ !!! Et j’ai vraiment la flemme de tout retaper !!!

    Merci à toi.

    Et vivement que Brand New Day se termine (Et que Dark Reign aussi, et que Romita Jr se trouve un nouveau métier !!!)

    • Salut Julius !

      Quel dommage de ne pas pouvoir lire ton pavé … Effectivement, ça m’arrive parfois de perdre ce que j’écris comme toi, du coup, maintenant, je copie toujours ce que j’écris avant de poster pour pouvoir le coller si jamais ! 😉

      Malheureusement, même si Brand New Day prend fin, pour l’instant, le système reste le même et je ne pense pas que les scénarios vont changer de direction dans un avenir proche ! 🙁

      Par contre, pour Dark Reign, j’aime beaucoup voir Norman en méchant principal. Dommage que Spider-Man ne soit pas plus présent !

  3. @ Julius : dommage en effet, moi ce ###### (à la Panini, lol) de Captcha m’a fait le même coup, mais étrangement mon navigateur m’a permis de retrouver mon texte intact en faisant page précédente deux fois puis deux fois page suivante (Ce qui explique sûrement le mec dans mon lit avec ma femme). Si ça ne marche pas pour toi, fais comme le préconise Honey B., un petit copier avant de poster, ça peut toujours aider.

    @ Mr Honey Bunny : Je vais commencer par lire le mag Spider-Man de ce mois ci que je n’ai pas encore lu. Au début les conséquences de BDM me paraissaient insipides, mais je dois avouer que depuis quelques mois je prend plus de plaisir à lire les aventures de Spidey.

    C’est vrai qu’il est difficile de pouvoir parler exhaustivement d’une série sans l’avoir lue dans son intégralité, et que c’est un travail de longue haleine. Pour ma part j’ai commencé les X-Men il y a quatre ans, m’évertuant à lire leurs aventures dans l’ordre chronologique, et je dois avouer que je n’ai toujours pas fini, j’en suis arrivé à l’année 99. Il faut dire qu’avec la multiplication des titres X dans les années 80-90, ma liste de lecture s’est lourdement agrandie, sans parler de mon intérêt pour les comics qui s’est élargi à d’autres lectures.

    Pour les intégrales Spidey, je connais quelques petites boutiques d’occasion sur Paris qui ont des prix intéressants, donc si tu peux nous donner des années d’intégrales intéressantes à lire, je verrai si je peux les trouver à pas cher. Pour la Saga du clone par contre, je crois que c’est mort (même sur les sites d’enchère).

    En tout cas, encore merci pour ce billet très intéressant, et au plaisir de vous lire/entendre très bientôt !

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