DELCOURT COMICS
THE SWORD TOME 1
Date de sortie : 05 mars 2014
Prix : 15.95€/160 pages
Scénario : Jonathan & Joshua Luna
Dessin : Jonathan & Joshua Luna
Sollicitation : Dara Brighton est une jeune étudiante paraplégique qui mène cependant une vie normale et heureuse. Jusqu’à ce que trois étrangers frappent à sa porte pour réclamer une épée séculaire. S’ensuit une lutte fatale entre sa famille et ces inconnus, et elle se retrouve ensevelie sous la maison. C’est là qu’elle découvre l’épée et son pouvoir extraordinaire. Sa quête de vengeance ne fait que commencer…
Avis : c’est avec une grande joie, que je vois Delcourt reprendre la publication des œuvres des frères Luna. Les deux auteurs qui avaient fait parlé d’eux avec Ultra puis Girls ont en effet cessé leur collaboration après cette magnifique série. Joshua Luna a ainsi lancé l’année dernière Whispers, qui a connu une vie difficile après de multiples retards, et Jonathan Luna signe en ce moment même son retour triomphal avec la géniale série Alex + Ada. The Sword a mis du temps à arriver en France en raison du faible succès commercial, malgré un très bon accueil critique, de The Girls. On peut de fait comprendre que cela ait refroidi Delcourt pour enchaîner sur cette série. Apparemment des conditions plus favorables, comme le fait que le lectorat soit plus mûr pour des œuvres plus adultes + la reconnaissance acquise avec le temps par les premiers travaux des frères Luna, ont convaincu les éditions Delcourt de retenter le coup.
Dans leurs précédentes œuvres, les frères Luna avaient adopté une approche assez innovante dans leurs histoires en s’attardant beaucoup sur certaines thématiques et notamment les relations hommes/femmes en ne craignant d’aller assez loin dans la description de certaines choses comme la violence, notamment dans Girls. Ici l’approche est plus classique à priori…et le à priori est ici très important. Le pitch de départ semble en effet assez classique quand on lit la sollicitation. Mais je peux vous assurer que le sentiment à la lecture est totalement différent. Les deux auteurs ont en effet conçus un récit qui touche au cœur, souvent émouvant alors que la quête de vengeance de Dara s’entremêle avec des révélations sur le passé de son père et de cette fameuse épée.
Comme je l’ait dit le côté artefact ancien sur-puissant, peut apparaître comme cliché sur le papier mais le traitement est vraiment original et mérite véritablement de s’y pencher. Au fil des années, je dois bien avouer que peu de comics m’ont vraiment émus et touchés. The Sword en fait partie, notamment pour sa conclusion vraiment inoubliable…La série comptera à ce titre 4 tomes regroupant 24 épisodes tous vraiment exceptionnels…mais parfois incroyablement violents. Je préfère prévenir d’emblée que la série n’est vraiment pas pour un jeune lectorat car les combats qui sont mis en scène vont souvent très très loin. Et je ne parle pas de la violence fun à la Invincible. Non là je parle de la violence qui fait mal, qui choque parfois voire souvent. Donc attention.
Verdict : à posséder.
Nightfall 3. La Chute
Scénario : Fred Fordham
Dessin : Fred Fordham
Sollicitation : Comment Lily va-t-elle réagir en apprenant l’implication de Donnie dans l’attentat qui a failli causer sa mort ? Quelle sera l’issue de l’épidémie de sommeil qui touche tous les enfants ? Les réponses dans ce dernier volet, récit d’une trahison entre deux personnes qui ne se sont jamais rencontrées… Une création inédite à la croisée de Sandman et V pour Vendetta.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour ceux qui ont aimé les deux premiers tomes
Star Wars – Le coté obscur 14. Dark Vador – Le 9e Assassin
Scénario : Tim SIEDELL
Dessin : Stephen THOMPSON & Ivan FERNANDEZ
Sollicitation : La Guerre des Clones touche enfin à sa fin. La galaxie est sous le joug de l’Empereur Palpatine et de Dark Vador. Sous ce nouveau régime, la galaxie doit se plier aux injonctions des deux hommes. Nombreux sont ceux qui ne sont pas prêts à subir ces contraintes… Un neuvième assassin – encore plus mortel que les huit précédents – a été engagé pour tuer Dark Vador !
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie
Verdict : pour ceux qui suivent les titres Star Wars
PANINI COMICS
INFINITY 1
Prix : 2€/64 pages
Épisodes : Infinity 1
Sollicitation : Début du crossover Marvel qui redéfinit complètement l’univers de la Maison des Idées ! Les redoutables Bâtisseurs veulent détruire la galaxie mais les Avengers sont prêts à les en empêcher ! Et que vient faire Thanos dans cette histoire ? Une épopée cosmique mise en scène par Jonathan Hickman et Jim Cheung.
Avis : début du très sympathique crossover Infinity. Après des mois et des mois à nous avoir imposé des épisodes bien chiants sur Avengers, Hickman semble s’être réveillé avec cet event qui outre la mini centrale traverse également les séries Avengers et New Avenges, qu’il faut suivre absolument en parallèle et complément pour vraiment comprendre l’intrigue globale. Bien qu’Hickman continue d’écrire les titres Avengers de manière absolument impersonnelle avec zéro développement de personnages, Infinity se distingue par de grands moments bien épiques comme on aurait aimé en voir depuis le début du run du scénariste. Pour cela il amène deux menaces d’échelle biblique dans son récit :
– d’un côté les bâtisseurs, qui sont bien décidés à faire mentir leur nom en exterminant tout ce qui est sur leur chemin, avec la Terre en point de mire final. C’est une véritable guerre que le scénariste met en scène entre cette race…et ben toutes les grandes races de l’univers Marvel…
– l’arrivée de Thanos sur Terre…privée de tous ces Avengers partis mener la guerre contre les Bâtisseurs. Seuls quelque héros sont restés derrière et ils vont vite être dépassées par les troupes de Thanos menées par des généraux sur puissant (avec en fond toujours le conflit entre le Wakanda et Atlantis…)
A noter :
– que Hickman adopte une écriture assez spéciale pour ce crossover. Plus qu’un développement de conflit, il écrit une succession de moments plus ou moins importants, une espèce de pot-pourri souvent assez jouissif mais qui laisse encore une fois les personnages comme des pantins sans fils interchangeables.
– je l’ai dit et je le répète il faut lire en plus le mag Avengers sous peine de passer à côté de choses importantes
– à l’issue du crossover, Marvel se concentrera sur les Inhumains qui voient leur situation (encore) évoluer …
– le prix très bas pour ce premier épisode. Apparemment Panini a bien conscience du mauvais goût laissé dans la bouche des lecteurs par les précédents crossovers (Fear Itself, Age of Ultron,…) et espère attirer les plus récalcitrants avec cette offre à 2€ pour le premier épisode.
Verdict : à posséder.
AVENGERS 9
Prix : 4,80€/ 112 pages
Épisodes : Avengers (2013) 17-18 ; New Avengers (2013) 9 ; Secret Avengers (2013) 8 ; Young Avengers (2013) 10
Sollicitation : Lisez INFINITY 1 puis rejoignez-nous pour découvrir trois chapitres capitaux de l’aventure, orchestrés par Jonathan Hickman, Nick Spencer, Leinil Yu, Mike Deodato et Stefano Caselli… La Terre face à une double menace ! En prime, de nouveaux épisodes des Secret et Young Avengers, par Gillen, McKelvie et Ross.
Avis : je ne vais pas revenir sur ce que j’ai dit dans mon avis sur Infinty. Crossover très sympa à lire (sans doute le meilleur depuis un sacré bail) et épisodes d’Avengers et New Avengers à lire absolument pour tout comprendre. L’intérêt porte plus ici sur le retour de Secret Avengers qui débute un arc ambitieux avec MockingBird coincée seule et sans possibilité de sauvetage sur l’île AIM. Un arc avec beaucoup de potentiel…massacré puisque coupé en deux par l’intervention d’Infinty…marvel s’est senti obligé d’intégrer des ties ins au crossover dans la série et notamment la réaction du SHIELD à certains évènements. Ce qui aurait du faire l’objet d’une mini série ou d’un one shot est ici intégré de force dans une série qui commençait enfin à décoller…Dommage. Côté Young Avengers, c’est vraiment avec la série d’épisodes qui débutent ici que j’ai commencé à ne plus rien comprendre…(non sérieux qui c’est Leah, moi pas comprendre et c’est pas expliqué…)
Verdict : à posséder si vous voulez suivre Infinity
IRON MAN 9
Prix : 4,80€/ 112 pages
Épisodes : Iron Man (2013) 15-16 ; Guardians of the Galaxy (2013) 6 ; Nova (2013) 6 ; Fantastic Four (2013) 13
Sollicitation : Suite de la confrontation entre Iron Man et 451… et le Déicide s’en mêle ! Gamora se mesure à Angela et les Gardiens de la Galaxie se contentent de regarder. Nova revient, à l’instar de Fatalis, bien décidé à empoisonner la vie des Quatre Fantastiques. Par Gillen, Fraction, Land, Bendis, Pichelli, Bagley, Wells et Medina.
Avis : pas grand chose à dire sur ce mag étant donné que j’ai laissé tombé la lecture d’à peu près toutes ces séries depuis un moment. Le seul truc que l’on peut dire c’est que la sollicitation pour GoG est parfaitement exacte et correspond assez tristement à la réalité, à savoir 22 pages très bien dessinées complètement vides avec un combat bien vide entre Gamorra et Angela…En gros Bendis s’est pris un petit mois de pause…Heureusement la série va connaître du mieux dans les mois à venir. L’intégration d’Angela est en effet assez bien géré par Bendis…n’attendez aucun élément de la part de Neil Gaiman qui prête son nom mais n’a aucune influence sur le scénario…A noter par ailleurs que du côté de Fantastic Four, la fin du run de Fraction est proche puisque son dernier épisode sera le 16. De même ne vous attachez pas trop à Zeb Wells sur Nova puisqu’il ne signera que quelques épisodes.
Verdict : pour ceux qui suivent …(merci de me dire pourquoi…)
SPIDER-MAN 9
Prix : 4,80€/ 112 pages
Épisodes : Superior Spider-Man 16-17 ; Superior Foes of Spider-Man 1-2 ; Scarlet Spider (2012) 20
Sollicitation : Dan Slott, Humberto Ramos et Ryan Stegman arbitrent le choc final entre le Spider-Man supérieur et le Super-Bouffon, avant l’arrivée de… Spider-Man 2099 ! Découvrez aussi le dénouement du crossover avec Scarlet Spider qui voit le retour du Chacal. Et lisez le début de Superior Foes of Spider-Man ! Par Spencer, Lieber, Yost et bien d’autres.
Avis : Dan Slott déroule ces intrigues à 100 à l’heure puisque à peine achève t-il son histoire sur le HobGoblin dans l’épisode 18 qu’il en démarre une nouvelle très importante dans l’épisode 19. Comme je vous l’avais dit le mois dernier pour le Spider-Man 8, le scénariste ne se refuse rien ! comment oublier son assaut à coup de robot géant sur Shadowland ou la manière assez peu chevaleresque de traiter le cas HobGoblin. Très sincèrement si vous n’avez pas explosé de rire comme moi devant la manière dont Spider-Ock gère sa carrière de super anti héros, faut aller vous faire soigner ! Une fois « achevé » cette histoire sur le HobGoblin, avec le Green Goblin opérant toujours dans la pénombre, Slott ramène un élément plus vu depuis très longtemps dans la galaxie de Spider-Man, avec tout l’univres 2099 et notamment le personnage de Spider-Man de cette époque. Outre le couverture sublime de JG Jones, cette intrigue va devenir un des fils rouges de la série (oui encore un) même une fois l’arc achevé ! De mois en mois on voit vraiment comment Slott parvient à enrichir l’univers de Spidey en essayant de rendre hommage à toutes les époques du titre.
De l’autre côté conclusion du crosover entre Superior Spider-Man Team Up et Scarlet Spider qui ramène un personnage important, à savoir le Chacal. Slott avait ramené le personnage dans Amazing il y a un moment, notamment en en faisant un des acteurs principaux de Spider-Island. Mais il s’était fait assez discret depuis. Le ramener dans Scarlet Spider fait plus que sens étant donné le lien particulier entre Kaine et son « créateur », tout cela entre-mélé avec les relations difficiles avec Spider-Ock (Otto se souvient que Kaîne l’a tué lors de la saga du clone (oui longue histoire) et dans le même temps Otto connaissait le Chacal ! Bref une conclusion attendue qui mêle une des pires menaces du Spider-verse à des relations plus que compliquées…
Enfin Panini lance le dernier spin off de Superior Spider-Man, avec Superior Foes of Spider-Man centrée sur des ennemis de 8e zone de Spidey…Encensée depuis des mois partout, par tous les critiques, écrite par un de mes scénaristes favoris et armé de ma nouvelle appréciation des séries Superior, je me suis dit banco, cela va forcément être une très bonne lecture ! et ….bien pas du tout. Je dois bien dire que je dois être une des seules personnes à la surface de la planète qui a lu cette série et qui n’a pas du tout, mais alors pas du tout aimé. Les personnages sont sans intérêt, l’humour tellement pas drôle que les tentatives de blagues du scénariste font pitié et l’histoire tellement absente que l’on se demande comment Spencer arrive à remplir ses 22 pages par épisode…Je vous recommande donc plutôt d’aller lire la critique de Marti sur ces deux premiers épisodes, si vous voulez une impression positive…Et si vous avez écouté le dernier Comixity, vous savez que cela va être un sujet de débat chaud chaud chaud lors de la prochaine emission
Verdict : à posséder.
X-MEN 9 : LA BATAILLE DE L’ATOME (1/2)
Prix : 4,80€/ 112 pages
Épisodes : X-Men: Battle of the Atom 1 ; All-New X-Men 16 ; X-Men (2013) 5 ; Uncanny X-Men (2013) 12 ; Wolverine and the X-Men 36)
Sollicitation : Dans la première partie du crossover La Bataille de l’Atome, les X-Men doivent décider du sort de leurs prédécesseurs, car la présence de ces derniers pourrait anéantir notre présent ! Et si quelque chose dans le futur refusait cette éventualité ? Par Bendis, Wood,Aaron, Bachalo, Immonen, López, Cho et Camuncoli.
Avis : le crossover qui a tué mon enthousiasme tout juste renaissant pour les X-Men débarque donc en VF dans ce numéro…Tout d’abord saluons la décision de Panini de ne pas disperser ce crossover entre plusieurs revues sur plusieurs mois ce qui est toujours assez lassant. Les 10 épisodes du crossover seront compris dans les numéros 9 & 10 du mag X-Men. Donc inutile d’acheter autre chose…La grande question est : devez vous acheter le machin ? grande question sans réponse facile…L’un des défauts de cette « intrigue » est le manque réel de conséquences notables à la fin du crossover. On a un peu l’impression que les scénaristes rangent les jouets sans apporter grand chose au final…Il y a bien quelques trucs à suivre…mais ces changements sont tellement mal gérés qu’il est difficile de les prendre au sérieux..
Ce qui est réellement dommage est que comme vous allez pouvoir le constater le crossover débute vraiment bien. Les X-Men du présent décident (ou plutôt prennent finalement conscience ) que la présence des 5 X-Men du passé représente un trop grand risque pour tout le monde et qu’il faut les renvoyer à leur époque. Décision qui va vite être compliquée par l’arrivée de nouveaux joueurs dans la partie. Sur le fond il y a de réelles bonnes idées, et quelques bonnes surprises même si l’on peut regretter la manière dont Bendis gère le personnage de Jean Grey au début (cela s’améliore dans la seconde partie).
Cependant ce bon départ laisse vite la place à un ventre très mou et une conclusion un peu trop facile à mon goût. Battle of the Atom au final se révèle bien trop long, bien trop décompressé et si l’idée de départ vient de Jason Aaron, la piètre qualité de l’ensemble repose sur ses épaules et sur celles de Bendis qui signe la moitié des épisodes et porte une grande part de la responsabilité dans la perte de jus et de rythme que connaît la machin dès l’épisode 3/4…Aaron ne peut pas vraiment se dédouaner non plus puisque la partie qu’il signe est sans doute l’une des pires du crossover…Un crossover donc décevant absolument pas à la hauteur des 50 ans des X-Men, qui palit assez vite par rapport à Infinity et qui prouve encore une fois que les Avengers demeurent la priorité de Marvel…
Cette piètre qualité a donc tué mon engouement renaissant pour les mutants, un engouement suscité par le travail essentiellement de Jason Aaron sur Wolverine and the X-men, les bons débuts de Brian Wood sur les X-Men et le côté tolérable bien que très irritant (car souvent très vide) des séries de Bendis. L’après crossover ne s’est guère avéré glorieux. Je n’ai pas retouché aux séries de Bendis, profondément dégoûté par sa manière d’écrire. Le titre de Brian Wood s’est tout simplement effondré avec un arc chiant au possible et Wolverine and the X-Men se contente de ranger les jouets avant le départ d’Aaron…Reste Amazing X-men série à tendance blockbuster dominée par le dessin au scénario relativement insipide qui débarquera en mai prochain en VF…En somme la renaissance mutante…ben c’est pas pour maintenant…
Verdict : à lire, mais ne rien en attendre.
AVENGERS UNIVERSE 9
Prix : 4,80€/ 112 pages
Épisodes : Captain Marvel (2012) 14 ; Thor : God of Thunder 8 ; Indestructible Hulk 9 ; Captain America (2013) 7 ; Fearless Defenders 7
Sollicitation : Les deux Thor affrontent Gorr (par Aaron et Ribic) tandis que Captain America tente de s’échapper de la Dimension Z (par Remender et Romita Jr) ! Hulk, quant à lui, fait équipe avec Daredevil (par Waid et Scalera). Plus, les Défenseurs et la fin de L’Ennemi Intimeavec Captain Marvel.
Avis : en ce mois de mars, Panini retrouve un peu de bon sens avec le retour en même temps dans le mag des deux seules séries qui vaillent la peine d’être lues, à savoir Cap et Thor. Le début de l’affrontement final entre les Thor et Gorr débute ici, mais il va falloir être patient pour en voir la conclusion…dans l’épisode 11. Jason Aaron oppose à ses héros un vilain tellement formidable que la bataille va vite prendre une ampleur démesurée qui va ravir tous les lecteurs VF, croyez moi cela fait partie des trucs les plus réussis par Aaron chez Marvel ! et comme d’habitude, Esad Ribic massacre tout sur son chemin !!!
Attention, ne croyez pas la sollicitation concernant Captain America, l’arc sur la dimension Z est encore loin d’être fini, puisqu’il s’achèvera vraiment dans l’épisode 10. Et là aussi, le lecteur n’est pas au bout de ses surprises, puisque Remender a conservé d’énormes surprises sous le coude. Je ne spoile rien, mais Cap ne s’en sortira pas sans pertes alors que dans le derniers épisodes, on avait vu que Zola avait réussi à récupérer son fils Ian avant de lui laver le cerveau pour le retourner contre Cap ! la série devient donc encore plus épique alors que Steve va devoir affronter / sauver celui qu’il a élevé comme un fils.
Rien à dire sur Hulk que j’ai complètement laissé tombé tellement le travail de Waid sur le titre ne m’intéresse pas et à mon sens ne mène à rien. Idem pour Captain marvel et Fearless defenders…
Verdict : à posséder pour Thor et Captain America.
UNCANNY AVENGERS 10
Prix : 4,5€/72 pages
Épisodes : Uncanny Avengers 11 ; Avengers Arena 11-12
Sollicitation : Le Hurleur, Daken, le Moissonneur et Sentry sont les nouveaux Cavaliers de l’Apocalypse ! Les Avengers en rangs dispersés pourront-ils les battre ? Par Remenderet Acuña. Et il est temps pour les jeunes de Murder World de se venger d’Apex… et d’Arcade ! Par Hopeless et Burchielli.
Avis : dernier numéro d’Uncanny Avengers sous cette formule. Le titre va être relaunché en mai dans le cadre d’un mag bimestriel de 112 pages qui verra l’arrivée de Mighty Avengers (oui encore une série Avengers…) et à terme des titres liés à Inhumanity (le nouveau truc Marvel dont je n’ai rien à battre !).
Malheureusement un seul épisode de Uncanny Avengers à se mettre sous la dent…il faut dire que nous sommes relativement proche de la VO, puisqu’au moment où sortira l’épisode 11 en VF, l’épisode 17 sortira juste aux USA ! Plusieurs choses à noter, C’est vraiment avec cet épisode que débute l’introduction des nouveaux cavaliers d’apocalypse choisis par les Jumeaux et autant le dire la confrontation avec les différentes factions de la désormais divisée Unity Team, va être incroyablement violente, en particulier les combats Thor/Sentry et Wolverine/Daken. La série va continuer à monter en puissance dans les prochains épisodes alors que Remender va continuer à ajouter de nouveaux éléments, notamment alors que les jumeaux Apo mettent en place leur plan. En outre il faut souligner que plusieurs dessinateurs vont se succéder dans les prochains mois, Daniel Acuna, puis Salvador Larroca pour l’épisode 12 et à partir de l’épisode 134Steve McNiven viendra signer quelques épisodes absolument épiques !!!
Verdict : à posséder !
WOLVERINE 9
Prix : 4,5€/72 pages
Épisodes : Wolverine (2013) 9 ; Wolverine and the X-Men 34-35)
Sollicitation : Que fait donc Mystique à l’école Jean Grey ? Et pourquoi brandit-elle une très longue épée ? Mais surtout, privé de son facteur auto-régénérant, Wolverine pourra-t-il la neutraliser à temps ? Réponses de Cornell et Davis. Et conclusion de La Saga des Damnés, par Aaron et Bradshaw.
Avis : comme d’hab on continue de n’avoir rien à battre de la série Wolverine, à part qu’elle est dessinée par le génial Alan Davis. Non on se concentre sur Wolverine and the X-Men qui achève ici son arc consacré à la démentielle Hellfire académie ! et croyez moi cela va péter de partout alors que :
– Wolverine est bien décidé à récupérer ses élèves
– le raison pour laquelle Idie a accepté d’intégrer cette école est révélée
– Bobby Drake nous montre les constructions de glace qu’il peut accomplir
– les îles Krakoa se pètent la gueule dans un remake de Pacific Rim
– Broo voit la lumière
– Quentin est plus bad ass que jamais
– Toad essaye de sauver Paige Guthrie ….
Bref il y a un million de personnages, de sub-plots, de baston, c’est du comics bien riche à l’ancienne comme on aime, avec toujours ce ton fun qui fait que vous avez un sourire au lèvres du début à la fin de le lecture. Après une année difficile, la série revient ici au sommet de sa forme, avant de s’enfoncer dans Battle of Atom. Une fois le crossover achevé, Aaron consacrera surtout son temps à conclure toutes ses intrigues en cours pour achever la série au numéro 42, soit un chiffre canonique pour les titres Marvel à l’heure actuelle…
Verdict : à posséder pour Wolverine and the X-Men qui vous fera pleurer de joie !!!
X-MEN UNIVERSE 9
Prix : 4,80€/ 112 pages
Épisodes : Savage Wolverine 9 ; Uncanny X-Force (2013) 9 ; Astonishing X-Men (2004) 64-65 ; Gambit (2012) 13
Sollicitation : Jock écrit et dessine le premier volet d’une nouvelle aventure de Wolverine ! Liu et Walta concluent l’histoire de l' »Iceberg fou » ! Humphries, Alphona et Talajic offrent un dénouement à Fantomex et Psylocke ! Et Gambit arrive dans XMU, emmené par Asmuset Pinna.
Avis : c’est bon les gens vous pouvez arrêter de lire le mag !
– SA débute un arc écrit et dessiné par Jock. Alors graphiquement si vous aimez cet artiste (si c’est pas le cas veuillez vous dénoncer pour une euthanasie prochaine…), c’est vraiment superbe..sauf que niveau histoire il faudra repasser. Apparemment Jock s’est fait plaisir mais a oublié d’écrire un scénario pour 3 épisodes d’une vacuité assez sidérante…
– Uncanny X-Force qui était sur une bonne lancée, s’enfonce dans le n’importe quoi à partir de ce numéro qui est aussi l’un des derniers que j’ai lu…Le titre s’achève bientôt et vu le désastre, je dirais que c’est une décision de bon sens. Le titre démarrait bien, mais a pâti graphiquement ces derniers mois d’artistes pas du tout adaptés à un titre X-Men. Marvel a décidé de couler le titre et ce de manière assez évidente.
– Asto. Alors oui cette histoire sur Iceberg corrompu est assez bien menée…mais comme je l’ai déjà dit, les conséquences qu’essayent d’instituer la scénariste ont été tout simplement ignorées par les autres auteurs X (tous, pas que Bendis…). Le titre s’achève bientôt et vu l’isolation qu’il connaît, ce ne sera pas une grande perte…
– enfin Panini complète le mag avec la série Gambit..qui va aussi bientôt s’arrêter et dont le contenu ne prête aussi à aucune conséquence. Certes le titre est sympa, mais cela reste du bof bof
En gros nous avons donc là un mag composé des restes des séries X-Men. Les séries n’ont guère d’intérêt et à mon sens ne méritent pas les 5€ du prix du mag…
Verdict : à éviter.
URBAN COMICS
MYTHOLOGY
Prix : 39€/
Sollicitation : Avec MYHTOLOGY, entrez dans les coulisses du processus créatif d’Alex ROSS, de ses premiers dessins à l’âge de trois ans aux mémorables KINGDOM COME, JUSTICE et BATMAN : GUERRE AU CRIME. L’artiste y dévoile non seulement son amour de longue date pour les personnages de légende qui composent l’univers DC, mais également les secrets de son travail fascinant. Le designer Chip KIDD et le photographe Geof SPEAR se sont associés à l’artiste pour éclairer d’un jour nouveau son approche graphique et scénaristique unique des super-héros. Plus de trois cent pages dans l’intimité du plus étonnant des dessinateurs de comics de sa génération, préfacées par M. Night ShyAmAlAn, réalisateur d’Incassable et du Sixième Sens.
Avis : il y a presque 20 ans de cela apparaissait sur la scène comics le peintre Alex Ross. Alors que les comics de l’époque laissent la place aux anti héros bodybuildés, aux héroïnes qui font plus office de pin-up qu’autre chose, que les flingues démesurés font la loi, que les ninja cyborgs s’appelant deathblood ou bloodeath sont les personnages les plus populaires du médium, Ross débarque avec son amour pour les comics de super-héros de papa et va rappeler au travers d’œuvres fortes comme Kingdom Come ou Marvels d’où viennent les comics et où ils feraient bien d’aller se ressourcer plutôt que de devenir une espèce de parodie d’eux-mêmes…Si l’artiste a perdu un peu de son aura dans le courant des années 2000, notamment quand il a commencé à avoir des prétentions de scénariste alors qu’il aurait du rester sur sa planche à dessin, son style reste attaché à certains des plus grands chef d’œuvres qu’aient pu produire le genre…L’ouvrage en question qui apparemment propose de revenir sur son processus créatif sur certaines de ses œuvres les plus célèbres est donc intéressant…sauf que je trouve le prix légèrement démesuré…
Verdict : à consulter sur les étales…
KILLING JOKE
Prix : 13€/72 pages
Épisodes : Batman — The Killing Joke Deluxe Edition
Scénario : Alan Moore
Dessin : Brian Bolland
Sollicitation : Le Joker s’est à nouveau échappé de l’asile d’Arkham. Il a cette fois pour objectif de prouver la capacité de n’importe quel être humain de sombrer dans la folie après un traumatisme. Pour sa démonstration, il capture le commissaire GORDON et le soumet aux pires tortures que l’on puisse imaginer, à commencer par s’attaquer à sa chère fille, Barbara Gordon.
Avis : il est des chef d’œuvres qu’il est parfois difficile d’aborder et Killing Joke en fait partie. En quelques dizaines de pages Alan Moore et Brian Bolland ont en effet accouché d’un récit qui a non seulement changé l’univers de Batman à jamais, mais aussi une certaine manière de raconter des comics, vers quelque chose de plus sombre mais surtout plus mature. A la fin des années 80, DC connaît un bouillonnement créatif à la suite de Crisis of Infinite Earths. Alors que John Byrne est en train de révolutionner Superman, alors que Frank Miller a changé à jamais la manière dont on voyait Batman en 86, DC décide de commander à Alan Moore un nouveau scénario pour continuer dans la voie de Miller et accentuer la modernisation de l’univers de Batman.
Nous sommes alors en 88 et le divorce entre DC et Moore est alors bien engagé (cf la gestion du cas Watchmen). Mais contractuellement Moore doit encore un scénario à l’éditeur (tout rapprochement avec Transmet est bien sûr fortuit…) et à cette époque le monsieur a encore une certaine éthique professionnelle et plutôt que de saboter le boulot, le monsieur décide au contraire de relever le défi et d’examiner en profondeur la rivalité de Batman avec le Joker dans une étude de personnage d’une rare profondeur. Les premières pages s’ouvrent ainsi sur le rappel du destin funèbre qui attend soit l’un soit les deux personnages. Cela n’a l’air de rien, mais rappeler de manière sobre la nature mortelle de ces personnages dans un univers où personne d’important ne meurt vraiment, où les vilains disparaissent pour mieux revenir, cette petite joute verbale en dit long sur ce que veut faire Moore. Très vite d’ailleurs on se rend compte qu’il laisse Batman de côté pour s’intéresser de plus près au Joker en faisant mine de lui donner pour la première fois en 50 ans une origine…une origine qui sera toujours présentée sous le prisme du doute, puisque le Joker lui-même admet ne plus savoir quelle version de sa vie est exacte…
Tout bascule assez rapidement alors que le Joker s’enfonce dans une nouvelle spirale de violence et de folie qui viendra marquer à jamais deux personnages proches de Batman : le commissaire Gordon et sa fille Barbara..Au final Moore confronte ses personnages dans un duel final, qui répond à tout sauf à la confrontation héroïque. Batman censé être l’athlète ultime peine comme jamais, ses poses théâtrales semblent plus ridicules et déplacées que jamais. Dans le même temps on comprend où veut en venir Moore : Batman et le Joker sont les deux faces d’une même pièce, destinées à s’affronter à jamais jusqu’à ce qu’un des deux détruise l’autre…
Outre un scénario mené de main de maître par Moore, qui admettra cependant que la nature profonde des personnages avait fini par reprendre le dessus l’empêchant d’aller au bout de son idée, il faut signaler le travail extraordinaire de Brian Bolland qui est une leçon de narration graphique pour tout artiste amateur ou confirmé. Sa contribution est essentielle dans ce qui est et restera encore longtemps une oeuvre indispensable et incontournable dans toute bédéthèque qui se respecte…
Verdict : à posséder si ce n’est pas déjà fait
La mise en chantier d’un film basé sur The Sword a très certainement pesée également dans le choix de Delcourt, mais quelle que soit la raison cette sortie est une bonne chose !
Malgré tout l’amour que j’ai pour Superior Foes of Spider-Man, je veux bien concéder que l’intrigue principale n’avance pas dans chaque numéro… mais vu que ce qui me plait c’est justement tout ce qui ne marche pas selon toi, ça ne me dérange pas. Les goûts et les couleurs…
L’arrivée de Gambit dans X-Men Universe est un peu une bizarrerie vu que le titre avait commencer à vivre dans X-Men Extra, ça sent les bouchages de trou… mais vu que la série jouit d’une bonne réputation c’est pas un mal pour rehausser le niveau, espérons que les lecteurs ne seront pas largués s’ils n’ont pas lu les premiers arcs. Panini aurait dû lancer Amazing X-Men dans XMU selon moi, le All-New Marvel Now offrant plusieurs séries qui auraient bien leur place dans X-Men.
Si pour beaucoup The Killing Joke est l’un des meilleurs boulots de Moore pour DC, ironiquement le scénariste désavoue cette oeuvre, mais il ne s’agit peut-être que de l’avis du Moore aigri qui chie sur les grands éditeurs plus par principe que par réel avis critique… A noter qu’il s’agira de la version recolorée par Bolland lui-même qui est superbe, offrant un sacré de jeune à toute l’oeuvre !
Bonjour et merci pour ce post.
Pour le mag X Men je suis plutôt content que Panini est changé sa composition afin que l’on puisse lire l’event sans avoir à chercher dans différent mag en faisant attention à bien les lire dans l’ordre. Du coup je pense que c’est ce qui les a incité à ajouter Gambit au Mag X Men Univers puisque X Men de Aaron se retrouve dans ce mag.
Sinon je suis content qu’Urban réédite The Killing Joke avec la nouvelle colorisation.