DC COMICS
BATMAN #28
Scénario : Tom King
Dessin : Mikel Janin
Sollicitation : « The War of Jokes and Riddles, » part four! War is hell. Unless it’s in Gotham City, where it’s so much worse. The clash between The Joker and the Riddler continues to escalate, with the rest of the city’s villains picking sides and joining in. In the midst of the battle, Batman must try to save whoever he can while knowing he will forever be haunted by those he can’t.
Avis : je dois bien avouer que pour l’instant cet arc de Batman est à l’image du run de Tom King sur le titre : prometteur sur le papier, mais très décevant à la lecture. En effet, le scénariste nous a promis une grande guerre entre le Joker et le Riddler, mais à part faire parler ses personnages, on ne peut pas dire que grand chose se soit réellement passé.
C’est une approche vraiment bizarre, où tous les personnages nous parlent de cette confrontation, nous disent qu’elle est dantesque, terrible, fait des victimes par centaines…mais on ne nous les montre pas. Tout ce à quoi on a droit c’est une série de dialogue sur l’histoire et non l’histoire en elle même…
Donc oui, frustrant, car encore une fois, on sent que le potentiel est là, que le talent de Tom King cherche tant bien que mal à ressortir sans y parvenir et ce page après page…
Verdict : Check it …
DEATHSTROKE #22
Scénario : Christopher Priest
Dessin : Diogene Neves
Sollicitation : « Defiance, » part two ! With his new team assembled, Deathstroke takes Team Defiance on their first mission to retake control of a U.S. Embassy held hostage in a small foreign country. But while the team fights for their lives against a mysterious new villain known as the Radiant Man, Slade abandons his team to address some unfinished business with an old friend: Dr. Light!
Avis : ahhh qu’il nous manque le temps où Deathstroke était bi-mensuel et financièrement plus abordable…Je dois dire que je suis assez déçu par les choix de DC concernant le titre qu’ils ont clairement décidé de tuer, en augmentant ainsi le prix d’une série qui a déjà des problèmes de ventes et en passant en rythme mensuel, soit des décisions qui ne vont pas vraiment attirer de nouveaux lecteurs, peu importe la qualité du travail des auteurs.
Des auteurs qui ont impulsé en outre une nouvelle direction tant au titre qu’au personnage principal. Après des années à faire souffrir ses enfants et avoir passé l’année passée à en traumatiser quelques autres au passage, il en en effet réuni tout ce beau monde au sein d’une nouvelle équipe au service du gouvernement ! et lui même s’est mis à porter quelque costume ridicule pour prouver sa rédemption ! mais peut on autant changer en si peu de temps ?
Nous allons bien le voir dans ce numéro, alors qu’il semble bien décidé à régler quelques vieux comptes avec Doctor Light…mais quelle version du bon doctor ? la version Identity Crisis, ou la version new 52 très morte mise en scène par Geoff Johns au moment de Trinity war ? bonne chance à Christopher Priest qui s’attaque ici à un des sacs de noeud de la continuité DC…
Verdict : buy
NEW GODS SPECIAL #1
Scénario : Walter Simonson & Shade Davis
Dessin : Walter Simonson
Sollicitation : In a feature length story, Orion and Lightray must come to the aid of Forager and his people, as Kalibak has established a brutal dictatorship over the Bug colony. In confronting his evil brother, Orion faces the darker side of his own nature. And, in a back-up story, master comics writer/artist Walter Simonson tells a tale of a young Orion and his friend Seagrin. This issue also includes tales of Lonar of New Genesis reprinted from FOREVER PEOPLE #4 and 7, written and pencilled by Jack Kirby.
Avis : tout est cyclique dans les comics. Nous le savons tous pour avoir vu des concepts jugés à un moment passé de mode et ringard, revenir en force quelques années après pour être jugé comme le summum de la modernité…Dans le cas présent, le centenaire de la naissance de Jack Kirby permet à DC de se rappeler que le King a largement contribué à enrichir son univers, notamment par son cycle du Fourth World.
Des créations assez maltraitées depuis le New 52, entre la cosmologie de Kirby réinterprétée en moins bien, ou des New Gods qui semblent avoir décidé de reprendre les méthodes de Darkseid à leur compte, servant à de multiples reprises d’antagonistes à des héros DC…oubliant ainsi un peu plus l’héritage de Kirby…Peut être est-ce là l’occasion de réparer les offenses passées…ce qui est un peu le mot d’ordre du Rebirth…
Pour l’occasion, on peut être ravi de voir que l’éditeur a fait appel à un des scénaristes qui a su le mieux écrire les New Gods, avec Walter Simonson, mystérieusement accompagné de Shane Davis, qui ne signe aucune page, préférant rester au scénario ??? Etant donné que je n’ai pas l’impression que son récent creator owned publié par Image l’année dernière ait été bien reçu…voire noté par la critique, c’est un peu une surprise de le retrouver dans cette position.
En tout cas, cela me donne surtout envie qu’Urban publie le run de Simonson sur les New Gods en VF, oui, on peut rêver…
Verdict : Check it
SUPERMAN #28
Scénario : Peter J.Tomasi & Patrick Gleason
Dessin : Scott Godlewski
Sollicitation : « Road Trip, » part two! As the Kents’ family road trip takes some strange and unexpected turns that will reveal a foreboding threat reaching out to touch their lives, you can bet that their gonna need a vacation after their vacation!
Avis : suite et fin de ce petit arc en deux parties, qui voit la famille Kent partir en voyage à travers l’amérique pour se remettre de leurs dernières aventures et manifestement faire découvrir quelques aspects assez méconnus de l’histoire du pays. C’est doucement patriotique et pas mal guimauve, mais vous savez quoi ? moi j’aime.
C’est clairement fait pour laisser respirer la série et les personnages après un arc assez stressant, mais vous savez malgré tout que les auteurs font du bon boulot quand vous finissez la lecture avec un bon gros sourire niais sur le visage. De manière évidente, Tomasi et Gleason visent depuis le départ à produire un titre rempli d’optimisme tout à fait raccord avec le personnage de Superman.
Cela faisait bien longtemps que le super-héros n’avait pas été aussi bien appréhendé, compris, apprécié et mis en scène par une équipe créative.
Verdict : Buy
IMAGE COMICS
ELSEWHERE #1
Scénario : Jay Faerber
Dessin : Ron Riley, Sumeyye Kesgin
Sollicitation : THE FANTASTIC STORY OF WHAT REALLY HAPPENED TO AMELIA EARHART! Mysteriously transported to a strange new world filled with flying beasts and alien civilizations, Amelia desperately struggles to return home. Along the way, she forges alliances and makes enemies as she goes from aviator to freedom fighter in a rebellion against a merciless warlord!
Avis : après quelques temps loin des comics, Jay Faerber semble décidé à revenir. Ainsi, après le retour de son autre titre en cours Copperhead, il lance un nouveau creator owned chez Image qui s’attarde sur une figure historique de l’aviation, Amelia Aerhart, disparue depuis des décennies de manière bien mystérieuse, et s’amuse à lui inventer une vie.
Un pitch assez original, tant le sort de l’aviatrice a suscité une foule d’hypothèses toutes aussi folles les unes que les autres au fil des années, avec même quelques résurgences récemment dans la presse assez vite enterrées pour leur manque de sérieux. Bref, le titre tombe à pique alors que AMELIA EARHART fait un retour remarqué dans l’actu…
Verdict : Check it
EXTREMITY #6
Scénario : Daniel Warren Johnson
Dessin : Daniel Warren Johnson
Sollicitation : The Roto and Paznina clans meet on the battlefield to ensure that only one remains when all the blood is shed.
Avis : conclusion du premier arc de la série Extremity et la vache, chaque épisode a été reçu comme une belle claque. L’intrigue, les personnages, le dessin, les twists, l’évolution de la situation, tout a été jusque là parfait et cet épisode semble nous amener au climax attendu, à savoir la confrontation entre les deux clans en guerre pour une ultime bataille, alors que le père de l’héroïne semble avoir mis la main sur une arme de fin du monde …
Au fil des épisodes, le titre a commencé à s’interroger et à interroger ses personnages sur leur quête de vengeance, savoir jusqu’où ils étaient prêts à aller. C’est avec angoisse et plaisir que l’on a vu les réponses à ces questions diviser la famille de l’héroïne entre un père prêt à tout et un frère rempli de compassion. Mais cette fois la guerre est réellement là et on sent que cela va saigner.
Est-ce que le cycle ne va faire que se répéter enterrant toute chance de paix ou de rédemption ? c’est la direction générale que semble prendre la série, l’auteur lui même indiquant que les personnages semblaient un peu avoir pris le contrôle de l’intrigue, allant dans des directions qu’il ne soupçonnait pas lui même…
Verdict : Buy
MARVEL COMICS
ALL NEW GUARDIANS OF GALAXY #7
Scénario : Gerry Duggan
Dessin : Greg Smallwood
Sollicitation : Drax has long been known as « The Destroyer » but no more! He has forsaken all violence, and sworn never to again strike another in anger! And now, guest artist Greg Smallwood joins series writer Gerry Duggan to reveal what led our boy down the road of peace!
Avis : après Chris Samnee sur l’épisode 5, voilà encore un artiste que je ne m’attendais pas à voir un jour sur un titre cosmique tant son style visuel semble très éloigné des ambiances space opera que l’on peut attendre d’un titre comme Gardians of The Galaxy. C’est d’autant plus un contrepied absolu que cet épisode est consacré au personnage de Drax, là aussi quelque chose que je ne voyais pas Smallwood dessiner un jour…
En effet ces dernières années, l’artiste qui s’est fait un nom sur Moon Knight, nous a plus habitué à travailler sur des héros urbains sans lien réel avec l’espace (à part quelques scènes de délire de Mark Spector…). Cela peut cependant parfaitement fonctionner, justement parce que c’est un contre pied total par rapport aux attentes des lecteurs.
J’espère en tout cas que cette fois Duggan n’aura pas oublié d’écrire un scénario, à l’image de cet épisode 5 centré sur Star Lord complètement vide qui n’avait de toute évidence pour but que de montrer que la version ciné du personnage était désormais canon à 2500%…J’ai bon espoir que ce n’était qu’un accident de parcours, notamment après la lecture du numéro 6 qui redémarait bien et lançait encore de nouvelles intrigues enrichissant encore le fond de la série.
Verdict : Buy
GENERATIONS BANNER HULK & TOTALLY AWESOME HULK #1
Scénario : Greg Pak
Dessin : MATTEO BUFFAGNI
Sollicitation : BRUCE BANNER. AMADEUS CHO. Both have carried the curse of the Hulk. Now they come face-to-face at last but will they meet as friends or foes? Fan-favorite Hulk scribe GREG PAK is joined by red-hot artist MATTEO BUFFAGNI (X-MEN BLUE) for a time-bending tale that will finally answer the question on everyone’s minds: WHO IS THE STRONGEST ONE THERE IS?
Avis : c’est donc cette semaine que débute …je ne sais pas trop comment l’appeler…disons l’initiative Generations, une série de 10 one shot qui va voir des personnages Marvel actuels rencontrer leurs prédécesseurs qui ont souvent passé l’arme à gauche ou ont été poussé sur la bas côté de la route par l’éditeur.
Tout comme Legacy qui doit suivre, très clairement le marketing Marvel s’est clairement planté, ou les auteurs eux mêmes, ou l’éditeur, ou tout le monde, car on ne comprend pas bien d’une part le fond de l’intrigue et d’autre part…euhhh…l’intérêt de la chose ? non mais sincèrement, qui est à ce stade excité par l’idée de débourser 50$ pour ces épisodes generations ???
Parce que je peux vous dire gentiment qu’en ce qui me concerne, mon intérêt est proche du néant, et je vais sans aucun doute sauter la plupart des épisodes voire tous vu le prix. Je pense craquer pour le Wolverine et le Thor car écrits par les scénaristes réguliers, mais au delà ? rien à foutre, surtout quand je vois que le tiers des épisodes est écrit par Bendis…
En outre, on ne peut pas dire que Marvel a placé ses dessinateurs stars sur ce coup. Ce ne sont clairement pas des tâcherons, mais pour un truc qui est censé relancer Marvel, on ne peut pas dire que la maison fasse beaucoup d’efforts. Entre un pitch nébuleux, un intérêt invisible, des prix inabordables…on dirait que l’éditeur n’a encore une fois pas compris le problème…
Verdict : Check it si vous avez les moyens sinon pass
X-MEN GOLD #9
Scénario : Mark Guggenheim
Dessin : Ken Lashley
Sollicitation : Kitty Pryde has sworn off men named « Peter » But when she and her first love Peter « Colossuš » Rasputin are caught in dire straits, will she find herself going back on her word?
Avis : après un tie in à Secret Empire rapidement expédié, on peut remercier le scénariste pour ne pas s’être attardé, nous avons un épisode un peu mix, entre Kitty Pride qui doit à la fois faire face à une nouvelle initiative législative des USA à leur encontre et …gérer sa relation avec Colossus…Ou comment ranimer encore une fois un feu éteint depuis un bout de temps…
Autant le dire, sur le papier j’ai toujours beaucoup apprécié cette relation, surtout lors du run de Joss Whedon qui avait su magnifiquement faire monter l’envie du lectorat de les voir réunis avant de les replonger dans leurs problèmes historiques, nous rappelant qu’ils sont quelques peu maudits…juste un peu…
Sauf que depuis et bien…comment dire…tellement d’eau a coulé sous les ponts que la tension entre eux a tout simplement disparu. Malgré l’envie de Guggenheim de nous appâter avec le sujet, j’ai trouvé jusque là que ses tentatives en la matière étaient particulièrement artificielles. Le scénariste tentant de ramener une vieille intrigue sans vraiment faire le travail de construction pour impulser la chose…
Bref, comme le reste, cela ne prend tout simplement pas…
Verdict : Check it
Salut Sam et merci pour ton guide de lecture que je dévore chaque semaine.
En ce qui concerne la série Superman et nottament le dernier numéro qui te fait dire que ce numero 28 est un buy, je dois bien reconnaitre être abasourdi par ta critique.
J’ai trouvé le numéro 27 confondant de naiveté. Je ne lis pas des comics Superman pour me retrouver à lire des cours d’histoire pour les nuls dignes d’un cours de 4eme (et encore). la preview du numero 28 me fait dire que celui ci sera encore pire que le précédent enfilant les perles a la gloire de l’Amérique les unes apres les autres. A la limite pourquoi pas mais c’ets fait a un niveau tellement ras des paquerettes , que décidémment , trop c’est trop, je m’arrete la.
Cela fait bien longtemps que je n’attend plus rien de Tomasi mais il me semble qu’avec cet arc , il a réelement touché le fond et je n’espere plus qu’une chose, qu’il s’en aille du titre , qu’il s’en aille de chez DC et qu’il aille écrire ses mievreries ailleurs. La série Super Sons me semblait être un bon titre pour les ados en mal de vide. J’avoue ne pas comprendre l’engouement général qui accompagne ce titre Superman.
Yeaahhh débat – 1 !!!
Nous allons être d’accord pour être en désaccord.
Concernant Superman, oui, les auteurs ont clairement adopté une approche assez naïve sur cet arc de manière volontaire, très portée sur le patriotisme du personnage,
mais il ne faut pas oublier que le personnage est une icône…américaine, souvent associée aux plus grandes valeurs du pays. Et en ce mois de juillet, il était peut être bon de rappeler aussi que en ces temps politiques troublés, les USA ne sont pas (encore ou complètement) un ramassis de rednecks racistes qui pensent d’abord avec leur M5 qu’avec leur tête…
Et quand tu parles des cours d’histoire digne de la 4e …il faut se souvenir à qui le message est adressé : leur fils Jon, qui n’a que 10 ans, et qui est à un âge où il découvre encore l’histoire de son pays. Donc à mon sens rien de déplace.
Enfin, je suis assez surpris par ton commentaire sur Tomasi.
Certes comme tous les auteurs, il a eu des ratés, mais ses réussites sont pour moi bien plus nombreuses : Green Lantern Corps, Batman & Robin, et maintenant Superman qu’il a réussi remettre sur pied avec Gleason, non vraiment un très bon scénariste.
Bonjour Sam,
Le Sup précédent était déjà une honte c’est pas : « C’est doucement patriotique et pas mal guimauve » c’est carrément pro Américain, bien pensant et crétin. Mais Tomasi n’a honte de rien et dans la preview de ce numéro on continue dans la surenchère bien pensante.
Les lecons convenues « Words are powerful, Jon They change the world « , mais tais toi Tomasi. Mes cours d’éducation civiques étaient moins bêtes et pénible que cette lecture.
Je ne comprends pas à qui s’adresse ce comics, mais une chose est sûr, pas à moi.
Je trouve que justement c’est ridicule d’utiliser ce titre pour faire ce genre de chose.
Si il n’a rien à dire à part enfoncer des portes ouvertes qu’il fasse autre chose.
Bonne journée.
Bonjour, et
yeahhhh débat – 2
Tout d’abord, je ne vois pas pourquoi Tomasi aurait honte de quoique ce soit étant donné que le message principal de cet arc est : les parents Kent tentent d’apprendre les bonnes leçons à leur fils. Rien donc de choquant à enfoncer quelques portes ouvertes, voire quelques fenêtres, voire l’accès à la cave et au grenier.
Bonjour
Je suis plutôt d’accord avec Sam
Ce numéro 27 était pour moi un petite pause fraîcheur après pas mal de rebondissements, il permet de continuer le développement de la famille Kent et met en avant le role difficile de Lois en temps que femme de superman.
De plus le ton est juste et bien adapté à l’idée que les parents donne des petites leçons d’histoire à leur fils de 10 ans.
Enfin c’est certes pro américain mais en même temps c’est un comics Us avec un perso emblématique et au même rang que Captain América dans le symbolisme américain. Alors oui c’est très patriote ( je vois pas où est le mal) mais ce n’est pas l’image de l’Amérique d’aujourd’hui.
Je vais peut être un peu loin mais j’ai aussi vu ça comme une façon pour Tomasi de montrer sa vision de l’esprit américain ( les histoires ne sont pas choisie au hasard, l’une en faveur du role de la femme , l’une en faveur du role des BONS politiciens etc…) bref tout ceux sur quoi Trump crache ou a craché durant sa campagne.
En tout cas pour moi c’est aussi un buy 🙂
« c’est carrément pro Américain, bien pensant et crétin. »
En même temps, avec un peu de recul, ça s’applique au 3/4 de la production mainstream Marvel/DC. (Et aux films etc.)
Le fait est que tu as raison, pour une raison simple : les comics sont un medium américains, mettant en scène des héros américains dans un contexte géographique américain, écrit dans 99% des cas par des auteurs soit américains soit au moins anglophones et donc dans la sphère d’influence US…
Mettez-vous tous d’accord en lisant Extremity
Bonjour,
Ce serait tout de même moins drôle si on était d’accord.
Mais effectivement Extremity c’est vraiment sympa.
J’avais préparé un commentaire pour répondre à Sam mais le pigeon m’a coupé l’herbe sous le pied.
Je suis entièrement d’accord avec ses propos.
Je vais tout de même ajouter mon petit grain de sel :
Ce qui est gênant dans le fait d’enfoncer les portes ouvertes c’est que au mieux ça vous fait sourire sans rien apporter, au pire ça énerve les gens comme moi.
Jon est un des persos les moins réussi du DC rebirth, Tomasi nous refait son Damian époque Batman et Robin, où le perso de Damian était déjà en dessous de ce que Morrison pouvait faire.
Cette impression de relire du Batman et Robin période New 52 me dérange.
C’est à peu près tout.
Sinon j’aime beaucoup les guides de lectures que tu proposes (Sam), et mes propos ne sont en rien une attaque personnelle.
Bonne journée.
Pas de soucis, je l’avais compris ainsi.
D` ou mon exclamation de joie devant un bon débat. Tout le monde est resté parfaitement civil, percevant parfaitement la différence entre critique d’un avis et attaque personnelle. Du coup, je n’ai personnellement aucun problème avec les réponses faites.
Exactement, je pense que sur ce point, il peut et doit y avoir consensus (surtout si nous évitons d’écouter toute autre opinion…)
Ahhhh, pour une fois que je suis en desaccord avec Sam, j’en profite :
« l faut se souvenir à qui le message est adressé : leur fils Jon, qui n’a que 10 ans, et qui est à un âge où il découvre encore l’histoire de son pays. Donc à mon sens rien de déplace. »
Bizarrement je pensais que le message s’adressait au lecteur (c’est à dire moi) et donc cela confirme bien ce que je pense: Ce titre Superman s’adresse aux pré ados en manque de culture générale de base. ce que Tomasi nous présente dans ces numéros, j’espere que tu n’avais pas besoin de lui pour l’apprendre. Et puisque ces numéros ne montrent rien d ‘autre que cela, je n’y vois absolument AUCUN interet.
Concernant Tomasi: « mais ses réussites sont pour moi bien plus nombreuses : Green Lantern Corps, Batman & Robin, et maintenant Superman »
En fait, j’ai detest€ le run de Tomasi sur Batman et Robin auquel j’ai trouvé les mêmes défauts qu’a ce Superman, jusqu’a la mort de Robin où la série est alors devenue encore pire. Je prefere passer sous silence son run sur Det. Comics par décence. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé sur GL Corps. Je souconne quelqu’un de son entourage d’avoir ecrit les scripts pendant qu’il dormait lui faisant croire que c’etait son oeuvre qu’il ne se souvenait plus avoir écrit.
J’espere que tu ne m’en veux pas de montrer a la face du monde a quel point tu peux avoir mauvais gout parfois 😉
Sur ce, je te souhaite une bonne journée
Pas de soucis, on va juste s’accorder pour ne pas être d’accord et tout ira pour le mieux.
» Ce titre Superman s’adresse aux pré ados en manque de culture générale de base. ce que Tomasi nous présente dans ces numéros, j’espere que tu n’avais pas besoin de lui pour l’apprendre. »
Steve, il me semble bien, disait avoir appris des choses… Mais je te laisse maître de tes propos. 😛
Pour en revenir a l’argument autour duquel Jon decouvre l histoire de son pays donc il n y a aucun mal a faire 40 pages de comics pour presenter l histoire des US niveau 4eme, j en déduis que si Jon veut plus tard devenir patissier, tu ne verras pas de probleme à avoir un comics Superman avec 20 pages de recette pas a pas pour apprendre a réaliser son premier Kouglof.
SI j’ai envie d’apprendre comment faire un Kouglof pourquoi pas.
Ensuite, comme je l’ai dit on touche ici à la question de l’appartenance de Superman aux USA, qui est un point historique qui contribue à l’identité même du personnage, et a donc plus d’importance qu’une recette de patisserie.
C’est aussi montrer une facette du personnage importante tout à la mettant à niveau de son fils qui étant donné son jeune âge, ne peut encore appréhender certains concepts.