Il y a quelques semaines, nous vous parlions de l’arrivée d’une nouvelle rubrique sur le site sans plus de précision sinon le nom : Unspoken. Tout simplement, et comme son nom l’indique, nous y ferons des reviews qui n’ont pas trouvé leur place dans les podcasts, soit pour ne pas allonger les émissions ou parce que nous ne les avions pas lu à temps. Ce sont donc les comics dont nous n’avons pas parlé, unspoken en anglais, pour ceux qui ne parleraient pas la langue de Shakespeare. Nous aborderons dans cette colonne des épisodes VO et VF, ce sera bien sûr précisé à chaque fois, de manière à éviter les spoilers pour ceux qui n’en veulent pas 😉
Pour cette première review, je vais vous donner mon avis sur Secret Avengers #4, mais ça vous l’aviez sûrement deviné avec le nom de l’article et c’est donc de la VO.
Avec ce quatrième épisode, Brubaker signe la fin de son premier arc sur cette nouvelle série de la franchise Avengers. Afin d’être clair dès le départ, c’est pour le moment pour moi la moins passionnante de ce gros relaunch Heroic Age style. Même si j’ai trouvé cet épisode légèrement au-dessus des trois premiers, j’ai toujours du mal à comprendre que les gens s’emballent autant pour cette équipe. J’en viens à me demander si j’ai pas raté quelque chose. Mais avant tout, parlons un peu de l’histoire de ce numéro. Ant-Man, dans la base du Shadow Council, arrive à entrer en contact avec Sharon Carter restée sur Terre et ils décident d’agir tandis que de leur côté, les autres Secret Avengers essaient toujours de ramener Nova à la raison et de l’empêcher d’ouvrir un portail dimensionnel pour invoquer les forces noires qui le contrôlent. Alors, puisque c’est sur la cover ce n’est pas un spoiler : Steve Rogers enfile le casque de Nova (qui contient le Worldmind) et jouit donc des pouvoirs de la Nova Force. Je n’irai pas plus loin en revanche afin de vous laisser quand même quelques surprises.
Dans cet épisode, Brubaker se fait totalement plaisir en se laissant aller à un moment qui restera dans les annales pour tout geek qui se respecte (et j’en fais partie, croyez-moi) en donnant les pouvoirs de Nova à Steve Rogers. Malheureusement, je trouve que la sauce ne prend pas. Plusieurs personnages de l’équipe ne servent à rien ou presque, tels Black Widow et surtout Moon Knight ; d’autres sont utilisés totalement à contre-emploi, comme War Machine qui devient le comique de service alors qu’il y a Ant-Man à disposition pour ce rôle. J’ai vraiment du mal à voir où le scénariste essaie de nous emmener et je ne suis pas certain d’avoir envie de faire le voyage. La promesse du prochain épisode répondant à l’une des questions que l’on se pose depuis le premier numéro (le mystère Nick Fury) justifie-t-elle l’achat ? Le problème est qu’on sent l’explication foireuse venir : il s’est infiltré pour les faire tomber… Je me trompe peut-être, après tout Brubaker nous a déjà fait quelques retournements de situations bien sentis dans le passé mais avec cette série, j’ai plutôt l’impression de voir un scénariste qui aurait bien besoin de quelques mois de repos pour revenir plus inspiré ensuite. Vous me trouverez sûrement un peu dur mais même une semaine après l’avoir lu, je ne trouve toujours pas de qualité suffisante pour aller au-delà du check it pour les plus passionnés, un bon gros pass pour les autres. Et mêmes les dessins de Mike Deodato que j’aime beaucoup ne peuvent pas tout sauver. Et vous, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, nous serons ravis de lire vos impressions.
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