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Edito : 3e semaine du mois et comme d’habitude, cela veut dire franchise pour Panini (Star Wars en l’occurrence) et pour Urban, une présence largement plus importante avec souvent certains de leurs titres les plus importants du mois.
Quant à Delcourt…comme Thierry Mornet l’a indiqué récemment dans plusieurs entretiens (notamment First print), ils visent depuis l’année dernière à une certaine réduction du programme de publication pour tendre vers une quarantaine de titres par an. Ce qui reste respectable.
Bref, cela bouge surtout du côté d’Urban cette semaine, avec une semaine Geoff Johns entre deux de ses titres Ghost Machine (en attendant the rook avec Jason Fabok) et la fin de son run sur JSA. Une fin assez clairement expédiée tant par DC qu’Urban, car malheureusement, on ne peut pas dire que ce retour sur le titre a été couronné de succès…
Infos de la semaine : Urban commence ses grosses annonces pour mai / juin, puisqu’ils ont confirmé cette semaine la sortie des premiers tomes des séries Absolute Batman, Superman et Wonder Woman pour la fin mai. Les titres qui sont actuellement les meilleurs ventes de DC aux USA seront clairement l’événement de ce premier semestre en VF.
Sorties de la semaine : donc on retiendra avant tout :
- la réédition du run de Garth Ennis sur le Punisher en omnibus chez Panini !
- chez Urban…ben un peu tout, entre tous les titres signés Geoff Johns et la fin du run Taylor / Redondo sur Nightwing !
Autres sorties de la semaine : une semaine assez intéressante côté manga :
- chez glénat, pas mal de favoris de mon côté, avec la suite de Blue giant explorer, mais aussi de l’excellent Reimp ! le retour de Gunnm Mars chronicles (plus vraiment un favori, c’est une de ses séries où je suis allé trop loin pour arrêter, et je veux juste lire la fin maintenant…oui c’est mon death metal côté manga)
- chez crunchyroll : le 16e volume de Dandadan !
- chez mangetsu, l’avant dernier volume de Mibu Gishi den ! et la suite de Blue Flowers !
- chez Pika, un nouveau volume de MMA par Hiroki Endo ! mais surtout le tant attendu retour de Space Brothers avec son 44e volume !
- enfin, chez Vega, le 3e volume de Gundam Origins !
Émissions de la semaine : trois émissions au programme toujours à 21h sur notre chaine Youtube :
- lundi, un nouveau freaxity !
- jeudi, le comixweekly qui reviendra sur les sorties VO de la semaine !
- vendredi, un nouveau mangaxity !
DELCOURT COMICS
KING SPAWN TOME 5
Date de sortie : 19 février 2025
Prix : 17.50€/128 PAGES
Episodes :
Scénario : Todd Mcfarlane
Dessin : Javi Fernandez
Sollicitation : Spawn est de retour dans la ville et à la recherche d’une créature qui terrorise la population sans abri de New York. Et cette créature n’est autre que Le Clown… Mais cette fois-ci, ce n’est pas Al Simmons qu’il recherche. Après qui en a-t-il cette fois ? Et, Spawn arrivera-t-il à temps pour les sauver ?
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie
Verdict : pour ceux qui suivent les désormais nombreux titres Spawn
À lire avant : tout depuis le tome 1 ?
PANINI COMICS
CAPTAIN AMERICA COMICS : L’INTÉGRALE 1942
Date de sortie :19 février 2025
Prix : 36,00 € I 280 pages
Episodes : US Marvel Masterworks Golden Age Captain America 5 HC, inédits)
Scénario : Stan Lee
Dessin : Collectif
Sollicitation : Captain America et Bucky s’élancent dans de nouvelles aventures dans l’univers Marvel des années 40 ! Que ce soit face à la Cinquième Colonne ou à des super-vilains comme Ergot Noir, nos camarades auront bien besoin de l’aide de la Torche Humaine et du Prince des Mers !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans complétistes de Cap en pleine période seconde guerre mondiale
À lire avant : les précédentes intégrales
CAPTAIN AMERICA : L’INTÉGRALE 1981-1982
Date de sortie :19 février 2025
Prix : 36,00 € I 288 pages
Episodes : US Captain America (1968) 261-269 et Annual 5 et Defenders (1972) 106, précédemment publiés dans MARVEL CLASSIC (V2) 5, Strange 215 et inédits)
Scénario : J.M. DeMatteis
Dessin : Mike Zeck, Gene Colan
Sollicitation : En 1981 et 1982, J.M. DeMatteis et Mike Zeck réalisent une série d’épisodes qui bouleversera la vie de Captain America et de son entourage. Ces récits figurent parmi les plus réussis et mémorables du titre. Les deux artistes accompagneront le héros jusqu’à la fin de l’année 1984.
Avis : début de la réédition du run de Dematteis sur Cap dans les années 80. Je ne l’ai jamais lu de mon côté, mais les critiques ont toujours été globalement positives, avec un certain renouvellement apporté avant le long run de Mark Gruenwald. Dematteis bénéficiait en outre de la présence du légendaire Mike Zeck sur le titre. Deux auteurs qui ont manifestement apprécié de collaborer ensemble puisqu’ils ont également Kraven the last hunt à leur palmarès.
Verdict : à lire
À lire avant : nouveau run qui débute ici – donc bon point d’entrée
MARVEL OMNIBUS : CAPTAIN AMERICA T03
Date de sortie :19 février 2025
Prix : 60,00 € (édition régulière), 60,00 € (édition www.panini.fr)I 560 pages
Episodes : US Captain America (2005) 43-50, Captain America: Reborn Prologue (2009) 1, Captain America: Reborn (2009) 1-6 et Captain America (1968) 600-601, précédemment publiés dans MARVEL ICONS : CAPTAIN AMERICA PAR BRUBAKER 3-4)
Scénario : Ed Brubaker, Mark Waid
Dessin : Steve Epting, Bryan Hitch
Sollicitation : Après sa victoire contre Crâne Rouge, Bucky Barnes prend enfin ses marques en tant que nouveau Captain America. Mais les souvenirs de son passé troubles ressurgissent lorsqu’un ancien ennemi refait surface. De son côté, Sharon Carter croit détenir la clé du mystère entourant la disparition de Steve Rogers…
Avis : on continue la réédition en omnibus du run de Brubaker sur Captain America et de mémoire c’est avec ces épisodes que j’ai arrêté ma lecture. Pour la série régulière, j’avais stoppé aux alentours du numéro 45, alors que l’intrigue de Bucky en tant que Cap commençait à sérieusement patiner et que le complot du Red Skull n’arrêtait pas de multiplier les circonvolutions. De toute évidence, Marvel avait demandé à Brubaker de rallonger au max la sauce pour profiter du succès de la nouvelle itération du titre et boum, ils m’ont perdu.
Et ce n’est pas la mini-série Reborn, qui met en scène le retour de Steve Rogers qui m’a convaincu de revenir par la suite. Autant j’étais content de retrouver du bon Hitch au dessin, autant niveau scénario…le retour en lui-même est tiré par les cheveux, devant jongler avec tout ce que Brubaker a mis en place avant pour donner une explication satisfaisante. Dans le même temps, il faut amener le complot du Red Skull vers une résolution cohérente…quitte à sombrer dans la facilité la plus totale.
Le plan du grand méchant est tellement convolutée et surtout déjà faite 3 ou 4 ans par le passé que je reste sidéré des années plus tard que l’éditorial ait validé un truc pareil : 50 épisodes de série régulière, une mini en 6, tous les lecteurs complètement accros au mystère mis en scène pour un bon gros foirage sur la ligne finale.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais repris le run de Brubaker après cela et je ne pense pas que je le compléterai entre nous. Il était clairement carbonisé à ce stade.
Verdict : bof
À lire avant : les précédents omnibus
HOWARD LE CANARD : L’INTÉGRALE 1977-1979
Date de sortie : 19 février 2025
Prix : 36,00 € I 376 pages
Episodes : US Howard the Duck (1976) 15-31 et Annual 1, inédits)
Scénario : Steve Gerber, Marv Wolfman
Dessin : Gene Colan, Carmine Infantino
Sollicitation : Steve Gerber et Gene Colan, accompagnés de plusieurs artistes dont Val Mayerik et Carmine Infantino, poursuivent la première publication régulière d’Howard le Canard jusqu’à sa conclusion en 1979, après trente et un épisodes et un Annual.
Avis : fin du run de Steve Gerber sur un titre qui a marqué la fin d’une décennie assez compliquée pour Marvel. Même si quelques talents ont émergé dont Gerber, les années 70 restent regardées comme une période assez pauvre et agitée pour l’éditeur qui a eu du mal à gérer la période post Lee/Kirby des années 60. Howard The duck fait partie de ces accidents heureux de la période, un titre qui rencontre un succès complètement inattendu sur un terrain (la satire), où Marvel ne s’aventure pas en général. On sait ensuite comment Gerber a été traité, et la dégradation des relations avec l’éditeur par la suite.
Verdict : pour les fans de cette série qui était clairement différente à l’époque
À lire avant : la première intégrale
MARVEL OMNIBUS : PUNISHER PAR GARTH ENNIS T01
Date de sortie : 19 février 2025
Prix : 80,00 € (édition régulière), 80,00 € (édition www.panini.fr)I 1088 pages
Episodes : US The Punisher (2000) 1-12, The Punisher (2001) 1-7 et 13-37 et The Punisher Kills the Marvel Universe (1995) 1, précédemment publiés dans JE SUIS LE PUNISHER, MARVEL MUST-HAVE : PUNISHER – BIENVENUE, FRANK !, PANINI 20 ANS : PUNISHER et MARVEL ICONS : PUNISHER PAR ENNIS 1-2)
Scénario : Garth Ennis
Dessin : Steve Dillon, Darick Robertson
Sollicitation : De retour à New York, Frank Castle prend pour cible la famille mafieuse de Ma Gnucci. Sous la pression des gangsters, la mairie décide de créer un département spécialisé dans la capture du Punisher, confié à l’inspecteur Martin Soap. De son côté, Ma Gnucci engage le redoutable Russe pour éliminer Castle…
Avis : après les 100%, après les Icons, Panini débute la réédition de l’énorme travail de Garth Ennis sur le Punisher mais cette fois en omnibus ! Et bien évidemment, on commence par le tout début, entre Punisher kills the Marvel Universe paru en 95 et l’ère Marvel Knights. Et très clairement toute cette première période avant Punisher Max s’inscrit dans la gamme trash comique de la production du scénariste.
Comme cela a pu être observé très fréquemment, Ennis peut jouer dans deux registres : le trash lourdingue que les prudes vont condamner sur l’autel de “ouh là là, cul pipi caca, pas bien”, mais que je continue de trouver marrant (et je doute d’être le seul), parce que cela n’a pas vocation à être pris au sérieux. Et l’autre justement bien plus sérieux, avec des histoires aux thématiques bien plus profondes, humaines et maîtrisées.
Sur Punisher nous avons littéralement les deux l’une après l’autre : Punisher première ère sous Marvel Knights, avec pas mal d’humour bas du front et de trash modéré parce qu’on est chez Marvel. Ton bien plus sérieux ensuite, quand on passe sur Punisher Max, qui adopte la même approche que les récits de guerre de l’auteur, excepté qu’ici, il suit avant un junkie de la violence, d’un monstre voué à la guerre et qui ne peut plus s’arrêter après plus de 30 ans de croisade sans fin.
Cette première partie est donc remplie de moments assez ridicules, mais on trouve déjà les bases de ce que sera le grand run d’Ennis sur Punisher max, que je considère bien supérieur. La période Marvel Knights est très marrante à lire, Ennis pouvant dans la limite de ce que lui autorise Marvel enchaîner les concepts plus absurdes les uns que les autres. Mais la base de la caractérisation de Castle selon Ennis est déjà là, à savoir, le gars est un XXX de monstre sans rédemption possible.
Je vous recommanderai donc avant tout de voir ce qui correspond à vos goûts personnels : du trash comique ou du sérieux parfois particulièrement déprimant pour savoir ce que vous voulez lire dans le run d’Ennis.
Verdict : à posséder
À lire avant : rien – bon point d’entrée
100% STAR WARS : BOUNTY HUNTERS & INQUISITORS 3 (sur 4)
Date de sortie : 19 février 2025
Prix : 16,00 € (édition régulière), 22,00 € (édition collector)I 144 pages
Episodes : US Jango Fett (2024) 3-4, Darth Vader (2020) 47-48, Star Wars (2020) 48 et Inquisitors (2024) 2, inédits)
Scénario : Charles Soule, Ethan Sacks
Dessin : Luke Ross, Raffaele Ienco
Sollicitation : Selon leur propre code, il n’y a que deux Sith : l’Empereur et Dark Vador. Mais si cette paire devenait Palpatine et Luke Skywalker ? Ou bien Anakin et son fils ?! Vous retrouverez ensuite Tensu Run, le Jedi qui a affronté les Inquisiteurs et le Seigneur Noir des Sith.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie
Verdict : pour ceux qui s’y retrouvent encore…je dois dire que j’ai du mal à suivre au vu du million de mini, events, crossovers parus dans cette franchise ces dernières années…
À lire avant : un million de trucs ?
100% STAR WARS : DARK VADOR T09 (sur 10)
Date de sortie : 19 février 2025
Prix : 20,99 € I 152 pages
Episodes : US Darth Vader (2020) 42-47, Star Wars Revelations (2023) 1 et Free Comic Book Day 2024: Star Wars, précédemment publiés dans STAR WARS : DARK DROIDS EPILOGUE, STAR WARS: BOUNTY HUNTERS & INQUISITORS 1-2)
Scénario : Greg Pak
Dessin : Adam Gorham, Will Sliney
Sollicitation : Tandis que Dark Vador affronte une équipe de redoutables Rebelles, l’Empire doit parer à la trahison qui le gangrène. Parmi ces menaces intestines, Sly Moore, l’administratrice de Palpatine, attise les braises de la félonie.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. J’avais personnellement bien aimé les débuts du run de Greg Pak mais j’avais stoppé au premier crossover et vu la montagne qui a suivi, je pense que j’ai bien fait.
Verdict : pour ceux qui aiment ce run
À lire avant : les 8 premiers tomes et les multiples crossovers dans lesquels le titre a été impliqué
STAR WARS EPIC COLLECTION : STAR WARS LÉGENDES – LA GUERRE DES CLONES T04 (sur 4)
Date de sortie : 19 février 2025
Prix : 28,00 € (édition régulière), 32,00 € (édition collector)I 424 pages
Episodes : US Star Wars: Republic (1998) 74-77 et 81-83, Star Wars: Darth Maul – Son of Datomir (2014) 1, Free Comic Book Day 2005 : Star Wars, Star Wars: Episode III – Revenge of the Sith (2005) 1-4, Star Wars: Tag & Bink II (2006) 2 et Star Wars Visionaries (2005) 1 et Star Wars Tales (1999) 4 (extraits), précédemment publiés dans Star Wars: Clone Wars 9-10 et inédits)
Scénario : Miles Lane, John Ostrander
Dessin : Doug Wheatley, Juan Frigeri
Sollicitation : Éparpillés aux quatre coins de la galaxie, les Jedi combattent les armées séparatistes tandis que Palpatine et son apprenti, le comte Dooku, complotent pour anéantir l’Ordre Jedi une bonne fois pour toutes.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie
Verdict : pour les complétistes de l’ère Dark Horse
À lire avant : les 3 premiers tomes
URBAN COMICS
THE UNNAMED : THE RED COAT TOME 1
Date de sortie : 21 février 2025
Prix : 31€/312 pages
Episodes : Redcoat #1-7 + Tales of the Unnamed: The Blizzard
Scénario : Geoff Johns
Dessin : Bryan Hitch
Sollicitation : Simon Pure, un soldat déserteur de l’armée britannique lors de la Guerre d’Indépendance américaine, voit son destin bouleversé par un rituel magique auquel il n’aurait jamais dû assister. Devenu immortel malgré lui, il balade son arrogance et son inconséquence à travers les époques, s’attirant toujours plus d’ennuis et manquant à chaque fois de provoquer un paradoxe temporel majeur. Et si c’était possible, la vie éternelle de Pure prend un tournant inattendu lorsqu’il croise la route d’un jeune garçon de 13 ans nommé Albert Einstein…
THE UNNAMED : REDCOAT suit les aventures de Simon Pure, un personnage irrévérencieux qui, au fil de son existence, croise des figures historiques majeures.
Geoff JOHNS (GREEN LANTERN, FLASH) et Bryan HITCH (THE AUTHORITY) proposent une nouvelle série régulière dans l’univers partagé de THE UNNAMED, où la magie, les voyages dans le temps et la conspiration règnent en maîtres.
THE UNNAMED : GEIGER TOME 2
Date de sortie : 21 février 2025
Prix : 22€/224 pages
Episodes : Geiger Ground Zero #1-2 + Ghost Machine + Geiger #1-6
Scénario : Geoff Johns
Dessin : Gary Frank
Sollicitation : Après avoir appris la terrible vérité concernant sa famille, Tarik Geiger, alias l’Homme qui brille, arpente dorénavant les routes radioactives des anciens États-Unis pour trouver un remède à sa condition physique. Toujours accompagné par son chien à deux têtes Barney, Geiger va rencontrer de nouveaux alliés et de nouveaux ennemis prêts à tout pour l’abattre…
Avis : comme les deux titres sont situés dans le même univers partagé avec le même auteur, je mélange mon avis pour ces deux sorties qui interviennent dans l’univers The Unnamed publié dans le cadre de la nouvelle maison d’édition de Geoff Johns et ses amis, Ghost Machine.
À cette occasion, Johns a clairement fait appel aux potos qu’il s’était fait chez DC au cours de ces quelques 20 ans là bas. Gary Frank et Bryan Hitch pour cette vague et pour la prochaine, Urban nous proposera sans doute les séries produites au côté de Jason Fabok et Ivan Reis. Que des piliers graphiques de DC de ces 15 dernières années en somme.
Sur le fond pour cette vague, nous avons droit à une nouvelle série avec Red Coat et une suite avec Geiger. Chaque série Ghost Machine qui rentre dans cet univers partagé semble pourtant avoir été développée dans l’idée d’explorer un genre à part. Red Coat a plus l’air d’être du côté de la comédie avec un peu de drama et de fantastique. Geiger est clairement plus SF post apo.
Dans l’ensemble, il s’agit de parler des USA soit dans le passé avec Red Coat, qui suit un soldat anglais durant la guerre d’indépendance légèrement lâche sur les bords qui devient immortel par accident et Geiger dans le futur dans une Amérique dévastée suite à une guerre nucléaire.
J’avais personnellement bien aimé le tome 1 de Geiger sans que cela soit un coup de cœur. Le concept et le personnage étaient bons, mais je trouvais le scénario finalement assez pauvre, pour le nombre d’épisodes proposés (de mémoire 6 ou 7 pour la première mini). Il y avait des qualités, l’aspect émotionnel étant bien maîtrisé, mais les conflits mis en scène m’ont largement laissés indifférents.
À voir si cette seconde mini sera plus convaincante. Concernant Red Coat, c’est dessiné par Bryan Hitch et ridiculise un soldat anglais à travers les siècles, donc j’aurais tendance à dire que tout bon français se doit de lire un tel titre !
Verdict : à lire
À lire avant : le tome 1 de Geiger et le tome 1 de Junkyard Joe également dans cet univers.
DAWN OF JSA TOME 3
Date de sortie : 21 février 2025
Prix : 36€/384 pages
Episodes : Justice Society of America #8-12 + Alan Scott #1-6 + Sandman #1-6
Scénario : Geoff Johns
Dessin : Mikel Janin
Sollicitation : La Société de Justice d’Amérique parcourt l’Europe à la recherche de Ruby, la fille de la Lanterne Rouge ! Mais pourront-ils la rattraper avant qu’elle ne brûle la Terre à la recherche de son père ? Elle ne reculera devant rien pour le retrouver, même si cela signifie tuer la Chasseuse et détruire la SJA !
Avis : fin de ce cycle consacré à la JSA qui voyait Johns revenir sur le titre après plus de 10 ans. Et malgré tout l’amour que j’ai pour le premier run de l’auteur…ce retour restera globalement à oublier tant il s’est avéré mal maîtrisé de bout en bout. Outre des retards de production assez largement incompréhensibles, Johns parvenant dans le même temps à écrire 3 à 4 titres sous son propre label Ghost Machine avec une grande régularité, sur le fond, cette reprise est à mon sens un échec.
Je comprends que l’idée de base de Johns était de refaire le pont entre les générations, en en découvrant même une perdue, mais l’histoire mise en scène s’est révélée d’une part laborieuse et d’autre part sa résolution paresseuse au possible. Ainsi, toute la première partie de la série était construite autour du plan final de Degaton, quelque chose que Johns avait mis en place dans son tout premier run. Une menace bien construite au début de ce nouveau run, le personnage apparaissait plus redoutable et implacable que jamais…tout ça pour que l’ensemble soit résolu presque en quelques pages et sans grandes difficultés.
Cela donne vraiment le sentiment que Johns a perdu tout intérêt pour son histoire en cours de route et l’a dégagé le plus rapidement possible pour passer à autre chose, sauf que comme son passage sur le titre s’achève à l’épisode 12, on peut se demander ce qu’il pourra bien développer en si peu d’épisodes.
À titre personnel, je me demande vraiment si ce qui a été publié correspond vraiment au plan initial du scénariste. Il y avait une vraie ambition et pour moi une intrigue de bien meilleure qualité derrière tout ça. À-t’il tout balancé quand il a décidé de quitter DC ? C’est d’autant plus dommage, qu’on le voit mal désormais revenir chez l’éditeur pour relancer quoique ce soit à l’avenir.
La maison est passée à autre chose et lui aussi. Je n’ai d’ailleurs pas le sentiment qu’ils se soient quittés en bons termes…Donc à mon sens, il faut passer ce run sous le boisseau, se souvenir des bons moments et des bonnes prestations passées de Johns sur le titre et attendre en espérant que la reprise par Jeff Lemire soit réussie. S’il parvient à atteindre le niveau qu’il avait sur Black Hammer, cela peut le faire.
Au-delà, on saluera le travail d’Urban, qui outre la série régulière, a décidé de publier toutes les mini séries annexes, entre lost children, et les mini séries sur Flash et ici sur Green Lantern et Sandman. À l’origine, les mini avaient été développés dans l’idée de servir de compléments au travail de Johns sur le titre, ce qui montre que Johns et DC avaient de vraies ambitions pour la franchise…il est donc triste que cela finisse dans une certaine indifférence
Verdict : à lire pour le côté complétiste à la fois sur la JSA et parce que cela sera sans doute le dernier travail au long cours de Johns chez DC avant très longtemps, s’il y en a jamais de nouveau à l’avenir
À lire avant : les deux premiers tomes et prenez les chronicles JSA qui rééditent le premier run de Johns sur le titre qui est une petite merveille.
NIGHTWING TOME 7
Date de sortie : 21 février 2025
Prix : 22€/208 pages
Episodes : Nightwing #113-118 + Nightwing Annual 2024
Scénario : Tom Taylor
Dessin : Bruno Redondo
Sollicitation : La vie de Dick Grayson vole en éclats lorsque Sans-Coeur lui porte le coup fatidique qui pourrait marquer la fin du justicier masqué et plonger la ville de Blüdhaven dans les ténèbres. Privé de ses ressources et paralysé par la peur du vide, Nightwing n’a d’autres choix que de s’exiler pour tenter de se reconstruire, et espérer retrouver au fond de lui de quoi sont fait les héros.
Tom TAYLOR (DCEASED, INJUSTICE, DARK KNIGHTS OF STEEL) conclut ici son run acclamé par les lecteurs et par la critique, qui a redéfini le personnage de manière drôle, tendre et attachante.
Avis : fin du run de Tom Taylor et de Bruno Redondo qui revient sur le titre pour ces derniers épisodes après une disparition d’un an…bon, il a été mobilisé sur quelques épisodes de Superman, mais tout de même, on a vu pas mal de monde passer côté dessin ces derniers temps sur le titre.
Sur le fond, ce run a connu une reconnaissance assez…évolutive ? À savoir qu’après le désastre des années Rick Grayson, Taylor et Redondo avaient volontairement adopté un ton très consensuel sur le titre visant avant tout à célébrer le personnage, son entourage, ses actions, son passé. Bref, Dick Grayson en mode plus grand héros du monde que tout le monde aime.
Et ce fut pour beaucoup de lecteurs, comme une bonne dose de morphine après un arrachage de dents à vif. À savoir, un bon gros trip au début, d’autant que le travail de Redondo au dessin montrait une évolution incroyable en faisant l’un des meilleurs artistes de DC. Du coup, on passait du fond du trou au nirvana d’un mois à l’autre.
Sauf que les auteurs ont rencontré quelques difficultés arrivés vers l’épisode 100…à savoir qu’à force de faire consensuel et gentil…ben tout cela a manqué beaucoup de tension et soyons honnêtes de direction. Cela fait un petit moment que les intrigues gentilettes s’enchaînent et personnellement j’ai surtout eu l’impression de lire un long épisode pilote pour les Titans ainsi que pas mal de bouche trou le temps d’arriver au bout.
Ce n’était pas mauvais, cela est resté bien au dessus de la période Rick Grayson, mais le titre s’est pour moi endormi sur ses lauriers, les accolades et bonnes critiques de la première année.
Nous arrivons donc avec ce dernier tome à un moment important, à savoir le besoin pour les auteurs d’atterrir de manière réussie, faire oublier les dernières années et montrer que toutes les intrigues qui ont été étirées pendant deux ans n’étaient pas de l’esbroufe. Oui, Heartless, je pense à toi. Nous allons bien voir ce qui en ressort, Taylor a présenté ce dernier arc comme la chute de Dick Grayson…effet d’annonce ou simple travail visant à remettre les jouets en place pour le run suivant ?
Nous verrons ce que l’avenir nous réserve avec Dan Watters au scénario. Une chose est sûre, le nouveau scénariste ne fera pas de l’intrigue cucul la praline comme on a pu en avoir à certains moments ici. Ce commentaire est sévère, surtout pour un run qui je pense va rester une référence pour une génération de lecteurs et dont j’ai apprécié les débuts, mais qui a fait du surplace pendant trop longtemps.
Verdict : à lire
À lire avant : les 6 premiers tomes.
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