Crédits :
Scénario : Jason Aaron
Dessins : Steve Dillon
Covers : Dave Johnson
Traduction : Nicole Duclos
Éditeur US : Marvel Comics
Éditeur VF : Panini Comics
Format : 100% Max, contient les épisodes US PunisherMax #12 à #16
La série : Après mon article en demi-teinte sur le volume 3, je me suis plongé avec délice dans ce quatrième opus car l’histoire originale reprenait. Donc, nous sommes bien dans l’univers Max, un univers beaucoup plus gore ou les auteurs s’amusent avec des personnages pas toujours gentils. La preuve, récemment, Nick Fury y a fait son entrée ! Enfin, c’était plus la collection Max de Panini que de Marvel, mais ça reste un bouquin à ne pas mettre dans toutes les mains ! Ce 100% regroupe la saga « Frank » parue entre juin et octobre 2011 aux US.
Scénario : Ici, nous reprenons donc au numéro 12 du PunisherMax. Frank Castle, suite à un affrontement très dur avec Bullseye, se retrouve dans un état proche du coma et a été attrapé par la police ! Il est donc en prison, sur son lit, branché de partout mais conscient, et il attend patiemment que les détenus qu’il a lui même contribué a mettre au trou viennent lui faire la peau.
On ne peut pas dire que l’histoire bouge beaucoup car tout se concentre sur 2 points : Frank à l’hôpital suite à son dernier combat et Frank de retour de la guerre qui cherche a se réinsérer tant bien que mal. Mais, c’est bon ! On en apprend beaucoup sur la psychologie du personnage, sur le pourquoi il en est arrivé là et même si ses origines ne diffèrent que très peu du Punisher de la Terre-616, c’est très jouissif d’avoir cette vision ! Jason Aaron nous présente ici un Frank Castle au bord de la dépression, qui n’en peut plus de vivre sa petite vie tranquille et qui va se mettre dans le pétrin jusqu’au drame que tout le monde connait.
De plus, toute la partie « prison », ou Frank est plus un penseur qu’un tireur, est menée de main de maître ! Ce qui nous prouve une fois de plus que Jason Aaron est vraiment un auteur à suspens et qu’il déploie toute sa superbe dans les histoires un peu noires (Scalped en est l’exemple le plus frappant !). Bref, un scénario qui ne fait pas réellement avancer l’histoire principale mais qui se lit d’une traite !
Dessins : Steve Dillon… J’ai toujours eu du mal avec son style statique… Et la, ça ne change pas. Le Punisher est figé (ça tombe bien, il passe son temps allongé sur son lit d’hôpital) et même au niveau du visage, très peu d’expression y passent. Mais bizarrement, ça colle bien à l’ambiance. Il s’occupe également d’encrer ses dessins. La colorisation quand à elle est assurée par Matt Hollingsworth, et pour un volume Max, c’est très coloré ! Ça reste dans les ton pastel, mais c’est beaucoup moins sombre que ce à quoi je m’attendais.
Édition : Dans ce 100% Max, Panini nous livre la même came que d’habitude. Un papier glacé assez soigné et les couvertures originales de Dave Johnson en fin de recueil. 5 épisodes pour 13.20€, ça revient à un peu moins de 3€ l’issue, ça va, c’est correct.
Avis : Un Buy assurément. L’histoire est très bien ficelée, les dessins me gênent un peu, mais le tout est plus que correct et s’inscrit bien dans la continuité du PunisherMax. Le rapport qualité/prix est toujours aussi intéressant dans cette collection de 100%, alors pourquoi se priver ? Et puis Jason Aaron est toujours aussi bon sur ce type d’histoire !
Steve Dillon est peut-être le dessinateur dont je supporte le moins le style avec Rob Liefeld…Mais au moins Dillon a le mérite de ne pas être un sale c…(tout du moins pas publiquement ni au volant)