BLISS COMICS
SECRET WEAPONS
Prix : 20€/208 PAGES
Episodes : Secret Weapons #1-4, #0 et Owen’s Story
Scénario : Eric Heisserer
Dessin : Raúl Allén, Patricia Martín, Adam Pollina.
Sollicitation : LIBÉREZ LE POUVOIR QUI EST EN VOUS !
Le gouvernement a envoyé Amanda McKee, la technotélépathe surnommée Livewire, pour enquêter dans les ruines d’un centre secret qui appartenait autrefois à Toyo Harada, le plus puissant télépathe du monde et son ancien mentor. Dans sa quête d’un monde meilleur, quel qu’en soit le prix, Harada recherchait et activait de nombreux psiotiques tels que lui. Ceux qui survivaient, mais dont il jugeait que les pouvoirs n’avaient aucune utilité à sa cause, étaient dissimulés dans ce centre. Mais Livewire, qui a étudié les forces d’Harada autant que ses plus grandes faiblesses, voit une opportunité, là où il ne voyait qu’un échec.
Une jeune fille qui peut parler aux oiseaux. Un garçon qui peut faire apparaître des objets inanimés… pour certains, ce ne sont que de coûteuses déceptions. Mais pour Livewire, ce sont des armes secrètes, et elles ont besoin d’un guide. Aujourd’hui, pourchassés par un tueur cyborg appelé Rex-O, Nikki, Owen et Avi devront mettre leurs improbables pouvoirs en pratique…
Eric Heisserer, le scénariste des prochains films Bloodshot et Harbinger, nommé aux Oscars pour Premier Contact (réalisé par Denis Villeneuve) rejoint le duo d’artistes visionnaires Raúl Allén et Patricia Martín (Eternal Warrior) pour un tout nouveau récit complet. Ensemble, ils emmènent Livewire et sa nouvelle équipe de jeunes héros vers le combat de leur vie !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans de Valiant.
SHADOWMAN : INTEGRALE
Prix : 45€/608 PAGES
Episodes : Shadowman #0, #1-16, #13X, Shadowman : End Times #1-3, Punk Mambo #0
Scénario : Justin Jordan, Patrick Zircher, Peter Milligan
Dessin : Patrick Zircher, Roberto De la Torre, Valentine De Landro
Sollicitation : AFFRONTER LE DÉMON QUI EST EN SOI.
La Nouvelle-Orléans. Des démons venus du Monde des Morts – une dimension maléfique – envahissent la ville. Un jeune homme au passé trouble doit alors accepter son héritage et être à son tour possédé par un puissant esprit vaudou, un «loa». Jack Boniface devient alors Shadowman. Mais son nouvel alter ego est-il un allié ou une malédiction ? Comment affronter le terrifiant Maître Darque lorsqu’un démon est déjà tapi en soi, dévorant petit à petit tout ce qui nous rend humain ?
Cette série horrifique, pilier de l’univers Valiant, est rassemblée ici pour la première fois dans son intégralité. Lancée par Justin Jordan (Luther Strode) et Patrick Zircher (Action Comics), c’est ensuite le scénariste culte Peter Milligan (Shade, X-Statix) qui prend en main le destin de Jack Boniface. Il s’entoure de Roberto de la Torre (Iron Man) et Valentine De Landro (Bitch Planet, X-Factor)
Avis : après X-O Manowar et Bloodshot le mois dernier, Bliss Comics continue sa politique de publication d’intégrale en s’intéressant cette fois au personnage de Shadowman. Au programme, il me semble que nous avons ici la première série publiée lors du retour de Valiant il y a quelques années. Je ne sais pas trop ce que cela vaut, et très sincèrement il s’agit là d’un des personnages qui m’intéresse le moins dans cette écurie. Donc à chacun de se faire une opinion, d’autant plus facile que le rapport nombre de pages / prix est l’un des plus attractifs du marché.
Verdict : à tester
DELCOURT COMICS
JOE GOLEM TOME 1
Prix : 15.95€/144 pages
Scénario : Mike Mignola & Christopher Golden
Dessin : Patric Reynodls
Sollicitation : Série indépendante de l’univers de Hellboy, Joe Golemest une création conjointe de Mike Mignola et du romancier Christopher Golden (Lord Baltimore). Joe Golemest une série inscrite dans le genre fantastique, matinée d’ambiances des pulps des années 1930.
Quarante années ont passé depuis le Grand Désastre qui a submergé tout le bas de Manhattan, laissant cette partie du coeur de New York engloutie sous une dizaine de mètres d’eau. Des événements étranges ont commencé à survenir, et Joe Golem enquête lorsqu’une mystérieuse et terrifiante créature enlève des enfants pour les emmener dans les profondeurs de la cité engloutie, tandis que les noyés resurgissent de ces eaux sombres… vivants.
Avis : nouvelle série signée Mike Mignola qui débarque cette semaine en VF, mais cette fois sans lien avec le gigantesque univers qu’il a créé autour de Hellboy. Si l’on reste dans une certaine ambiance fantastique, avec une ville de New York complètement transformée par une inondation, le récit va de toute évidence avant tout s’aventurer dans une sorte de roman noir mâtiné de surnaturel. Un genre qui je pense titillait Mignola depuis longtemps, son amour pour les pulps des années 30 étant assez évidente pour tout le monde depuis longtemps.
Verdict : à tester.
SKYBOURNE
Prix : 16.50€/128 pages
Scénario : Frank Cho
Dessin : Frank Cho
Sollicitation : Après de nombreuses collaborations sur les séries phare de Marvel (Avengers, Hulk, Wolverine, X-Men), Frank Cho se lance dans la réalisation de ses projets personnels. Skybourne est le premier d’une longue liste…
Après sa miraculeuse résurrection, Lazare eut trois enfants : Abraham Skybourne, Thomas Skybourne et Grace Skybourne. Sa progéniture se vit alors dotée de pouvoirs hors du commun (des mortels) : une force extraordinaire, une peau impénétrable et… l’immortalité. Ceci est leur histoire… Une histoire faite de vengeance, de pouvoir et de meurtres…
Avis : annoncée depuis longtemps, voici enfin la dernière série en date signée Frank Cho. Enfin, attendue, j’emploie de bien grand mots. Disons que depuis son départ de chez Marvel, il y a environ deux ans, l’auteur a décidé de revenir vers ses premiers amours, à savoir monstres et jolies filles…et vous savez quoi ? on ne lui en demande pas plus ! on peut simplement espérer que le récit soit efficace, car Cho n’a je pense ici d’autre prétention que d’offrir aux lecteurs une petite série B sympatoche.
Verdict : à tester
PANINI COMICS
MARVEL HEROES 1
Prix :15,00 €, 272 pages
Episodes : US Secret Warriors 1-3, Inhumans Prime 1, Royals 1-3, Hulk (2017) 1-3, Ghost Rider (2017) 1-2, inédits
Sollicitation : Pour la première fois en France, retrouvez un bookazine de plus de 250 pages avec des séries régulières ! Et pour ce premier numéro les Inhumains, Wolverine, Hulk, Miss Hulk et Ghost Rider sont au rendez-vous !
Avis : repoussé à deux reprises, la nouvelle formule mi-kiosque/mi librairie de Marvel Heroes, appelé entre nous “le machin fourre tout de Panini où l’éditeur a collé toutes les séries dont il ne savait pas quoi faire et de toute façon tous ces titres ont d’ores et déjà été annulés aux USA, oui c’est un titre long mais le comité en charge de donner des titres à ces trucs est en vacance et donc c’est tombé sur moi”, devrait arriver cette semaine.
Comme le laisse augurer mon commentaire préliminaire, j’ai peu de foi dans la survie à long/moyen ou ne serait-ce que court terme d’un tel titre, à savoir que je serai surpris de voir un numéro 2. C’est déjà presque un miracle que le 1 sorte. Payé 15€ pour des épisodes de séries qui en elles mêmes n’ont guère d’intérêt ? faire transiter la formule d’un mag vers la librairie…euhhh, j’ai quelques doutes sur la réussite d’une telle entreprise. Sur le fond, mon avis sur les différentes séries présentées ici est assez simple : sans aucun intérêt et complètement inutile.
- Secret Warriors voit Matthew Rosenberg allier mutants et inhumains dans une même équipe. Même si le titre à reçu de bonnes critiques aux USA, au point qu’il a duré plus de 12 épisodes, soit un exploit, je n’ai guère envie de lui donner sa chance, depuis que j’ai lu les exploits de l’auteur sur une autre mini série mutante dont je tairai le titre, car elle spoile un évènement à venir, mais qui était tout simplement catastrophique prouvant que le monsieur qui va signer de nombreux titres mutants dans les prochains mois va surtout allonger la longue liste de tâcherons qui ne savent pas écrire les X-Men. Une liste en continuelle accroissement depuis 15 ans…
- She-Hulk, où la série à réserver aux insomniaques, car elle vous assurera des nuits entière de sommeil profond. C’est bien simple : il ne se passe absolument rien dans cette série. Si l’auteur, qui a connu de bonnes critiques sur d’autres projets, part d’un bon pitch avec une Jennifer Walters traumatisée après les évènements de Civil War II (oui, je sais tout comme elle vous voudriez aussi oublier cet event), qui tente de se reconstruire en laissant la personnalité de She Hulk derrière elle et en reprenant une vie plus tranquille.
Comme je l’ai dit, c’est plat, il ne se passe rien pendant des épisodes entiers, l’intrigue n’avance pas, avant que sur la fin du premier arc, la scénariste se décide à conclure son récit, de manière assez paresseuse et sans grande imagination. J’ai tenté de rester jusqu’au bout au moins du premier arc et cela s’est révélé une phénoménale perte de temps. Bref, vous pouvez passer votre chemin.
- on en vient à Royals, le chef d’oeuvre du mag. Voilà des mois que l’on me vante le travail de Al Ewing, j’ai donc voulu lui donner sa chance, enfin plutôt lui redonner sa chance après le désastreux USA Avengers et …rendez moi le temps que j’ai perdu en lisant ce truc, s’il vous plaît. Ce sont des précieuses minutes de mon existence qui ont disparu dans ce trou noir créatif…
J’exagère à peine. Vous me connaissez, je ne suis pas du tout du genre à en faire trop. Non, du tout. Al Ewing a clairement une intrigue, sauf qu’elle se cache bien la diablesse. Disons surtout qu’il met un temps fou à faire démarrer les choses et que ses grosses révélations ou twists censés émailler le récit en attendant…et bien n’en sont pas vraiment. Tout est archi prévisible et relativement déjà vu.
Le tout est en plus plombé par des changements d’artistes pas franchement heureux, qui laissent penser que Marvel a très vite abandonné l’idée de faire fonctionner le titre. Je ne crois pas avoir dépasser l’épisode 6, malgré une certaine obstination de ma part à vouloir y croire. Mais non.
De fait, aux USA, Marvel a déjà changé de direction pour les Inhumains et Al Ewing est allé se faire voir ailleurs…
Bref, au final un mag bien trop cher pour des séries sans grand intérêt.
Verdict : à éviter.
MARVEL UNIVERSE 5
Prix :6,50 €, 152 pages
Episodes : US All-New Guardians of the Guardians of the Galaxy 6-9, Thanos 12, I Am Groot 1-2
Sollicitation : Pas moins de quatre épisodes consacrés aux Gardiens de la Galaxie de Gerry Duggan, illustrés par quatre artistes : To, Kuder, Smallwood et Hawthorne. Place au bouquet final pour le cycle de Lemire et Peralta, avec l’affrontement entre Thanos et son fils Thane ! Enfin, découvrez la mini-série de Groot avec deux épisodes signés Hastings et Flaviano.
Avis : dernier numéro du mag, avant la refonte du kiosque Panini et que l’éditeur ne balance les séries survivantes dans un nouveau titre, appelé Marvel Legacy : Marvel Epics, parce que que le Dieu des comics nous préserve de suivre une série dans un seul mag…non, c’est tellement mieux de modifier son offre tous les 6 mois à coup de relaunchs…
Bref, au delà, un numéro important entre la fin du run de Jeff Lemire sur Thanos et la présence renforcée d’épisodes de GoG, après la fin de la série Nova dans le précédent numéro de Marvel Universe. Concernant le run de Lemire, je ne peux pas dire que le travail du scénariste m’ait particulièrement séduit. Sans être médiocre, l’ensemble était avant tout moyen, sans plus.
Il est aussi possible que mon avis soit influencé par une comparaison inconsciente entre les épisodes de Lemire et le run suivant signé Donny Cates…Oui, c’est sans doute ça, car oui les prochains épisodes vont être …radicalement différents, complètement barrés et du coup, les scénarios de Lemire apparaissent assez ternes…
On en reparle dans deux mois…encore, étant donné que j’aborde plus le run de Cates que celui de Lemire à chaque nouvelle parution du mag (j’espère vous avoir bien chauffé pour l’occasion…car ça va être du très bon).
Côté GoG, Duggan, après l’épisode catastrophique sur Star-Lord du précédent numéro, reprend les choses en main avec ces épisodes en continuant à mêler épisodes dans le présent avec la suite de son intrigue avec le collectionneur et les embrouilles dans lesquelles les gardiens sont englués et des épisodes centrés sur un des membres de l’équipe.
Pour l’occasion, on va notamment en apprendre plus sur l’origine des problèmes de taille de Groot, ainsi que sur le nouveau pacifisme de Drax…Dans les deux cas, des intrigues qui vont avoir des répercussions sur la suite de la série, en particulier celle sur Groot que je vous invite à surveiller.
Verdict : à lire
SPIDER-MAN HORS SERIE 3 : SPIDER-MEN II
Prix : 5,90 €, 112 pages
Episodes : US Spider-Men II 1-5
Sollicitation : Dans cette suite tant attendue de Spider-Men, toujours par Bendis & Pichelli, découvrez qui est le Miles Morales de l’univers Marvel.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Je n’ai pas lu la première mini série, donc je n’avais guère envie de me pencher sur la seconde…d’autant que j’ai cru comprendre que Bendis s’est complètement planté sur ces épisodes. Apparemment la fusion entre les univers Ultimate et 616 post Secret Wars l’a quelque peu empêché de rendre une copie cohérente…Du coup, quel intérêt de faire une seconde mini …ben l’argent ?
Verdict : pour ceux qui veulent essayer
X-MEN UNIVERSE 4
Prix : 6,50 €, 152 pages
Episodes : US Astonoshong X-Men 1-3, Weapon X 7, Jean Grey 6-7, Generation X 6
Sollicitation : Coup d’envoi de la série Astonishing X-Men, avec Charles Soule au scénario, et au dessin, divers artistes de renom dont Jim Cheung, Mike Deodato Jr et Ed McGuinness. L’Arme X donne la chasse à l’Arme H sous l’impulsion de Pak, Van Lente, Borstel et Roberson, tandis que Jean Grey revient dans deux épisodes de Hopeless, Davidson et Ibanez. Enfin, Génération X se perfectionne avec l’aide de Strain et Koda.
Avis :j’aborde le mag uniquement pour parler de la nouvelle mouture de la série Astonishing X-Men menée cette fois par Charles Soule, avec une formule assez étrange qui voit le scénariste associé à un nouvel artiste par épisode…Une formule qui ne peut nous distraire du problème principal, à savoir la pauvreté assez incroyable du scénario de Soule…pour changer…
Et pourtant j’ai voulu y croire, car oui l’incroyable s’est produit, j’ai aimé un numéro écrit par Soule, à savoir le premier. De fait, le lancement de la série et de son postulat de départ est assez réussi. L’assemblage de l’équipe, l’arrivée de la menace, tout se déroule de manière assez maîtrisée et superbement illustrée par Jim Cheung qui confère un vrai dynamisme à l’ensemble .
Bref un vrai bon premier épisode…et puis les suivants arrivent et là on déchante assez vite, alors que le récit de Soule s’effondre quelque peu sur lui-même avec un scénario plat, convenu, franchement répétitif, vide de toute surprise où l’on attend juste que Soule en finisse avec les distractions artificiellement plantées là, avant de faire avancer son récit.
À mon sens, le problème est simple, on a demandé à Soule de faire des arcs en 6 parties parce que c’était plus joli comme ça en TPB, sauf qu’il n’avait pas la matière pour cela, donc il a comblé comme il pouvait…ce qui donne un récit perclu de longueurs dès l’épisode 2…
Cela était mon premier problème, vous comprendrez mon second problème à la lecture de la grosse révélation de la fin de l’épisode 1, que je ne spoilerai pas…mais qui m’a quelque peu fait désespérer de la franchise mutante…encore, car de nouveau les éditeurs, les auteurs et tout ce petit monde ont décidé de surtout, SURTOUT ne RIEN faire avancer. Non, regardons vers le passé, rien que le passé.
Les éditeurs ont clairement confié une mission à ce titre. La mission de prouver une bonne fois pour toute que la franchise mutante n’avait plus rien d’original à dire et qu’elle ne savait que radoter comme un vieillard atteint d’une maladie dégénérative en stade terminal. Je l’ai déjà dit, mais pitié débranchez le. À ce stade, cela inspire surtout de la pitié.
Verdict : à éviter.
INHUMAN 2
Prix :22,00 € , 208 pages
Episodes : US Inhuman 7-14 et Annual, publiés précédemment dans les revues MARVEL SAGA HS 4-5
Scénario :Soule,
Dessin : Larraz, Stegman
Sollicitation : Alors que tous le croit mort, Flèche Noire, le roi des Inhumains est en réalité à la merci de son frère, Maximus le fou. S’il le retrouve, le duo qui est à la recherche du héros, risque de déclencher une guerre au sein de la famille royale des Inhumains. Suite et fin de la série Inhuman de Soule (Daredevil) et Stegman (Superior Spider-Man).
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Je ne préfère pas m’étendre sur le sujet, d’une part en raison de la présence de Charles Soule au scénario, et l’on sait tous tout le bien que je pense de son travail (voir plus haut) et d’autre part, parce que…ben j’ai un peu rien à faire de cette mouture des Inhumains. Une mouture qui n’a fait que reprendre des idées développées dans les séries mutantes…sans l’inspiration ni le talent.
Verdict : pour ceux qui suivent.
IRON FIST 1
Prix :15,00 € , 120 pages
Episodes : US Iron Fist (2017) 1-5, inédits
Scénario :Brisson,
Dessin :Perkins
Sollicitation : Iron Fist sent son énergie mystique lui échapper. Pour retrouver toute la puissance de son chi, il va devoir combattre. C’est alors qu’on lui propose un tournoi d’arts martiaux sur une mystérieuse île. Qui sont les adversaires de Danny Rand ? Des experts en combat dont il n’a jamais entendu parler !
Avis : pas vraiment d’avis sur cette nouvelle mouture de Iron Fist, qui a déjà sombré aux USA…Je me souviens avoir lu le premier épisode signé Ed Brisson, avant le passage en mode Legacy. Le pitch était assez sympa, mais n’a pas vraiment capté mon intérêt personnel. Je sais que Steve a lui particulièrement apprécié la partie Legacy du titre, qui devrait sortir dans le tome suivant et qui donne une nouvelle direction à la série en associant Danny Rand à un autre personnage. Le duo semblait plutôt bien fonctionner. Au delà, le titre n’a pas survécu longtemps comme je l’ai indiqué en intro tombant aux champs d’honneur comme nombre d’autres séries Marvel en ce moment…
Verdict : à tester
PUNISHER 3
Prix :14,00 € , 112 pages,
Episodes : US Punisher (2016) 13-17, inédits)
Scénario : Cloonan,
Dessin :Horak, Anka
Sollicitation : Le Punisher est de retour à New York avec l’intention de continuer le nettoyage de la ville. Un projet facilité par un black-out qui va engendrer une montée de violence. La chasse aux criminels s’annonce bonne !
Avis : 3e et dernier tome de cette version du Punisher alors que Becky Cloonan achève son passage sur le titre avec des épisodes en mode remplissage. De toute évidence, après son premier grand arc sur le titre, les éditeurs lui ont demandé de combler en attendant que le run suivant débute et attribue un nouveau statut quo au personnage (un statut quo légèrement what the fuckest).
Je n’ai lu que quelques numéros de ce tome, mais on avait vraiment l’impression que Cloonan était alors en mode service minimum et ce alors qu’elle ramenait Frank à New York après une assez longue absence (entre son petit passage sur la côte est et son combat contre d’anciens collègues). Un tome que je juge assez dispensable, le scénario n’étant guère développé.
N’ayant personnellement pas vraiment adhéré à la direction donnée ensuite au titre par l’auteur suivant, Matthew Rosenberg (un auteur en vogue qui ne trouve guère grâce à mes yeux), je me retrouve un peu en panne de Punisher… J’ai vraiment l’impression que c’est le type de personnage qui peut connaître des runs très bons avant d’avoir de grosses traversées du désert…
Verdict : dispensable.
PUNISHERMAX PAR AARON & DILLON
Prix : 36,00 € , 504 pages
Episodes : US PunisherMAX 1-22, publiés précédemment dans les albums 100% MARVEL PUNISHERMAX 1-3 et 5
Scénario : Aaron
Dessin :Dillon
Sollicitation : Wilson Fisk est l’homme de main du mafieux Don Rigoletto, mais il a des ambitions bien plus grandes. Il va donc utiliser le Punisher pour parvenir à ses fins et devenir le Caïd. Saura-t-il assouvir sa soif de pouvoir sans faire exploser la bombe à retardement qu’est Frank Castle ? Retrouvez l’intégralité de PunisherMAX de Jason Aaron (Wolverine) et Steve Dillon (Punisher).
Avis : réédition du run de Jason Aaron et Steve Dillon sur Punisher Max. Conçu après le run de Garth Ennis, Aaron prend lui une direction assez différente tant dans le ton et la nature des intrigues que dans son approche du personnage. Alors que Ennis avait laissé derrière lui l’univers Marvel partagé pour confronter le Punisher aux pire de l’humanité, ne faisait au passage que faire ressortir l’horreur même de la nature de son personnage, Aaron ramène des têtes connues et entre vraiment dans la tête de Frank Castle.
Aaron écrit ici en quelque sorte les dernières années d’un personnage en guerre constante depuis plus de 30 ans, qui ne connaît plus rien d’autre et dont l’origine même de la guerre et des décisions va être profondément remise en question ici, alors que Castle voit son monde s’écrouler. Si le Punisher reste un monstre, Aaron sait aussi lui conférer une humanité fragile avec tous ses défauts. Une humanité qu’il fait ressortir notamment lors d’une confrontation assez démente contre un Bullseye réinventé loin du modèle Millérien, ou un Caïd plus pathétique que redoutable.
On voit ainsi des têtes connues de l’univers Marvel réinventées dans des versions bien plus terre à terre, loin de tout exploit surhumain, qui vont à chaque fois connaître un destin qui va plus susciter la pitié qu’autre chose. Une approche donc très personnelle pour ce run qui s’éloigne des idées d’Ennis petit à petit. Un run dans l’ensemble très réussi qui fait sans doute partie des passages sur le Punisher à posséder absolument en compagnie du travail de Ennis.
Verdict : à posséder.
LA QUÊTE DE THANOS
Prix : 18,00 € , 112 pages
Episodes : US The Thanos Quest 1-2, publiés précédemment dans l’album MARVEL GOLD : LA QUETE DE THANOS
Scénario : Starlin,
Dessin :Lim
Sollicitation : Le prologue d’Infinity Gauntlet et la première apparition du Gant de l’Infini ! Par Jim Starlin, le créateur de Thanos.
Avis :Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans du Thanos de Starlin.
X-MEN : LEGION 2 (sur 2)
Prix :17,50 € , 264 pages,
Episodes : US X-Men Legacy (2013) 13-24, publiés précédemment dans les albums 100% MARVEL : X-MEN LEGACY 3-4
Scénario :Spurrier,
Dessin :Huat, Pham
Sollicitation : L’histoire de David Haller et ses alliés touche à sa fin. Légion commence à accepter la mort de son père, le professeur Xavier, sans pour autant pardonner à celui qui l’a assassiné. David n’a d’autre but que de retrouver Cyclope et compte pour cela utiliser ses prodigieux pouvoirs.
Avis : suite et fin attendue de la réédition du run de Simon Spurrier sur la série X-Men Legacy. Après un premier volume extrêmement riche et bien déjanté comme tout titre écrit par Spurrier, j’ai réellement hâte de découvrir ce que le scénariste à réservé pour son personnage dans ce second volume. L’auteur qui s’est plusieurs fois distingué sur la franchise X-Men et a souvent démontré que ce qui lui manquait était tout simplement de nouvelles idées et une vraie créativité aux abonnées absents depuis des années.
De fait, il a réussi ici à prendre un personnage assez marginal, ayant au fond peu d’attrait pour les lecteurs et à lui donner une série riche de potentiel. Ce n’était pas gagné, mais il a parfaitement réussi. Du coup, je continue à me demander pourquoi les éditeurs des titres mutants ne lui ont rien proposés après son X-Force. Il méritait vraiment d’être nommé sur une séries principales avec une bonne équipe artistique pour une fois…Cela aurait redonné du jus à une franchise au fond du trou.
Verdict :à posséder.
URBAN COMICS
AQUAMAN INTEGRALE TOME 1
Prix : 28€/600 pages
Episodes : Aquaman #1-19 + 21-23 + #0 + Justice League #15-17
Scénario : Geoff Johns
Dessin : Ivan Reis & Paul Pelletier
Sollicitation : Après des années à régner sur le royaume d’Atlantide, Arthur Curry, dit Aquaman, décide de revenir au monde de la surface avec son épouse, Mera.
Mais le retour à la « vie civile » ne se fera pas sans peine, entre la méfiance des autorités à son égard, et les attaques de créatures cannibales issues des profondeurs de l’océan !
Avis : Urban continue cette semaine sa politique de réédition de certains runs. Après ses séries Vertigo ou le Batman de Morrison et les titres Green Lantern de Geoff Johns, ils s’attaquent à un autre titre signé de ce dernier, à savoir Aquaman. Une réédition qui intervient alors que le personnage va connaître sa première adaptation cinématographique à la fin de l’année. De manière générale, on peut constater que Urban s’est lancée dans une campagne de réédition assez agressive.
Ainsi, outre l’arrivée du film, qui va inciter Urban à sortir du matériel autour du personnage, comme le Aquaman Subdiego attendu cet été (peut être qu’un jour on aura le Aquaman de Peter David…), on peut constater que le prix de cette intégrale est on ne peut plus attractif. Moins de 30€ pour 600 pages, je crois même que c’est du jamais vu, battant même l’intégrale de Hi Comics du mois dernier autour des titres de Warren Ellis qui comptait un peu plus de 500 pages.
L’éditeur fait donc le maximum pour rendre le personnage le plus accessible possible et le fait de commencer par le run moderne (et j’insiste sur ce terme pour ne pas déjuger le run de Peter David) le plus apprécié du public est sans aucun doute la meilleure approche possible pour atteindre cet objectif, au delà d’une anthologie.
Sur le fond, le run de Johns au moment du début du New 52 constitue en effet le travail le plus efficace sur le personnage depuis de nombreuses années. Fidèle à son approche habituelle, Johns s’appuie sur l’histoire traditionnelle du héros pour lui reconstruire une mythologie propre diablement intéressante tout en re-bâtissant en même temps sa galerie de vilains. Il reprend ainsi ses ennemis traditionnels, jugés pendant longtemps ringards, et les modernise pour en faire des menaces réellement crédibles, notamment grâce au travail de Ivan Reis au dessin. On aura ainsi jamais connu un Black Manta aussi impressionnant.
Il donne aussi au personnage quelques nouveaux ennemis, remet Mera en avant, un personnage qu’il connaît bien puisqu’il est le principal responsable de la résurgence de sa popularité grâce au grand rôle qu’il lui a accordé lors de Blackest Night. On ne regrettera qu’une chose : le fait que ce run ne soit en réalité pas vraiment achevé. En effet, à la fin de sa dernière intrigue, Johns teasait une autre histoire particulièrement ambitieuse qu’il était censé reprendre dans Justice League…mais que nous n’avons pas vu pour l’instant…
Cette intégrale est donc un indispensable si vous ne possédez pas déjà ces épisodes…Par contre je suis un peu surpris par la composition présentée, puisque apparemment l’intégrale s’arrête à l’épisode 23, or le run de Johns s’achève dans l’épisode 25…Soit c’est une erreur d’impression, soit il manque deux numéros ce qui serait étrange, étant donné que Urban à inclus tout le reste du travail de Johns, y compris le crossover avec la Justice League et l’épisode spécial Forever Evil…Ce serait d’autant plus étonnant qu’avec deux épisodes sur le bord de la route, il n’y aurait pas assez de matos pour une seconde intégrale…
Verdict : à posséder si cette intégrale est complète…
BATMAN REBIRTH TOME 4
Prix : 17.50€/200 pages
Episodes : Batman Vol.4: The War of Jokes and Riddles (#25-32)
Scénario : Tom King
Dessin : Mikel Janin
Sollicitation : Au début de sa croisade contre le crime, durant l’An Zéro, Batman créa sans le vouloir son pire ennemi, le Joker, et rencontra sa première nemesis en la personne du Sphinx, le maître des énigmes.
Quelque temps plus tard, ces deux criminels décidèrent de se mener une guerre sans merci recrutant chacun un groupe d’ennemis du Chevalier Noir. Un conflit qui poussa Batman dans ses derniers retranchements.
Avis : suite de la réédition du run de Tom King sur Batman, avec l’un de ses arcs les plus…étranges. Comme vous le savez sans doute, je suis quelque peu en train de changer d’avis sur le travail du scénariste sur le personnage, notamment après la lecture du tome 3, que j’ai bien plus apprécié que ce que je pensais. J’avais détesté le premier épisode et pensais que le reste serait du même acabit et bizarrement je me suis retrouvé sous le charme, confirmant l’étrangeté du fonctionnement de ma cervelle…
Alors du coup pourquoi cet arc The War of Jokes and Riddles me pose encore problème malgré ma réévaluation du run de King ? parce que si le pitch de départ est réellement intéressant, avec une guerre entre le Riddler et le Joker, l’exécution est …étrange. Pour deux raisons, d’une part c’est comme si King avait réduit cette guerre à la constitution des alliances entre les clans qui vont émerger dans le cadre de cette guerre. Les super-vilains de Gotham étant appelé à choisir un camps.
On voit donc beaucoup, mais alors beaucoup de parlotte et les effets même de la guerre sont réduits à des pages de bilan, où l’on nous explique l’inefficacité de Batman pour les arrêter et le nombre de morts. L’affrontement proprement dit est presque laissé hors champs, pour ne laisser le lecteur que sur ses retombées. La seconde raison de mon sentiment mitigé sur cet arc est sa conclusion. En effet tout du long, King indique que la résolution de cette guerre par Batman s’est fait à un certain prix. Que le personnage a du commettre des actions qui le hantent encore.
Sauf que lorsque le scénariste nous révèle ce qu’il en est …et bien, disons simplement que le mot anti-climatique semble bien correspondre à l’événement en question. Pour citer Catwoman quand elle prend connaissance de l’information en question :“Who cares ?”. Je pense également à une autre citation du Riddler qui symbolise bien cet arc que je traduirai de manière assez frustre ainsi “tout ne tourne pas toujours autour de toi” dit-il en s’adressant à Batman.
Et de fait, dans cet arc Batman joue presque un rôle périphérique. Il est présent, mais sans être un facteur décisif pendant une assez longue période. On pourrait même dire qu’il est largement dépassé non seulement par les évènements, mais aussi par le Joker et le Riddler qui le manipule à l’envie. Alors évidemment, il révèle qu’il à un plan à la fin…mais disons simplement que Kite-Man est plus mis en avant que Batman dans cet arc (très bien même, King semblant avoir une certaine affection pour ce personnage).
Bref, un arc étrange, assez bancal, mais qui je pense mérite la relecture.
Verdict : à lire
FINAL CRISIS TOME 1
Prix : 35€/400 pages
Episodes : Seven Soldiers of Victory #0, Seven Soldiers: Shining Knight #1-4, Seven Soldiers: Guardian #1-4, Seven Soldiers: Zatanna #1-3, Seven Soldiers: Klarion the Witcher Boy #1-3
Scénario : Grant Morrison
Dessin : J.H.Williams III, Ryan Sook, Frazer Irving, Cameron Stewart
Sollicitation : Un apprenti sorcier, un chevalier de l’époque de Camelot, une prestidigitatrice membre de la Ligue de Justice et un justicier new-yorkais employé par un grand quotidien.
Séparément, ils affrontent des ennemis destinés à conquérir le monde, sans se douter que toutes ces menaces sont reliées les unes aux autres et forment une gigantesque tapisserie qui débute à l’aube de l’humanité pour se finir aux portes de l’Apocalypse !
Avis : c’est un gros, très gros morceau auquel s’attaque Urban cette semaine, en débutant la réédition d’un cycle entier de récits signés Grant Morrison. Je parle de cycle entier plutôt que de la réédition simple de Final Crisis, car comme vous pouvez le constater ce premier tome, et le second, ne comprend pas d’épisode du crossover en question. Pourtant le choix d’Urban d’inclure cela dans une intégrale Final Crisis n’est pas complètement farfelu.
En effet, les deux premiers tomes présentés par Urban contiendront avant tout l’intégralité du travail de Morrison sur les Seven Soldiers of Victory, ou un défi créatif que s’est lancé Morrison. L’auteur reprend ici le nom d’une vieille équipe de super-héros et la réinvente en injectant de nouveaux personnages pour affronter une menace commune. Sauf que si tous les personnages vont contribuer à défaire la dite-menace, ils ne se rencontreront en fait jamais.
Le lien avec Final Crisis apparaît en réalité dans la mini série dédiée à Mister Miracle, où les bases du crossover sont posées, notamment parce que l’on y apprend le sort des New Gods et d’Apokolips. Au delà, Morrison présente dans les autres mini séries chaque personnage et leurs aventures, plus ou moins liées à la menace globale mise en scène. Et c’est EXTRAORDINAIRE !!! sans doute l’un des meilleurs boulots de l’auteur.
Il signe en effet une trentaine d’épisodes tous dans un genre différent, avec une personnalité propre, et un artiste différent par mini série. Au fil des relectures et si l’on approche les titres dans le bon ordre de lecture, on aperçoit ici ou là les liens entre les histoires, et comment tout cela forme petit à petit un canevas d’une richesse incroyable. Encore plus que les autres récits de Morrison, cela fait partie de ces titres qu’il faut relire plusieurs fois, non pas pour comprendre, mais parce qu’à chaque fois on découvre de nouveaux détails, de nouvelles idées, des pépites d’histoires qui se cachent ici ou là.
De ce que je comprends le crossover Final Crisis en lui même débarquera dans le tome 3…et je suspecte Urban de vouloir nous proposer Multiversity après pour présenter cela comme une suite logique. Je peux comprendr l’idée, mais du coup je crains qu’il ne faille attendre 2019 pour la voir enfin débarquer en VF…
Verdict : À POSSEDER !!!
JUSTICE LEAGUE OF AMERICA TOME 5
Prix : 28€/368 pages
Episodes : JLA #42-54 + JLA Secret Files #3
Scénario : MarK Waid
Dessin : Brian Hitch & Howard Porter
Sollicitation : Plutôt que d’attaquer son pire ennemi de front, Ra’s al Ghul choisit d’opérer différemment, en s’en prenant aux plus proches alliés du Chevalier Noir : la Ligue de Justice.
Se servant d’armes et de techniques de combat élaborées selon leurs faiblesses, celui que l’on appelle « le Démon » les défait les uns après les autres, savourant déjà sa victoire… Comment Ra’s a-t-il pu disposer d’informations aussi confidentielles ? La réponse à cette question pourrait bien détruire la Ligue pour de bon !
Avis : suite de la réédition de la Justice League of America des années 90. Et après le run de Morrison, dont nous avons pu lire les épisodes inédits en VF dans le dernier tome, nous entamons cette fois le run beaucoup plus court mais aussi efficace de Mark Waid sur le titre. Après un épisode de chauffe aux côtés de Bryan Hitch, et publié dans un kiosque récemment, les deux auteurs ont repris par la suite le titre principal avec des résultats …partagés.
L’une des raisons de ma réserve est que Hitch n’est pas resté longtemps, juste le temps de quelques épisodes sur le titre avant de s’en aller, d’après ce que j’ai compris en raison de différents créatifs avec Waid. Il a été par la suite remplacé par Howard Porter et d’autres artistes.
Le run de Waid demeure cependant important, car il contient notamment le fameux arc Tower Of Babel qui va profondément affecter non seulement la Justice League elle même, qui va être secouée dans ses fondations, mais aussi l’univers DC tout entier, puisqu’il va lancer une série d’événements importants, de Identity Crisis à Infinity Crisis. Si ce n’était pas l’intention au départ, les premières bases sont tout de même posées ici.
Au delà sur le fond, Waid continue ici l’approche de Morrison, avec une Justice League affrontant des menaces de fin du monde régulière, qu’elle traite ici façon film à grand spectacle, blockbuster à 350 millions de dollars, mais y ajoute une note bien plus personnelle, les relations entre les personnages étant bien plus mises en avant, notamment dans le cadre de Tower of Babel.
Ce qui m’étonne par contre c’est que cette intégrale JLA se termine dans le volume 7, or le run de Waid s’achève dans le numéro 60, soit dans le prochain tome. Je m’interroge donc sur la manière dont il vont remplir les prochains volumes et aussi pourquoi ils s’arrêtent avec le run de Waid, son successeur Joe Kelly ayant signé l’un des meilleurs runs sur la Ligue…
Verdict : à posséder
DESCENDER TOME 5
Prix : 14.50€/128 pages
Episodes : Descender Vol.5 (#22-26)
Scénario : Jeff Lemire
Dessin : Dustin Nguyen
Sollicitation : Alors qu’ils approchaient de la planète Mata, où sont censés se trouver le Dr Solomon et l’Ancien robot, le capitaine Telsa et le Dr Quon ont découvert la véritable identité de celui qu’ils pensaient être Tim-21.
Infiltré sous les traits du jeune androïde, Tim-22 a pris les commandes du vaisseau et s’apprête à fournir les dernières données nécessaires à son père, Psius, pour déclencher la guerre contre le CGU et ainsi redonner le pouvoir aux machines. Au même moment, sur la Lune Mécanique, Tim-21 parvient à entrer en communication avec Andy…
Avis : suite très attendue de la série Descender, alors que l’on approche de la conclusion du titre, qui d’après ce que j’ai compris devrait se terminer vers l’épisode 30. Nous sommes donc clairement dans la dernière ligne droite, ce qui au fond n’est pas étonnant quand on constate combien le récit s’est accéléré dans le dernier volume. Alors que nous avons commencé à avoir des révélations importantes sur le rôle de Tim 21, et le jeu de dupe joué par Tim 22. Le dernier tome était de ce point de vue très réussi, capitalisant au passage sur les épisodes précédents qui revenaient sur le passé de chaque personnage. Le titre est donc jusque là une belle réussite et j’espère que les auteurs ne louperont pas leur conclusion.
Verdict : à posséder
THE FIX TOME 1
Prix : 10€/136 pages
Episodes : The Fix Vol.1 (#1-4)
Scénario : Nick Spencer
Dessin : Steve Lieber
Sollicitation : Ripoux jusqu’à l’os, Roy et Mac ont pour habitude de troquer leurs respectables insignes de flic contre quelques mallettes de billets verts.
Jusqu’au jour où une dette contractée auprès d’un caïd particulièrement sadique les pousse à trouver des solutions inattendues à leur problème. Au menu : braquages de maisons de retraites, paris sur des matchs de robots clandestins, vente de scripts de leurs aventures et baby-sitting de starlettes d’Hollywood.
Avis : la sortie de la semaine qui me fait quelque peu grincer des dents…Je sais, je sais, le titre est attendu par de nombreux lecteurs qui ont lu les critiques dithyrambiques de la critique US et qui ont apprécié par ailleurs le travail des auteurs sur Superior Foes of Spider-Man. Ce qui est un des points qui me pose problème, j’ai en effet détesté cette série, ce qui me laisse penser que l’humour de Nick Spencer ne fonctionne pas du tout avec moi. Je sais, je suis un peu seul sur ce coup, puisque le titre à été apprécié par beaucoup de gens.
J’ai d’autant plus de raisons de ne pas vouloir tenter le coup sur cette série que depuis Secret Empire, mon esprit associe Nick Spencer avec “plus jamais, JAMAIS, mais alors JAMAIS !!!”.Le scénariste s’est grillé avec moi pour des années et à moins qu’il ponde la 8e merveille du monde, ce sera sans moi.
Autre raison qui me fait grandement hésiter à donner sa chance au titre : le rythme de publication. Fidèle à ses habitudes depuis maintenant des années, Nick Spencer a tendance à lancer des séries pour les laisser tomber en cours de route ou à sortir des numéros quand ça lui chante et le moins souvent possible. De fait depuis le début de l’année 2018, seuls deux épisodes sont sortis aux USA…et étant donné que le scénariste reprend Amazing Spider-Man, je doute que cela accélère beaucoup…
Mais, parce qu’il y un mais, vous avez vu ce prix ? Urban m’aguiche personnellement en proposant le premier volume à 10€…grrrrr
En conclusion si vous avez aimez Superior Foes of Spider-Man, allez y c’est pour vous, sinon abstenez vous.
Verdict : pour les initiés.
Énorme semaine pour ma part !
Les deux titres Bliss (Shadowman n’était pas la meilleure série tout en étant quand même sympa et puis Panini nous ayant laissé tombé, j’aimerais bien connaitre la suite…), Punisher par Aaron que je n’ai jamais lu, idem pour Aquaman dont j’imagine que le tome 2 contiendra la suite de la série après Johns, Descender, The fix, et Final crisis que je ne pensais pas prendre mais tu l’as super bien vendu, Sam, je crois que je vais me laisser tenter….ça sent quand même le marché de l’occaz’ tout ça, il y trop de titres…
Pour Aquaman, j’ai quelques doutes.
En effet les runs suivants n’ont pas rencontré beaucoup de succès, comme celui de Jeff Parker et surtout celui de Cullen Bunn qui a été tellement détesté par le lectorat, qu’il a été éjecté au bout de quelques mois. Je ne vois pas de fait Urban proposer une suite à cette intégrale et plutôt se concentrer sur le run de Johns c’est pour cela que la composition m’interroge autant.
Content que tu t’intéresses à Final Crisis. Que ce l’event ou le Seven Soliders of Victory, que tu trouveras dans les tomes 1 & 2, cela fait plus de 10 ans qu’ils sont sortis. Et je dois dire qu’ils continuent à me travailler. Comme je l’ai écrit, à chaque relecture on découvre de nouvelles choses. Ce sont de vraies mines. Il faut cependant se laisser le temps de les apprécier. Comme souvent avec Morrison, il faut un peu de recul pour réellement savourer.
Encore merci pour le guide.
J’entends énormémén de bien sur Morrison. Actuellement il est sur quel titre ?
Rien de régulier.
Il supervise l’adaptation de son titre Happy en série TV.
Il a signé récemment un des ties ins à Metal et un épisode spécial de sa série Klaus.
Je pense qu’il recharge ses batteries avant de revenir sur quelque chose régulier, après bien des années de très haute productivité, que ce soit chez DC ou du côté indé.
Pour complémenter la réponse de Sam, il me semble qu’il est aussi est devenu éditeur chef de la revue « Heavy Metal » depuis quelques temps.
Des dernières nouvelles, il va bientôt écrire des numéros du mensuel « Green Lantern » chez DC.
Pour Green Lantern, cela reste à confirmer, ce n’est encore qu’une rumeur. Mais si cela se concrétise, cela pourrait bien relancer une franchise qui a bien besoin d’un nouveau souffle créatif porteur depuis le départ de Geoff Johns.
Il y a également la suite de son Wonder Woman Earth One, le tome 2, qui va sortir cette année il me semble.
Oui, en effet, Yanick Paquette a montré des pages (toujours superbes).