Edito : dernière semaine du mois de novembre et pratiquement fin de l’année en termes de publication VF. En effet, la semaine prochaine, les éditeurs ont décidé de caler à peu près 98% de leur programme de décembre, avec quelques sorties toutes seules perdues ensuite la semaine suivante…ettttt c’est fini. Nous allons donc en arriver prochainement au bilan de cette année 2024, qui malheureusement a été assez conforme à ce que nous attendions.
À savoir que nous avons tous vu que l’année 2023 a été assez mou du gland aux USA…et donc par ricochet 6 mois plus tard, ce fut mou en VF en 2024. La bonne nouvelle est que pour la plupart des éditeurs US, nous arrivons clairement à la fin d’un cycle et qu’un nouveau a débuté, bien plus riche et dynamique. La mauvaise est que l’on a un peu l’impression que Marvel est en train de regarder passer les trains.
En gros, ils sont en mode, on continue comme d’habitude : relaunch à gogo, quelques events pour faire joli…ettt ben c’est un peu tout. Là où DC s’est enfin réveillé, qu’Image est remonté au créneau très fortement et que certains créateurs font feu de tout bois pour essayer de faire bouger les choses.
L’année 2025 s’annonce donc bien plus intéressante pour nous tous et j’ai hâte d’y être.
Sorties de la semaine : vu le faible nombre de sorties, je vais avant tout dire la suite de Void rivals. Le reste ne m’inspire guère.
Autres sorties de la semaine : c’est très calme niveau manga cette semaine, je retiendrai juste le 104e volume de Detective Conan qui débarque !
Émissions de la semaine : au moins trois émissions au programme cette semaine, toujours à 21h sur Youtube :
- lundi, le comixity of the future past !
- jeudi, un nouveau Comixweekly où seront abordées les sorties VO de la semaine !
- vendredi, le Comixity qui reviendra sur les dernières sorties VF !
URBAN COMICS
FABLES – LA FORÊT NOIRE
Date de sortie : 27 novembre 2024
Prix : 31€/304 pages
Episodes : Fables #151-162
Scénario : Bill Willingham
Dessin : Mark Buckingham
Sollicitation : L’ultime bataille qui opposa Cendrillon à Frau Totenkinder se solda non seulement par la mort des deux adversaires, mais aussi par la révélation, pour les new-yorkais, de l’existence de Fableville, désormais visible des Communs. De nombreux habitants, dont Bigby Wolf, Blanche Neige et leurs enfants, ont donc fait le choix de quitter la ville clandestine pour refaire leur vie dans des royaumes légendaires épars. Tandis que Peter Pan et la fée Clochette assistent avec méfiance à ce grand bouleversement, à la morgue, un médecin légiste commence une autopsie des plus déroutantes. Cette habitante que tous croyaient disparue est visiblement bien vivante, et surtout déterminée à prendre sa revanche.
Avis : ou le retour un peu inattendu et pas vraiment attendu en fait. Il y a un peu plus de deux ans, Bill Willingham avait en effet annoncé une sorte de suite à Fables. Une belle grosse maxi série qui reprenait là où l’histoire s’était arrêtée à la fin de la franchise et de ses multiples spin offs.
Puis, ce fut un peu le drame international entre le scénariste et DC, les deux décidant qu’ils ne se supportaient plus. Willingham déclarant même à un moment qu’il lâchait le titre dans le domaine public et que DC ne pouvait rien faire, la maison rappelant gentiment que même si c’était un titre Vertigo/Black Label, ils détenaient toujours le copyright.
Bref, ce fut un long divorce entre nos deux papas, avec nous pris au milieu…avec du popcorn, car ce fut assez marrant et divertissant, tout en montrant les limites du système de publication de Vertigo, et posant quelques questions intéressantes sur qui détient quoi quand on crée quelque chose chez DC.
À part ça sur le fond, j’ai la même position que lors de l’annonce initiale de la maxi série, à savoir : qu’est-ce qu’on s’en fout ? ou bien “encore ?” ou bien “euhhh, mais on avait terminé, non, alors non”. Oui, ma réaction ne fut guère positive car je trouvais déjà que la série originale avait vécu bien au-delà de sa durée naturelle ou organique. Non pas que Willingham manquait d’histoires à raconter, mais à certain stade, c’est parti tellement dans tous les sens, que je n’étais pratiquement plus investi dans le titre.
Si bien que j’ai un peu lu les 20/30 derniers épisodes en mode automatique. Du coup, je ne suis pas particulièrement pressé de me replonger dedans, d’autant que cela me demanderait de relire un peu la série mère et je n’en ai guère envie en ce moment. Peut-être un jour, mais ce n’est pas une priorité. À mon sens, Fables a déjà largement raconté ce que le titre voulait raconter, il est juste temps de passer à autre chose. Cela ne diminue en rien mon amour pour cet univers et ce titre, mais à mon sens, la fin était plus que bienvenue et n’appelait pas de rab.
Verdict : mouais…
À lire avant : la série Fables.
SANDMAN – DEAD BOY DETECTIVES
Date de sortie : 27 novembre 2024
Prix : 25€/272 pages
Episodes : Dead Boy Detectives #1-12
Scénario : Toby Litt
Dessin : Mark Buckingham
Sollicitation : Edwin Paine et Charles Roland ont beaucoup en commun : ce sont tous deux des écoliers anglais qui adorent les romans policiers, et ils ont eux-mêmes été amenés à résoudre des énigmes. Ils sont également tous les deux morts, une condition qui s’est avérée moins gênante qu’on ne pourrait le croire. Les deux garçons retournent à l’internat de St. Hilarions, pour percer les mystères de cet internat tyrannique et y font la rencontre de Crystal, une limier technophile.
Avis : pas vraiment d’avis, je sais que cette maxi a dû être produite en raison de la production du show Netflix qui n’a malheureusement pas survécu à sa première saison. Je sais que c’est un concept lancé originellement au sein de la série Sandman qui a eu par la suite plusieurs itérations et cette série est la dernière en date. Mais je n’en ai jamais lu aucune, je ne crois d’ailleurs pas qu’elles aient été publiées en VF à un moment donné. Et comme personnellement, le concept de base m’était un peu passé au-dessus de la tête quand j’avais lu l’épisode de Sandman où le concept était introduit, cela ne donne guère envie. Enfin, je dois dire que je ne connais pas du tout le scénariste choisi pour ce titre. Donc c’est un peu l’inconnu total cette maxi série.
Verdict : à tester
À lire avant : Sandman.
VOID RIVALS TOME 2
Date de sortie : 27 novembre 2024
Prix : 18€/152 pages
Episodes : Void Rivals #7-12 + FCBD special
Scénario : Robert Kirkman
Dessin : Lorenzo De Felici
Sollicitation : Après avoir échappé de justesse aux autorités zertoniennes, Darak et Solila, deux rivaux devenus complices, s’aventurent dans l’Interzone. Peu de gens se sont déjà risqué dans cet immense No Man’s Land divisant l’Anneau Sacré en deux, et encore moins ont survécu pour y raconter ce qu’ils y ont vu… Tentant le tout pour le tout, Darak et Solila devront à nouveau passer outre leurs différences pour s’en sortir, s’en se douter qu’un danger encore plus grand les traque sans relâche : l’impitoyable chasseur Proximus.
Avis : suite de la série Void Rivals qui va continuer de construire l’univers Energon en lien avec les différentes mini séries, la série régulière Transformers et la future série G.I.Joe. Ce qui est bien dans tout ça est que chaque série est construite pour se suffire à elle-même. Seule une partie vous intéresse ? parfait, ne lisez que ça. Si je ne me fais pas d’illusion sur le fait qu’à un moment ou à un autre, l’étape de développement va être le gros crossover obligé entre les différents titres réguliers, pour sa première année, l’équipe a globalement bien géré sa barque.
La grande force de Void Rivals en tout cas est qu’elle peut exister par elle même, certes il y a quelques mentions aux Transformers et encore plus rapidement à G.I.Joe, mais Kirkman a si intelligemment construit sa série que si demain, il perd ses deux franchises, ben il s’en fout, il pourra continuer à développer cet univers et cette fameuse énergie Energon qui est sa propre invention, tout comme les mondes et personnages introduits dans ce titre.
Je trouve que l’opposition entre les deux mondes et les deux personnages est très bien construite et amenée, le mystère au centre de tout cela est très intriguant et donne envie de continuer. Et l’idée de cette interzone, sorte de zone interdite reliant les deux mondes et fascinante et riche en potentiel et en aventures. Pour l’instant, on retrouve ce qui fait la force des meilleures séries de Kirkman : caractérisation maîtrisée, un univers riche et plein de mystères, globalement un bon rythme.
En ce qui me concerne, sans être encore super accroché, pas comme avec l’excellent fire power ou invincible, le premier tome demeurait solide et était suffisamment bon pour continuer la série.
Verdict : à lire
À lire avant : le tome 1 – pour le reste de l’univers Energon, je vous laisse décider si vous voulez plonger, personnellement je le trouve de qualité.
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