Édito : alors techniquement j’allais vous dire que cette semaine devait être le point d’orgue du mois en termes de sorties, entre Panini et Urban se lâchant bien comme il faut…Heureusement, Panini a annoncé quelques reports, qui va nous permettre de souffler un peu…mais, il y a quand même beaucoup de bonnes choses au programme. Quand je vous disais la semaine dernière que chaque semaine jusqu’à décembre serait bien membrée, je ne plaisantais pas ! même avec des reports, cela reste une grosse semaine !
Info de la semaine : à nouveau plusieurs titres repoussés, donc notez bien que les titres suivants sortiront finalement le 23 septembre (normalement) :
* AMAZING SPIDER-MAN T01
* CAPTAIN AMERICA T01
* VENOM T02 : VENOM INC.
* SPECTACULAR SPIDER-MAN L’INTEGRALE 1987
* ALL-NEW X-MEN T01 : X-MEN D’HIER
Quant au nouveau volume des CHRONIQUES DE CONAN, il est lui repoussé au 21 … OCTOBRE
Bon, et l’intégrale des DEFENDERS 1975 ? Et bien, j’ai un report prévu pour octobre mais pour le moment sans date, alors, on croise les doigts.
À noter également côté Urban que le Batman : créature de la nuit de Kurt Busiek et John Paul Leon, version normale, qui devait sortir en début de mois a à priori était repoussé à cette semaine. La version noir et blanc est-elle déjà disponible, seule la version de base a été repoussée, sans doute pour profiter du Batman day.
Sorties de la semaine : certaines des sorties les plus importantes du mois sont prévues cette semaine, mais on retiendra avant tout :
- chez Delcourt, l’incontournable Cinq ans de Terry Moore !
- chez Panini Comics, la suite de Savage Avengers et le FF Grand Design de Tom Scioli !
- enfin, chez Urban, je sais que le Batman day est cette semaine, mais je vous recommanderai avant tout la suite de Gideon Falls de Lemire et Sorrentino !
Émissions de la semaine : trois émissions toujours à 21h et désormais enregistrées en direct sur Youtube à l’adresse Comixity Live !
- mardi, le Comixity of The Future past où nous reviendrons sur l’actu geek assez riche de Septembre 2000, au programme, comics VO, VF, manga, série TV, film, musique et j’en passe !
- mercredi, le Freaxity, où Steve et Laure parlent horreur, et cette fois ils abordent la saga Babysitter !
- enfin, jeudi, un nouveau Comixweekly, où nous reviendrons sur les sorties très nombreuses en VO et peut être un peu d’actu !
DELCOURT COMICS
CINQ ANS
Date de sortie : 16 septembre 2020
Prix : 19.99€/224 pages
Scénario : Terry Moore
Dessin : Terry Moore
Sollicitation : Il ne nous reste plus que 5 ans à vivre ! Les héroïnes de Terry Moore se regroupent afin de tenter de sauver ce qui peut encore l’être, dans un récit crossover totalement inattendu où la sensibilité et la finesse de l’auteur explosent à chaque séquence, dans un récit aussi haletant que passionnant !
Katchoo et Francine (Strangers in Paradise), Julie et son ami gorille imaginaire (Echo), Samantha (Motor Girl), flanquées de Rachel et Zoé (Rachel Rising) se retrouvent pour ce récit chorale, histoire de tout simplement tenter de sauver le monde. Face à l’apocalypse annoncée, que faire ? Optimiser le temps qui nous reste ou tenter à tout prix de l’empêcher de se produire ? Cette équipe de femmes fortes a peut-être la solution…
Avis : arrgghhhhhh ahghhhh ahhhhh ahhhh !!!! suite de cris pendant plusieurs minutes environ d’ados de 13 ans devant son boy’s band préféré !! ahhhh !!! ahhhh !!! pour ceux qui me suivent depuis longtemps, ils savent l’origine de cette réaction pas du tout disproportionnée et tout à fait méritée. Pour les nouveaux lecteurs de cette petite chronique hebdomadaire qui va sur ses 10 ans…(ouch, ça fait mal), une petite explication : je suis un énorme fan du travail incroyable, magnifique, génial, et autre superlatif incapable de retranscrire mon amour pour les séries signées par cet auteur, de Terry Moore.
Et cela a débuté il y a de nombreuses lunes, quand il y a là aussi plus de 10 ans, Delcourt récupérait sa première série signée Terry Moore, à savoir Echo. Puis ont suivi, les excellentes Rachel Rising ou encore Motor Girl, mais aussi l’énorme travail de réédition en omnibus du chef d’oeuvre absolu de Moore, Strangers in Paradise. Une série encore sans pareil (quoique Love and Rockets a manifestement été une grande influence sur Moore et …n’est toujours pas publiée en VF, mais c’est un autre sujet) en tout point qui demeure l’oeuvre phare de l’auteur.
Il nous avait proposé une suite l’année dernière, avec SIP XXV, mais qui servait avant tout de rampe de lancement à son travail le plus ambitieux à ce jour, la réunion de tous les personnages qu’il a créé au cours de sa carrière au sein de cette dernière maxi série, Cinq and, crossover ultime sans précédent, qui reprend des éléments de chacun de ses précédents travaux.
C’est bien évidemment, l’une des sorties les plus importantes non seulement du mois, mais carrément de l’année. Plus de 25 ans de travail qui atteint ici son apogée…je crois que c’est quasiment unique dans le monde du comic-book moderne.
Ensuite, la grande question que peuvent se poser d’éventuels nouveaux lecteurs (car tous les lecteurs habituels de Moore comme moi, vont se précipiter sur le bouquin sans qu’il y ait besoin d’incitation particulière, notre mot d’ordre étant, c’est du Moore donc j’achète et merci de dégager de mon chemin quand j’entre dans la librairie, non madame je me fiche que vous ayez 102 ans et que vous deviez utiliser un déambulateur, un nouveau Terry Moore est dispo, vous dégagez) est : est-ce accessible, puis-je commencer par ce tome ?
Je dirai oui et non (oui, je sais, je suis d’une grande aide…). Oui, car je suis persuadé que Moore a bien fait le taf comme d’habitude pour présenter l’histoire de manière claire et accessible. Non, car je veux que vous achetiez tous les précédents travaux de Moore, là tout de suite maintenant. Et je dis bien tous…Bon, à la limite prenez uniquement SIP XXV sorti l’année dernière qui met en place 5 ans. Mais sinon, oui achetez tout sans aucune réserve, car tous les travaux de Moore sont des indispensables. Et attention y aura interro !
Plus sérieusement, il est évident que cela parlera d’avantage à des gens qui ont lu chacune des oeuvres de Moore, qui verront tous les clins d’oeils, qui connaîtront d’ores et déjà les personnages et surtout sont déjà attachés à ceux-ci. Et oui, nous tremblerons tous à l’idée qu’ils leur arrivent quelque chose ! et attention, Terry, je t’aime mais s’il arrive quelque chose à Katchoo et Francine, je lance une révolte !!!! et nous serons au moins des dizaines, oh oui, minimum.
Verdict : À POSSÉDER
À lire avant : TOUT !!!
PANINI COMICS
BLACK CAT T02
Date de sortie : 16 septembre 2020
Prix : 18,00 €, 144 pages
Scénario : MacKay,
Dessin :Foreman, Anka
Episodes : US Black Cat (2019) 6-9, Annual 1, inédits)
Sollicitation : 100% Marvel,
Félicia Hardy, la Chatte Noire, poursuit sa chasse aux trésors à travers l’univers Marvel. Son chemin va croiser notamment celui d’Iron Fist, de Wolverine et de Deadpool ! Et dans une histoire très spéciale, Félicia doit se marier… avec Spider-Man ?
Avis : suite de la dernière série Black Cat en date. À noter que le titre a été mis en pause pendant quelques mois suite à la sortie de l’épisode 12 aux USA, mais il reviendra sous une autre forme à l’occasion du prochain event King in Black. Je ne vois pas l’intérêt de présenter cela comme un tie in à un event, j’avais l’impression que le titre avait son petit public et avait l’air assez fun. Honnêtement, je ne lirais pas 150 000 autres trucs, et mon portefeuille ne serait pas un mort vivant, je me serais laissé tenté.
Verdict : à lire
À lire avant : le premier tome.
SAVAGE AVENGERS T02
Date de sortie : 16 septembre 2020
Prix : 18,00 €, 144 pages
Scénario : Duggan,
Dessin : Zircher
Episodes : US Savage Avengers 6-12, Annual 1, inédits)
Sollicitation : 100% Marvel,
Conan évolue désormais dans l’univers Marvel ! Un combat contre Kulan Gath le sépare de son équipe et lui permet de découvrir le nouveau monde dans lequel il vit. Aux côtés du Punisher, il va rencontrer deux des mages les plus puissants de la Terre : Fatalis et le Docteur Strange.
Avis : ahhh, que je suis content de voir cette suite arriver. Savage avengers s’est en effet imposée dès son premier tome comme l’un de mes plaisirs coupables, pas si coupables en fait parce que j’assume complètement le fait que j’ai adoré le premier arc de la série. Et soyons clairs, je sais que cette série est complètement foutraque, que c’est régressif au possible et que l’intrigue de fond tenait sur un timbre poste pas très occupé.
Mais XXX ce que c’était fun. Gerry Duggan a bien compris quel genre de série il avait entre les mains, à savoir une bonne grosse série B qui tient plus du coffre à jouets laissé entre les mains d’un gamin de 8 ans qui fait se rencontrer ses personnages préférés, parce que et pis c’est tout, que du grand titre qui va marquer l’histoire. De fait, je ne m’attends pas à ce que la série dure très longtemps, surtout vu l’état du marché US actuel.
Mais je prendrai tout ce que l’on voudra bien me donner, surtout avec un tome 2 où l’on nous annonce un dîner à la p’tite franquette entre Doom et Conan, tandis que le Doctor Strange rencontre le reste de cette non équipe, notamment Elektra. En ce qui me concerne je veux des répliques bien cinglantes, de l’action bien débile mais fun et des rencontres de héros complètement improbables.
L’histoire ? secondaire, tant que je continue de bien me marrer. À noter que nous perdons pour ce second arc Mike Deodato Jr, parti chez AWA faire des séries que personne ne lit, et qui est remplacé par le trop rare Patrick Zircher le temps de quelques épisodes.
Verdict : à posséder pour le fun !
À lire avant : le tome 1
UNCANNY AVENGERS T01
Date de sortie : 16 septembre 2020
Prix : 32,00 €, 288 pages
Scénario : Remender,
Dessin :Cassaday, Acuña
Episodes : US Uncanny Avengers (2012) 1-11, 8AU, précédemment publiés dans MARVEL NOW! : UNCANNY AVENGERS 1-2)
Sollicitation : Marvel Deluxe,
Suite aux évènements d’Avengers Vs X-Men, Captain America décide de créer une équipe hybride entre Avengers Et X-Men. Mais cela est plus facile à dire qu’à faire ! Le choc de l’ère Marvel NOW!débarque en MARVEL DELUXE, avec des dessins de John Cassaday (Astonishing X-Men) !
Avis : ahhh voilà une bonne idée de réédition en deluxe de la part de Panini. Le format est en effet parfaitement adapté à la fois aux grandes runs, mais aussi aux titres qui ont bénéficié d’artistes de premier plan et entre Cassaday, Acuna, Steve McNiven et quelques autres, Uncanny Avengers a bénéficié de très bons dessinateurs. Et dans le cas présent c’est un grand run qui a attiré de grands artistes, si bien que pendant presque 2 ans, Uncanny Avengers a représenté le très haut du panier de la production de Marvel.
Je limite cela dans le temps, car en réalité, la grande qualité de Uncanny Avengers tient avant tout à la grande saga Ragnarok Now qui débute aux alentours de l’épisode 6 et s’achève aux alentours de l’épisode 20 de mémoire. Il y a quelques bons épisodes au delà de ce point, mais tout est un peu noyé dans la médiocrité de l’event Axis que Marvel a imposé à Remender. Malheureusement, on peut sentir sur les derniers épisodes de la série que Remender était usé par la politique éditoriale de Marvel et ce n’est guère un hasard s’il a quitté la compagnie peu de temps après pour lancer une pelletée de creator owned avec succès.
En termes de composition, ce premier tome contient les 11 premiers épisodes qui sont de qualité très inégale. Le premier arc en quatre épisodes est…assez mauvais. L’idée de base est assez intéressante, alors que Remender assemble son équipe sous l’impulsion de Cap qui souhaite améliorer les relations humains /mutants suite à AvX en 2012. Et si la première menace rencontrée a un gros potentiel, le Red Skull qui a mis la main sur le cerveau de Xavier, l’exécution est très poussive et l’ensemble de l’arc est très laborieux. Heureusement, il ne dure que 4 épisodes avant que l’on rentre vraiment dans le dur.
Et le dur, c’est la grande saga Ragnarok Now, qui fonctionne véritablement comme une suite dans l’esprit et l’histoire à Uncanny X-Force. Centrée sur les descendants de Dark Angel, ils reviennent hanter certains des membres de l’équipe Unité, notamment Wolverine dont les actions passées dans l’équipe black ops des X-Men va causer la scission de l’équipe.
Le développement de cette intrigue est tout simplement épique à tout point de vue et après les débuts difficiles évoqués plus haut, Remender retrouve l’énergie incroyable qu’il avait insufflé dans sa précédente série, si bien que j’ose dire que Ragnarok Now est au même niveau que la Dark Angel saga, soit l’une des plus grandes sagas X-Men de ces 20 dernières années !
Encore une fois, les personnages sont poussés jusqu’à leur extrême limite, doivent faire des choix impossibles tout en tentant de respecter l’esprit de l’équipe qu’ils viennent de créer. Le résultat est magistral, incroyablement riche et dénotait vraiment sur la scène comics de l’époque. Alors que la décompression régnait déjà en maître, Remender proposait une très longue saga…dont chaque épisode était rempli ras la gueule en termes d’intrigue. Cela débordait presque ! bref, c’était juste jouissif !
Bref, si ce premier tome est mitigé dans sa globalité, il contient également le début d’une des meilleures histoires publiées par Marvel dans les années 2010.
Verdict : à posséder si ce n’est pas déjà fait.
À lire avant : Uncanny X-Force peut aider à comprendre certaines choses. Et puis, c’est une XXX de bonne série à lire de manière générale.
WOLVERINE : LE RETOUR DE WOLVERINE
Date de sortie : 16 septembre 2020
Prix : 24,00 €, 168 pages
Scénario : Soule,
Dessin :McNiven, Shalvey
Episodes : US Return of Wolverine 1-5, précédemment publiés dans WOLVERINE (2019) 5-6)
Sollicitation : Marvel Deluxe,
Après des années d’absence, Wolverine est enfin de retour ! Charles Soule et Steve McNiven, le tandem qui avait raconté la mort de Logan, vous racontent sa résurrection. Qui est Perséphone et pourquoi Wolverine travaille-t-il avec elle ? Les X-Men veulent savoir !
Avis : et on passe du très très grand avec Uncanny Avengers à….de la merde en branche. Autant Death of Wolverine était une soupe indigne du personnage, autant Return est l’équivalent d’une belle grosse pêche déposée par un animal peu poli dans votre assiette. Je vais éviter de trop m’attarder sur le fond, car je sens que je vais de nouveau m’énerver pour un moment, mais je dois dire que j’ai rarement vu autant d’amateurisme déployé à ce niveau dans l’industrie et ce à tous les niveaux : éditorial, scénariste, dessinateur(s)…tout le monde s’est chié dessus sur ce bouquin dans les grandes largeurs.
Sur chaque point et pour faire simple.
Au niveau du staff édito, le bouquin était grosso modo prévu depuis la publication l’année d’avant (un an avant !!!) du one shot Legacy. À cette occasion, on voyait un Logan ressuscité sans trop d’explication récupérer un gemme de l’infini, tandis que dans le même temps son cercueil d’adamantium était découvert percé de l’intérieur avec le corps du personnage absent…
Pendant l’année qui a suivi, si vous vous en souvenez, Marvel nous avait refilé des back ups nous montrant Logan vadrouillant ici ou là de manière libre un peu partout sans reprendre contact avec qui que ce soit, parce que bien évidemment…On peut se dire qu’avec autant de temps de mise en place, les éditeurs et auteurs se sont coordonnés pour mettre en place un semblant d’histoire qui tient la route !!!! ah ah ah aha ah ah aha aha ha pauvres malheureux que nous étions !!! jeunes naïfs croyant encore à …quelque chose ?
Dès le premier épisode, nous avons compris que c’était la merde, car on retrouvait un Logan dépouillé de sa mémoire, prisionner d’un centre de tests et revenant tout juste à la vie. Charles Soule n’avait ainsi nullement tenu compte des différents éléments placés ici ou là dans l’univers Marvel pour préparer son retour et que …le staff édito supervisant son histoire l’avait laissé faire…parce que ? fuck la cohérence de l’univers ! qui s’intéresse à ces choses là !
Le reste de la mini ne vaut pas tripette, chaque épisode étant aussi vide que le précédent, Soule tentant une métaphore maladroite avec un Logan émergeant des profondeurs pour peu à peu s’élever, symbolisant sa renaissance (d’où aussi le nom de son ennemie Persephone associée à la mort et aux enfers souterrains et à la renaissance)…mais c’est telleeeeeement plat et paresseux ! Engoncé dans sa prétention de symbole, Soule en oublie d’écrire une histoire intéressante…
Et il n’est pas aidé par une partie graphique complètement à l’ouest…Steve McNiven est bon, ça oui, à tel point qu’il tente de canaliser au maximum son Barry Windsor Smith intérieur sur la plupart de ses pages…sauf qu’il ne signe que le premier et le dernier épisode ! un an à préparer la mini et ils ne sont pas foutus de garder le même artiste tout du long ! et pour le remplacer ? oh ben tiens, allons chercher un artiste qui est à l’opposé visuel de McNiven.
Parce qu’après tout, le comic-book n’est absolument pas un média visuel ! nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!! du tout !!! selon moi, on voit d’ailleurs ici transparaître un mépris à peine voilé pour les artistes, considérés avant tout comme des faiseurs interchangeables par Marvel. Or dans le cas présent, le changement de style est relativement violent, entre un McNiven au style ultra-détaillé et un Shalvey…qui est de l’autre côté du spectre graphique avec une approche minimaliste, se basant avant tout sur la composition de page et moins sur la représentation réaliste des personnages.
Et dans le cas présent, nous avons un tout petit Declan Shalvey, mais alors tout petit, qui à mon sens avait bien perçu la médiocrité générale du projet et a décidé de prendre son chèque sans trop se fouler.
Bref, j’avais dis que j’allais faire court et au final je me suis énervé…arrêtez de sortir des trucs aussi nuls, vous voyez bien l’état dans lequel cela me met ! Ce truc est une belle grosse daube infâme, tellement peu raccord avec le reste que Marvel a dû se fendre d’une autre mini série pour expliquer les incohérences ! mini que personne n’a lu, parce que à ce stade, tout le monde avait compris qu’on se foutait de notre gueule.
Verdict : à éviter à tout prix ! surtout qu’avec le nouveau statut quo actuel des mutants, cela n’a absolument plus aucune pertinence
À lire avant : rien – ne lisez pas ce truc !
CONAN : LA GUERRE DU SERPENT
Date de sortie : 09 septembre 2020
Prix : 18,00 €, 136 pages
Scénario : Zub, Thomas, Conway,
Dessin :Kane, Eaton
Episodes : US Conan: Serpent War 1-4, inédits)
Sollicitation : Une guerre sans merci entre divinités se joue à travers l’espace-temps. Conan, Moon Knight mais aussi Solomon Kane et Agnès la Noires’allient pour empêcher ce conflit de menacer l’humanité. Conan fait désormais partie de l’univers Marvel et Jim Zub (Avengers : Jusqu’à la mort) s’en donne à cœur joie !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Je dois dire que depuis que j’ai décidé de me pencher de manière un peu plus poussée sur le cas Conan, notamment dans le cadre des intégrales (bien que vous êtes beaucoup à me conseiller de passer par la collection Hachette pour éviter de transformer mon budget en trou noir sans fond), je suis assez tenté par ce tome…qui a l’air bien what the fuck, réunissant à la fois des personnages Marvel du présent et quelques créations originales de Howard outre Conan. Je pense que les auteurs sont allés avant tout vers quelque de chose de fun et sans prise de tête, qui n’aura guère de répercussions. Donc à chacun de voir…mais comme les prochains mois seront démentiels, je ne pense que cela soit une priorité.
Verdict : à tester.
À lire avant :rien – récit indépendant.
FANTASTIC FOUR : GRAND DESIGN
Date de sortie : 09 septembre 2020
Prix : 26,00 €, 120 pages
Scénario : Scioli
Dessin :Scioli
Épisodes : US Fantastic Four: Grand Design 1-2, inédits, Fantastic Four (1961) 51, précédemment publié dans FANTASTIC FOUR : L’INTÉGRALE 1966)
Sollicitation : Suite au succès des aventures des X-Men en format géant par Ed Piskor, la formule « Grand Design » s’étend à d’autres héros. C’est cette fois Tom Scioli qui revisite les premières années d’aventures des Quatre Fantastiques au travers de planches gigantesques ! Amateurs de comics et de beaux livres, ce volume est pour vous !
Avis : ahhh autre projet attendu en ce mois de septembre, avec la sortie du FF Grand Design de Tom Scioli. À l’image de son ami et collègue Ed Piskor l’année dernière, avec X-Men Grand Design, l’auteur applique une approche historique aux FF dans un cadre cependant plus restreint. Et par là, raconter de nouveau toute une partie de l’histoire des FF comme une seule grosse histoire, et non une succession de petites aventures. Sauf que cette fois, Scioli a eu droit à moins de place. En effet, Piskor disposait de 6 épisodes, alors que Scioli ne dispose que de deux numéros.
Il s’agissait avant tout pour lui de rendre hommage à l’une des créations les plus célèbres de Jack Kirby, un auteur qu’il admire au point que son style personnel est reconnu pour emprunter beaucoup à celui du King, dans le bon sens du terme. Scioli est tellement fan qu’il a sorti en début d’année une biographie illustrée de Kirby…que j’espère découvrir un jour en VF ? si un éditeur veut bien se dévouer ? allez, s’il vous plait ?
Je n’ai pas lu ces épisodes en VF, j’avais vu quelques pages previews et mazette (non, cela ne se dit plus, je sais…mais j’avais envie de l’écrire ?) c’était…chargé ? et par là j’entends que chaque page contenait des dizaines de cases pour raconter de manière cohérente toute la première ère de l’équipe. Je pense que Scioli n’est pas allé au delà du run de Kirby, mais j’ai hâte de découvrir tout cela.
Verdict : à lire
À lire avant : rien – peut se lire de manière indépendante.
URBAN COMICS
BATMAN – JOKER WAR TOME 1
Date de sortie : 18 septembre 2020
Prix : 22.5€/272 pages
Scénario : James Tynion IV
Dessin : Tony Daniel, Guillem March, Jorge Jimenez
Episodes : Contenu : Batman #86-94 + Batman Secret Files #3
Période DC : Post Rebirth (2018/2020)
Sollicitation : À présent que la ville de Gotham est libérée du joug de Bane, Batman et Catwoman ont décidé de s’associer pour rendre la justice dans la ville déchue. Mais une affaire ancienne qui a impliqué la féline cambrioleuse et les plus grands ennemis du Chevalier Noir menace de refaire surface quand le Designer, un super-vilain oublié, fait sa réapparition. Selina va devoir faire un choix entre ses anciennes et ses nouvelles relations.
Avis : sortie importante cette semaine pour Urban qui colle littéralement au cul du camion en s’attaquant dès à présent au nouveau run sur la série Batman signé James Tynion IV. Un run qui a débuté en fin d’année dernière suite au départ de Tom King de la série. Pour les curieux, ce dernier va achever son run dans une maxi série en 13 épisodes dessinée par Clay Mann qui débutera en VO en décembre prochain. Donc, je vous rassure, on ne va pas manquer de matos Batman dans l’avenir !
Et quand je dis que ce tome colle au cul du camion, je n’exagère pas, les derniers épisodes de ce tome sont sortis aux USA il y a moins de deux mois ! Au delà, concernant le tome du jour…je vois qu’Urban a adopté une approche particulière concernant le début du run de Tynion IV en titrant cela Joker war tome 1. Un choix qui m’a laissé sceptique au départ, mais que je comprends mieux à présent. En effet avec le recul, même si le Joker est peu présent sur ce premier tome, cet arc sert à préparer l’arc suivant (épisodes US 95 à 100) intitulé Joker’s War qui débute au numéro 95, soit dans le prochain tome.
Les deux sont liés de manière évidente, et on ne peut pas comprendre comment la Joker’s War survient sans lire ce premier arc. Un premier arc qui est assez…plat. Malheureusement à ce stade, et alors que l’on se dirige vers l’épisode 100 aux USA; on ne peut pas dire que le run de Tynion IV ait beaucoup satisfait les lecteurs, votre serviteur en premier lieu. Il est vrai qu’au vu de ses prestations passées, on était en droit de s’attendre à quelque chose de très haut niveau.
Entre son run sur Detective Comics, ou encore son travail récent sur Justice League Dark, Tynion IV s’est clairement imposé ces dernières années comme l’auteur qui monte chez DC. Son arrivée sur Batman apparaissait donc presque comme logique. L’auteur était d’ailleurs dans l’ombre de Snyder depuis un moment, travaillant en collaboration avec lui de manière très rapprochée depuis presque 10 ans.
Malheureusement, malgré son enthousiasme évident, l’histoire globale présentée dans les épisodes présentés ici, semble assez bancale. En fait, comme je l’ai dit, cet arc ne sert au final qu’à mettre en place la Joker War, et cela se sent au final. Tynion IV passe l’arc entier à nous teaser son nouveau vilain appelé le Designer pour au final lui tirer le tapis de sous les pieds pour partir sur autre chose.
Le personnage en lui-même n’est en réalité jamais perçu comme une véritable menace. Je me souviens qu’à la lecture des épisodes en VO, chaque semaine, je me demandais quel était l’intérêt de cette nouvelle menace qui s’annonçait terrible car concrètement…le nouveau vilain en question ne faisait rien de concret pour qu’on le prenne au sérieux. Du coup, comme le vilain n’apparaît comme vraiment menaçant…l’arc est dénué de toute vraie tension.
Tynion IV essaye bien de dynamiser son scénario avec pas mal d’action…mais elle semble un peu vide, gratuite, sans véritable sens du fun…malgré les tentatives du scénariste qui multiplie les gadgets, les batmobiles et autres outils qui sont censés être du fan service. Sauf qu’on sent bien que la machine tourne à vide, que tout cela nous est balancé à la figure dans un gigantesque bukkake métaphorique pour nous faire patienter le temps que la vraie histoire débute.
Et soyons clairs, entamer son run par un arc en 8 parties qui n’est que de la mise en place pour autre chose…on se sent un peu floué. Je suis même à moitié convaincu que Tynion IV a volontairement fait le choix de décompresser son truc à mort pour faire coïncider l’épisode 100 avec la conclusion de la Joker War, comme de par hasard. Mais je suis sans doute trop cynique.
Du coup, on a un premier arc certes très joli visuellement, mais qui sonne globalement creux, animé par un scénariste qui clairement n’arrive pas à imposer son style sur le titre comme il a pu le faire ailleurs. Il y a peut être des raisons extérieures, comme de la pression éditoriale ou l’auteur lui-même se bride, intimidé par l’écriture du titre numéro uno de toute l’industrie…mais il faut qu’il dépasse ça dans ce cas. Il est en parfaitement capable.
Verdict : bof.
À lire avant : rien – début d’un nouveau run.
BATMAN – THE DARK KNIGHT RETURNS : THE GOLDEN AGE
Date de sortie : 18 septembre 2020
Prix : 15.50€/136 pages
Scénario : Frank Miller
Dessin : Rafael Grampa
Episodes : Dark Knight: The Golden Child Deluxe Edition
Période DC : hors continuité
Sollicitation : Alors qu’une élection approche et provoque un soulèvement sans précédent au sein de la population de Gotham, Batwoman, Superwoman et son jeune frère, le fils de Superman et Wonder Woman, tentent de lever le voile sur la panique qui s’empare des citoyens de la ville. Car, derrière le candidat populiste se cache le seigneur d’Apokolips, le maître de l’Anti-Vie, Darkseid !
Avis : bien évidemment, comme c’est la semaine du Batman day, nous voyons beaucoup de choses arriver sur le personnage …et certains trucs que l’on aurait préféré éviter voir…Le crétin que je suis va bien évidemment acheter ce tome et ce alors que je sais déjà qu’il est mauvais…car j’en ai lu une partie en VO, et c’était vraiment le bouquin à éviter. C’est même plutôt triste de voir Miller décliner à ce point…J’en viens même à me demander si la partie 3 de Dark Knight, Master Race, n’était finalement pas si désagréable uniquement grâce à la participation de Brian Azzarello au scénario.
Ici, à part un pseudo brûlot politique disposant de la subtilité d’un pachyderme dans un magazin de porcelaine, je ne vois pas trop ce qu’il y à défendre. Oui, Frank, on sait que Trump est une catastrophe, nous avons des yeux, des oreilles et un cerveau qui fonctionne encore à peu près bien. Donc non, voir une Batman nouvelle génération en mettre plein la gueule à ses supporters sous couvert qu’ils sont possédés n’est pas d’une grande finesse. Triste est à peu près le seul mot qui me vient à l’esprit quand je vois ce bouquin…
Et oui, je vais quand même le prendre en grande partie par complétisme, parce que Dark Knight + Miller = achat (ce sur quoi compte encore DC), mais aussi en grande partie pour la partie graphique signée Rafael Grampa qui est hallucinante ! ultra-détaillée, dynamique, elle réveille presque le scénario de Miller, c’est dire ! donc, oui, c’est beau (mais pas pour tout le monde), mais ce n’est pas un bon volume de Batman…Alors s’il te plait Frank, arrêtes, prends des vacances, reposes toi.
Verdict : à regarder pour les dessins
À lire avant : allez plutôt relire Dark Knight returns que ce volume…
JOKER : KILLER SMILE
Date de sortie : 18 septembre 2020
Prix : 15.50€/144 pages
Scénario : Jeff Lemire
Dessin : Andrea Sorrentino
Episodes : Joker : Killer Smile #1-3, Batman : Smile Killer #1
Période DC : hors continuité
Sollicitation : Quand un psychiatre affilié au Joker tente de guérir le plus grand criminel de Gotham, c’est le début d’une descente aux Enfers pour celui qui était jusqu’ici un père de famille aimant et paisible. Mais cette spirale de dépression et d’hallucinations violentes ne cache-t-elle pas aussi un réel gouffre au sein même de sa psyché ?
Avis : je me pose une question, est-ce le Batman day ou le Joker day…car dans cette semaine consacrée à Batman, je vois tout de même beaucoup, vraiment beaucoup de Joker. Est-ce que dans ce monde un peu taré chaque jour, le Joker serait désormais plus populaire que Batman ? en sommes nous là ? …cela serait tout de même très symbolique de l’état de notre civilisation…mais passons et allons plutôt lire une bonne histoire.
Tout d’abord, réjouissons nous car nous aurons cette semaine double dose de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino dans les étales (et nos coeurs), entre ce tome consacré au Joker et un nouveau volume de Gideon Falls que nous aborderons plus loin. Parlons donc d’abord de cette nouvelle collaboration de ce duo magique dans le cadre du Black Label, donc un récit hors continuité et vu le contenu on le comprend.
Sur le fond, on va suivre un psy qui essaye de bosser à la réhabilitation du Joker…pour son propre profit avant tout. Et ce qu’il pense être un travail difficile mais riche en promesse de gloire va se très vite se retourner contre lui, alors qu’il va être aspiré dans la spirale de folie de son patient…Un patient qui va dominer sa vie et la chambouler de fond en comble.
Je ne vous spoile rien, mais disons que les auteurs ont quelques petites surprises sous le coude vraiment sympathiques à lire. La première mini qui compose ce tome se lit de fait assez rapidement. On comprend vite que les auteurs ont vraiment essayé d’instiller une ambiance horrifique au récit, alors que le Joker est vu comme une créature qui s’infiltre partout et souille un peu tout ce qu’il touche.
Même si la mini est un peu courte au final, elle représente une lecture très sympathique que je recommande. Concernant le one shot Smile Killer, il se concentre sur Batman (qui n’apparaît que de manière marginale dans les épisodes de la mini) pour appliquer un peu le même traitement qu’à notre psy…et c’est assez déstabilisant ! le fait que le récit soit hors continuité permet à Lemire de pousser ses idées assez loin.
Tiens en parlant de Lemire et du Black Label, j’espère qu’Urban proposera bien sa mini série sur Question réalisée avec Denys Cowan et Bill Sienkiewicz qui est exceptionnelle !
Verdict : à lire – encore une bonne mini série Black Label
À lire avant : rien – récit indépendant
JOKER 80 ANS
Date de sortie : 18 septembre 2020
Prix : 35€/552 pages
Scénario : plein de gens
Dessin :plein de gens
Episodes : The Joker 80th Anniversary 100-Page Super Spectacular #1 + The Joker: 80 Years of the Clown Prince of Crime HC
Période DC : question philosophique pour un volume avant tout anthologique
Sollicitation : Le pire ennemi de Batman est également l’une des plus grandes vedettes de l’Univers DC et très certainement le vilain le plus fameux de la pop-culture. Son histoire éditoriale tout aussi fascinante que celle de ses méfaits a accompagné celle de son rival au cours de 80 ans d’aventures dessinées. Retrouvez dans cet ouvrage les meilleurs récits du genre ainsi que le numéro de 100 pages entièrement inédits réalisé par un panel d’auteurs fameux comme Jim LEE, Lee BERMEJO, Paul DINI ou bien encore Scott SNYDER et JOCK !
Avis : je reprends mon interrogation précédente sur la grosse présence de Joker en cette semaine du Batman day…je sais que le film a été très populaire, mais tout de même…Mais passons assez rapidement pour parler de ce volume qui est proposé pour célébrer les 80 ans du personnages. Depuis l’année dernière, DC s’est un peu transformé en fabrique à épisodes anniversaires, et pas mal de personnages de la Bat-family y sont passés, entre Robin, Catwoman ou encore donc le Joker.
Les épisodes anniversaires en question étaient avant tout des récits de type anthologique, avec une pléthore d’auteurs prestigieux aux commandes. Le résultat comme souvent avec ce type d’épisodes était inégal et sans importance sur la continuité du personnage. Il s’agit juste pour eux de livrer une petite histoire sur le Joker plus ou moins réussie selon les cas. Je conseillerai donc ce tome à ceux qui ont peu de connaissances sur le personnage ou ne veulent pas s’embarrasser d’une histoire qui s’appuie sur la continuité. Ou tout simplement sont fans du personnage et/ou des auteurs impliqués.
Les anthologies étant en général de bonne occasion de monter à bord sans prendre d’engagement sur le long terme avec une série. Pas besoin de rattraper quoique ce soit, d’acheter d’autres tomes, ou de se plonger dans la longue histoire des personnages. C’est conçu pour être accessible. Et puis vu la masse de récits proposée, je pense qu’il y a bien ici ou là quelques perles.
Verdict : à tester
À lire avant : rien – peut se lire de manière indépendante.
GIDEON FALLS TOME 4
Date de sortie : 18 septembre 2020
Prix : 15.50€/136 pages
Scénario : Jeff Lemire
Dessin : Andrea Sorrentino
Episodes : Gideon Falls #17-21
Sollicitation : Après un voyage dans le temps et l’espace, Norton et Clara sont piégés dans la « petite ville » de Gideon Falls avec un psychopathe meurtrier. Pendant ce temps, dans une autre dimension, le père Fred et Angie affrontent l’évêque dans la « grande ville » Gideon Falls et les secrets n’ont jamais été aussi près d’être révélés. Le vrai combat contre « le centre et celui qui vit dans son ombre » ne fait que commencer…
Avis : et l’on finit cette semaine, malgré tout bien chargée, avec une perle, une suite attendue d’une série qui n’a cessé de monter en puissance et de s’améliorer au fil des volumes. Si les débuts étaient volontairement assez terre à terre et obscure concernant la direction générale, Lemire et Sorrentino sont parvenus à tisser un récit à tendance horreur fantastique tout simplement passionnant.
Ils ont su distiller les révélations au fil des tomes et le monde, l’univers, que dis-je les univers qui nous sont proposés sont tout simplement incroyables. Voire les pièces de ce puzzle s’emboîter au fil des épisodes a été un XXX de plaisir, notamment dans le dernier volume, où nous nous sommes rendus compte que certaines pièces étaient sous notre nez depuis le début !
La série doit s’achever aux USA au numéro 27, donc nous aurons encore sans doute droit à un ultime tome l’année prochaine et je ne peux que vous encourager à monter dans le train ! le scénario est innovant et très malin tant dans sa construction que son propos de fond et la partie graphique est d’une inventivité sans fin ! Sorrentino signe ici sans aucun doute le meilleur boulot de toute sa carrière et j’espère vraiment que Lemire et lui ont encore quelques autres comics du même calibre sous le coude !
Je comprends que l’on puisse être un peu perdu dans toute la production de Jeff Lemire qui est très riche, mais il faut aussi admettre que la plupart de ses bouquins, surtout au cours des deux dernières années se sont pour la plupart révélés excellent. L’auteur est clairement dans une excellente phase créative, donc surtout ne vous retenez pas quand vous voyez son nom sur un bouquin, ou 5, ou 10…
Verdict : à posséder !
À lire avant : les précédents tomes
Cinq ans, Killer Smile et Gideon Falls…auxquels vont s’ajouter le deuxième tome de Mind MGMT et L’Appel De Cthulhu de Tanabe. Et ça fait déjà une semaine exceptionnelle en terme de qualité.
On va se garder le FF Grand Design et le The Golden Chid pour plus tard parce que là, et au niveau financier et au niveau du temps ça va devenir compliqué.
J’ai peur de ce que l’avenir nous réserve, Sam…tellement peur… ^^
Ah…au fait, mon libraire m’a dit que les deuxième tomes de Il faut tuer Ramirez et des Vieux Fourneaux sortaient en novembre.
Ils veulent notre mort.
C’est ce que j’ai cru comprendre également…et tu n’as pas encore vu le programme de sorties de Panini pour novembre…
Pour les vieux fourneaux et Il faut tuer Ramirez, il faut encore que je découvre ça. J’avais repéré les vieux fourneaux depuis un moment, mais pas Il faut tuer Ramirez
Et puis honnêtement the golden child n’est pas un indispensable, comme je l’ai dit dans mon avis…je ne vais le prendre qu’à reculons parce qu’il y le nom de Miller dessus…et que c’est Miller sur du Batman…
Il faut tuer Ramirez est très bon. Excellente surprise à la lecture : une ambiance film d’action mélange entre du Shane Black et du Tarantino. De bons persos, des dialogues plutôt très drôles, des dessins très beaux et un découpage dynamique et efficace. C’est sorti aux EU chez IDW d’ailleurs.
Pour le Miller, j’ai les autres tomes issus de DKIII : il faudra que je me le procure tôt ou tard.
Quant à Cinq ans, Gideon Falls, Killer Smile, le Tanabe et Mind MGMT : quelle semaine quand même ! Qu’est ce que je vais être heureux de pouvoir lire tout ça…en 2022.
Hello. Je ne comprends pas l’intérêt des fans pour les éditions Deluxe de séries déjà sorties en Marvel Now cartonnés.
Personnellement je ne comprends pas cette politique de réédition qui ne permet même pas de baisser le prix par issue.
Panini devrait rationaliser ses collections et stopper ça pour se concentrer sur les équivalents des éditions US ou faire de vraies intégrales économique comme Urban avec les New52 en volumes de 500pages…
Enfin ce n’est que mon point de vue…
Amicalement !
Merci encore pour ton analyse Sam.
En fait la question est double sur les types de réédition.
De base je pense que Panini ne fait au fond que reprendre les types de publication US :
– les 100% sont les équivalents des TPB de base US
– les Deluxe, les équivalents des OHC.
Dans les deux cas on retrouve la même composition et pour avoir acheté quelques OHC de Marvel récemment, je confirme qu’ils presque identiques à nos deluxe, sauf qu’ils sont une jaquette + une couverture supplémentaire qui recouvre le bouquins sous la jaquette.
En second lieu, il faut dire aussi que les publics ne sont pas vraiment les mêmes.
Les 100% sont avant tout pour les gens qui suivent telle ou telle série désormais uniquement en librairie ou réédition qui ne veulent que des tomes et pas mags.
Les deluxe sont plus à destination d’un public qui veut du grand format et une édition soignée pour des runs importants.
Donc de ce point de vue c’est une politique d’édition qui a du sens, et comme Panini la met en oeuvre maintenant depuis plusieurs années, avec un accent accru ces derniers temps sur les deluxe, je pense que ça doit marcher. Il faut dire que les éditeurs suivent les tendances du marché sur le fond et si les deluxe vendent, ils en feront plus et si demain cela vend moins, ils en feront moins.