PANINI COMICS
100% MARVEL : DAREDEVIL – END OF DAYS 2
Date de sortie : 27 Novembre 2013
Prix : 12€/96 pages
Épisodes : Daredevil : End of Days 5-8
Scénario : Brian Michael Bendis, David Mack
Dessin : Klaus Janson, Bill Sienkiewicz, Alex Maleev
Sollicitation : Quel mystère entoure la mort de Daredevil ? Le journaliste Ben Urich poursuit son enquête et va être confronté aux plus grands ennemis de l’Homme sans Peur. Pourra-t-il leur échapper maintenant que son ami Matt Murdock a disparu ? Derniers chapitres de cette saga incontournable.
Avis : comme au mois de septembre lors de la sortie du premier tome de End of Days, la publication en deux tomes de cette mini série est une source de grande frustration, d’autant qu’il est à peu près certain que Panini va finir par nous gratifier à un moment ou à un autre d’une version deluxe copiée/collée sur la version US du Hardcover qui d’après ce que j’ai compris contient de nombreux bonus. Oui une grande frustration devant un travail de cette qualité et de ce niveau si peu respecté par une édition VF indigne d’un comic-book qui de manière quasi-assurée va devenir culte dans les années à venir.
En effet autant je peux à titre personnel critiquer à peu près tous les jours les autres travaux de Bendis (à l’exception de Powers…Powers c’est bien !), autant il faut reconnaître quand il fait du bon boulot (c’est devenu tellement rare aujourd’hui…). Avec ces 4 nouveaux épisodes, les auteurs vont continuer à retracer le parcours de Murdock durant ses années perdues au travers des yeux de ceux qui l’ont fréquenté…qui sont essentiellement les nombreuses femmes de sa vie, mais aussi ses ennemis. Dans le même temps, un mystérieux bonhomme se balade dans New York en portant le costume de DD pour suivre Ben Urich comme son ombre, alors que ce dernier cherche à comprendre les derniers mots de Murdock.
Dans ces derniers épisodes, Bendis et Mack vont nous révéler ce qui se cache derrière chacun des mystères, la signification du mot Mapone n’apparaissant bien entendu quand dans les dernières pages, à l’image du Rosebud de Citizen Kane (et non ce n’est pas le nom de la luge de Murdock…)
Verdict : à posséder même si on regrette le choix d’édition de Panini…
MARVEL DELUXE : AVENGERS VS X-MEN 1
Date de sortie : 27 Novembre 2013
Prix : 28,40€/368 pages
Épisodes : Point One 1 (Nova) ; Avengers vs X-Men 0-12
Scénario : Aaron, Bendis, Brubaker, Fraction, Hickman
Dessin : Romita Jr, Coipel, Kubert
Sollicitation : Quand le Phénix arrive sur Terre, Cyclope entrevoit le prélude à une renaissance de la race mutante alors que Captain America y voit un signe de l’apocalypse. Cette divergence d’opinion va conduire à un affrontement gigantesque entre les X-Men et les Avengers !
Avis : à peine quelques semaines après la sortie de l’absolute consacré à Avengers Vs X-Men, je ne vais pas revenir sur le contenu déplorable de ce crossover qui a volé au ras des pâquerettes et uniquement calibré pour essayer de relancer l’univers des X-Men, puisque les Avengers sonr restés assez largement peu impactés par les conséquences de ce crossover. La seule mort notable est celle d’un X-Men, les membres déchus sont des X-Men et les réorganisations ont essentiellement affectées…les X-Men…
On notera le peu de différence entre ce deluxe et l’Absolute, puisque la seule chose qui manque est la mini série compagnon A Vs X, un titre qui se résumait à un X-Man Vs un Avengers avec des coup de poings dans le visage…pour un crossover qui se résumait déjà essentiellement à cela…En l’espèce, je trouve la politique édito de Panini assez étrange de proposer de manière aussi rapprochée le même matos à des prix très différents…
Verdict : à éviter (non mais sérieux…)
100% MARVEL : HAWKEYE 2
Date de sortie : 27 Novembre 2013
Prix : 12€/128 pages
Épisodes : Hawkeye (2012) 6-11
Scénario : Matt Fraction
Dessin : David Aja,
Sollicitation : Découvrez le quotidien de Clint Barton lorsque celui-ci n’est pas en mission avec les Avengers. Chaque jour est synonyme d’aventures, que ce soit lors des fêtes de fin d’année, à l’occasion de la Saint-Valentin ou face aux dégâts causés par l’ouragan Sandy. Puis, un numéro spécial dans lequel le chien du héros mène l’enquête !
Avis : alors soyons clairs, Hawkeye est une série sur laquelle il ne faut absolument pas écouter mon avis et vous faire votre propre opinion. En effet je n’ai entendu que concerts ininterrompus de louanges sur cette série pratiquement décrite comme révolutionnaire et follement inventive. J’avais donc décidé d’essayer de dépasser mes préjugés (nourris par les piètres écrits du monsieur…) contre Matt Fraction et donner sa chance au premier tome…et grand dieu que je regrette mes 12€….
On m’avait promis une série fun et marrante, j’ai trouvé 100 pages d’ennui et de non sens…On m’avait promis un scénario inventif et bourré d’idées, j’ai trouvé des épisodes pauvres et sans grand intérêt qui ne resteront certainement pas dans la mémoire collective comme un chef d’oeuvre…
Au final les seules qualités de ce premier tome tenait essentiellement dans le fait que sans doute pour la première fois de sa carrière, Fraction a essayé de ne pas décompresser ses récits comme un malade dans des arcs en 1850 parties et s’est essayé aux épisodes one shot, ce qui pour moi est une excellente idée. Ensuite l’autre qualité tient au dessin de David Aja qui essaye de tirer quelque chose des pauvres scénarios de Fraction…mais faut quand même s’accrocher. En outre le parfum nostalgique qui plane sur ce titre me donne plus envie de gerber qu’autre chose…Bref pas pour moi, à vous de décider…
Verdict : pas pour moi…
MARVEL DELUXE : PUNISHER 1
Date de sortie : 27 Novembre 2013
Prix : 28,40€/288 pages
Épisodes : Born 1-4 ; Punisher (2004) 1-6 ; Punisher: The Cell 1
Scénario : Garth Ennis
Dessin : Darick Robertson, Lewis LaRosa
Sollicitation : Les aventures du Punisher version MAX rééditées au format MARVEL DELUXE ! Ce premier ouvrage débute par la mini-série Born. Après avoir perdu sa famille lors d’une fusillade entre mafieux, Frank Castle est devenu un justicier sans pitié. Mais qui était-il avant ces événements ? Réponse dans ce récit qui se déroule durant la guerre du Vietnam. Découvrez ensuite la saga Au Commencement ainsi que le one-shot La Cellule.
Avis : bien que le véritable créateur du Punisher soit Gerry Cownay et qu’un grand nombre d’auteurs sont depuis lors passés sur le personnage, on peut raisonnablement dire qu’aucun autre scénariste n’a eu autant d’influence sur le Punisher que Garth Ennis…C’est donc avec le plus grand plaisir, et je pense que nous sommes nombreux à le penser, que je vois arriver cette semaine la réédition de son run sur le personnage publiée dans la collection Max (à distinguer donc de son run précédent publié chez Marvel Knight…).
Le label Max est en fait la maison idéale pour un personnage comme le Punisher aux méthodes sanglantes face à une pègre inhumaine, surtout pour un auteur comme Ennis qui n’a jamais été avare en scènes chocs…bien que j’ai l’impression qu’il se soit calmé de ce côté là (ou c’est moi qui me suis désensibilisé…). Dans un mois bourré de rééditions d’œuvres récentes, en voici une réellement utile tant ces épisodes sont difficiles à se procurer en VF aujourd’hui, du moins si on est pas prêt à payer des prix démentiels pour cela…
En outre Panini a bien fait son boulot sur cette édition deluxe en choisissant presque une approche chronologique puisque ce tome s’ouvre sur la mini série Born consacrée au passage de Frank Castle au Vietnam, lieu marquant de l’identité de ce personnage…avant de poursuivre avec les premiers épisodes max..Bref cette réédition est un incontournable absolu !
Verdict : à posséder !
100% MARVEL : STRANGE
Date de sortie : 27 Novembre 2013
Prix : 14 €/144 pages
Épisodes : Strange (2004) 1-6
Scénario : J. Michael Straczynski, Sara Barnes
Dessin : Brandon Peterson
Sollicitation : Les origines du Sorcier Suprême enfin révélées ! Avide de gloire et de fortune, le Docteur Stephen Strange est un chirurgien renommé. Mais il est victime d’un terrible accident qui bouleverse son existence. Il va alors suivre les enseignements d’un moine tibétain et devenir le plus grand sorcier de la Terre.
Avis : il y a quelques années, JMS était en odeur de sainteté chez Marvel, notamment grâce à son run très réussi sur Amazing Spider-Man. Pensant détenir une poule aux oeufs d’or, la maison lui confia la tâche de représenter le personnage du docteur Strange à une audience plus large en réinterprétant ses origines. Ajouter à cela un dessinateur célèbre et vous devriez obtenir quelque chose d’au moins sympa…Et étant gentil et parce que j’aime beaucoup JMS, sympa est la note maximum que j’accorderais à cette nouvelle origine qui a été oublié à peu près 3 secondes après avoir été publié par Marvel qui visiblement embarrassé n’a plus voulu en entendre parler…
Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? ben à peu près tout, l’intrigue est paresseuse, absolument pas palpitante et surtout desservie par un dessin statique au possible à un moment où Peterson s’essayait de plus en plus au dessin par ordinateur avec ajout de 3D… Le tout ne fonctionne qu’assez peu et est sans doute l’un des travaux les moins inspirés de JMS chez Marvel…Ce n’est pas entièrement mauvais car si vous ne connaissez pas le personnage, au moins la mini fait le job en termes de présentation et de familiarisation…mais rien de plus.
Verdict : à lire si le personnage vous intéresse (oui je suis gentil…)
URBAN COMICS
Flashpoint + BRD
Date de sortie : 29 Novembre 2013
Prix : 25€/208 pages
Épisodes : Flash 8 + Flashpoint 1-5
Scénario : Geoff Johns
Dessin : Andy Kubert
Sollicitation : Après avoir une fois de plus tenté d’arrêter son pire ennemi, Flash découvre que le cours de l’histoire a été modifié : les Atlantes d’Aquaman font la guerre aux Amazones de Wonder Woman, Thomas Wayne, le père de Bruce, est Batman et Superman n’existe pas ! L’homme le plus rapide du monde le sera-t-il assez pour restaurer la continuité ?
Avis : dire que l’accouchement de cette mini série Flashpoint n’ a pas été un long fleuve tranquille est un peu un euphémisme. De manière évidente et comme le prouve les indices laissés par Johns lors de son passage sur Flash version Barry Allen, notamment son premier arc, l’auteur avait un récit très différent en tête pour le personnage. Problème alors que Johns a déjà placé tous les indices menant au crossover, en particulier dans le second arc de Flash, Dan Didio décide de profiter de cette occasion pour faire ce dont il rêve depuis des années : relauncher complètement l’univers DC pour prétendument le rendre plus accessible et plus clair…on sait ce que ça a donné au final…Mais évitons de nous attarder sur la continuité du New 52 qui clairement est un désastre sans nom absolument incompréhensible par tout être rationnel.
De l’histoire d’origine on peut deviner qu’ont subsisté la question de la réalité alternative provoquée par le retour dans le passé de Barry et la relation Flash/Batman qui se tisse dans ce nouvel univers…qui sont aussi les rares éléments qui fonctionnement à peu près dans cette mini série en 5 épisodes qui passe la moitié du temps à développer des intrigues sans intérêt plutôt que de s’attacher à mettre en avant les éléments réellement intéressants comme la guerre entre les Amazones et Atlantis qui tout du long fait figure d’épouvantail sans être vraiment approfondie. Non à la place, Johns nous assène une série de scènes avec des gens qui parlent de la guerre, c’est tellement plus intéressant…Comme vous pouvez le constater plus de deux années après sa sortie, je conserve un avis assez négatif sur ce crossover /event tout ce que vous voulez, notamment son début aussi lent que peu palpitant.
La conclusion, non pas le relaunch, sauve un peu l’ensemble du naufrage par une scène très importante et émouvante entre Barry et Bruce Wayne. Le reste ne vaut pas grand chose…Et pourtant…et pourtant figurez vous que les studios d’animation de la Warner ont réussi à tirer un film tout simplement excellent de ce naufrage scénaristique. En effet avec le tome qui présente la mini Flashpoint (et l’épisode 8 de Flash), Urban a la très bonne idée de sortir le film anime adapté de cette histoire et encore une fois la Warner s’en est sorti haut la main. Le studio en tire une adaptation extrêmement noire, particulièrement violente. Si la mini de Johns n’était déjà pas tendre de ce côté, l’anime va par moment encore plus loin. C’est de ce côté là une surprise et il faut faire attention car l’anime est plutôt à réserver à un public plus âgé…
Malgré cette petite réserve, l’anime est réellement excellent, l’histoire est bien meilleure que ce Johns a pondu dans le comic-book, les personnages sont mieux exploités, la guerre bien mieux présentée et surtout le caractère désespéré de la situation est transcrite avec une grande force. Au passage un conseil supplémentaire, écoutez l’anime en VO notamment et surtout pour la voix du Batman Flashpoint vraiment adaptée.
Côté édition on pourra regretter le côté assez light de l’édition Urban qui se concentre sur la mini principale mais oublie certains ties ins, notamment celui consacré à Batman par Azzarello et Risso qui constitue sans doute l’une des meilleures réinterprétations du mythe jamais écrites. En 3 petits épisodes, les auteurs exploite ce nouveau Batman comme personne avec une nouvelle confrontation contre le Joker Flashpoint absolument tragique…
A noter enfin que l’anime sort en solo le 27 novembre, en principe…
Verdict : à posséder pour l’anime et si vous aviez raté la première édition en kiosque. Malgré mes critiques, la mini est à lire pour comprendre l’origine du nouvel univers DC
JOKER
Date de sortie : 29 Novembre 2013
Prix : 15€/144 pages
Scénario :Brian Azzarello
Dessin : Lee Bermejo
Sollicitation : Lorsque le Joker, le pire criminel de Gotham, ressort de l’Asile d’Arkham par la grande porte, il compte bien reprendre en main ses divers rackets, et restaurer son titre de « Clown Prince du Crime ». Face à lui, les autres criminels de la ville maudite, mais également Batman, son protecteur, n’ont qu’à bien se tenir ! Une vision du Joker très proche du personnage interprété par Heath LEDGER dans The Dark Knight.
Avis : réédition par Urban cette semaine, d’une oeuvre qui a fortement fait parler d’elle a sa sortie et qui ultérieurement a profité du succès du Dark Knight et de l’interprétation désormais légendaire de Heath Ledger du Joker pour gagner un public plus large par sa présentation noire et crasseuse du personnage titre, Némésis de Batman depuis maintenant plus de 70 ans (comme quoi le mal a la vie dure).
Au fil des années et des auteurs, le Joker a été sujet a autant d’interprétations que possible. Agent du Chaos chez Nolan, clown du crime dans les années 70, meurtrier fou et pathétique dans les années 80 sous le crayon d’Alan Moore et enfin serial killer génial et entièrement réinventé par Morrison lors de son run, le Joker d’Azzarello est encore une autre version. L’auteur s’éloigne ici complètement des poncifs du genre super-héroïque pour présenter un personnage dément et malsain qui corrompt, infecte et détruit tout ce qu’il touche ou qui s’approche de lui.
On voit ainsi pas mal de membres de la galerie d’ennemis de Batman réinterprétés, Killer Crok est un chef de gang sanguinaire, Harley est plus proche de la strip-teaseuse débauchée qu’autre chose et Gotham…et bien Gotham tremble et est plus crasse et noire que jamais. Bermejo est réellement à l’aise graphiquement avec cet univers sombre et sale que lui donne à dépeindre un Azzarello inspiré par un personnage qui lui correspond bien au final. A posséder et à méditer !
Verdict : à posséder
LE SECRET
Date de sortie : 29 Novembre 2013
Prix : 14€/112 pages
Scénario :
Dessin :
Sollicitation : Ce soir, c’est le grand soir pour Tommy Morris : il est invité à une fête organisée par l’élite sociale de son université. Peut-être aura-t-il même l’occasion de parler à Pam, la fille de ses rêves ? Au cours de la soirée, on organise un jeu d’appels anonymes durant lequel chaque participant doit appeler sa « victime » et la menacer de révéler son « secret » si elle ne se rend pas à minuit sous la statue du parc de la ville. C’est au tour de Pam de passer son appel. Contre toute attente, l’homme qui décroche se montre anormalement menaçant. Quelques jours plus tard, Pam disparaît…
Avis : pas d’avis je signale juste la sortie…
Verdict : pas d’avis.
LOSERS TOME 2
Date de sortie : 29 Novembre 2013
Prix : 28€/416 pages
Scénario : Andy Diggle
Dessin : Jock
Sollicitation : En remontant la piste du financement de la CIA, reliant l’Agence aux réseaux mondiaux de trafic de drogue, les Losers découvrent l’existence d’une entité appelée « Max », sorte d’agent secret ultime, actif depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Aidés par quelques agents incorruptibles de la CIA, la bande du colonel Clay poursuit sa quête sur le chemin de la réhabilitation dans un concert d’explosions et d’opérations suicides.
Avis : suite et fin de la réédition de l’une des séries majeures de Diggle et Jock. Etant donné que je n’ai jamais lu la série, je ne peux vous éclairer sur la qualité du récit, mais il a tout de même glâné pas mal de bonnes critiques au fil du temps et des années. Donc si vous avez aimé le tome 1, voici la conclusion…
Verdict : pour ceux qui auraient apprécié le premier tome…
DVD/BR
Wolverine : le combat de l’immortel
Date de sortie : 25 Novembre 2013
Prix : 20/25€
Synopsis : Sept ans après X-Men : l’affrontement final, Logan, l’éternel guerrier marginal, se rend au Japon. Là-bas, ses griffes en adamantium se heurteront à l’acier des samouraïs. Vulnérable pour la première fois et poussé à des limites émotionnelles, il affronte non seulement l’acier mortel des samouraïs, mais aussi le combat intérieur contre sa propre immortalité. Logan sera confrontée à une figure mystérieuse de son passé, dans une bataille épique qui le changera à jamais.
Avis : c’est donc cette semaine que sort en DVD/BR le dernier film consacré à Wolverine. Un film qui devait regagner le coeur des fans après le désastre d’Origins, qui avait pratiquement tué la franchise X-Men à lui tout seul. On peut même se dire que le succès très modeste de First Class, malgré des critiques bien plus favorables, trouve son origine dans le mécontentement du public après Origins (mais aussi le fumeux X3). Bref la Fox avait du pain sur la planche pour se faire pardonner et espérer racheter la franchise X-Men auprès du public.
Encore une fois le studio part d’un des arcs les plus appréciés et les plus connus pour produire son film, a fait appel à un réalisateur apprécié en lui donnant un certain contrôle (avec des réserves), et a inscrit le film dans sa continuité cinématographique.
Au final qu’avons nous ? je dirais un film sympathique mais pas incroyable. L’essence de Wolverine est présente par moments, mais doit céder aux diktats d’une classification PG 13, donc pas beaucoup de sang ni de tripes qui voit la lumière du jour alors que le personnage principal découpe à tout va tout au long du film. Bien évidemment le film gagne en qualité dès qu’on le compare à son prédécesseur. Dès lors on a l’impression de voir un chef d’oeuvre absolu du 7e art ! C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai apprécié le film car inconsciemment mon esprit l’a comparé à Origins et m’a dit : ce film là est bon…
En substance je dirais que nous avons vraiment la vision du réalisateur au cours de la première heure. Certes on a de la baston ici ou là, mais on a aussi un rythme plus lent, presque suspendu par moment où l’on touche vraiment à cet esprit samouraï et honorable de Wolverine. Bien entendu on sent que le studio s’en est mêlé pour la dernière partie du film à disant au réal : on a besoin d’une scène finale paroxysmique absolument spectaculaire…Tout d’un coup, on a l’impression de ne plus voir le même film et de revenir aux pires heures d’Origins alors qu’en ce qui me concerne, je me serais contenté d’une baston de la mort contre des centaines de ninjas d’un côté et Wolvie tout seul de l’autre avec de la tripaille voltigeant comme dans un ballet dans tous les sens…
Verdict : à voir
Hello !
Je viens de découvrir ce site que je trouve génial, par contre je voulais juste signaler que j’ai adoré AVX et que même si j’avais déjà le kiosque j’ai craqué pour l’Absolute, voilà comme dit le dicton les goûts et les couleurs… 🙂
Il n’y a aucun problème à apprécier AvX.
Le vieux lecteur que je suis a tendance à être très exigeant, et je ne suis pas le seul.
Mais d’après ce que j’ai pu observer, pas mal de gens ont aimé. Le bouquin a tout de même été un gros succès malgré ses défauts, donc oui les goûts et les couleurs…
Comme cela a été déjà dit mes articles sont assez partiaux, donc il ne faut pas le prendre personnellement si mon opinion diverge. AU contraire, il ne faut pas hésiter à en faire part !
« Comme cela a été déjà dit mes articles sont assez partiaux », et c’est très bien comme ça, quoi de mieux que d’avoir un avis sérieux sur un livre qu’on hésite à acheter !
Pareil pour moi en ce qui concerne hawkeye , je m étais dit qu une telle unanimité des critiques ne pouvait qu’ être bon signe. Au final je n ai même pas été au bout de la petite centaine de pages. Ce n est pas mauvais , c est juste ,à mon sens, complètement insipide et ne laisse aucun souvenir.
Concernant The Losers, est-ce sûr que le deuxième album est le dernier ? Je ne sais pas pour la VO mais l’édition Panini nous le présentait en trois big books, bouquins déjà bien massifs.
Et sinon, je ne vois rien à propos de la sortie de My Little Pony chez Urban. Un oubli Sam ?
Oui il me semble que c’est en deux tomes chez Urban car la série de Diggle et Jock fait 32 épisodes. Je sais que Panini l’a fait en trois tomes, mais on connaît tous les découpages particuliers de Panini pour rallonger la sauce, mais il est possible qu’ils aient simplement décidés de faire ça en trois tomes avec 10/11 épisodes par volumes alors qu’Urban y est allé en deux avec 16 épisodes par tomes.
16 épisodes = environ 350 pages or chaque tome fait entre 350 et ici plus de 400 pages, donc oui on s’y retrouve (800 pages au total).
Pour Little pony oui on va dire que c’est oubli de mon orgeuil personnel de voir un titre comme ça se vendre plus que les X-Men…
Enfin à noter que Panini a annoncé la sortie de Deapool par Joe Kelly et Ed Mcguinness la semaine prochaine en marvel select mais qu’il est déjà disponibles en librairies !!! on en reparle la semaine prochaine.
Quelle dommage pour Daredevil , car avec Bill Sienkiewisz( ah , Electra avec F.Miller !! ) sur l ‘affiche et l’annonce d’un scenar’ sympa de Bendis ( chose rare ces derniers temps ! ) , le programme était plutot allechant ! Dommage que Panini viennent gacher la fete avec ces deux tomes non justifié pour une histoire « courte » , avec un peu de chance on la retrouvera peut etre dans un Marvel Select à moins de 20 euros ! là pour le coup , ça pue trop le biz , de la part de Panini ! Attendons , un peu! A plus ! THX