Crédits :
Scénario : Terry Moore
Dessin : Terry Moore
Couverture : Terry Moore
Éditeur : Abstract Studio
La série : Rachel se réveille un jour au beau milieu de la forêt, entérée,avec aucune idée de comment elle est arrivée là. Elle va vite découvrir qu’elle a été assassinée et que oups ben elle est morte pendant plusieurs jours, et…. revenue à la vie sans explication apparente.
Avis :
Sam : moi fan Terry Moore, moi aimer ce que lui faire, moi aimer ce comic-book, humanité doit aimer aussi donc … Après SIP et la fin de Echo, il y a à peine quelques semaines !!, Terry Moore nous revient donc avec une histoire bien plus portée vers le fantastique que ces précédentes oeuvres. Ce qui m’a amusé a été de revoir une figure familière dès les premières pages …
Nonö : Je ne connais Terry Moore que parce que Sam m’en a longuement parlé. J’ai lu le premier tome d’Echo en VF, mais je n’ai pas continué (manque de liquidité uniquement), mais SIP et le reste sont sur ma wish list… Donc quand un numéro 1 de Terry Moore sort, et que Sam menace mon intégrité physique, je me lance et je l’achète… Bien m’en a pris ?
Scénario :
Sam : de ce côté ça va être rapide, Rachel se réveille dans la forêt, rentre chez elle et essaye de se souvenir comment elle est arrivée là. Au travers de son flashback, on découvre un aspect de sa vie : sa meilleure amie Jet. Assez peu d’éléments pour le moment à se mettre sous la dent. Mais comme je l’ai dit, la première chose qui m’a surpris a été de voir un personnage familier (je vous spoile : Ma Malai, si c’est pas elle en tout cas ça y ressemble beaucoup, notamment avec le contexte de la scène.) Ce qui renforce le sentiment de se trouver dans le Terryverse, où toutes ses séries cohabitent.
Les bons points : un peu tout comme d’habitude avec Terry Moore, la technique du flashback employée pour introduire Jet est à mon sens importante, car elle démontre bien les différences de caractère entre les deux personnages, leurs centres d’intérêts différents, …
Le story telling des premières pages est impressionnant et instille dès le départ des questions sur le comment, le pourquoi, et ce que c’est que ce boxon. Bien évidemment l’identité du meurtrier de Rachel est un peu au centre des préoccupations, et dans ce premier épisode l’auteur distille les éléments qu’il est prêt à donner.
L’humour, qui est une marque de fabrique de Moore reste présente, et ce malgré la pesanteur qui pèse sur l’épisode. Vous avez déjà fait la fête après avoir vu quelqu’un se relever d’entre les morts, dans une scène tout sauf calme et tendre ?
La caractérisation des personnages est toujours bien amenée, alors que Rachel semble être une jeune femme tout à fait normale, sans histoire particulière. Jet, elle, est bien plus rentre dedans. Elle a un boulot dans un garage, un travail qui a une étiquette plutôt masculine. Et quand je dis qu’elle bosse dans un garage, je veux pas dire qu’elle fait la compta, ou qu’elle est derrière un bureau. Non je veux dire qu’elle est les mains dans le cambouis alors qu’elle calme les élans forts romantiques de ses collègues qui harcèle sa copine à coup de commentaires très classe comme « tu veux pas que je te fasse la vidange ma grande ? » (il est bien évident que les femmes s’évanouissent en général devant tant de finesse et de romantisme).
Je remarque un point commun entre les trois séries de Moore, c’est la présence constante d’un personnage avec une activité artistique. Dans SIP c’était Katchoo et la peinture (et plusieurs autres persos d’ailleurs) , dans Echo c’était Julie et la photo et un peu de sculpture. Dans Rachel Rising c’est Jet et la musique, qui est une passion bien connue de Moore. Je trouve intéressant qu’un artiste veuille ainsi intégrer plusieurs degrés dans son oeuvre.
Les mauvais points : je dirai la caractérisation de Rachel, c’est assez incroyable je sais, mais dans cet épisode j’ai eu l’impression de plus en apprendre sur Jet que sur Rachel. Je sais que Moore a eu l’habitude de se faire surprendre par son oeuvre, avec un personnage qui prenait plus la lumière que ce qu’il pensait. Avec SIP Il pensait avant tout raconter l’histoire de Francine et très vite il a compris que c’était Katchoo qui avait ses faveurs. Dans Echo c’est très vite le personnage de Ivy qui va prendre autant d’importance que Julie, censée être l’héroïne.
Mais ce n’est pas encore bien grave étant donné que nous n’en sommes qu’au premier épisode et que comme la série est cette fois illimitée, à l’inverse de Echo qui dès le départ était prévue pour durer 30 épisodes, nous avons tout le temps de faire la connaissance de Rachel.
Nonö : Je ne vais pas vous refaire le pitch. Mais ma critique va être assez rapide. Je n’ai pas du tout été accroché. Ca se lit à une vitesse incroyable. J’ai pas du mettre plus de 5min pour arriver à la fin. Alors oui, il y a certainement des similitudes avec ses 2 autres opus, mais en tant que novice de l’univers Moore, je n’ai rien vu. Ni les clins d’oeil, ni les apparitions surprises…
C’est un premier épisode, donc oui, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent. L’histoire s’installe tout doucement, mais ce qui me dérange principalement c’est qu’on apprend vraiment rien de plus que ce que la sollicitation nous avait dévoilé. Donc, c’est un peu léger, surtout vu le prix…
Sam : Génial, tout simplement. J’ai toujours adoré voir un artiste évoluer sur la durée, des premières imprécisions du début jusqu’à maîtriser son art à la perfection. Et Terry Moore en est là, que ce soit sa représentation des personnages, leurs émotions, son story-telling tout est parfait. Et puis je dois dire que les yeux de l’héroïne teintée, ça fait son petit effet, comme dans Echo où il avait déjà intégré cette idée.
Comme je l’ai déjà dit les premières pages sont un petit chef d’oeuvre de narration. On voit le personnage s’extraire de le terre dans une scène particulièrement bien rendue, on sent que l’auteur a parfaitement bien pensée ce passage important pour la série.
Nonö : Oué, les dessins sont chouettes. C’est pas MA-GNI-FIQUE, on se prend pas une grande claque dans la tronche, mais c’est sympa, ça reste agréable à regarder. Je n’ai qu’une chose à regretter, c’est que ce soit en noir et blanc.
Couverture :
Sam : parfaite. A la base il y avait deux couvertures, dans la seconde on voyait Rachel de dos marchant après s’être extraite de sa tombe, et que vous voyez en début de l’article. Scène que l’on retrouve à l’intérieur du bouquin. Perso j’adore celle qu’il a retenu, la composition est vraiment bien rendue.
Nonö : Les deux couvertures sont très jolies. Je n’ai pas grand chose à dire dessus, elles retranscrivent bien l’ambiance du bouquin.
Note :
Sam : 8,5/10 – une nouvelle aventure commence, ne la ratez pas !
Nonö : Un bon gros Check-it à tendance Pass pour ce premier opus. J’irai voir le numéro 2, mais vraiment pas sur de continuer. Du coup, ca me donne moins envie de lire SIP….
Sam : Hérétique !!!
Oui hérétique !!!
Je ne l’ai pas encore eu entre les mains, mais tout ce que tu dis Sam, me fait énormément plaisir. Je vois que Terry Moore continue de faire de l’excellent travail, je n’en doutais pas une seconde. Je sens que l’on va encore avoir droit à des personnages très riches, une atmosphère à la fois particulière et plein de nuances, et un suspense haletant.
Je suis heu-reu-se. 🙂
Je ne connais absolument pas l’univers de Terry Moore, mais je m’y intéresse. Je dois commencer par quoi ? Visiblement Rachel Rising semble pasla meilleure option (dommage, le pitch me plait :)).
euh tu as lu MA critique, perso j’ai adoré rachel rising et je le recommande
pour ses autres oeuvres il y a
– Strangers in paradise qui est republié par Kyemra en VF en ce moment ou tu peux acheté les TPB en VO (notamment les pockest books qui sont toujours dispo = petit prix et un max de pages )
– Echo qui est publié en France par Delcourt, 4 tomes dispo pour le moment, et le tome 5 est attendu pour la fin de l’année.
j’ai fait quelques unspoken sur Echo je te renvoie dessus.
Ne te laisse pas gâcher ton plaisir par Nono, très sincèrement on devient très vite accro à l’univers de Terry Moore quelque soit la série
alors n’hésite pas fonce
Ouais c’est à cause de la réaction de Nono j’avoue. Il connait pas Terry Moore et il semble être passé à coté de plusieurs référence et de son plaisir, d’où mon hésitation !
Merci pour les conseils.
de rien toujours un plaisir de vanter les mérites de Terry Moore