Crédits :
Scénario : Warren Ellis
Dessins : Ivan Rodriguez
Couleurs : Greg Waller
Editeur US : Avatar Press
Editeur VF : Panini Comics
Edition : 100% Fusion Comics
La série : A l’époque, j’avais vraiment aimé le tome 1 ! Donc logiquement, quand le tome 2 est sorti le mois dernier, je me suis jeté dessus. Du Warren Ellis, dans une histoire à la Transmet’, à un prix raisonnable, c’est du bon pain. Ai-je eu raison ?
Scénario : Le Doktor nous présente sa folie dans toute sa largeur et ses plans pour l’Apocalypse. Toujours accompagnée de sa fidèle secrétaire et prenant les ondes pour ses discours radiophoniques, John Reinhardt devient plus fou encore et nous montre qu’il est facile, quand on a de l’argent et des idées, de faire basculer le monde rien qu’avec un seul colis…
Si le premier tome était vraiment très bon, je suis au regret d’avouer que ce second tome présente des faiblesses telles que je suis pas sûr d’aller voir le troisième… On pensait que Warren Ellis en avait fini avec ses revendications apocalyptiques, ses révolutions et son ton subversif, il nous montre quand même qu’avec Doktor Sleepless, il a perdu de sa fougue. Un très bon exemple d’ailleurs : Parlez à un fan de Warren Ellis de sa bibliographie, il vous parlera de Transmetropolitain, Authority, No Hero, Black Summer mais rarement de Doktor Sleepless.
J’avais aimé la folie douce du personnage, sa présentation, son histoire ambigüe mais là, ça n’avance pas d’un iota. Ah si, son ex se met en rogne et il coupe le courant dans la ville. Mais au final, on ne sait toujours pas quel est le but exact du bonhomme et de son infirmière. D’ailleurs, en parlant d’elle, elle ne sert pas à grand chose… il y a beaucoup trop de blabla inutile dans ce second volume
Dessins : Voila ce qui peut sauver ce bouquin. Les dessins d’Ivan Rodriguez sont certes inégaux mais ils réussissent à rendre l’histoire agréable. Sans pour autant être transcendant, ils accompagnent bien l’histoire et retranscrivent assez bien la folie du personnage.
Edition : Beaucoup moins fourni en bonus que le précédent tome, on retrouve 2 articles issus du réseau imaginaire de la ville d’Heavenside ainsi que quelques dessins très inspirés par Juan José Ryp (je pense qu’ils sont de lui, mais ce n’est précisé nulle part…)
Avis : Passez votre chemin. Un check-it et une énorme déception vis à vis du premier tome…
Laisser un commentaire